ANN AI.KS t»K I.A MN'rOMOLOdlUTlE i)E khanck ANNALES DE LA SOCIfiTE ENTOMOLOGIOUE DE FIUNCE FOxNDEE LE 29 F^VRIER 1832 HECONNUE A’^OMME INSTITUTION D’UTILITfi PUBLIQUE par decret du 23 aodt 1878 Natara aiaxime miranda in sErie. — TOME DIXIE ME PARIS AU BUREAU DU TRESORIER DE LA SOCIETE M. le D'' A. FuHouze rue du Faubourg-Saint-Denis, 78 1890 Ahticlk 52 DEs Statuts et DU Heolkment. Lea opinions miises dans hs Annales sont entih^ement propres a leurs auteurs; lu Societe n'mtend anamement en asstmer la responsabilite. Paiiie. — Typographic EDOUAHD DUHUY roc DiiESOubt;, if. ANNALES^,,^ "'io ^ ■ ’ DE LA " '■ SOCIETY ENTOMOLO&IQDE DE FRANCE DESCRIPTIONS DE Microl^pidoptdres nouveaux ou peu connus r‘ar A. CONSTANT. S('ance dii 26 juin 1889. 1. Lita cistiflorella Csi. — PI. i, fig. 1. Envcrg. 12—14 mill. — Sa description n’est pas compliqude : les ailes superieiires soiit entieres, d’lin brun noiratre plus ou moins fonc^, ordinairemenl un peu plus clair a I’angle anal, et parsemdes d’dcailles plus pales, quelquefois assez nombreuses pour abaisser le ton de Tailo jusqu’au gris. Quelques individus, les mieux caracUjrisds, portent les rudiments d’une ligne subterminale d’un brim clair, peu apparente, de- crivant un angle dont le sommet, dirigd vers le bord exlerne, est situe h dgale distance de la c6te et du bord interieur. Mais cette ligne est le plus souvent absente. La Irange est d’une teinte un peu plus claire que le fond de I’aile. Ailes inferieures d’un gris plombe ; franges longues, surtout au bord abdominal, d’lin gris faiblement lave do jaunatre. Dessous des quatre ailes enti^rement gris ; les supdrieures un peu plus foncees. Thorax noiratre ; tdte, abdomen et pattes d’un gris brim. I®*" et 2® articles des palpcs hdrissds, en dessous, de polls bruns et jaunes ; dernier article nu, ires nettement anneld de jaune et de noir. Les deux sexes semblables. Alpes-Maritimes, en septembre ; 10 exemplaires. Chenille d’un roux clair, devenant rougeatre a r%e adulte, avec les Ann. S n. sp. 11 ressemble beaiicoup li S. tomasina, qui luidessus du bord interne, elie est s^parde de la troisidme ou terminate par une large raie blanche, presentant tmis traits noirs : deux vers la cdte et un sur le bord interne ; la troisiemc hande est terniinale et s’eclaircit beaucoup vers les bords ou les zdbrures deviennent des taches allougdes. Ailes infdrieures (38) Lepidopterei d^AsHnie, etc. 81 Dans les rdcollcs faites par M. Ch. Alluaud, il se trouve encore quelques esp^ces, mais qui sont en irop inauvais dtat de conservation pour dtre reconnues ou decrltes. II y a une petite Fidonide brune, mais dclerioree ; — un Acidalia qui ne peut 6tre demerit sans le male; — un Sterrha qui paralt differer de S. sacraria d^Europe ; — etc. Bofydie. Spilomela podalirialis Guen. PhAKELLURA BENINALI8 PlotZ. Margarodes sericeolaus Dru. Botys marginalis Gram. Botya trigonalis, n. sp. — 24 mill. — Ailes noires ; les supi- ricures portant une taclie triangulaire appiiyee siir la c6te, au milieu do Taile el d’un jaune orangd. Ailes inferieures un peu plus claires k la base. Dessous semblable, a reflet d’un violet bleu. Corps noir en dessus, d’un jaune orangd en dessous, ainsi que les palpes, la tSte et le collier. d’un jaune indicn, avee un gros point noir cellulaire ct une bande antdmargi- nale de grosses laches noires arrondies, se touchant, et au iiombre de sept. Dessous semblable, avee les couleurs affaiblies et coinme eflacees. Corselet d’un blanc cendrA Corps jaune, sans tacbes. Front noir, avee unc tacbe jaune. Antenues rousses, a ells assez longs, gris. — Zanzibar. 52 P. Mabille. (36) Descriptions de quatre Ldpidoptdres nouyeaux J^ajoute, a la fm de cc travail, la description de quelques esp^ces doQt je donnerai les figures plus tard : 1. (EceticuB (i) saclavus, ii. sp. — 22 mill. — Noir fonce. Ailes supdrieures etroites, lanceolees. Ailes infdrieures trds larges, en triangle, profonddment echancrees au Lord externe en un sinus rentrant, qui va depuis Tangle antcrieur, tres aigu, jusqu’a Tangle anal, qui est arrondi. Le sinus forme une courbe reguliere qui reduit de moitid la largour de Taile. Dessous noiratre. Bord interne des ailes superieures plus clair, presque gris. Corps trds long, termind par une touffe de polls. Antennes noires, pectinces, a deux rangs de lames, cclles de la face interne plus longues ; toutes s’arrdtant vers les deux tiers do la tige. La nervulation m’a sembld identique a celle de (E. Kirbyu Madagascar. 2. Parasa affinis, n. sp. — Tres voisin de P. Ebenani Saalm., mais bien distinct. Le male a les ailes superieures d’un roux clair, avec une irds large bande d’un vert clair ou un peu jaunatre; elle est sdparee de la base par un espace qui est d’un roux fonce, suivant une ligne oblique, faisant deux pointes sur le tronc des nervures ; extdrieure- ment, elle decrit une raic qui part pres de Tapex^ s’arrondit au-dessous, puis rentre par un sinus dente pour revenir ensuite vers Tangle exte- rieur. C’esl le contraire chez P. Ebenani. Ailes inferieures d’un roux pale, un peu jaune, uniforrae, avec la frange d’un roux fonce. Dessous d’un jaune pale. Ailes superieures avec la cdte et la frange teintdes de roux. Ailes inferieures semblables, avec le bord antdrieur roussStre. (1) Scribimus CEcelicus ex lege latini sermonls, nec satis mirari possumus quare auctores quidam censuerint scribendum, barbarico sane quodam mode, Oiketicus vel GEketicus. (37) Lepidopth^es nouveaux. 53 Corselet d’un vert pSle mftld de poils roux. Abdomen d’un roux Clair. Femelle plus grande et de la m^me couleur que le mlile. Elle en dif- f^re par la bande verte des ailes sup6rieures qui est tr^ 6troite. La base de Taile est rousse sur un plus grand espace, et la bande, r^trdcie de beaucoup, Unit par une ligne plus sinueuse encore que chez le mSle et un peu plus large au bord interne qu’a la cdte. Madagascar. ^ Un mSle et une femelle — Collect, de Joannis. 3. Parana humilis, n. sp. — Roux clair. Base des ailes sup^rieures d’un roux vineux foncd ; cette couleur s’avance, chez le mfile, au del^i de la cellule, et rayonne un peu sur les nervures ; une ligne brune traverse ce mdme espace sur la cellule. L’espace terminal, beaucoup plus clair, est ^troit, k reflet rougeStre. Les ailes inf^rieures sont du mSme ton et encore plus claires. La femelle est de la mdme couleur; mais la couleur rousse de la base s’arr^te sur la ligne qui traverse la cellule : Tespace terminal est ainsi du double plus large, d’un roux rose clair et luisant. Une ligne brune part de la c6te ; tr^s arquee d’abord, elle oblique ensuite vers le bord interne et marque Tendroit jusqu’od s’^tend le roux fonc^ chez le male. Le corps a, dans les deux sexes, une coloration d’un roux jaunStre irbs clair. — Madagascar. PARNIA, nov. gen. Ailes sup6rieures ^troites, a apex moins large que dans le genre Pa- rana. Ailes infi^rieures prolong^es, k bord externe ^chancr^ au-dessous de Tangle ant^rieur. Nervulation des Parasa; les rameaux 3, 4 et 5 des ailes sup^rieures plus rapproch^s et naissant presque du mdme point. 4. Parnia Gambouei, n. sp. — Ailes d’un brun roux, a reflet d’un violet rouge glacd de jaun§tre. Les sup6rieures avec une bande verte compos6e de trois taches s’appuyant sur la base de Taile, qui est plus fonc^ : la premiere tache courte, plac^e sur la c6te ; la seconde s’avance dans la cellule et renferme un point blanc k son origine; la troisi^me est divergente et plus grande. Une tache verte, arrondie, au bout de la cellule. Ailes inferieures fortement sinudes au bord externe; le sinus ddciivant un angle rentrant en face de la cellule, avec la frange blanche. Base de Taile lavde de jaune. P. Mabillb. — LepidopUres nouveaux. (38) Dessous des ailes brun, avec Je bord interne des premieres ailes d*un jaunc roiissatre, ot I’espaco abdominal des secondes ailes rayo de la mtoe couleur. Corps roux. Corselet melange de poils verts lustres. Abdomen d’un roux Clair, tirant sur le jaune. Dessous plus clair. T6le verto, Antennes rousses, pectin^es, u lames courtes s’arratant brusquement au premier tiers de la tige. Un male de Madagascar. 5. Eusemla novemmaculata , n. sp. Taille de £• Melete. Tout noir. Les ailes superieurcs portent six grandes tacbes d’un blanc pur : deux dans la cellule, une a chaquc bout et une plus grande au* dessous, sur le milieu du linibe; puis trois autres tacbes un peu plus allong^es vers le bord : deux rapprochees de Tapox et une petite a Tangle interne. Ailes inferieures du m6me noir, avec trois laches dtroites et allongees : une ires laible u la base et deux plus fortes, pointucs, au< devant de la cellule. Frange noire, un peu grise a Tapex des premieres ailes. Corps noir. Collier d’un jaune orange. L’insecte est en mauvais 6tat, ot je ne puis dicrire certains details : par exemple, les ailes supericures doivent ^tre marqu(^es de bleu metalljque h la base, et une raie prcsque droite d’ecailles du memo bleu separe les deux series de laches blanches. J’ai re(?u cello especo des parties septentrionales do la Gafrerio. Voyage de M. E. Simon an Venezuela (Dtoenbre 188Y— Avril 1888) T* Mimoire (1) FORMICIDES Par 0. EMERY, professeur k VUniyerslt^ de Bologne. Seance du 22 janvier 1890. Quoiqiie peu nombreuse eii cxemplaires, la sdrle de Pourmis rap^ portee dii Venezuela par M. P. Simon rcnferme un nombre considerable d’ospea's, dont plusicurs sont nouvelles et fort remarquables, attestant la richosse extraordinaire de la fauno myrmecologique colombienne. Dans cetto enumeration, je n’ai pas leiiu compto do quolques oxemplaires qui no in’ont pas paru suscoptibles de detorniination exacle, entre autres trois cspeccs de Pseudomynna ; I’etat verilablemeiU chaolique de ce genre difficile, rendu encore plus embrouilid par les detcstables des- criptions de Fred. Smith, en rend necossaire la revision ; j’espbre pou- voir Tentreprendre un jour, si je rdussis a rassembler des materiaux suffisants. 1. Egiton Foreli Mayr. — San-Esteban. 2. E. VAGANS 01. — Corosal. 3. E, cRASsicoRNE F. Sm. — San-Esteban, (1) Voir 1®'^ mdmoire (Dytiscidae et Gyrinidae, par le D' M. Rdgimbart), Annales 1888, p. Z79; — ft«m^mo\Te(Cucujidae,Rhysodidae, Dryopidae, Cyaihoceridae, Heteroceridae, par Ant. Grouvelle), Annales 1880, p. 157, pi. 6; m^moire (TmnQohilidaOt par A. Ldvoill6), Annales 1889, p. 167 ; 4* mdmoire Mrac/i- nides, par £. Simon, commencement), Annales 1889, p, 169; 6*m^muirc {lathridiidae, par le R, P. P.-M.-J. Belon), Annales 1889, p. 231 ; 6* m^moire [Eumolpidac, par £d. Lef^vre), Annales, 1889, p. 339, Ann. Soc, ent. Fr. Juillet taoo, C. Embrt. (*) 4. E. GiEGUM Latr, •— Colonio Tovar. 5. Ectatomma tuberculatum Latr. Var. punotigerum, var. nov. — San-Esteban (2 ouvriferes). Cette vari^t^ dilf^re de ce que je regarde comme le type de Tespbce, par $a couleur bien plus louche, surtout sur Tabdomen, qui est d’un brun toned, un peu mdtallique, et surtout par la sculpture de cette partie du corps. Dans le plus grand des deux exemplaires (type de la varidtd), le 3« segment {2« apres Tdcaille) est luisant el presque lisse en dessus, avec des traces imperceptiblos de stries arqudes; il est marqud de gros points ou fossettes piligdres oblongues. Le segment precedent a des stries plutdt fines qui sont interrompues par des fossettes piligdres oblongues, dont le fond n’offre que de faibles traces de stries ou ost mdme entidrement lisse. Dans le plus petit exemplaire, la sculpture du 2« segment est comme je viens de la ddcrire ; le 3® offre des stries arqudes dans sa portion mddiane, mais il est presque lisse sur les cdtds. Les fossettes piligdres en question existent aussi dans la forme typique de E» tuberculatum^ mais elles sont bien moins marqudes, souvent a peine visibles et n’interrompent ordinairement pas les stries ; le 3® seg- ment est opaque et toute la surface du tergile (sauf I’extrdme bord lateral) est occup^e par la striation arqiiee ou longitudinale, dont la di- rection est tr^s vari{d)le. 6. Platythyrea incerta, n. sp. — Operaria. — PI. inconspicuae Mayr proxima, sed major et crassior, capite breviore, punctis magnis, minus dispersis etiam in vertice et fronte (hie tamen minoribus et par-^ cioribus) impresso, laminis frontalibus antrorsum magis dilatatis, sine limite ullo cum clypeo et area frontali coalitis, tinea frontali obsoleta. — - Long. 8 mill. — San-Esteban (1 exemplaire). L’Amerique est la patrio d’un groupe de petiles esp^ces de Platy^ thyrea, qui diflfferent Tune de Taulre par de bien faibles caractores et, comme ces Fourmis, dont les mosurs sont d'ailleurs absolument incon- nues, ont dtd toujours capturdes isolemcnt, il n’est pas possible de dire jusqu*^ quel point ces diffdrences sont rdellement constantes. La plus rdpandue de ces espdees paraft dtre P. inconspicua Mayr, ddcrite d’abord par erreur d’dtiquette comme provenant de Ceylan. J’en possdde deux exemplaires provenant Tun du Para, Tautre de Sareyacu. M. Mayr, qui a eu Tobligeance d’identifier Tun de mes exemplaires, a requ cette espdee de Cayenne et de Panama. La description originale se rapporte a la femelle; dans mes ouvridres, }e trouve les mandibules absolument Formicides du Yeneznela. 57 ( 3 ) sans dents et le bord post^rieur dii pddoncule legbrement bisinud, un peu plus dans un exemplaire que dans Tautre; ce caract^re paralt done 'va- riable. — Dans la nouvelle espfece, le p^doncule est conform^ comme Chez P. inconspiem et les mandibules sont dgalement ddpourvues de dents. La ponctuation du thorax et de Tabdomen est presque identique dans les deux formes. Toutes les differences importantes se concentrent done dans la tete, qui est relativement plus courte et plus large chez P. incerta; les lames frontales, I’aire frontale et repistome y forment une surface leg^rement concave, les limites de ces parties etant entifere- ment effacees ou a peine indiquees par places, par de courtes sdries irreguUeres de points enfonces; le sillon frontal est nul; Ton peut toutefois en reconnaitre une faible trace dans une courte depression longitudinale, visible seulement avec un eclairage irhs oblique. Les lames frontales sont dilatees dans leur partie anterieure, en forme de lobes epais, arrondis a Textremite; cette dilatation est moins marquee Chez P. inconspiem, Dans cette espece, les limites de repistome et de I’aire frontale, ainsi que le sillon frontal sont indiques par des depres- sions faibles, mais bien distinctes, surtout a un eclairage oblique. Chez P. incerta, les mandibules ont, outre la ponctuation fine, de gros points plus nombreux que chez P. inconspiem. La grosse ponctuation de la tete est composee de points encore plus gros el plus nombreux sur les cdtes de la tete; ils deviennent plus petits et bien plus espacds sur le vertex, le front et les lames frontales ; chez P. inconspiem, ils sont bien moins gros et moins serrds sur les cdtes et manquent presque sur le vertex et le front. P. cineracea For., dont je viens de recevoir une ouvridre du Costa- Rica, diffhre de la nouvelle espdee, par sa laille bien plus petite, sa grosse ponctuation plus faible et moins serrde sur les cdtes de la tdte, presque nulle sur le front, plus abondante sur le pedoncule et sur le segment suivant de Tabdomen et surtout par la forme du lobe des lames frontales qui est moins eiargi et un peu moins arrondi latdrale- ment, ainsi que par le bord posterieur du pedoncule plus fortement bisinue, avec les angles latdraux bien plus saillants en dehors. Le sillon frontal est trds faiblement indique, mais se prolonge presque jusqu’au vertex, les limites de repistome et de Taire frontale sont entidrement effaedes, mais quelque difference dans la direction de la pubescence donne k repistome un reflet different de celui des parties voisines sous ce^nes incidences de lumidre. Cette pubescence est aussi plus blan- chStre que chez P. inconspiem et incerta. Peut-dtre respbee que Je viens de dderire n’est-elle pas diffdrente de 58 C. Embry. (4) P, punctata P. Sm. La description de F. Smith est tres insuffisauto et la courte note du Catalogue de Roger n’y ajoute pas grand’chose, D’ail- leurs, rien no prouve que les deux auteurs aient ou en vue le mtoe insecte. Plutdt qu’une dtJtermination douteuse, j’ai preferd dtablir une nouvelle esp^co et la decrire exactement. 7. Pachycondyla impressa Rog. — La Giialra (1 ouvri6re). La sculpture ridee du pronotum est u peine visible, au milieu des points; les rides transversales do la face declive du metanotum sont trbs ofTacees vers le bas et le milieu qui est lisse ct Inisant. La taille est un peu plus petite (11 1/2 mill.) que cclle indiquee par Roger, ce qui explique peut-Sire lea differences de sculpture. Du reste, la longue des- cription de Roger s’appliquc trijs bien a cet exemplaire, 8. P. Fusco-ATRA Rog. — San-Estcban (1 ouvri6re). De forme lypique, sans aucune trace d’impression sur le dernier seg- ment dorsal de Tabdomen. Chez unc femclle de ina collection, prove- nant do TlJquateur, il y a unc leg^rc trace d’impression sur ce segment ; du reste, la sculpture du corselet est semblablc a la forme typlque. J’ai rocu du Costa-Rica iiu Pachi/condyla quo jo consid6re comme une race de P, fusco-ainu II cn differe par la sculpture bien plus forte de Talidomen, qui est moins luisaut; par le pygidium qui est ridd transversaloment a la base et obliquement sur les cOtes, et a une im- pression lisse bien distincte ct bordec de petits aiguillons ; par le pro- thorax qui est convert de rides transversales chez I’ouvriOre. Chez la femelle, le prolhorax a, comme chez le type, au milieu de la base, quelques rides longitudinalcs entourdes par des rides arqudes. Je donne h cetto formo le nom de P. transversa. 9. P. HAHPAX F. — San-Esteban, Caracas, 10. P. FhAviGORNts F. — Sau-Esteban. — Une ouvridre ayant le flagel- lum des antennes noir a la base et roux dans sa moitid apicale. II forme le passage lx une varietd a antennes presque entieroment noires, quo j’ai regue du Costa-Rica et du Para (var, obscuricornis mihi). Dans la forme typique, le flagellum a ses derniers articles d’un jauno clair, ceux de la base plus ou moins roux h Fextremite (exemplaires du Guatemala, du Costa-Rica et du Pdrou), Formica apicalis Latr, parait differer de la prdeddente, selon la des- cription, par son dcaille plus neitoment tronquee en arridre et par son mdtanotum moina oomprimd sur les o<)tds. Jo crois reconnaltre cette Formicide^ du Venezuela, W esp^ dans une Fourmi quo M. A. Alfaro m’a envoyde en nombro du Costa-Rica. Ella est presquo idantique aP. flavicornis, maia un peu plua petite ; la face post^rieuro de son dcaille est separae des faces lat^rales par une arOte vive et qui devient m^me un peu saillante, a cause d’une impression parallMe a cette ar6to, sur la face iaterale. Ghe« P, flavkornie, Tar^te en question est arrondie et Timpression des faces laterales manque, ou est a peine visible a un eclairago tr^s oblique, Ges diffe- rences justifient a peine retablissement d’une coupe specidque ; je dois ajouter, toutefois, que je n’ai pas rencontre d’exemplaires interm^^airea, Sur mes exemplaires do P. apicaliSy les cinq derniers articles des anieniies sont graduellement plus clairs, le dernier est d’uu testacd brunatre, 11. P. viLLOsA F. (1). San-Esteban. — Un cxcmplaire se distingue des aiitres par son ventre plus large et plus volumineux, sa tfile plus petite, distinctement retrecie derriere les yeux, qui sont plus saillants, et son cpistome qui a une impression mediane longitudinale lisse, assez profonde. Une impression semblable se trouve faiblement indiquee sur d’autres exemplaires, d’ailleurs normaux. 12. P. rostrata, n. sp. — Femina. — Mgra, longe pilosa, pube adpressa aurea sericeo-micans , mandibulis, pedibus anoque ferrugi- neis. Caput trapezoideum, postice latius, latitudine maxima paulo Ion- giuSy oculis parum ante medium laterum longitudinem sitis, genis carinula brevi, oculum non attingentCy opacum, confertissime rugose punctatum et foveolis piligeris parce impressum, clypeo antice abrupte truncato, ideoque in paginam basalem horizontalem et paginam anticam verticalem divisOy ilia longitudinaliter striata, medio impressUy hac sublxviy margine ipsas separante obtuso, medio tuberculo proeminente instructo, Mandibulx valde elongatw, rostri instar porrectse, supra subtilissime striatae, et sparse punctatx, opacae, laierihus punctatm, nitidXy margine masticatorio perlongo, subrecto, dentibus iS-iO majo- ribus acutis et iO-12 minoribus irregulariter alternis armato. Antennae longxy flagelli articulo minimo, reliquis majoribuSy latitudine propria plus duplo longioribus. Thorax paulo minus confertim punctatus, pronoto utrinque marginato, mesonoto valde convexoy antice sulco brevi mediano, metanoti super ficie dcclivi transversim striata. Abdomen pedunculo elon- (1) Les Fourmis de ce genre, pariiculi^rement P, villosa P., sont remnr- quablcs par leiir mim6lisme avec Myrmeoium nigrum Perty, Araigo^a de la ikmilie des Clubionidae, qui doit devenir la type d’un genre spdoial, S. Smog. 60 G. Emery. ( 6 ) goto, snbconico seu breviter clavato, superne punctato, postice crassiore rotundato-suhtruncato, facie postica longitudinaliter impressa, transver^ sim rugulosa, reliquis segmentis parcim suhtilimque punctatis et nitidis. — Long, cum mandib. 17 mill. ; mandibularum 2 1/2 mill. Al® desunt. — San-Esteban (1 exemplaire). Cette magniflque cspfece olfre un ensemble do caractbres tenement singuliers que je me suis demandd d’abord si je n’en ferais pas le type d’un nouveau genre; j’ai prdfdrd la laisser, du moins provisoirement, dans le genre Pachycondyla, qui renferme d4,ja beaucoup d’eldments h^tdrogbnes. Les mandibules sont en triangle tenement allongd qu’elles paraissent presque lineaires, devenant insensiblement plus dtroites vers le bout, od elles se courbent un peu en dedans, de sorte qu’elles arrivent h se croiser a rextrdmit^ avant de se toucher par la base de leur bord masticateur ; celui-ci est armd de dents alternativemenl plus grosses et plus petites ; ces dernidres sont toutefois un peu moins nombreuses, c’est pourquoi elles ne se trouvent pas dans tons les intervalles des dents principales ; comme chez les autres especes, ces mandibules sont aussi courb6es sur le plat ; leur ensemble forme en avant de la tdte une sorte de bee. L’dpistome a aussi une structure touto particulibre : il s’abaisse brusquement en avant, de sorte que Ton peut y reconnaitre une facebasale longitudinalement stride, impressionnde au milieu oCi ellc fait saillie en avant et une face antdrieure verticale, presque lisse, trbs finement ridde transversalement. Les yeux sont relativement petits et trbs convexes. L’articulation du pronotum avec le mdsonotum offre une disposition spdciale. Derribre le bord postdrieur du pronotum, Ton voit une bande luisante, trbs flnemenl ridde, un peu plus large au milieu que sur les c6tds, se prolongeant en arribre sur la ligne mddiane par une pointe aigub qui s'avance dans un sillon du mdsonotum ; cette pointe est faiblement cardndo, sa carbne se prolongeant en avant jusque sous le bord du pronotum. Je n’ai rien trouvd de pareil a cette pointe chez les autres Pachycondyla, ni chez aucune Fourmi de moi connue. Quant k la bande lisse, elie reprdsente un bord articulaire du mdsonotum surlequel le pronotum jouit d’une certaine mobilitd; un pareil bord articulaire est bien visible, chez P. villosa par example, et, sur des ouvribres ramollies par rhumiditd, il est facile de constater la mobilitd du pronotum. La surface articulaire du mdsonotum atteint un ddvelop- pement bien plus grand chez Odontomachns (elie est encore plus grande chez Harpegnathus)^ et, dans ce genre, la mobilitd du pronotum est extreme, ce qui est probablement en rapport avec la facultd de sauter. ~ Le pddoncule de Tabdomen est beaucoup plus allongd que chez les autres Formicidea du Venezuela. 61 ( 7 ) esp^ces et a la forme d’un tronc de cdne ou d’une courte massue, dont le gros bout est dirig6 en arri^re; il rappelle un peu par sa forme le p^doncule de P. flavicornis, mais il est bien plus long et moins haut que Chez cette esp6ce. 13. Ponera Leveillei, n. sp. — Operaria. — Fusco^ferruginea, subtilissime pubescens, sparse breviter pilosa, capite minus nitido, thorace abdomineque nitidis. Caput latitudine maxima longius, lateribus arcuatis, antrorsum modice angustatum, confertissime subtiliter punctatum, man- dibulis supra Ixvibus, punctis minutis, dispersis, ad marginem externum crebrius punctatis, margins masticatorio elongato, inxqunliter, obtuse 9-10 dentkulato, basi sine sulco obliquo, clypeo carinato, antics medio anguste impresso et emarginato, oculis parvis, antennarum flagelli articulis 2-10 tarn longis quam crassis. Thorax subtilissime haud dense punctatus, me- tanoto leviter compresso, dorso antice breviter depresso, postice oblique truncato, superficie declivi Ixvissima, margins laterali acuto. Abdo- minis squama haud crassa, erecta, antice posticeque subplana, supra vix subtilior; reliquorum segmentorum sculptura ut thoracis, punctis tamen magis confertis. Tibix et scapi haud pilosa, — Long. 6 mill. — Golonie Tovar (I exemplaire). Cette esp^ce est bien distincte de toutes ses cong^n^res d^rites jusqu’a ce jour. Sa forme generate rappelle un peu, en plus grand, Ponei*a con- tracta de nos climats ou encore raicux I’esp^ce nouvelle ci-aprfes ; tou- tefois, le m^tanotum est distinctement d^prime k sa base, de sorte que le dos du mesonolum so Irouve un peu plus haut que lui, Tecaille est proportionnellement moins dpaisso que chez P. contracta; les antennes sent moins renflees en massue a I’extr^mit^; les yeux comptent plus de vingt facettes ; les mandibules sent dentees sur toute leur longueur; la sculpture est tout a fait differento. 14. Ponera distinguenda, n. sp. — - Operaria. — P. contracta 3 proxime afflnis similiterque sculpta, sed paulo major et gracilior, man- dibulis magis porrectis, margins masticatorio longiore, dents apicali acuto, dentkulisque nonnullis inxqualibus, postice sensim minoribus et evanescentilms armato, antennis longioribus et minus crassis, articulis penultimis crassitie sua haud brevioribus, seu vix longioribus, squama magis elevata, minus crassa, superne minus attenuata. Color fuscus, seu fusco-ferrugineus, mandibulis, antennis, pedibus anoque rufescentibus. — Long. 4 mill. — San-Esteban (1 exemplaire). J’ai regu la mdme espbce du Matto-Grosso et du Paraguay. 62 C. Emeuy. ( 8 ) Ce n*est pas sans qiielque ht^sitalion qiic je decris celte Ponfere, dti- quetde depuis longtemps comme nov. sp. dans ma collection, a cold d^autres peliles Ponferes americaines egalemcnt incdites. Lcs pelites especes voisincs de P. contmcta constituent un groupc extrdmement difficile, dont I’etude devrait etre faite sur des materiaux plus riches que Ceux dont je dispose actuellemcnt. 13. Leptogenys pubiceps, n. sp. — Operaria. — Nujra, nitidis- sima, pilosa, capite ahdomineque puhescentibus, mandibulis, antmnis, pedibus et abdominis apice ntfis, senpis, coxis femoribusqm fuscis. Caput nitidumy hand dense, suhtilissime punctatum, dypeo carinato, anguste lobatOy longitrorsum rnguloso, mandibulis Ixvissimis, impunctatiSy an- tennarum gracilium ariiculis penultimis paulo longioribus quam crassio- ribuSy flagelli secundo dnobus sequentibus una subxquali. Thorax sutura meso-metanotali impressa, Irvissimus, punctis discrelis, piligeris, ineta- noti facie declivi transversim striata, laterihus crebrius rugoso-punctatis, metapleuris rugosis. Abdomen pedunculo latitudine sua xqtiilongo, antice mlde convexo et parum angustato, postice abrupte truncato, margine postico-supero vix distincte angulose producto, supra sparsissime punc- tata, laterihus oblique rugoso, postice imvissimo ; reliquis segmentis dis- persissime subtilmimeque punctatis. Pedes graciles et scapi pilosi, — Long. 6 1/2 mill. — La Guaira (1 exemplaire). Celte espece se rapproche boaucoup dc L. arcuata Rog., dont elle n’esl peut-6trc qu’uno race gdographiqne. Ellc cst im pen plus grande el son thorax cst plus grdle, sos pattes et antennes proportionnellement plus longues et plus minces. La tete est chargee d’unc fine poiictua- tion, dont les points donncnl naissance a dc lout petils poils couches; d’autres points un peu plus gros et bicn moins nombreux portent les longs poils dresses. Chez L. arcuata (excmplaires de Cayenne, recoltds par M. Jelsky), la ponctuatiou de la tele et les poils couclies manquent ; Roger no les inejUioiine pas non plus dans sa description. Le segment pddonculaire de Tabdomen est aussi bien plus haul et plus nettement tronqud en arridre, dans la nouvelle cspece; le milieu do son bord postdro-superieur s’avance un peu en arridre, mais ne forme pas d’angle bien marque (1). (1) L'espfece suivante sc rapproche beaucoup de celle qui vient d’etre dd- crile ; L. punctaticeps, n. sp. — Operaria. — Nigra, nitida, pedibus fuscis, tarsis, mandibulis et flagelUs ferrugineis, pilosa, capite etiam pubescente. Formicides du Venezuela, ( 9 ) 63 16. Anochetus (Stenomyrmex) emarginatus F. — Odontomachus qua^ drispinosus F. Sm. •— San-Esteban (plusieurs ouvribres) (1). Ces exemplaires ont la t6te teslacee ou ferrugineuso, avec les mandi- bules plus foncdes, le thorax et I’abdomen d’un brun marron, les patles pales, coloration conlorme a la description de Fabric! us. Les dpines dii metathorax sont extrdmeinent courtes (Fabricius dit : thorace vix Uden- tato). La forme de Tecaille, qui est simplement echancrde et doin la face posterieure est fortemcnt convexe, vue do profil, s’accorde avec !a figure de F. Smith. — Je considere done cette forme comme le type de I’espece fabricienne et de son synonymo. — La sculpture du pronotum est constitude par dos rides fines et interrompues par des points, obliques sur les cdtes, Irausvcrsales sur le devant du dos et le long du bord pos- terieur, tandis que le milieu csl luisant et presque lisse. Le mdsonotum est plus gross iereniciit rugueux que le mdtanotuni. Sur la tdto, I’espace strie ne depasse guere une ligne oblique allant du bord posterieur de Toeil a rextreinitc anldrieure de la large impression du vertex ; les stries sont presque aussi fortes quo dans la race suivante, un peu Indgales et resscmblant par la a des rides. J’appellerai A. rugoaus uiio race de cette espece que j’ai re^ue du Para et du Matto-Grosso. La sculpture de la tete est a peu prds comme chex le type. Le pronotum est entidrement couvert de rides transversa- Capul crebre, subtilUer punctatum, punctis pubescentiam gcrenlibus, pau- cisqw majoribus ex quibus oriuntur pili erecii, Mandibulx nUidm, sparse punciatx, Antennce graciles^ articulis penuUimis dimidio crassioribus quam longioribus, fiagelli 2® niaximo, duobus sequentibus una breviore. Thorax elongatus, sutura Gap.» Aneylo^ metes BerU. et formes voisincs. (7) Renfermant les genres Dendrolycosa Dolesch. et Trechalea Th. ITriclaria C. Koeh). (8) Ne renfermant que le genre Senoculus Taez. {Labdacut Gambr.). (9) Ne renfermant que le genre Perissoblemma Cambr. (7) Arachnides de VYemm. B3 LISTE DES ARACHNIDES DE L’YEMEN 1 . OnDO Aranese. Fam. Avicttlsriidie. 1. Idiops yemenensis, sp. nov. — ?. Long. 10 mill. — Cepha- lothorax lusco-piceus, parte tlioracica valde dilutiore et fulva, laevis, glaber, longior quam la tier, latitndine maxima fere in medio si la, fovea profundissima et valde procurva, parte cephalica in medio convexa ct setis rigidis ercctis longis binis instructa. Oculi antici sat magui ct rotundi, parum proiriinuli, inter se subcontigui atque ad marginem anti- cum juxte posili. Oculi poslici aream transversam formantes, medii antici rotundi ociilis frontalibus non multo minores, lateralos cum mediis posticis lineam recte transversam formantes, medii parvi angu- losi et obtuse triquetri, lateralos ovati et recti mediis posticis majores sod anticis minores. Abdomen ovatuin, supra nigricanti - violaceum, subtus lurido-testaceum. Chelae fuscae. Pars labialis ad apicem spiculis validis quatuor arinata. Coxae peduin-maxillarium ad marginem into- riorem (usque ad apicem) spiculis iiunierosis munita}. Sternum oliva- ceum, parce nigro-pilosum. Pedes robusti et breves, obscure luridi, aculeis in pedibus sex anterioribus fere ut in /. syriaco Cambr. dispo- sitis. Djebel-Milhau (D^ Schweinfurth). /. syriaco Cambr. affinis, differt oculis mediis anticis arose secundffi lateraiibus evidenter majoribus (in L syriaco paulo minoribus), cepha- lothorace autice infuscato, parte labiali apice quadrispinosa (in/, syriaco Cambr. bispinosa), etc. S. Chsetopelma adenenae, sp. nov. — Ceph.th. : long. 7,8 mill.; lat. 6,4 mill. Abd. : long. 10,5 mill.; lat. 7 mill. Pedes: 4, 1, 2, 3. — Cephalothorax fusco-olivaceus, fulvo-sericeo pubesceus, humilis, parte cephalica vix convexa, fovea thoracica profunda et sub- recta. Tuber oculorum sat convexum. Oculi inter se appropinquati, medii antici rotundi lateraiibus saltern 1/3 minores et inter se quam a lateraiibus paulo remotiores, medii postici anticis baud vel vix minores, 84 E. Simon. (8) ovati el subrecli, lalcrales poslici mediis baud minores, subrotundi, lale- ralibus anlicis saltern 1/3 minores. Abdomen ovatum, fiiscum, fulvo- sericeo pubescens. Mamillae lestace®. Sternum, partes oris pedesque pallide fusco-olivacea. Tibia cum patella 4‘ paris cephalothorace eviden- tissime longior. Metatarsus 4^ paris tibia 1/3 patellae vix longior. Tibiae quatuor anticae inferne aculeis binis longis uniseriatis atque aculeis api- calibus, metatarsi aculeo subbasilari atque aculeo apicali armata. Tibiae melatarsique posteriores sat nurnerose aculeata. Scopula^ tarsorum4‘ paris valde sectae, tars. 3* paris angustius secUe, tars. paris subtiliter sectae, scopulae tars. 1‘ paris integra). Aden I. — J’ai trouve cette espece a Goldmore-Valley, sous de lr6s grosses pierres ; elle file une toile analogue a celle des Tegenaria. Fam. Fllistalidie. 3. Filistata testacea Latr. Aden I, Gheikh-Othman (Doria). Fam. IJIoboridie. 4. Uloborus pictiventris, sp. nov. — $. Long. 3,'i mill. — Ce- phalothorax ater, postico iii declivitate macula testacea iiotatus, pilis plumosis albis luteisque mixlis veslilus. Oculi postici aequi, medii inter se quam ad laterales remotiores. Oculi medii antici lateralibus majores et mediis posticis paulo maj{ues. Area oculorum mediorum longior quam latior ct antice (juaiii puslice aiigustior. Glypeus glaber. Abdomen fortissimo gibbosum, poslice abrupte declive atque acuminatum, apice tuberculis obtusis grossis binis et in declivitate posteriore tuberculis minutissimis binis setiferis iiotatum, obscure fulvuin, parce fusco-punc- talum, antice villa loiigiludinali lanceolata et sinuosa, postice linea ra- mosa nigris et in lateralibus zonis obliquis latis sinuosis fuscis notatum. Venter testaceus, macula media nigra magna longiludinali in medio leviter constricta et linea exili albo-pilosa longitudinaliter secta et utrin- que macula magna nigra semicirculari linea arcuata albo-pilosa nolata eleganier decoratus. Sternum atrum, crebre albo-pilosum. Pedes valde imequales, antici reliquis multo crassiores et longiores, femore patella tibiaque robuslis nigris sed tibia annulo basilari albo notata, crasse albo-pilosis, tibia inferne pilis cincreis longioribus crebre fimbriata, me- tatarsis larsisqueteiiuibus omnino luteis, reliqui pedes fulvi, valde nigro fuscoque annulati. Tuberculum vulva' oblusum, ulriuque mucrone parvo Arachnides de V Yemen, ( 9 ) 85 fulvo subrotundo sat remote et in medio unco minuto fulvo, flliformi et recto notatum. U. plumipedi Lucas, signato Cambr. et nilotico E. Sim. sat afflnis, sed minor, abdomine quadrituberculato, femoribus anticis nigris baud an* nulatis, pictura ventral! et structura vulvae valde differt. Aden !, Cheikh-Othman I. — Sur les buissons. Fam. OCeoblldce. 5. OEcobius putus Cambr., P, Z. S, L., 1876, p. 514, tab. lviii, f. 1. Aden I. — Common dans les maisons. Espto tres repandue en ^gyple; voisine d'QE, cellariorum Dug^s, en diffdrant surtout par I’apophyse basilaire externe du bulbe beaucoup plus longue et dirigee en arri^re, noire et tr^s aigue, mais Irangde a la base d’un rebord transparent. 6. (Ecobius petronius, sp. nov. — cf. Long. 2 mill. — Cephalo- thorax fere orbiculatus, lurido-olivaceus, priesertim in medio atque ad marginem, leviter fusco-reticulatus. Oculi quatuor nigri aream trapezi- formem postice latiorem qiiam antice et latiorem quam longiorem occu- pantes, antici posticis baud multo majores. Oculi postici albi parvi breves et angulosi baud acute triquetri. Abdomen breviter ovatum, postice acuminatum, albido-testaceum, leviter fusco-variatum et macula media elongata angulosa notatum, parce et longe albido—pilosum. Sternum transversum cordiforme pallide olivaceum. Pedes luridi, femoribus in* feme confuse cinereo-vittatis. Pedes-maxillares luridi, tarso leviter in- fuscato et rufulo ; femore sat longo recto et robusto sed ad basin atte* nuato ; patella longiore quam latiore curvata ; tibia patella duplo breviore ; tarso maximo, reliquis articulis cunctis baud breviore et multo latiore, late-ovato ; bulbo extus crasse albo-marginato, apophysi prima rufula apice nigra recta valde compressa, ad basin lata sed apice acutissima (breviore quam in €E. cellariorum et puto) et apophysibus binis termi- nalibus : una nigra conica, altera majore pellucento, intus ad basin apophysi magna rufula valde compressa et arcuata apice attenuata sed obtusa. ?. Long. 2,3 mill. — Mari fere similis, sed abdomine majore, albido, macula media elongata angulosa et iitrinque lineis paucis rcticulatim ordinatis notato. Area vulvae magna, subquadrata rufula, depressione 86 E. Simon. (10) majcima obtuse Irapeziformi, carina angusta sed leviter lanceolata secta munita. OE. Tenipli Cambr. sat affinis, differt imprimis oculis medlis posticis brevibus, tarso bulboquc maris multo majoribus (in OE. Tmpli Cambr., tarso bulboquo insigniter minutis). Aden I. — Sur les rochers. Fam. Dlctynldie. 7. Diotyna sexnotata, sp. nov. — r?. Long. 2 mill. Cephalo- thorax subtiliter coriaccus, fuscus, parte ccphalica dilutiore et rufes- cente, crasse albo-pilosa, parte thoracica vitta marginali pallide-testacea subpellucente cincta. Oculi postici lineam sat rccurvam formantes, fere sequidistantes, medii latoralibus paulo majorcs. Oculi antici in lineam rec- tam, inter se appropinqiiati, fere a.‘qiii. Area oculorum mediorum baud longiorquam latior, trapeziformis. Glypcms area oculorum paulo Jatior. Abdomen ovatum, albido-teslaceum, crasse albo-pubescens, In parte secunda maculis parvis fuscis bisorialis (3-3) oniatum. Sternum, partes oris cbelaeque pallide fiisco-rufescentia. Sternum crebre et regulariter coriaceum, parce et crasse albo-pilosum. Cbehe coriacenp, longse, atte- nuate), depress^, intus longitudinal iter einarginatm. Pedes pallide luridi, breviter setosi. Pedes-maxillares fulvi, breves et robusti, parce albo- pilosi ; patella vix longiore quam laliore, convexa ; tibia patella bre- Ytore baud vel vix angustiore, ornnino mulica ; tarso magno, tibia cum patoUa simul sumptis multo longiore, late ovato; bulbo ovato, Bimplici apophysi basilari contorta munito. Long. 2,6 mill. — Mari fere simills, sed cbelis parallelis, abdo- mina multo majore couvoxioro et ovato. D. palmaruni E. Sim. (1) sat affinis, imprimis differt area oculorum mediorum baud longiore quam laliore, pedibus ornnino luridis baud variatls, sterno pallide rufulo baud nigro, etc. Aden I. — Sur les Sueda. 8. Dlctyna suedlcola, sp. nov. — c?. Long. 1,3— 1,6 mill. — Cc- pbaloiborax subtilissimo coriaceus, obscure fulvo-rufescens, parce et crasse albo-pilosus, parte cepbalica utrinque linea obliqua, parte thora- (1) J^liAde sur les Arachnides de Tunisia, Impr. nat-, 1885, page 33. Arachnides de V Yemen. 87 (14) cica lineis radiantibus abbreviatis fuscis et liuea marginali tenuisslma nigra notalus. Oculi postici subaequales, linoam recurvam formantes, fero fiaquidistantes (inedii a lateralibus quam inter se vix remotiores). Oculi antlci subaequales, lineam leviter procurvam formantes, medii inter se quam a lateralibus paulo remotiores. Area mediorum baud longior quam lalior, trapeziformis. Clypeus depressus, area oculorum paulo angustior. Abdomen ovatum, albo-testaceum, in parte prima linea Jon- gltudinali prope medium breviter cruciata, in parte altera maciilis parvis fusco-olivaceis biseriatis 3-3 decoratum. Sternum heve, nitidum, fulvo-olivaceum, tenuiter nigro-marginatum, parce et crasse albo-pilo- sum. Chelje fulvo-rufesceiites, longae, attenuatse et deprossie, intiis lon- gitudinaliter emarginata?. Pedes pallide luridi, subpelliicenles, breviter setosi. Pedes-maxillares luridi breves ; patella vix longiore quam latiore, convexa et subparallela ; tibia patella breviore et vix angustiore, supra ad apicem dente, articulo breviore, antice leviter arcuato nigro et sim- pliciter acuto instructa ; tarso mediocri sat anguste ovato, sed patella cum tibia simul sumptis longiore. ?. Long. 1,5—2 mill. — Mari subsimilis sed cholis parallelis, abdo- mine multo majore et convexiore. D. conductiB Cambr. valde affinis, differt magnitudine minore, linea oculorum leviter procurva, clypeo angustiore, cephalothorace va- riato, etc. Aden I, Gheikh-Othman I. — Commun sur les Siteda, Fam. Ercsidae. 9. Steg^odyphus molitor C. Koch. Aden I, — Assoz commun sur los buissons, principalement sur les Acacia ot les Cadaba. Pam. Oonopidce* 10. Orchestina (1) Pavesii E. Sim., Aran. noun. 2® M^m. Llfege, 1873 (SchsenobatesJ. Aden L — Dans les feuilles s^ches, au pied dcs planles. J’ai ddcouvert cette esp^ce en Corse et je I’ai retrouvde depuis en Algdrie et en figypte. (1) Sur le genre Orchestina, cf. E. Simon, in Ann. Soc. ent. Fr., 18S12, p. 237 (note). 88 E. Simon. ( 12 ) 11. Gamasomorpha hyperion, sp. nov. — ?. Long. 2 mill. — Cephalothorax laete rufo-castaneus, breviter ovatus, convexus, antice valde atlenuatus et oblusus, in medio late laevis el nitidus, in lateribus crebre et minute riigosus. Area oculorum compaclilis, latitudinem fron- talem fere lotam occupans, oculi quatuor postice juxte contigui, in lineam rectam, medii laleralibus majores. Abdomen ovatum, sculo dorsali inte- gro, fusco-castaneo glabro et nitidissimo, scuto ventrali mamillas attin- gente pallide rufulo, IsBvi, nitido et parce piloso. Glypous proclivis, oculis laleralibus anticis paulo latior. Sternum latum, convexum, fulvo- rufescens, omnino laeve et nilidum. Pedes sat breves, pallide luridi, breviter et raro pilosi, omnino mutici. A G, loricato E. Sim. et punctato Cambr. dilfert pedibus muticis, tibiis anticis baud seriatim aculcatis et sterno omnino laevi (in G, loricato omnino valde coriaceo, in G. punctato, antice coriaceo postice laevi). Aden 1, Cheikh-Othman !. — Sous les pierres Ir^s sfeches. Fam. l^^tcarlidie. 12. Scytodes delicatula E. Sim. Aden I. — Assez commun dans les leuiiles seches, au pied des plantes. 13. Scytodes univittata E. Sim., Ann, Gen,, XVIII, 1882, p. 242. — Id, Thorell, Ann. Gen, 1887, p. 81. Tes (Manzoni). — Existe aussi dans THindoustan (E. Simon) et en Birmanie (Thorell). 14. Dictis arabica, sp. nov. — ?. Long. 7 mill. — Cephalothorax ovatus, parum convexus, subtilissime coriaceus et setis nigris remolis, seriatim ordinalis munitus, fusco-lividus, vittis duabus lyriformibus obscurioribus sed parum expressis nolatus. Margo clypei recte sectus, sat angustus, ad angulos leviter prominulus sed obtusissimus. Oculi medii mediocres inter se juxte contigui, rotundi, a margine clypei spatio diametro oculi fere duplo latiore sejuncti, utrinque oculi laterales bini ovali et juxte contigui mediis paulo minores. Abdomen subglobosum, (Obscure testaceo-lividum, zonis transversis sinuosis atris omatum. Venter pallide testaceus. Sternum, partes oris coxaeque fulva. Pedes-raaxillares breves, fusco-lividi tarso apice dilutiore. Pedes longi et graciles, sat longe et parce pilosi, luridi, femoribus in dimidio basali patellisque Arachnides de V Yemen. m 89 cunctis fusciS) tibiis metatarsisque ad apicem anguste fuscis. Ungues tarsorum bini biseriatim pectinati. D. nigro-lineatae E. Sim. sat affinis, sed differt cephalothorace multo humiliore, femoribus baud nigro-lineatis, etc. J’en ai trouvd deux individus a Cheikh-Othman. Fam. Prodldomidae. 15. Prodidomus aurantiacus, sp. nov. — Long. 4 mill. — Ce- phalolhorax anguste ovatus, flavidus, subtilissime coriaceus, pilis albis longis crassis et pronis veslilus. Area ociilorum latior quam longior. Oculi quatuor anlici subcontigui, medii latcralibus saltern 1/3 majores nigri et rotundi, laterales kiviter angulosi ; oculus lateralis secundus antico major longus et obliquus; oculus lateralis 3° 2° minor brevior et obtusissime triquetrus spatio inter oculos posticos diametro oculi multo angustiore. ChelaB sternumque flavida laevia. Abdomen elongatum, ova- tum, depressiiisculum, anlice posticeque obtuse truncatum, in mare albido-testaceum, in femina supra lividum crasse albido-cinereo pubes- cens. Mamillafi testaceso. Paries oris leviter inluscatae. Pedes albidi, sub- pelluccntes, sod femoribus crassis flavidis seu aurantiis, tibia 4* paris infeme aculeis parvis nigris binis armata, reliquis articulis cunctis mu- ticis parce pilosis. c?. Pedes-maxillares fulvi, tibia tarsoque infuscatis ; femore sat longo versus basin attenuato, compresso et curvato; patella non multo lon- giore quam latiore, subparallela ; tibia patella breviore, latiore quam longiore, extus apophysi magna antice direcla crassa sed prope apicem abruple angustiore acuta et extus uncata inslructa; tarso magno et ovato ; bulbo magno, depresso, disciformi, lamina crassa nigra spiral! circumdato. Aden !, Cheikh-Othman !. — Sous les pierres. Voisin de P. (Miltia) flavidus E. Sim. (i), d’Algdrie; en diffifere sur- tout par les yeux medians ant^rieurs plus gros que les lateraux; les tibias posterieurs arm^s de petites epines, la forme de Tapophyse tibiale chez le male, etc. 16. Prodidomus nigellus, sp. nov. — $. Long. 4,5 mill. — Ce- phalothorax sat late ovatus, humilis, Isevis et nitidus, obscure lulvus, in medio fusco, versus marginem nigro crebre reticulatus, pilis albis (1) Cf. Ann. Soc. ent. 6(dg., G. R., avril f884. 00 E. Simon. (i4) longis simplicibus et pronis dense obtectus. Area oculorum magna, latitudinem frontalem fere totam occupans et cvidenter latior quam longior. Oculi quatuor anticL in lineam subrectam, medii paulo majores rotimdi et convexi a sese anguste separati sod a lateralibus juxte con- tigui. Oculi laterales utrinque ires, albi plani et conligui, lineam obli- quam formantes, primus breviter oblongus, secimdus longus transversus et reliquis paulo major, tertius triangularis et obliquus. Abdomen ovatum, supra fusco-violaceuni, subtus obscure testaceum, omnino albo-pilo- sum. Chelae fuscae, keves, validae et divaricatae. Sternum sat late ova- tum, IfiBve, pallide fusco-rufoscens et anguste nigricante-limbatum. Pedes graciles, sod femoribus, pnesertim anticis, sat dilatatis et compressis, antici mediocres sed postici insigniter longi, pallide luridi, coxis tro- chanteribusque fuscis, femoribus quatuor anticis nigris, quatuor pos- ticis fuscis et reticiilatis, tibiis posticis in parte apicali inferne aculeis minutlssimis setiformibus 2-2, metatarsis aculeis similibus 3-3 armatis. Pedes-maxillares sat longi, fusci apice leviter rufescentes, tibia patella longiore, tarso tibia breviore sed paulo crassioro et obtuso. Species inslgnis area oculorum magna, pedibus posticis longis et acu- leatis, pube longa et simplici distincta. Chelkh-Othmanl. — Un seul individu. 17. Zimiris Doriee E. Sim*, Ann, Gen,y XVlIl, 1882, p. 240. Ddcouvert a Aden, par M. le marquis Doria ; j’en ai trouvd deux indi- vidus sur la petite plage de Goldmore-Valley, courant sur le sable. J’ai ddcrit une seconde esp^ce de ce genre remarquable, Z. indica B. Sim. (Ann. Soc. enl. Belg., C. R., avril 1884), propre a Tlnde. Fam. Drassldce* 18. Drassus coruscua L. Koch, ^g. u, Aby$$. Ar,, 1875, p, 50, tab. V, f, 5. Teg (Mamsoni), Aden !. •— Espece ddcouverte en Abyssinie. 19. Drassus oampestratus Cambr., P. Z, S. L,, 1874, p. 392, tab. LI, f. 17. Aden 1, Cheikh-Othman I. — Espbce repandue on iJgypte. 20. Prostbaslma inaurata Cambr., P. Z. S. L,, 1872, p. 246. Tes (Manzoni), Aden!, Cheikh-Othman!. — Espece commune a la Syrie et a riSgypte. Araehnidei de V Yemen, Oi (18) Nota. D’autres espfeces de ce genre existent certainement k Aden et a Cheikh-Othman, mais je n’ai troiiv6 qiie de jeunes indiyidus qui ne sent pas en dtat d’etre ddtermin^s. 21. Megamsrrmeoion holoserioeum E. Siiu., Ann, Gen,, KVUI, 1882. p. 287. Aden I. — Esp^ce coqnue d’Egypte et de Nubie (1). 22. Pythonissa plumalis Cambr., P. Z, S, I., 1872, Aden 1, Cheikh-Olhmaii 1 . — Esp^ce repandue dans la rdgion m6di- lerrandenne et I’Asie cenlrale. 23. Pythonissa bicalcarata E. Sim., L r., 1882, p. 238, tab. viii, f. 7. Tes (Manzoni). 24. Pythonissa spinigera E. Sim., L c,, 1882, p. 236, tab. viii, f. 8-9. Aden (Doria). 28, Pythonissa arenicolor E. Sim„ I, c,, 1882» p* 237, tab. Yin, f. 10. Yemen (Doria). 26. Pythonissa arciferaE. Sim., I, c,, 1882, p. 238. Tes (Manzoni). 27. Tephlea semilimhata, sp. iiov. — $. Long. 8 mill. — Gcpha- lothorax pallide flavus, laevis et glaber, oculis singuJariter et tenuitcr nigro^cinctis. Oculi quatuor postici inter se deque et anguste aejuncti, in lineam subrectam, medii lateralibus fere duplomajores, elongati postice convergentes atque acuti. Oculi antici in lineam valde procurvam, medii majores, nigri, a sese distantes $ed a lateralibus baud separati. Glypeus area oculorum circiter aequilatus, planus et Jeviter proclivis. Abdomen ovalo-elongatum, albo-lestaceum, utrinque in parte secunda macula (t) he genre Megamyrmeoion heuss compte aigourd’bul oinq eep^ces proprei a la zone ddsertiquc d’Afriquc : M, caudatum Reuss et M, holosericeum E. Sim., d’figyptc ct de Nubie ; M, algericum et 4/. E, Sim,, de TAfrique septentrionale ; M. velox E. Sim., du ddsert de Kalaxari. Dras^us delicatus Blackwall, de ITnde, et Sagana erythrina pavesl, dt) Chpa, pourralont lul appartenir. 92 E. Simon. (16) magna loiigitudinali nigra omatum. Chelae rufescentes, laevcs, antico setis nigris paucis biseriatis munitae, ungue sat longo ad basin robusto, marginibus sulci muticis. Sternum, pedes-maxillares, pedesque omnino pallide lurida ; pedes longi et pariim robusti, larsis gracillimis subfili- formibus et flexibilibiis. Area vulvae rufnla, longior quam latior, leviler convexa, subparallela sed utrinque prope medium leviter constricta et in parte secunda impressione longitudinali superficiali testacea notata. T. limbatfe E. Sim. sat affmis, differt magnitudine multo minore, oculis mediis posticis postice acutis, maculis nigris abdominis abbre- viatis, tarsis pedum gracilioribus, area vulvne longiore quam latiore, etc. J’ai trouvd deux individus de cette jolie esptjce sur les rochers du Cham-Cham, au-dessus des citernes d’Adeii!. Nota. Lc genre Tephlea compte aiijourd’hui trois especes : T. agele^ noidesE, Sim., do Syrie; T. limbataE. Sim., d’%ypte et de I’lnde, et T, semilimbata E. Sirn,, de ITemen. Fam. Pnlplmaiiidfe. 28. Palpimanus gibbulus L. Duf. Assez commun sous les pierres a Aden !. — Esp^ce rdpandue dans la rdgion m^diterrandenne australe, une grande partie de TAfrique et dans rinde. Fam. iEodarlldae. 29. Trygetus nitidissimus E. Sim., Ann. Gen,, 1882, p. 228. Aden 1. — PJusieurs individus courant au solcil avec une etonnante agilitd. 30. Zodarium aSrium, sp. nov. — d*. Long. 4,5 mill. — Gephalo- thorax pallide flavescens, antice leviler rufescente-tinctus et parce pilo- sus, regione oculorum nigra. Oculi fortissimo insequales, medii antici reliquis saltern sextuple majores et valde convex!, inter se spatio dia- melro oculi circiter duplo minore distantes, laterales antici et postici subrolundi parvi sed anticus paulo major, anticus a mediis anguste sepa- rati, oculi medii postici lateralibus minores, subrotundi et bene separati. Clypeus area oculorum tota baud angustior. Abdomen breviter ovatum, supra fusco-violaceum, subtus album, immaculatum, mamillse albae. Pedes longissimi et gracillimi, pallide flavidi, subpellucentes, breviter pilosi. Pedes-maxillares pallide flavidi, tibia tarsoque ad basin leviter rufescente-tinctis; patella convexa, geniculata, paulo longiore quam Arachnides de V Yemen* 93 (17) latiore; tibia patella plus duplo breviore, transversa, extus mucrone flavido perpeiidiculari et oblusissimo munita; tarso anguste ovato, longe attenuate et producto, tibia cum patella multo longiore; bulbo parvo simplici, basin tarso tantum occupante. ? (pulla). Long. 5 mill. — Mari similis sed pedibus paulo brevioribus abdomineque majore. Aden 1. — Dans les endroits trfes secs ; court avec une grande ra- pidit(^. Fam. llersllildie. 31. Hersilia caudata Aud. in Savigny. Tes (Manzoni). Fam. Pholcidce. 1^ subfamilia. Pholcinae. Ccpbalothorax fere orbiculatus, parte cephalica parva, antico acclivi, subtriquetra ct sulco profiindo discreta, parte Ihoracica lalissimo et profunde longiiudinaliter canaliculata. Sternum latissime cordiforme, latius quam longius vel saltern baud longius. 32. Artema mauricia Walck. — Pholcus borhonicm Vinson, et Auct. Trfes commuii dans les maisons a Aden. Espece repandue dans presquo toute I’Afrique, a Madagascar et dans I’Asie tropicale. 33. Artema pristina, sp. nov. — c? ?. Long. 4 — 4,o mill. — ?. Cophalothorax albido-testaceus, parte cephalica et thoracica in medio leviter infuscatis, paulo latior quam longior, utrinquo ample rotundus, poslice late iruncatus cum angulis prominulis, parte thoracica profun- dissime impressa, cephalica parva, triaiigulari et acclivi. Oculi inter so valde appropinquali, utrinque oculi trini subaeqiii grossi, exteriores bini contigui et subrolundi, interior ovatus rectus a reliquis leviter sejunctus, spatio inter oculos interiores (medios) diametro oculi vix latiore. Oculi quatuor anlici in iineam evidenter recurvam, fere jeque et anguste separati, medii lateralibiis minores. Clypeus area oculorum me- diorum latior, oblique proclivis. Abdomen breviter ovatum, antico rotundum et anguste emarginatum, postice convexum et abrupte de- Clive, cinereo-testaceum, punctis nigris elongatis et obliquis (4-4 vel 94 E. Simon. (18) 5^5) biseriatis, secundum lineam mediani ordinatis, et utrinque macuUs majoribus elongatis nigris notatum, subtus vitta media nigra lata, prope medium anguloso-dilatata et plus minus testacoo-variata notatum. Sternum nigricans, planum. Pedes longissimi et gracillimi, luridi, sat longe nigro-setosi, fomoribus tibiisque lineolis abbreviatis nigris nume- rosis et seriatis ornatis, patellis cunctis luscis, tibiis apice late albido- annulatis. Pedes-maxillares parvi luridi, tarso acuminate nigro. Vulva iransversa, convexa, medium ventrem fere occupans. c?. A femina differt cephalothorace postice obluso baud anguloso, femo- ribus anticis inferno aculeis numerosis (25-30) uniseriatis serratis. Pedes-maxillarcs fulvo-rufescentes, robusti ; femore brevi, latiore quam longiore, subtriquetro ; patella femore circiter tequilonga ; tibia articulis prsecedentibus simul sumptis multo majore, valde convexa, breviter ovata et subglobosa ; tarso breviter transverse, extus apopbysi maxima fusca, articulo multo longiore, antice recto directa, crassa, sed apice attenuate obtusa et laminis uncalis binis parvis munita, extus valde pilosa; bulbo globoso, apopbysi valida nigra obtusissima et plurilobata munito. Aden I. — - Dans los maisons, avec A. mauricia Walck. Ab A. mauricia Walck., Sisyphoide Dolesch, et Atalanta Walck. differt magnitudino plus duplo minore, oculis inter se subcontiguis, sterno et vitta ventrali nigris, forma abdominis, femoribus maris subtus ser- ratis, etc. 34. Pholcus Fauroti E. Sim., BulL Soc, zooL Fr., XU, 1887, p. 453. Dans les maisons, a Aden I. — Espece repandue dans toutes les re- gions baignees par la iner Rouge ; dccouverio a Obok. Genus SMERINGOPUS, iiov. gen. A Phoko differt oculis inediis anticis ante laterales sitis et cum lale- ralibus anticis lineam valde recurvam formantibus (in Pholco lineam plane rectam), oculis inediis posticis et anticis aream paulo longiorem quam latiorem occupantibus (in Pholco aream multo laliorem quam Ion- giorom). Le type de ce nouveau genre est le P. elongatus Vinson, espfece r<> pandue dans presque toutes les regions tropicales du globe, Le P. hiero* glyj^icm Pavesi, du Ghoa, parait aussi lui appartenir. Arachnides de I* Yemen. ( 19 ) 9tS 38. Smeringopufl lineiventris, sp. nov. — (J ?. Long. 8—6 mill. — Cephalothorax pallido luridus, postico, pone foveam, infuscatus el lineis radiantibus ramosis ornatus, clypeo baud lineato. Abdomen anguslum et paralleluni, albidura, superne, in parte prima vitta longi- tudinali lanceolata, in parte altera macalis triquelris trinis et utrinque maculis lateralibus obliquis trinis atris notatum, inferiie pallide testa- ceum, in parte secunda lineis exilibus iiigris binis apice conliguis et litteram V elongatam designantibus ornatum, antice regione epigasteris leviler rafescente et tenuiter fusco-marglnata. Sternum Iiiridum, versus marginem fusco-reliculatum. Chelae luridie, antice prope apicem minute denlata) (d^). Pedes longissimi et gracillinii, luridi, femoribus tibiisque versus apicem serisim iiifuscatis sed annulo apicali lato albo-testaceo notatis. c?. Pedes-maxillares pallide fulvi; femore brevi, subtereti, baud multo longiore quam laliore; patella femore brevioro, baud angustiore; tibia magna valde convexa et subglobosa^ panic longiore quam latiore; tarso minuto, apice fasciciilo sotarutn nigrarum munito et extus apophysi rufula, articulo lougiure, recta, lereiiuscula sat gracili apice oblique sectacum angulo extoriore breviter producto acuto etuncato; Imlbo parvo, depressiusculo, process u fusco mediocri depresso apice obtuso supra ad basin lamina vorticali oblique secta et intus minute dontata armato. 5. elongate Vinson affmis, differt imprimis cephalothorace antice cly- peoque imraaculatis, sterno fulvo, ventre testaceo postice nigro-lineato, pedum-raaxillarium femore breviore, apophysi tarsali graciliore apice liaud incrassata fusciculo setarum breviore, processu bulbi apice obtuso (in S. elongate apice oblique secto et minute bimucronalo). Aden I. — Gommun dans les maisons. subfamiiia. Ninetmse. Gephalotborax breviter ovatus, convexus, baud impressus, parte cephalica baud discrete. Sternum ovatum, loogius quam latius. Genus NINETIS, nov. gen. Gephalotborax breviter ovatus, sat convexus, nec impressus nec stria- tus, antice ieviter attenuatus et obtusus. Area oculorum compactilis, utrinque ocuii iaterales tres contigui Oguram iriquetram forinantes, an-« tici reliquis paulo major, et ocuii medii niinulissimi, mediam aream E. Simon. ( 20 ) occupantes, a latcralibus baud separati. Clypeus area oculorum non multo latior planus et oblique proclivis. Sternum magnum, convexum, ova- tum, longius quam latius, postice altenuatum atque obtusum. Spatium inter coxas posticas arliculo baud latius. Partes oris ut in Pholco» Pedes gracillimi et sat longi, seriatim setosi. 36. Ninetis subtilissima, sp. nov. — c? ?. Long. 1—1,5 mill. — Cephalotborax, sternum, cbeki, partes oris, pedes-maxillares pedesque pallide lurida, laevia, oculis aiiguste nigro-cinctis. Abdomen breve, pos- tice valde convexum ct obtusissimum, albido-testaceum, subtus regione epigasteris leviter coriacea subscutata et rufula, regione mamillarum infuscata. Chelae parallelai et muticai. Pedes -maxillares parvi, tarso acu- minate. c?. Chelae an lice ad basin, prope marginem clypei, dente gracili longo leviter divaricalo apice paululum uncato ct acutissimo insigniter instructae. Pedes-maxillares breves ; feinore brevi et conipresso’; patella brevissiraa, annuliformi ; tibia magna, globosa ; tarso parvo, apice broviter acumi- nato el nigro ; bulbo laminiformi apice ampliato longo et graciliter bispinoso, spinis divaricatis superiore apice nigra, inferioro longiore teslacea. Cette curieuse espece, qui est, avec VOrchestina PavesU^ la plus petite Araignde connue, se trouve a Aden, sous Ics pierres ct dans les fissures des roebers. La femelle porte ses oeufs dans ses chelic^res a la mani^re des PholcuSf rnaisses oeufs sont relativement trfes gros, d’un gris violace et trfes pen nombreux ; on n’en comple ordinairoment que deux ou trois, retenus en paquet par quciques fils. Fam. Therldiidae. 37. Theridion rufipes Lucas, ExpL sc. Alg., Ar., p. 263, tab. xvi, f. 5. — T, borbonicuni Yinsony Aran. Reun., etc., 1864, p. 283, tab. xiv, f. 6. — T. luteipes Cambr., L. S, J. Z., X, 1870, p. 382, tab. xii, f. 46-51. — T. bajulans L. Koch, JEg. u. Abyss. Ar., 1875, p. 21, tab. ii, f. 4-5. — T. flavo-aurantiacum E. Sim., Ann. Soc. ent. Belg., C. R., nov. 1880. — T. longipes v. Hasselt, Midd. Sumatra, elc., Ar., 1882, p. 33. — T. rufipes E. Sim., Dull. Soc. zool. Fr., 1885, p. 461. Aden I. — Dans les maisons. Espece repandue dans la region mddi- terrandenne, dans I’Asio et TAlrique tropicales, a Madagascar, en Malaisie et en Oedanie. Arachnides de V Yemen. (21) 97 38. Theridion dromedarius E. Sim., Ann. Soc. enU Fr.y 1880, Bull., p. xciv. — T. palustre Pavesi, Ann, Gen., 1880, p. 328. Cheikh-Othman I. — Tr^s commun sur les Sueda. Egalement commun h Suez, sur les Tamarix. 39. Theridion incanescens, sp. nov. — c?. Long. 2,5—3 mill.— Gephalothorax pallide luridus, immaculatus, parce setosus. Oculi pos- lici aequi, in lineam leviter procurvam, medii leviter ovali a laleralibus quam inter se paulo remotiores et spatio diametro oculi saltern baud latioro a sese distantes. Oculi antici in lineam rectam, medii laleralibus iere duplo majores et multo majores quam medii postici. Area ocu- lorum mediorum circiter aeque longa ac lata et antice quam postice latior. Abdomen parvum, cinereo-testaceum, supra albo-opaco variatum, vitta media lata sinuata, leviter nigro-marginata et utrinque maculis albis conlusis notatum, subtus regione epigasteris leviter convexa in- luscata et medium ventrem attingente. Chelae rufescentes, laeves. Ster- num pedesque pallide lurida, pedes longi valdc inaequales, antici reli- quis multo longiores et paulo crassiores, rufescentes, setis seriatis, praesertim in femoribus longis, muniti. Pedes-maxillares pallide luridi, tarso bulboque rufescentibus; femore graciii et recto; patella parva nodosa; tibia, desuperne visa, brevissima, subtus ampliata obtusa et selosa; tarso sat parvo, brevi et subrotundo; bulbo apophysi media nigra acutissima intus directa et dente apical! sat graciii nigro et uncato instructo. ?. Long. 3—3,2 mill. — Gephalothorax obscure fulvus, leviter fusco- reticulatus, et linea obscura marginatus. Oculi fere ut in mare sed inter so paulo remotiores. Abdomen magnum, globosum, fusco-cinereum, crebre albido-punctatum et vitta media alba latissima utrinque valde et acute tridentata, nigro-marginata, ornatum, subtus obscure cinereum et albido-variatum, regione mamillari nigra. Sternum fuscum, laeve. Pedes breviores, fulvi, femoribus anticis longitudinallter infuscatis, tibiis pallide fusco-annulatis, sed annulo apical! tibiae 4^ paris fere nigro. Area vulvae nigra, fovea sat magna ovato transverse, carina exili et depressa secta, impressa. Th, picto Walck. et simili G. Koch sat affine. Aden I, Gheikh-Othman !. 40. Theridion dialeucon, sp. nov. — Long. 3 mill. — Cepha- lothorax obscure fuscus, subniger, nitidus sed sublilissime coriaceus, (1890) 7 98 E. Simon. ( 22 ) froate angusta. Oculi postici inagni, in lineam subrectam, medii latera- libus paulo majores et a lateralibus quam inter se paulo remotiores, spatio diametro oculi baud latiore a sese distaiites. Oculi antic! in lineam subrectam, levissime procurvam, medii lateralibus plus duplo majores. Area mediorum circiter sequo longa ac lata ct antice quam posticc latior. Abdomen breviter ovatum, subrotundum, nigrum, in lateribus obscure cinereo-segmentatum et vitta dorsali laete alba, regular! ter et acute den- tata, omatum. Chel(B rufcscontes, Imves. Sternum nigrum, subtilissime coriaceum. Pedes mediocres, obscure olivacei, femoribus apice late in- fuscatis fere nigris interdum subvittatis, tibiis anticis apice infuscatis, posticis late biannulatis, metalarsis leviter annulatis. Area vulvae nigra, fovea rufula superficiali subrotunda vel obtuse trapeziformi impressa. Th, denticulato Walck. sat affine. Aden I. — Sur les buissons. 41. Theridion fruticum, sp. nov. — c?. Long. 2 mill. — Cepha- lothorax breviter ovatus, lajvis, pallide luridus, vitta media obscuriore antice evanescente, lineaque niarginali nigra exillima notalus, sells nigris validis conspersus, fronle lata. Oculi postici aequi, in lineam leviter procurvam, fere aequidistantes (medii vix remotiores) cl spatiis diametro oculi saltern dimidio latioribus a sese distantes. Oculi anlici aequi, in lineam leviter procurvam, medii inter se quam a lateralibus remotiores. Area mediorum parallela et evidenter latior quam longior. Clypeus area oculorum latior, leviter convexus. Abdomen breviter ovatum, albido- testaceum, minutissime et remote nigro-punctatum el sotosuni, villa media obscure cinerea flexuosa postice attenuata atque albo-marginata supra notatum, subtus regione epigasteris nec infuscata nec convexa. Sternum pedesque albido-testacea, parce et minutissime nigro-atomaria. Sternum late cordiforme, laeve. Pedes sat breves et robusti, seriatim setosi. Pedes-maxillares sat breves, pallide luridi, tarso bulboque fusco- rufulis; femore gracili subrecto; patella parva nodosa; tibia patella breviore (sed desuperne visa bene expressa), transversim ampliata, subtus, secundum basin bulbi, dilatata obtusa et setosa; tarso magno, reliquis articulis cunclis simul sumptis vix breviore, late ovato, sed apice acuminato et bulbum superante ; bulbo fusco-rufulo, disciformi- rotundo, stylo nigro circumdato. ?. Long. 2—2,5 mill. — Mari fere similis, sed sterno pedibusque crebrius nigro-atomariis, abdomine majore, breviter oblongo, vitta dorsali dentata distinctiore. Area vulvse baud uncata, antice plagula Arachnides de V Yemen, (23) 111 ) nigra seu rufula transversa, postico fovea vel rima transversa, inargiiie rufula tenui arcuata limitata, notata. A r. aulico C. Koch cuisat proximiim, differt imprimis inagnitudinc fere duplo minore, piclura simpliciore, slructura gcmitali, etc. Aden I, Gheikh-Othman !, — Commun sur los Sueda, 42. Latrodectus hystrix, sp. nov. — Long. 7 mill. — Cepha- lolhorax fusco-castaneus, aculcis nigris, versus inarginem densioribus et in pane thoracica lineas radianlcs parum rcgiilares designaniibus insi- gniter armatus. Oculi qualnor poslici sat magni, subsequales, fere sequi- dislaiiles (medii a laleralibus quam inter se vix remoliores) lineam sub- rectam formanles. Oculi antici in lineam leviter procurvam, medii latera- libus minores et a lateralibus quam inter se evidenter remoliores. Area mediorum paulo longior quam latior et antice quam postice angustior, utrinque oculi latoralos sukequales, spatio diametro oculi angustiore sejuncti. Glypcus area oculorum circiter oequilalus, leviter convexus el sub oculis paulum dopressus. Abdomen magnum, subglobosum, sed paulo latius quam longius, aculois nigris parvis conspersum, Uete fusco- castancum, maculis numerosis rotundatis et ovatis albis singulariler nigro-cinctis fere inordiiialis sed series transversas parum regulares designaniibus, supra decoratum, subtus fusco-testaceum utrinque ni- grum, antice, prope rimam genitalem, villa transversa lata et postice, secundum mamillas, utrinque punctis binis albidis ornatum. Chelae, partes oris sternumquo fusco-castaiiea. Ghela^ nitida?. Sternum subliliter coriaceum atquc opacum. Pedes longi el robusli, sed metalarsis tarsis- que gracilibus, libiis versus apicem seiisim incrassatis, nigri, articulis ultimis ferrugineis, brcviter piiosi. Tuberculnm vulvae sat magnum, nigrum, semicirculare, fovea profunda ovalo-lransversa impressum. Aden I. — Assez commun au pied des plantes et des rochers oh il file, pr^s de terre, unc toile serree en forme do dome d’oii rayonneiit de ^lombreux fils. II se iiourrit presque exclusivemenl d’un Goleoptere plus gros que lui, le Yieta yracUenta, donl les debris sont accumules dans sa toile en grand nombre ; j’ai cornpte plus do trente cadavres do Yieta dans une seule toile de L, hystrix, Cette esp^ce, la plus petite du genre, estremarquable par ses teguments hdrisses de petites opines et par i’dle- gance de la coloration de son abdomen. 43. Latrodectus geometrious C. Koch, Ar., Vlli, 1841, p. 117, hg. 684. Assez commun h Aden, oh il etablit sa toile au milieu des toulfes do 100 E. Simon. (24) plantes basses et sous le rebord des rochers; cette toile, trbs dtendae, prdsente au centre une partie plus serrde et convexe en forme de ddme, sous lequel se tient TAraignee. Les cocons, qui sont nombreux, sont form6s d’une bourre iloconneuse d’un gris jaunStre et prdsentent k la surface de pelites asperit^s irregulieres ; ils different ainsi beaucoup de ceux du L iS-guttatm Rossi dont I’enveloppe ext^rieure est trfes r^sis- tante et lisse. L. geometricus est repandu dans toutes les regions tropi- cales du globe. Au Venezuela, oO je Tai observe, ses moeurs sont diffe- rentes;il s’y trouve exclusivement sur les murailles et m6me dans Finterieur des habitations, et file sa toile sous les corniches et dans les angles. Fam. Arglopidie. 44. Gasteracantha Schweinfurthi, sp. nov. — ?. Scut. Abd. : long. 6,5 mill. ; lat. 10—11 mill. — G. lepidai Cambr. valde affinis, imprimis differt scuto abdominali antice magis arcuato, aculeis scuti robustioribus et magis grauosis, anticis transversim recto directis, mediis anticis vix 1/3 longioribus el ioviler arcualis, poslicis rectis aoulis sed ad basin crassis, anticis longioribus et medios circitcr a3quan- tibus, spalio inter aculeos anlicos et medios horuni diametrum baud duplo laliore, ventre magis granoso et colore multo obscuriore. Cepha- lothorax, chela3, partes oris, pedes-maxillares, pedes sternumque nigra, scutum abdominale Isete flavum, aculeis cunctis nigris et vittis trans- versis latis, puncta ocelliformia nigra includenlibus, ornatum. Venter niger, punclis flavis minutis et remotis (utrinque 6-7 postice 4 biseriatis) decoratus (1). Djebel-Milhan, Menakha (Schweinfurlh). (t) Je donne ici, comme terme de cotnparaison. la description de G. lepida Cambr., espdce jusqu’ici propre a Filot madrdporique de Gheikh-Sald, pr^s de Massaua ; 6 . lepida Cambr., P. Z.S. t., 1870. 5 . Scut. Abd. : long. 7 mill.; lat. 12 mill. — Cepbalotborax, chelae, partes oris, pedes-maxillares, pedes, ster- numque omnino nigra vel obscure fusco-caslanea immaculata, scutum abdomi- nale supra IsBte flavum, aculeis et punctis ocelliformibus obscure castaneis et vittis transversis sat angustis rectis et parum expressis fusco-cinereis notatum, venter niger, maculis flavis maximis numerosis et subcontiguis fere omnino obtectus, mamillm nigrae et nigro-cinctse. Scutum supra planum, plus 1/3 latius quam longius, ad marginem anticum subrectum sed in medio levissime emarginato flexuosum, utrinque sat valde attenuatum sed aculeis lateralibus inter se sat dis- tantibus, postice attenuatum et subrecte sectum, aculeis sex, minute et parce Arachnides de V Yemen. (25) iOl 45. Argiope Clarki Blackw., Ann. Mag. Nat. Hist., 1865. — Epeira sericea, var. Caboverdiana Br. Capello, /. Ci. Lisboa, etc., 1, 1866. A, nigrovittatm Thorell valde affinis et subsimilis, differt imprimis Carina vulvae multo crassiore, hand quadruple longiore quam latiore versus apicem leviter et sensim ampliata atque obtuse truncata (in A. ni- grovittata angustiore et plus sextuple longiore quam latiore), abdo- minis maculis ventralibus latioribus (utrinque quatuor) angulosis et majoribus, etc. L’A. Clarki Bl., qui a dtd trouvd au Djebel-Milhan par le Schwein- furth, n’dtait connu jusqu’ici que de la cdte occidentale d’Afrique, du Sdndgal au Congo. Sur la c^te orientale, il est remplace par d’autres espfeces du mfime groupe, notamment par TA. nigrovittata Thorell (1). 46. Argiope Lordi Cambr., P. Z. S. L,, 1870. — A. fissiloba L. Koch, jEg. u. Abyss. Ar., 1875. Espfece tr^s repandue dans toutes les regions baigndes par la mor Rouge; se trouve aussi dans le sud de TAlgerie et au Senegal. Trfes commun k Aden, principalement sur les buissons de Cadaba glandulosa. granosis et pilosis, cunctis gracilibus acutis et subrectls, anticis antice oblique directis, mediis anticis saltern duplo longioribus subrecte transversis, posticis mediis circiter aequilongis ad basin crassioribus et magis granosis, spatio inter aculeos anticos et medios horum diametro saltern duplo majore. Venter in par- tibus nigris plicatus minute et parce granosus. (1) Je poss^de un Argiope de la region des Agaos (£thiopie) qui me paralt in^dit : A. nigpripes, sp. nov. — 5 . Long. 25 mill. — * A. nigrovittatce Thorell et Clarki Bl. valde affinis, imprimis diifert area oculorum mediorum paulo bre- viore et carina vulvse supra anguste sulcata , ad basin coarctata , ad apicem ampliata et plagulam subrotundam formante. — Cepbalothorax niger, sericeo- pubescens, maculis mediis binis subgcminatis obscure rufescentibus confusis notatus. Abdomen depressiusculum, antice truncatum, utrinque valde quadri- lobatum (lobis anticis obsoletis) supra laete flavum et vittis transversis nigris quatuor omatum, subtus atrum, maculis flavis magi\is valde angulosis et inm- quallbus utrinque quatuor, prope medium punctis parvis biseriatis sex et ante mamillas macula parva triquetra flava ornatum. Sternum nigrum, vitta media flava pennata ornatum. Pedes nigri, coxis troebanteribusque ferrugineis et fusco- variatis. Pedes-roaxillares rufescentes, tibia patellaque leviter fusco-maculatis. — Agaos (A. Raffray). i02 E. Simon. (96) 47. C 3 rPtophora aoalyphoides E. Sim., Ann, Gen,, XVIII, 1882, p. 232 (Epeira). Tr^s commun a Aden et a Cheikh-Othmaii. Cette petite espfece, qui offre le laci6s do notre Epeira acalypha Walck., appartient cependant an genre Cyrtophora E. Sim., ct est surtout voi- sine de C. iEvetria) salebrosa Thorell (1); elle cn diff^re par sa taille au moins deux fois moindre, son abdomen ovale depourvu de tuber- cules, ses yeux medians disposes en trapeze beaiicoup plus large en avant qu'en arritire, avec les medians antcrieurs au moins deux fois plus gros que les posterieurs, ceux-ci se touchent presque sur la ligne mediane, ses yeux lateraux presque conligiis, etc. J’ai observe cetto espece a Aden et a Cheikh-Othman ou elle couvre de ses loiles les buissons, particulieremont ccux de Salixidora, La toile, analogue a celle de C. citricola Forsk; par sa structure ge- nerate, en diffore sur deux points ; 1° grand raseau irregulier esl coupe de trois on quatre etages successes do irames horizontales (gene- ralement do trois) et TAraignoo se tienl en dessous de la trame la plus elevee ; 2® les cocons ne sont pas disposes en chapelet au-dessus do la trame, mais jetes irrcgulieremcnt dans le resoau qui la surmonle ; la trame n’est done pas modifiee dans sa forme au moment de la ponte, comme cela a lieu chez C, citricola. Les cocons sont petits, obtusement etoiles et formes d’une bourre verdatre ; ils sont nombreux, car il n’osl pas rare d’en voir sept ou huit sur une meme toile, mais ils iie renferment cliacuii qu’un Ires petit nombre d’oeufs non agglutincs. 48. Cyrtophora citricola Forsk., Descr, Anim, it, orient,, etc., 1776, p. 86 (Aranea), — Epeira opuntix L. Duf. et auck J’ai observd cette esp5ce a Aden et b Cheikh-Othman ; elle y est reprd- sentde par une petite race. 49. Gyclosa propinqua E. Sim., Ann, Gen,, XVIII, 1882, p. 230. Commun h Aden et surtout a Cheikh-Othman, od il file sa toile sur les buissons de Siieda monoica, (1) Elle se rapproche aussi de quelques esp^ces am^ricaines du mdme groupe, entre autres des Cyrt. (Epeira) porracoa C. Koch et Cyrt, trivUtata Gambr. (in Biol, centr. Amer.. Zoob, Ar., 1889, p. 51, tab. ly, fig. 5 et 6, sous le nom gtodrique d’Argiope). (27) Arachnides de V Yemen, 103 50. Epeira suedicola, sp. nov. — $. Long. 18 mill. — Gephalo- thorax luridus, crasse albido-pilosus, parte cephalica parce fusco-punc- tata et vitta media aiigusta diffusa obscuriore notata, facie et clypeo infuscatis. Area oculorum mediorum evidenter longior quam labor et antice quam poslice latior, oculi medii poslici anticis minores et inter se subcontigui. Oculi laterales a mediis late rcmoti, aequi, et inter se an- guslissime separati. Abdomen oblongum, angulis humeralibus vix expressis (fere ut in E, diademata), postice leviter altenuatum et obtusum, fulvo-lividum, pilis crassis brevibus et pronis albis vestitum, setisque albis fiilvisque mixtis, ad basin infuscatis, conspersum, antice macula longitudinali acute rbomboedra et postice vitta foliiformi lata paulo obscurioribus sed vix expressis notatum. Venter albidior, auran- tiaco-tinctus, sed vitta media sat ongusta nigricante notatus, mamillis nigricantibus. Sternum nigricans, crasse fulvo-pilosum. Chelae olivaceae, npice infiiscata). Pedes robusti, luridi, breviter albo-pnbescentes, femo- ribus olivaceo-plagiatis, patellis ad apicem libiis metatarsisque ad basin atque ad apicem olivaceo-annulatis, tarsis, basi excepta, nigricantibus, aculeis sat brevibus, cunctis albis, numerosissimis, fere ut in E, dia- demata disposilis. Vu]va3 scapus niger, crassus, subrolundus ulrinque crasse nigro-marginatus, fovea profunda ovato-transversa impressus, uncus latus et brevis scapum baud supcrans, rufulus, transversim plicatus et setosus ad basin ulrinque minute tuberculatus, ad apicem vix attenuatus truncatus, et margine fulvo semicirculari, in medio paululum prominente et sinuoso, limitatus. Esp^jce voisine des E. diademata et Circe, dont elle se distingue sur- tout par la structure remarquable de son epigyne. Elle diff^re, de plus, de I’E. diademata par ses yeux medians anterieurs plus gros que les posterieiirs, de VE, Circe par ses yeux medians superieurs presque contigus et ses yeux latdraux egaux. Son facias rappelle surtout celui d’E. diademata. J’ai trouvd la fcmelle adulte a Cheikh-Othman ; elle so tenait sursa toile, tendue sur des buisson de Sueda monoica, 51. Epeira nautica L. Koch., jEgypt. u. Abyss. Arachn.^ 1875, p. 17, tab. II, f. 2. Extr^mement commun a Aden, od il habite en grand nombre les caves et les hangars humides. II construit une vaste toile, dont toute la partie sup(^rieure est un r^seau irrdgulier, tandis que rintoieure, envi- ron de mdme dtendue que la supdrieure, est un rdseau orbiculaire com- 104> E. Simon. (28) pos6 environ de vingt et un rayons et de trente-quatre cercles h glo- bules serr^s, mais pen r^guliers ; les fils conducteurs, partant de son centre, traversent le rdseau irregulier et aboutissent h une petite retraite de soie blanche en forme de dome largement ouvert par le bas et appli- qud sur la vodte. Les toiles sont tellement nombreuses que leurs parties irr^guliferes se confondent souvent, les fils de plusieurs constructions prenant attache les uns sur les autres. Les cocons, au nombre de deux, trois ou quatre, sont ddposds sous la vodte k proximity de la retraite ; ils sont gros, globuleux et formas de bourre blanche floconneuse laissant apercevoir les oeufs par transparence. E, mutica paralt common dans toutes les villcs du sud de la mer Rouge, nous le possddons aussi de I’Abyssinie et de Zanzibar. II est extrdmement voisin de quelques espdces americaines (labyrinthea Hentz, balaustina Mac Cook) dont les mceurs sont semblables. 52. Epeira modesta, sp. nov. — ?. Long. 6,5 mill. — Cephalo- thorax forma ordinaria, postice fere abrupte declivis et stria longitudi- nali abbreviata sectus, luridus, pallide fulvo-pubescens, parte cephalica paulo obscuriore fulva, in regione oculorum broviler infuscata. Oculi medii subaequales, aream magnam, hand laliorem quam longiorem et antice quam postice multo latiorem occupantes, spatium inter medios posticos diametro oculi lalius. Oculi laterales subaequales angusto dis- tantes. Oculi quatuor antici (antice visi) lineam levissime recurvam formantes. Clypeus in medio oculis latior. Abdomen vix longius quam latius, antice ample arcualum, postice breviter attenuatum atque obtu- sum, angulis humeralibus obtusissimis sed distinctis, supra obscure fulvum, crebre testaceo-punctatum, antice oblique fusco-marginatum et macula media parva nigricante longitudinali rhomboedra ornatum, postice vitta foliiformi fusca magna, versus apicem attenuate et utrinque sinuosa, notatum. Venter obscure fulvus, in medio dilutior. Sternum albido-testaceum, ad marginem leviter infuscatum. Pedes modice longi, sat robusti, luridi, femoribus, prsesertim posticis, apice infuscatis, patellis ad apicem tibiis metatarsisque in medio atque ad apicem fusco-rufes- cente-annulatis, aculeis fuscis, pellucentibus numerosis fere ut in E. an- gulata dispositis. Vulvae scapus cordiformis subtus impressus margi- natus et plagula media acute triquetra notatus, uncus fulvus, parvus, verticalis, apice levissime incrassalus, antice paululum emarginatus. cf. Long. 4,2 mill. — Cephalothorax latior sed antice magis atte- nuatus, luridus, parte cephalica antice et utrinque infuscata. Abdomen parvum. Pedes longiores, distinctius annulati, tibiis 1^ paris teretibus Arachnides de VYemen. i05 (29) aculeis longissimis (diametro articuli plus quadrupio iongioribus) ar- raatis, tibiis 2‘ pans muJto brevioribus sed paulo crassioribus, intus aculeis inordinatis longis et robustissimis armatis, metatarsis gracillimis, breviter aculeatis. Pedes-maxillares breves ; patella nodosa, supra spiuis longissimis albidis binis armata; tibia patella breviore, transversa, utrinque longe albido-barbata; tarso bulboque ovatis, depressiusculis; bulbo nigro ad marginem inferiorem, prope medium, apophysi parva et uncata instructo. Var. ?. Cephalothorax pedesque omnino pallide-luridi, aculeis pedum albis ad basin minute nigris. Abdomen omnino cinereo-luridum, parce et longe setosum. Aden!. 53. Larinia flavesoens E. Sim., Ann. Gen., 1882, p. 233. Tes (Manzoni). 54. Nephila Schweinfurthi, sp. nov. — ?, Long. 35 mill. — Cepbalothorax niger, albo-sericeo pubescens, parte cephalica postice valde sed obtuse bituberculata. Area oculorum mediorum circitcr aeque longa ac lata et antice quam postice angustior ; oculi medii antici pos- ticis paulo majores. Glypeus aream oculorum mediorum saltern sequans. Abdomen ovatum, fuscum, albo-sericeo pubescens, anlice vitta trans- versa lata, dein raaculis triseriatis Irete flavis ornatum, serie media e maculis quatuor, anticis transversis ssepe duplicibus, posticis sensim minoribus, utrinque serie laterali e maculis binis magnis elongatis et angulosis compositis. Venter niger, antice, ad rimam genitalem, linea transversa recta, et pone medium linea transversa laciniosa flavis notatus. Sternum isBte flavo-aurantiacum, nitidum, antice, pone partem labialem, leviter et obtusissime tuberculatum. Partes oris, chel« pedes- que omnino nigra, tibiis quatuor anticis prope basin aniiulo sericeo- piloso notatis, tibiis anticis ad apicem, posticis usque ad basin (prsesertim inferne) longius nigro-ciliatis. Pedes-maxillares femore patellaque fulvo- femigineis, reliquis articulis nigris. Djebel-Milhan (Schweinfurth). N. senegalensi Walck., et N. hymensem GersU valde affmis, cephalo- thorace, stemo abdomineque subsimilibus, dilTert imprimis pedibus omnino nigris, pedibus-maxillaribus apice nigris, area oculorum me- diorum antice quam postice evidentius angustiore et clypeo latiore. 106 E. Simon. (30) Fam. Thomlsidie, 55. Thoxnisus spinifbr Cambr. Aden I. — Extr^niement commuii sur tons les buissons. Espfece rd- panduc du Senegal, a I’oucst, jusque dans Tlnde, a Test. 56. Thoxnisus arabicus E. Sim., Ann. Gen,, iSBS, p. 225. Aden !. — Plus rare que lo prccMent ; se trouve en mfimo temps. 57. Thoxnisus daradioides, sp. nov. — 2, Long. 8 mill. — Ge- phalolhorax fiilvo-luridus, parte cephalica postice diluliore et albida, spalio ociilorum albo-opaco ot linoa exillima lusca, figuram iriquotram designante, limitata, in lateribus siibtilit(3r coriaceus, in medio fere Jffivis, parte cephalica antice «acclivi, tuberculis angulorum longis, sub- aciilis erectis cl divaricatis. Oculifereiit in Th, sphiifero Cmihr, Glypeus area oculorum mediorum paiilo labor, plaiins. Abdomen magnum et cras- sum, poslice ampliatiim et obtuse biiuberculalum, albido-tlavcscens, poslicc, utrinque in luberculo, minute fusco-nolatum. Chela), partes oris pedesque lurida, melatarsis anticis Icviter fusco-variatis. Pedes aciileis robustis fulvis et pellucenlibus armati, femoribus i* paris antice aculeis quatuor nniserialis, tibiis aculeis biseriatis intequalibus (inlus in parte apicali 2, exlus 5), metatarsis aculeis similibus 6-G vel 6-7 sublus ins- tructis. Area vulva) simplissima antice punclis fuscis impressis binis transversim remotis impressa. A Th. spmifero Cambr. cuivalde affinis, differt imprimis tiiberculis angularibus frontis longioribus cl acutioribus, macula alba oculari tenuissirae nigro-cincta, aculeis metatarsorum anticorum paulo nume- rosioribus. Djebel-Milhan (Schweinfurth). 58. Thoxnisus tetricus, sp. nov. — ?. Long. 5,5 mill. — Cepha- lothorax ater, versus marginem et in regione oculorum parce et inordi- nate obscure ferrugineo-variatus, opacus, granulis breviter setiferis conspersus, ironte parum lata, tuberculis angularibus validis promi- nulis sed obtusis. Area oculorum mediorum baud labor postice quam longior. Oculi antici lineam valde recurvam formantes, latcrales mediis saltern 1/3 majores. Area oculorum antice leviter convexa. Glypeus area paulo angustior verticalis et planus. Abdomen latius quam longius, pla- niusculiim, antice obtuse truncatum, postice valde ampliatum recte Arachnidei de V Yemen. 107 (31) sectum, angulis prominulis el obtusis, alrirni, opacum, duriusculum, plicatum, granulis et setis parvis uncatis et Icviter clavatis munitum. Pedes atri, leviler et obscure ferrugineo-variati, valde inaequales, qua- tuor antici posticis multo longiores el robustissimi, metatarsis tibiis paulo brevioribus, crassis et leviler depressis, libiis infcrne leviler deplanalis et in parte apicali aciilcis valldis et aculis 3-3 vel 3-4, meta- tarsis interne aculeis robuslioribus biserialis 4-5 vel 4-6 valde armatis. Pedes poslici mulici, cuncti setis parvis et leviter uncatis muniti. Ster- num, partes oris chelaoque atra opaca. Vulvje fovea parva, ovato- longitudinalis, in parte secunda plagulam nigram nitidam quadratarn includcns. c?. Long. 3,5 mill. — Feminte fere similis, sed fere triple minor, aculeis inferioribus libiarum ct metatarsorum anticorum longioribiis et acntio- ribus et serie aculeorum tibiali basin articiili fere attingente. Pedes- maxillares breves et robusli, atri, patella baud longiore quam latiore, obtuse quadrata, tibia patella breviore, atque ad basin angustiore, apice supra leviter emarginata, extus ad apicem apopbysi articulo longiore, antice, secundum margincm larsalcm, dirccta, sat gracili sed prope apicem leviter incrassala et dente parvo perpendicuiari instructa, sublus ad marginem exteriorem dentibiis paucis (4-5) inordinatis et aphophysi apicali sat minuta apia^ transversim dilatata armala ; tarso bulboque late disciformibus ; bulbo simplici. Varietas ?. Gephalothorax parte thoracica macula media stellala fulva noiata, parte cephalica parum disiincte fulvodincata, pedum paris femoribus in parte basali flavido-leslaceis. Cheikh-Othman !. — Sur les Sueda. Esp5ce lr6s remarquable qui s’eloigne des formes typiques par ses yeux laldraux antdrieurs plus gros que les medians, ses yeux medians formant un trapdze aussi long quo largo, ses tdguments noirs et rugueux, rappelant ceux de certaines especes du genre Oxyptila, 59. Thomisus albohirtua E. Sim., Bull. Soc* zooL Fr., 1884, p. 13. Aden I, Cheikh-Othman !. — Sur les Sueda. Espfece ddcouverte dans le Soudan dgyption. 60. Tmarus Pioohardi E. Simon, Aden I. — Sur les buissons. — Espdee connue seulement jusqu’ici de la rdgion mdditerrandenne. 108 E. Simon. (32) 61. Diaea graphioa E. Sim., Ann. Gen., 1882, p. 224. Aden (Doria). 62. Syneema Diana Aud. in Savigny. Le plus commun de tous les Thommda a Aden ; il se irouve aussi a Hodeida (Schweinfurth). 63. Xysticus helophilus, sp. nov. — ?. Long. 3 mill. — Cepha- lothorax ovatus, longior quam latior, pallide flavidus, vittis duabus rectis sat angustis et leviter sinuosis fusco-rufesccniibus notatus, subti- lissime coriaceus et setis nigris, parum regulariter seriatis, in fronte longis robustis et obtusis, munitiis, Ironte mediocri et truncata, tuber- culis oculorum Jateralium bene expressis albido-opacis. Oculi medii postici lateralibus minores et a lateralibus quam inter se remotiores. Area oculorum mediorum circiter aeque longa ac lata et antice quam postice paulo angustior. Abdomen ovalum, longius quam latius, antice obtuse truncatum, planiusculum, setis brevibus albidis et obtusis cons- persum, pallide testaceum, vitta marginali fusca lata, valde dentata et lineolata ornatum, subtus omnino pallide testaceum. Sternum, chelae, partes oris, pedes-maxillares pedesque omnino pallide flavida. Pedes breves et robusti, antici setis nigris validis longis obtusis et seriatis muniti, femore 1* paris antice aculeis robustis trims, lineam obliquam formantibus, tibia inferne aculeis biseriatis 3-4, interioribus longioribus et divaricatis, metatarso aculeis similibus 3-3 valde armalis, tibia meta- tarsoque 2^ paris similiter aculeatis sed aculeis multo minoribus, aculeis lateralibus nullis. Area vulv® testacea, fovea ovato-transversa, utrinque rotunda et marginata et plagulam mediam albidam triquetram (apice antice directo) includente, impressa. Species minutissima valde insignis, cephalothorace ovato sat longo tegumentis setis longis leviter clavatis, etc., oximie distincta. Aden I. — Au pied des plantes. 64. Philodromus bigibba Cambr., P. Z, S, L., 1876, p. 690 (Artamm). Aden !, Cheikh-Othman !. — Sur les buissons. — Esp6ce rdpandue en ^gypte et en Algdrie ; remplacee au Choa par une forme voisine, P. hiuktis Pavesi. 65. Philodromus lepidus Blackw., Ann. Mag. Nat. Hist, 1870, p. 8. — P. maritimus E. Sim., Ar. Fr., II, p. 282. Arachnides de V Yemen. 109 (33) Aden!, Cheikh-Othmanl. — Commun sur les buissons. — Espece r^pandue dans toute la region mdditerran^enne et dans TAsie centrale. 66. Thanatus simplicipalpis E. Sim., Ann. Gen., 1882, p. 226. Aden !, Cheikh-Olhman I. — Commun. 67. Thanatus plumosus, sp. nov. — ?. Long. 2,7 mill. — Ce- phalolhorax brevis el convexus, obscure rufescens, versus marginem sensim infuscatus et nigricans, leviter coriaceus et pilis longis crassis et plumosis sordide flavidis dense vestitus. Oculi ordinarii sed laterales postici mediis majores et baud multo remoti (fere ut in Philodromo). Abdomen breviter ovatum, convexum, ad marginem anticum anguste excisum, supra fusco-lividum, subnigrum, pilis plumosis pronis setisque robustis pallide flavidis crebre obtectum, subtus paliide testaceum. Sternum latum, fusco-rubidum, subtiliter coriaceum et parce rugosum, parce el crasse albido-pilosum. Pedes breves et robust! fulvi, femoribus vitta latissima nigra ornatis (in femoribus posticis apicem tantum occu- pante), tibiis anguste fusco-lineatis, aculeis ordinariis sat longis. Chelie nigraa. Pedes-maxillares breves, luridi, femore nigro, tibia ad basin leviter fusco-notala. Plaga vulvae magna fulva rugosa et pilosa postice recte secta et fovea transversa superflciali impressa* Aden I. Fam. Clublonidae. 1^ subfamilia. Micariinae. 68. Mioaria todilla E. Sim., Ar. Fr., IV, 1878, p. 28 (note). ?. Long. l,8mill. — Cepbalotborax anguste ovatus sat convexus, pos- tice antieeque fere aequaliter attenuatus et obtusus, laete rufescens, pilis pronis crassis (subsquamiformibus) fulvo-roseo micantibus parce ornatus et saepe anguste fusco-marginatus. Oculi postici parvi, aequi, in lineam procurvam, medii inter se quam a lateralibus plus duplo remotiores. Oculi antici in lineam leviter procurvam, subaequales (medii lateralibus pauio majores), medii inter se bene separati sed a lateralibus contigui. Clypeus verticalis, ocuiis anticis latior cum cbelis subglaber. Abdomen anguste oblongum, teretiusculum, prope medium leviter coarctatum, in parte prima fulvum aurantiaco-nitido-pubescens, punctis biniset postice linea transversa recurva, ssepe tripartita, niveo-squamulatis ornatum, in parte ilO £. Simon. (34) altera nigro-nilidum spleudidissinio viridi-cyaueo et purpureo-micaulc- squamulatum, subtus fulvum, apice nigrum omnino splendide purpureo- squamulatum. Sternum fulvo-rufescens, longum, laeve et glabrum. Pedes graciles, parum longi, albido-testacei, metatarsis tarsisque cunctis et libiis posticis infuscatis et olivaceis, pedes autici mulici metatarsis tarsisque fore aequilongis. Pedes-maxillares infuscati. Cheikh^Othman !. — Gourant sur le sable, au soleil. J’ai decrii cotle esp6ce de Tile do Ghypro; elle so trouve aussi en Syrie et a Suez. 69. Mioaria trochilus, sp. nov. — Long. 2—2,5 mill. — Ge- phalothorax anguste ovatus sat convexus, antiee postieeque alteuuatus et obtusus, niger, subtiliter coriaceus, pilis nitidis purpureis viridibus- que parce ornatus et pone medium puncto niveo notalus. Oculi postici in lineam procurvain, aequi et parvi, niedii inter se quam ad laterales plus duplo remoliores. Oculi antici in lineam sat procurvam, medii lateralibus paulo majores inter so bene separati sed a lateralibus juxto contigui. Glypeus oculis anticis plus triple latior, cum chelis niger et glaber. Abdomen anguste oblongum, tcreliusculum, prope medium levissime constrictuni, nigrum, squamulis splendidissime viridi et purpureo-mi- cautibus dense vestilum, anlice punclis binis et prope medium linea trans versa recurva tripartita niveo-s(iuamulatis supra ornatum. Sternum nigrum, glabrum, subtilissirne coriaceuin. Pedes antici pallide liiridi coxis olivaceis, femoribus, apice cxcepto, late nigro-viltalis, pedes pos- tici olivacei, femoribus nigris, cuncti mutici, tarsis anticis metatarsis longioribus. Pedes-maxillares fusci, tarso diluliore. Plaga vulvie parva minute biimpressa. Praecedenti affinis, differt imi^rimis ceplialolhorace, abdomine, sterno femoribusque nigris, oculorum linea antica magis procurva, clypeo latiore, etc. Cheikh-Othman I. 2^ subfamilia. Glubioninae. 70. Chiraoanthium yemenense E. Sim., Am, Gen,, 1882, p. 240. Tes (Manzoni). Arachnides de V Yemen, 111 ( 3 «) 71. Chiracanthium annulipes Cambr., jP. Z. S, L., 1872, p. 2o4. Cheikh-Othman I. — Espece repandue dans la region mdditerra- ndenne; commune a Suez. 72. Chiracanthium debile, sp. nov. — c?. Long. 3,S mill. — Ge- phalothorax ovatus, parum convexus, onmino pallide luridus, area ocu- lorum mediorurn anlice nigro-notala. Oculi postici lere jequidistantes. Oculi aiitici in lineain rectani, appropinquati sed medii inter se quam ad latcrales paulo remotiores ot fere dupio majores, utriiiqiie oculi laterales subcontigui anticus postico i>aulo major et ovatus. Area mediorurn (;vi- denter latior quam longior et antice quam postico anguslior. Glypeus oculis mediis aiiticis lere dupio anguslior. Abdomen ovalnni, omnino pallide flavidum. Ghelac fulvo-rufescentes, heves, nitidae, hand angu- losaj. Sternum pcdesque pallide lurida, subpellucentia, femore antico aculeo interioro subapicali, reliquis femoribus aculeo dorsali submedio et aculeis dorsalibus binis subapicalibus mimilis , reliquis articulis parcc aculeatis. Pedes-maxil lares pallide luridi, tarso leviler infuscalo, insigni- ler breves; femore sat valido et subrecto ; patella vix longiore quam la- liore, parallela et subquadrata ; tibia patella longiore, angustiore, tereti, extus ad apiccm apophysi fusca tenui simplici et antice directa niunita ; tarso maguo, late ovalo, tibia cum patella multo longiore et latiore, apophysi basali nigra relrodirecta et arcuata acutissima et basin tibiae baud attingente, munita. ?. Long. 4,5 mill. — Mari subsimilis, sod paulo major, abdomine majore iininaculalo, pallide testaceo sericeo-pubescente. Vulvae fovea semicircularis profunda, marginc rufulo vel lusco leviter convexo et sinuoso utrinque limitata. Aden I, Cheikh-Othman I. — Sur les buissons. Espece trhs remarquable par sa petite taille, ses yeux ant^rieurs presque contigus, et, chez le male, par sa patte-machoire relativement tvbs courte et robuste a peu pr^s comme celle d’un Clubiona, mais gardant, dans ses deux articles terminaux, la structure propre aux Chi- racanthium (1). 3°^ subfamilia. Sparassinae. 73. Sparassus Walckenaerius Aud. in Savigny. Trbs commun a Aden et a Cheikh-Othman oh il se trouve frdquem^ (1) Une quatrt^me espece de ce genre existe certainemeiit k Cheikh-Othman, maisje n’en ai trouvd que de trhs jeunea individus. E. Simon. il2 (36) ment dans les maisons; dgalement h Tes (Manzoni), Hodeida et au Djebel-Milhan (Schweinfurth). — Espfece irhs rdpandue dans toutes les regions baign^s par la mer Rouge (1). 74. Selenops aegyptiaca Aud. in Savigny. Aden !. — • Sur les rochers. — Habile une grande partie de TAfrique et de i’Asie. Fam. Uroctcldie. 7o. Uroctea limbata G. Koch. — Var. concolor E. Sim. Cheikh-Olhman (Doria). Fam. Eiycosldie. 76. Lycosa tarentulina Aud. in Savigny. Tes (Manzoni)* 77. Pardosa venatrix Lucas. — Lycosa venatrix E. Sim., Ann, Gen,, 1882, p. 219. Trfes abondaiit a Cheikh-Oihnian. 78. Pardosa mendicans E. Sim., I, c., 1882, p. 219 (Lycosa). Tes (Manzoni). 79. Pirata h3rpocrita E. Sim., 1. c,, 1882, p. 220 (Lycosa), Aden, Cheikh-Othman (Doria). 80. Pirata timidus E. Sim., L c,, 1882, p. 221 (Lycosa), Tes (Manzoni). 81. Evippa preelongipes Cambr., P, Z, S. L., 1870, p. 822, tab. L, f. 3 (Lycosa), Aden I. — Espece decouverte au Sinai. 82. Evippa ungulata Cambr., P. Z. S, I., 1876, p. 603 (Lycosa). Cheikh-Olhman !. — Esp6ce Ires repandue en Egypte. (1) G'est probablcment cette espece qui a ^te ibdiqa^e de Massaua et de Soua* kirn par Paves! sous le iiom de Sparassus argoianus Latr. — S. argelasius est, jusqu'ici, propre a VEspagne el au Maroc. (37) Arachnides de V Yemen. 113 Fam. Oxyopidae. 83. Peuoetia arabioa E. Sim., Ann. Gen., 1882, p. 216. Exlr^mement commun a Aden, sur les touffes de Cleome trinervia, plus rarement sur celles dUphione, trouvd aussi a Hodeida et au Djebel- Milhan (Schweinfurth) ; je Tai observd dgalement au Djebel-Ataka, pr^s de Suez, ou il vit sur les touffes de Cleome droserifolia. Les Peucetia paraissent affeclionner les plantes glanduleuses ; en Espagne, P. viridis Bl. se trouve exclusivement sur VOnonis hispanica. Le cocon des Peucetia est tout h fait different de celui des Oxyopes; il est globuleux, d'un tissu floconneux gris verdatre, formant a la sur- face de petites asperites et suspendu, au milieu des feuilles et des tiges, par une petite toile. Le cocon des Oxyopes est, au coutraire, discoide ot fixe comme celui des Philodromus. 84. Peucetia fasciiventris, sp. nov. — Long. 15 mill. — Ce- phalothorax pallide yiridis, punciis nigris paucis, lineas radiantes inter- ruptas formantibus, omatus, area oculorum nigro-purpurea el albido- pilosa. Glypeus verticalis, planus, area oculorum tota circiler sequilatus, lineis nigris quatuor (mediis inter se quam ad laterales magis appropin- quatis et prope marginem clypei minute rufulo-punctatis) ornatus. Ghelm pallide vihdes, antice linea nigra leviter flexuosa et medium baud superante notatse. Sternum testacco-viride. Abdomen supra testaceo- viride, vittis duabus sat latis, albis, parce rufulo-punctatis et arcubus transversis albis ornatum, subtus flavidum et vitta media subparallela purpurea notatum. Pedes luridi vel virides, aculeis nigris ordinariis numcrosis ad radicem minute nigro-punctalis ornali. Plaga vulvae antice depressa, postice ulrinque leviter convexa et apophysi corniformi diva- ricata, longa, depressa et apice obtuse truncata, angulo exteriore minute dentato, armatsu A P. striata Karsch differt imprimis vitta ventrali purpurea, linea chelarum medium baud superante, cornibus vulv^ longioribus atque apice dentatis (in P. striata simpliciter acuUs). A P. pulchra Blackw., differt vitta ventrali, vulva cornuta et lineis cbelarum nigris baud rufis, et a P. Litcasi Vinson, vulva cornuta, lineis cbelarum nigris, clypeo multo angustiore et troebantetibus pedum baud infuscatis. Djebel-Milban (Scbweinfurtb). (1890) 8 114 E. Simon (38] 83. Oxyopes rutiiius, sp. nov. — $ (pulla). Long. 7 mill. — Ce- phalothorax luridus, albo-squamulatus, pilis cinereis brevibus et pronis vittas latas duas designantibus iiotatus, area oculorum flavo-squamu- lata, oculis sex posticis in maculis nigris intus amplialis sitis, clypeo vittis duabus latis' pallide-fuscis notato, parte cepbalica lata, parum attenuata, antice levissime acclivi, poslice baud depressa. Oculi ordi- narii. Abdomen oblongum, postice valde attenuatum, pallide testaceum, crebre flavido-squamulatum, in lateribus vittis obliquis binis latis atris et cervino-squamulatis ornatum, subtus testaceum utrinquo albido in medio flavido-squamulatum. Clielac luridse, albo-squamulatse, antice vitta infuscata, apicem baud attingeiitc, notat®. Sternum pedesque lurida, pallide flavido-squamulata, femoribus, pr®sertim anticis, inferne olivaceo-variatis baud lineatis, tibiis ad radicem aculeorum minute olivaceo notatis, aculeis numerosis longis ordinariis fuscis subpellu- centibus. Cheikh-Otbman !. — Sur les Smda, 0. rutiiius appartient au groupe dcs especes indienncs dont TO. stria- tus Dolesch. est le type. 86. Oxyopes pigmentatus, sp. nov. — c?. Long. 7 mill. — Ce- phalothorax fulvus, squamulis pronis albis flavisque crebre vestitus, vittis duabus fuscis lalissimis, extus flexuosis, intus in parte cepbalica laciniosis sed in parte thoracica rectis, macula media parva stellata s®pe bipartita, lineaque marginali nigra exillima omatus, regione oculorum nigricante, clypeo fusco nigricante-reticulalo et in medio minute fulvo- notato, parte cepbalica lata, parum attenuata, antice acclivi sed postice valde depressa. Oculi ordinarii. Abdomen ovatum, postice valde atle- nuatum, atrum, in medio leviter dilutius et rufescens, crebre fiilvo et parcius albido-squamulatum, subtus vitta lata et Integra nigra obscure cervino-squamulata et vittis albis angustioribus marginata. notatum. Sternum nigrum albido-squamulatum. Chelae fuse®, apice dilutiores, et macula fulva elongata notal®. Pedes obscure fulvi, femoribus ad apicem late infuscatis, patellis fuscis, tibiis nigricante-subannulatis, aculeis ordinariis, numerosis ot longissimis fuscis subpellucentibus. Pedes-maxillares fulvi, tibia infuscata, tarso, apice oxcepto, nigro; patella vix longiore quam Jatiore, subquadrata setis nigris validis et longissimis binis supra armata; tibia patella ®quilonga et subsimili, supra setis similibus quatuor munita, extus dente apicali minutissimo vix perspicuo et subtus apophysi apicali parva et lanceolate instructa ; (39) Arachnides de V Yemen* ilS tarso maguo, iate ovato sed apicc abrupte angustiore ot breviter acuto; bulbo magno nigro, $. Long. 8—9 mill. — Mari subsimilis sed major. Pedes-maxillares fulvi, tibia ad basin minute fusco-variala. Area vulvse transversa, antice utrinquo tuberculo nigro turbinato ot nitido et postice margiue trans- verso sat angusto notata. Aden!, Cheikh-Othman I. — Assez commun, principalement sur les buissons de Sueda. Assez voisin del’O. ramosm Panzer d’Europe et surtout de VO. globv- fer E. Sim., espoce qui habite la region desertique du nord de TAfrique, mais bien distinct par la structure de scs organes sexuels. Fam. Atlidie. 87. Salticus tristis E. Sim., Ann. Gen., 1882. — c?. Long. 7—8 mill. — Gephalothorax niger, tenuiter et crebre coriaceus, saepe in late- ribus leviter rufescente-tinctus, pilis albis parvis conspersus, parte cophalica elevata sed supra plana, subquadrata, sed ulrinque et poslice leviter arcuato-rotunda, parte thoracica cephalica* vix breviore, postice atlonuata et rotunda. Pili oculorum pauci albidi. Peliolum abdominale longum et cylindratum. Abdomen longum, teretiusculum, paulo ante medium leviter constrictum, nigro-jeneum, dense flavido-aureo-pubes- cens. ChelaB cephalothorace paulo breviores sed latiores, antice recte directae, desupeme visa3 planie, intus recte seclae, extus dilatato-arcuate, ad basin atque ad apicom fere mqualiter attenuatae, supra planae et utrinque carinat®, fusco-rufulae, coriacea?, minute rugulosae et sinuoso- striolatse, pilis albis sat longis conspersae, marginibus sulci regulariter et sat remote dentatis, ungue longissimo, simplici, mutico et coriaceo. Pedes modice longi et graciles sed femoribus ad basin incrassatis, nigri, trochanteribus 4^ paris reliquis longioribus albis, patellis tibiisquo qua- tuor anticis fulvis et nigro-lineatis, metatarsis tarsisque 1* paris nigri- cantibus, paris fulvis ; tibiis quatuor anticis infome in parte apicali aculeis parvis 2-2, metatarsis aculeis validioribus 2-2 instructs. Pedes- maxillares sat robusti, chelis breviores, nigri seu fusco-castanei; femore compresso ; patella fere duplo longiore quam latiore, angusta et versus basin attenuata; tibia patella paulo longiore, supra leviter deplanata, versus apicem sensim ampliata, intus nigro-setosa, extus leviter cari- nata et tuberculo apicali obtuso et minutissimo munita; tarso modico 116 E. Simon. (40) tibia vix longiorc et vix latiore fere paralielo et depressiusculo ; bulbo parvo^ dlsciformi, stylo circumcincto. Varietas. Paulo minor. Cephalothorax laete rufescens, maculis ocula- ribus nigris notatus. Abdomen in parte basali testaceum, in parte altera nigro-aeneum. Pedes luridi, femoribus, praesertim anticis, fulvo-au- ranliis, patellis tibiisque quatuor anticis utrinque tenuiter fusco-lineatis» tarso et apice metatarsi 1‘ paris nigris. Chelae el pedes-maxillares fer- ruginea. Aden I. — Extrdmement commun, princlpalemeut sur les Acacia, 88. Pseudicius asoroticus, sp. nov. — c?. Long. 4 mill. — Ge- phalothorax longus, humilis ct subparallelus, niger, postice leviler rufescens, pilis crassis (lanceolalis) fulvis, propc marginem frontalem pilis albis et in parte tlioracica pilis micantibus mixtis, dense vestitus. Pili oculorum supra oculos albi, inter oculos et subtus coccinei. Clypeus ajigustus, pilis raris albidis munitus. Oculi antici subcontigui, in lineam rectam, series oculorum 3“ cephalothorace vix angustior. Abdomen an- guste ovatum, deprcssiusculum, fusco-testaceum, apice nigrum, pilis fulvis et micantibus veslitum, ad marginem anticum vitta transversa, prope medium maculis magnis atque ad apicem maculis minoribus albis ornatum, subtus pallide testaceum, albo-argenteo pubescens, ma- millis nigris. Ghela3 breves, fusco-a3ue8B, nilidae, iransversim parce rugaUB et extus tenuiter carinatae. Sternum, partes oris pedesque 1* paris fusco-castanea, reliqui pedes luridi, albo-pilosi, parce et longe setosi. Pedes 1‘ paris reliquis multo longiores et crassiores; femore latissimo compresso, clavato et fere semilunari ; tibia patella multo Ion- giore el crassiore, late ovata, sed versus apicem allenuata, intus, in parte apicali, aculeis brevibus dentiformibus binis armata; metatarso tarsoque brevibus et gracilibus, metatarso subtus aculeis brevibus 2-2 armato. Pedes 2^ paris aculeis metatarsalibus binis tantum armati. Pedes postici aculeo parvo apicali tibiarum et aculeis apicalibus metatarsorum exceplis, mutici. Pedes-maxillares breves, rufescentes, crasse albo- pilosi ; femore compresso ; patella subquadrata ; tibia patella breviore, subtus, ad marginem exteriorem, dilatata et apophysi gracili, recta, articulo plus duplo longiore et antice oblique directa insigniter armata ; tarso magno longe ovato et curvato; bulbo longe ovato ad basin pro- ducto et conico, prope medium obtuse tuberculato. J. Long. 4 mill. — Cephalothorax albo-pubescens et pilis aurantiis vittas quatuor parum regulares designantibus, ornatus. Pili oculorum Arachnides de V Yemen* 117 (41) ct clypei crassi et albi. Abdomen iongo ovatum albo-pilosum, zonis transversis aurantiaco- pilosis ornatum, ad apicem macula magna nigerrima lineolis transversis binis niveis sccta et plagulam mediam laete micante-pilosam includente structe decoratum. Chelae et partes oris rufescentia. Sternum, pedes-maxillares, pedesque omnino lurida, pedes antici reliquis robustiores, tibia intus ad apicem minute uniaculeata. Area vulvae antice fovea parva, postice plagula subquadrata, nigra et leviter rugata munita. A P. spinigero Cambr., cui valde af finis et structura genitali maris fere similis, differt imprimis femoribus tibiisque anticis multo robustio- ribus et pictura elegantissima abdominis. Cheikh-Othman I. — Sur les Suedn. 89. Menemerus brevipalpus Thorell, Ann. Gen., 1887, p. 372 (TapinattusJ. — M. balteatus E. Sim., /. c., 1882, p. 20 (non Marpma bnlteata Ch. Koch sec. Thorell). Aden I ; Tes (Manzoni). — Se trouve anssi dans I’lnde. 90. Thyene imperialis W. Rossi. ExtrSmement commun a Aden sur tous les buissons. Se trouve aussi a Hodeida (Schweiiifurth). 91. Habrocestum insignipalpe E. Sim., L c,, 1882, p. 214. Aden !. 92. Mogrua fulvovittatus E. Sim., 1. c.. 1882, p. 215. Aden !. 93. Mogrus prseoinctus, sp. nov. — c?. Long. 6 mill. ~ Cepha- lothorax niger, obscure rufulo-pubescens, parte cephalica antice arcu transverse lato, parte thoracica vittis marginalibus latis niveo-pilosis, ornatus. Pili oculorum obscure rufuli, pili clypei crassi longissimi et nivei. Abdomen album, vitta dorsal! lougitudinali Integra et piarallela nigerrima notatum. Pedes luridi, albo flavidoque pubescentes, longe setosi et numerose aculeati. Pedes-maxillares breves et robust!, luridi flavo-pilosi, sed tibia tarsoque intus nigro-ciliatis; tibia infeme, ad marginem exteriorem, apophysi gracili, articulo multo longiore et antice recte directa, instructa; tarso angusto et subparallelo; bulbo rufulo, parvo, ovato, in medio elevato et turbinate. liS fi. Simon. (42) $. Long. 6—7 mill. — Cephalothoracis pars cephalica crebre flavido pubescens, versus marginem albidior et utrinquo, in declivitate, fulvo- rufulo-pilosa, pars thoracica vittis duabus latis albido vel flavido-pilosis ornata. Pili oculorum et clypei creberrimi omnino pallide flavi. Abdo- men albido lulvove pubescens, vitta media nigricanie, in parte secunda minute dentata, ornatum. Pedes obscure fulvi vel infuscati, fulvo albo- que pilosi et longe hirsuli. Plaga vulvse fulva, nitida, subrotunda, antice fovea subrotunda carina lata sed postice acuminata persecta, munita. A M. fulvovittato E. Sim. differt magnitudine fere duplo minore, pilis oculorum et clypei omnino flavidis (in M. fulvovittato pilis oculorum albis), Carina vulvae baud depressa ct poslice acuminata (in M, fulvo- vittato Carina depressa et subparallcia). Aden I, Cheikh-Othman !. — Gommun sur Ics buissons. 94. Mogrus V-album, sp. nov. — cT. Long. 2,5—4 mill. — Ce- phalothorax niger, obscure olivaceo-pubcsceiis, parte cephalica antice laete cervino-pilosa et lineis binis niveo-pilosis antice convergenlibus et litteram V designantibus uotata, parte thoracica arcu latissimo, in medio inlerrupto, niveo-piloso decorata. Pili oculorum supra nigri, infra oculos cervini, pili clypei crassi longi et nivei. Oculi laterales antici a mediis non late remoti. Abdomen breviter ovatum, postice acuminatum, nigro cervinoque pubescens, antice macula maxima albo-pilosa, postice macula longitudinali antice albo postice micante-pilosa structe decora- tum, subtus omnino albo-pubescens. Sternum nigrum, parce albo-pilo- sum. Pedes fusci, valde albo cervinoque pilosi et hirsuti, coxis, tro- chanteribus femoribusque, apice excepto, luteis, numerose aculeati. Pedes-maxillares breves et parum robusti, femore patellaque pallide luridis et albo-pilosis, tibia tarsoque fulvis et nigro-ciliatis; patella vix longiore quam latiore; tibia patella paulo breviore, extus ad angulum inferiorem apophysi brevi, sat crassa sed apice acuta recta et oblique directa, instructa; tarso angusto; bulbo simplici et ovato. ? (pulla). — Cephalothorax fulvo-rufescens, maculis ocularibus nigris, dense albo-pubescens, parte cephalica fulvo-pilosa et vitta media abbre- viata alba, frontem attingente, notata. Pili oculorum et clypei omnino nivei. Abdomen fulvo-testaceum, pallide fusco-variatura, albo fulvoque pubescens. Sternum fulvum, longe albo-pilosum et nigro-marginatum. Pedes-maxillares pedesque luridi, tibiis, pnesertim anticis, utrinquo leviter fusco-variatis. Arachnides de V Yemen, 119 (43) Species picturadorsaii elegantissima, statura parva, oculis anticis inter se parum distantibus eximie distincta. Aden I, Cheikh-Othman !. — Commun. 95. Nesetha ooulata Cambr., P. Z. S, L., 1876. Cheikh-Othman I. — Esp^ce rdpandue en ^gypte. 96. Plexippus Paykulli And. in Savigny. Aden !, Cheikh-Othman I ; Tes (Manzoni). — Trfes commun sur les murailles. 97. Phlegra chryaops, sp. nov. — c?. Long. 3 mill. — Cephalo- thorax sat anguslus et longiis, parte cephalica nigra antice crebre fulvo- pubcscente, postice parcius nigro-pilosa, parte thoracica obscure fusco- rulula subglabra, lineis duabus dorsalibiis integris angustis et niveo- pilosis, angulos frontales attingentibus et postice sensim convergentibus, lineaquo marginali testacea et parcius albo-pilosa ornalus. Pili oculorum albi, pili clypei rari albido-cinerei. Oculi antici inter se contigui, lineam leviter recurvain forinantes, rmjdii nigro-virescentcs. Ciypeus dimidio oculorum mediorum paulo latior, retro obliquus. Abdomen breviter ovatum, postice acuminatum, supra atriim, linea marginali lineaque media angusta testaceis et niveo-pilosis ornatum, subtus omnino albi- dum. Sternum, chelae, pedesque omnino flavida immaculata. Pedes aculeis numerosis fere ut in P. Bresnieri Lucas ordinatis. Pedes-maxil- lares nigerrimi, femore patellaque supra niveo-pilosis, tibia tarsoquo nigro-pilosis sed tibia extus pilis albis paucis munita. ? (pulla). Long. 3 mill. — Mari fere similis, sed parte thoracica fulva et fusco-vittata, parte cephalica nigricante, omnino pallide flavido pilosa, lineis niveis minus distinctis. Pedes-maxillares albidi, subpellu- contes, omnino albo-pilosi. Chelae, sternum pedesque omnino lurida. A P. Bresnieri Lucas, cui sat affinis, abunde differt pilis oculorum albis (in P. Bresnieri flavis), clypeo multo angustiore et remolius cinereo- piloso (in P. Bresnien'i latissimo et crasse niveo-piloso), pedum-maxilla- rium tibia intus albo-fasciculala (in P. Bresnieri tibia tarsoque omnino nigris) pedibus flavis, etc. P. meinoriali Cambr. verisimiliter affinis est P. chrysops sed certe distincta. Aden I. 98. Heliophanus lucipeta, sp. nov. — Long. 3 mill. — Ce- phalothorax subparallelus niger, crebre coriaceus, pilis subsquamosis E. Simon. m (44) pailide luteis opacis vestitus. Pili oculorum albidi. Oculi antici yalde inaequales, contigui, in lineam rectam. Abdomen nigricans, supra leviter violaceo-linctum, crebre pailide luteo-pubescens, interdum l»te viridi- micans, vitta marginal! lata maculisque dorsalibus quatuor pailide luteis omatum. Sternum nigrum, albo-pilosum. Pedes-maxillares pedes- que omnino flavidi, tibiis anticis interne, ad marginem exteriorem aculeo unico et metatarsis aculeis 4-4 instructis, pedes postici sat nume- rose aculeati. Area vulvae simplex, minute biimpressa et postice mar- gine nigro angusto et recto limitata. Aden !. 2. Ordo Solifugee. 99. Rhax impavida G. Koch. Cheikh-Othman (Doria). 100. Biton yemenensis E. Sim. Cheikh-Othman (Doria), Aden I. — J’en ai pris deux individus a Maala. 3. Ordo Chernetes. 101. Ghelifer persulcatus, sp. nov. — Long. 2,5 — 3 mill. — Ce- phalothorax fusco-fulvidus, subtilissiine (vix distincte) coriaceus et nitidus, antice sat attenuatus atque ad marginem anticum angustus et recte sectus, stria media profunda leviter recurva, stria postica fere simili sed recta, ad striam anticam quain ad marginem posticum paulo remotiore. Oculi bini, albi, sat magni et rotundi. Segmenta abdominalia dorsalia sublaavia, pailide fusco-testacea, antica posticis obscuriora, setis simplicibus tenuibus (baud clavatis) transversim seriatis munita. Segmenta ventralia tesiacea, laevia, similiter setosa. Pedes-maxillares longi, l®ves, rufescentes, setis tenuibus simplicibus vestiti ; coxa nitida ; trochantere longiore quam latiore supra et postice convexo; femore longo, antice subrecto postice leviter et regulariter convexo, basi parum distincte et brevissime pediculato; tibia femore circiler aequilonga, paulo latiore, longe ovata, extus leviter, intus magis convexa, ad basin longe ad apicem brevius attenuate; manu tibia vix breviore et saltern 2/3 latiore, late ovata, parum attenuata, digitis robustis manu non multo brevioribus. Pedes luridi, sat longi et graciles, sed femoribus posticis sat latis et compressis. Aden I. — Assez commun sous les decrees de Sterculia arabica. m Arachnides de VYemen. 121 102. Atemnus Letourneuxi E. Sim., Bull. Soc. zool. Fr., 1881, p. 12 (CheliferJ. Aden !. — > Au pied des plantes, dans les endroits sablonneux. Tr^s commun dans toute la rdgion ddsertique et ardnacde du nord de I’Afrique. 103. Olpium rubidum E. Sim., Ann. Gen.^ 1882, p. 211. Aden !. — Commun au pied des piantes. 104. Olpium biimpressum, sp. iiov. — Long. 4 mill. — Ab 0. ru- bido, cui affine, differt cephalothorace fusco-olivaceo, omnino piano, prope medium impressionibus subtilibus binis longitudinalibus plus minus distincte notatus, ad marginem posticum arcuato (in 0. rtibido recte secto), oculis utrinque binis mediocribus et disjunctis, segmentis abdominalibus dorsalibus fusco-nitidis, pedibus-maxillaribus laete fulvo- rufulis ; digitis paulo obscurioribus, trochantere femore tibiaque fere ut in 0. ruhido sed paulo brevioribus, manu tibia evidenter longiore, magis parallela, basi subrecle secta, extus recta, intus leviter et regu- lariter convexa, apice parum attenuata, digitis manu paulo brevioribus. Aden !. 105. Olpium arabioum, sp. nov. — Long. 3,5 mill. — Ab 0. m- bido, cui sat affine, differt cephalothorace fulvo-rufescente postice sensim dilutiore et lurido, piano, nitidissimo sed in parte prima sublilissime et inordinate transversim rugato, oculis majoribus utrinque juxte conti- guis, segmentis abdominalibus fulvis et nitidis, ultimo setis tenuissimis longis seriatis munito, pedibus-maxillaribus fulvo-rufescentibus, manu valde infuscata subnigra, digitis fusco-rufulis, trochantere femore tibia- que fere ut in 0. ruhido, sed manu majore, late ovata, extus leviter, intus magis convexa, digitis robustis, manu circiter sequilongis. Aden !, Cheikh-Othman I. — Dans les parties sablonneuses, au pied des plantes. Nota. Le tableau suivant resume les caract^res des trois espbces du genre Olpium quo j’ai observees a Aden : 1. Oculi utrinque juxte contigui. Pedes-maxillares fulvi, manu nigra vel fusca 0. arabicum E. Sim. — Oculi utrinque disjuncti. Pedes-maxillares concolores 2. 2. Gephalothorax leviter convexus baud impressus. Manus late ovata 0. rubidum £« Sim* 122 E. Simon. (46) — Cephalothorax planus, subtiliter biimprcssus. Manus subpa- rallela 0. hiim'pressum E. Sim. 4. Ordo Pedlpalpi. 106. Phryniscus Deflersi B. Sim., Bull Soc, zool. Fr., XII, 1887, p. 455. Esp^ce decouverte a Obok; M. Defiers m’a dil en avoir trouv6 un debris sur une pierre, pii‘s du sommet du Gham-Cham, au-dessus d’Aden. 5. Ordo Scorpiones. 107. Nebo flavipes E. Sim., Ann. Gen,, 1882, p. 249. Tes (Manzoni). — Se trouve aussi cu Syrie ; je I’ai re^u de Marsaba (Letourneux). 108. Nebo hierichonticus E. Sim. Aden I (pr^s des citernes). — Cette espece a ete decouverte en Syrie, dans la valloe du Jourdain ; je I’ai irouveo aussi au Djebei-Ataka, pres de Suez. 109. Buthus liosoma Hempr. et Ehrenb. Tres commun a Aden, dans les maisous ; aussi a Tes (Manzoni). 110. Buthus acutecarinatus E. Sim., L c., p. 245. Assez commun a Aden, sous les pierres; egalement a Tes (Manzoni) et h Obok (Faurot). 111. Buthus dimidiatus E. Sim., 1. c,, p. 244. Tes (Manzoni). 112. Buthus Beccarii E. Sim., 1. c., p. 246. Moka (Beccari). 113. Butheolus thalassinus E. Sim., 1. c., p. 249. Aden I. — Se trouve a Maala, au pied des grosses touffes de Cadaba glandulosa, dans les fouillcs s^ches accumuldcs. (47) Araehnides de V Yemen, m APPENDICE , Pendant Timpression de ce mcmoirc, mon ami lo D** Joiisscaume, qui poursuit chaqiie annexe avec une nouvelle ardour ses rccherches sur Ics MoUusques de la mer Rouge, a bicn voulu recucillir pour moi quelques Araehnides a Tile de P^rim. Cette localite est extr^mement interessante. Llle basse ct sablonneuse de Perim, situee dans le ddtroit de Bab-cl-Mandeb, est, en eflet, le point do I’Arabie meridiouale lo plus rapproche de la cote d’Afrique. La laune de Perirn offre une grande analogic avec cclle de Gheikh- Ollnnan; sur les 20 especes rccueillies par le Jousseaume, 17 soiU cominuiies aux deux localites ; une {Dictis perimensis E. Sim.) est nou- velle, mais tres voisiiie de I), arabica de Clieikh-Othmau ; une {Duthns Beccarii E. Sim.) ii’etait connuo quo de Moka, et une autre (Attulus saliens Gambr.) quo de la region desertique du nord de I’Afrique. Llste des Especes. CEcobius pulm Gambr., — Pythonissa plumalis Gambr., — Artema mauricia Walck., — Theridion dromedarim E. Sim., — Theridion dia- leucon E. Sim., — Argiope Lordi Gambr., — I'homisus spinifer Gambr., — Philodromus lepidus Blackw., — Sparassus Walckenaerms Aud., — Seletiops xgyptiaca Aud., — Evippa prxlongipes Gambr., — Peucetia arabica E. Sim. (tres commun), — Menemvus brevipnlpus Tliorell, — Mogrus fulvovittatiis E. Sim., — Attulus saliens Gambr., — Nextha oculata Gambr,, — Plexippus Paykulli Aud., — Biton yemenensis E. Sim., — Buthus Beccarii E. Sim. Dictis perimensis, sp. nov. — Long. 7 mill. — Cephalothorax ovatus, sat convexus, subtiliter coriaceus et setis nigris seriatis muni- tus, obscure fulvus, nigro-marginatus, ulrinque maculis fuscis vittam sinuosam designautibus et in medio vittis duabus appropinquatis lyri- 124 B. Simon. (48) formibos fnscis ornatus. Margo clypei recto sectns, sat angustus ad angulos leviter prominulus. Oculi medii antici sat magni rotundi, inter so juxte contigui, a margine clypei spatio diametro oculi vix latiore sejuncti, utrinque oculi laterales bini ovati et juxte contigui, mediis minores. Abdomen subglobosum, obscure testaceo-lividum, zonis trans- versis sinuosis atris notatum. Venter pallide testaceus. Sternum, partes oris, coxae chelaeque fulva. Chelae antice, in parte basali, late fusco- plagiatae. Pedes-maxillares breves, fulvi, femore tibiaque infuscatis. Pedes longi et graciles sat longe et parce pilosi, luridi, patellis totis infuscatis. A D. arahiea cui affinis est D. perimmis, differtcephalothorace paulo convoxiore, oculis anticis majoiibus et praesertim clypeo multo angus- tiore. (49) Arachnides de VAfrique orientale equatoriale. 125 XXXV fitude SOT les Arachnides recueillis par M. L. von Hdhneli olflcier de la marine autrichienne, pendant Texp^dition de M. le oomte S. T616ki dans TAfrique orientale dquatoriale, en 1887- 1888. 1. Pisenor Hdhneli, sp. nov. — Long. 21 mill. — Cephalo- thorax parum convexus, ovatus, antice sat attenuatus, obscure fulvus, antice margine frontaii postice parte thoracica paulo dilutioribus et fer- rugineis, fulvo-cervino pubescens, fovea thoracica subrecte transversa. Area oculorum subquadrata (postice quam antice vix iatior), ocuU fron- tales ovati et obliqui, spatlo diamctro oculi paulo latiore a sese disjuncti, oculi medii antici ocuiis frontaiibus majores, rotund! et convexi, oculi postici utrinquo contigui, parvi, laterales elongati et obliqui, medii late- raiibus plus duplo minores, breviter ovati subrotundi. Glypeus con- vexus, ocuiis anticis latior. Abdomen late oVatum, supra fuscuro, obscure lulvo-varialum et fulvo-cervino pubescens, subtus fulvo-tesla- ceum postice leviter infuscatum. Chelae nigrae, rastello ex dentibus sat brevibus sed numerosis et validis composite. Sternum, partes oris pedesque fusco-rufescentia, femoribus, praesertim inferne, dilutioribus. Sternum planum, laeve, postice utrinque impressione parva marginali munitum. Pars labialis baud duplo latior quam longior, apice spicula unica vel spiculis duabus tantum armata. Coxae pedum-maxillarium prope basin spiculis similibus 2 vel 3 instructae. Pedes breves et validi, scopulis tarsorum quatuor anticorum integris, tarsorum 3^ pans anguste, 4^ paris valde sectis, tibiis quatuor anticis subtus aculeis debilibus seti- formibus duobus, matatarsis extus, prope basin, aculeo unico robus- tiore instructis, tibiis metatarsisque posticis numerose aculeatis. Kilimanjaro. A P. notio E. Sim., praesertim differt parte labial! non multo latiore quam longiore atque apice spiculis paucissimis munita. A P. (IdimmataJ lepidus Gerstack. verisimiliter distinctus est. P. notius. 126 E. Simon. m 2. Idiops compactus GersUick., in Decken's Reis. ost. Afr., Ar., Ill, pars 2, 1873, p. 484. Cottc cspecc, dccouvorte a Dafeta, sur la cote oricntale d’Afrique, a (He retrouv(3o a Mombasa, a trois jours do la cote (4^ S.), par M. von Holinel. Le terrier, qiii a et(5 rapport(3 m mfime temps que son habitant, est creuse dans uii bloc do terro vet]:(3talc argilcuse lr6s compacle ; il a environ 15 centim^Jtres do profondcur; il est cylindrique, sans branche- ment, et Icgcrement coude; il est entierement tapiss($ d’un dpais rev^te- mcnl formci de toile et do torre maconneo ; son orifice, parfaitement rond, s’evase rogulierenicnl et donne attache sur fun des c6t^s a un opercule Ires epais ot dur s’emboilant parfaitement dans fc^vaseraent de forifice; cet opercule, mesure on dossiis, a 26 mill, de long et 30 mill, de large ; sa face superieuro est rugueuse, marqiKje do plis concen- triqiies assez ri'guiiers, convexe mais coupee d’un profond ot large sillon longitudinal; sa face interne, plus lisse et presque plane, ost ce- pendant assez incgale et garnie d’un rovetement soyeux d’un blanc nacre tres epais et d’uii aspect pelucheux que nous n’avons remarque dans aucune autre demoure du memo genre ; il ii’olTre pas de trous re- guliers comme les opcrcules des Cteniza, mais prAsente, pres le bord externe, une faible saillie qui remplit le meinc usage, e’est-a-dire qui sert a I’attache des grilles de I’Araigncio defendant sa demeure, Nota. On. connait actuellement le terrier de trois esptjces du genre Idiops : celui de Vldiops Colletti Ciyinhr. (l),de f Jnde, decrit par Cambridge (P. Z. 5., 1889, pi. ii), est pourvii d’un opercule beaucoup plus (ipais quo celui de VI. compactus, extreinement convexe en dessous, surtout du c6td oppos(j a la charniere, tandis que celui de Vldiops Argus E. Sim., du Venezuela {Ann. Son. ent. Fr.^ 1889, pi. 11, f. 1), est pourvu d’un opercule rigide, mais mince sur les bords, feuillete en dessus, et tres plan en dessous; dans lous les cas, le teriiier est simple, sans branche- ment et entiferement tapiss(). 3. Harpactira constricta Gerstack., 1. c., 1873, p. 486. Trouvd pr^s du mont Mdrou et du Kilimanjaro. 4. Dinopis bubalus, sp. nov. — ?. Long. 19 mill. — Ccphalo- thorax fulvo-rufescens, brevissimo llavido-pubescens, versus marginem (I) Probablement synonyme ^'Idiops crassus E. Sim., in Ann. Mus. civ. Gen., XX, 1884, p. 357. (51) Arachnides de VAfriqm orientate equatoriale. 127 minute et parcissime granosus, supra subplanus nec carinatus nec im- pressus, antico brcviler poslico longius attenuatus, fronte in medio leviter depressa et emarginala, utriiique ad angulum breviter cornuta et pilis albido-llavidis crassis omnino limbriata. Oculi faciei maximi inter se anguste separati, oculi antici minutissimi, laterales valde tuber- culati et infra directi mediis saltern duplo minores. Abdomen longum, paulo ante medium valde bituberculatum, apice minute bifidum et supra transversim plicatum, crasse cervino-pilosum , in parte basali linea media nigra, in parte apicali fasciculis nigris parvis, seriatim ordinatis, ornatum. Sternum chelfcque lurida, breviter pallide flavido-pilosa. Pedes longi, lurid i, antici obscuriores, feinoribiis subnigris plus minus fiilvo-variatis et antice nigro-lineatis, patella tibiaque 3^ paris inferne et patella 4* paris paululum fusco-variatis, femoribus, prfesertim anticis, ad basin nodosis et aculeis brevibus albis instructis. Pedes-maxillares parvi luridi. Vulva parva, plagula testacca plana subquadrata sed antice leviter arcuata munita. Kilimanjaro. D. cornuto Gerstiik., affmis sed certe distinctus, differt imprimis ce- phalothorace piano baud carinato, cornibus frontalibus minoribus et pedibus nigro-variatis. 5. Gasteracantha falcicornis Butler, Trans, ent. Soc, bond., 1873. — G. resupinata Gerstiick., in Decken's Reis, ost, Afr., Ar., 1873. Plusieurs individus trouves pres du mont Merou. 6. Gasteracantha scapha GcrsUick., 1. c., 1873. Cette espece, decouverte a Dafeta, a ele retrouvee en nombre pres du mont Merou. 7. Isoxia Hildebrandti Karsch, Zeitschr. f. g. Naturw., LI, 1873, p. 313, pi. VIII, f. 3 (IsacanthaJ. Cette espece a ete decouverte a Zanzibar, ou elle est commune ; elle a etd retrouvee pres du mont Merou. 8. Peniza testudo Thorcll, K. Sv. Freg. Eugenia Resa, etc.y ZooL, 1863, p. 10. — Eurysoma Tliorntoni Blackw., Ann. Mag. Nat. Hist., 1865, p. 348. — Id., Cambridge, P. Z. S. L., 1879, p. 293, pi. xxvu, f. 24. Esp6ce repanduo dans TAfrique centrale et orientale; un individu a ^te trouvd par M. von Hohnel, au Kilimanjaro. 128 E. Simon. (52) 9. Argiope nigrovittata Thorell, Ofv. K. V. Akad. Fork., 1859. — Argyopes caudatus Blackw., AHn. Mag, Nat Hist, 1865. — Argiope suavissima Gerstack., L c,, 1873. Trouve au Kilimanjaro et sur les rives du lac Rodolphe. Esp^ce tr^s r^pandue dans toute TAlrique orientale. 10. Nephila madagascariensis Vinson, Aran. Reun., etc., 1864, p. 191, pi. VII (Epeira). — iV. argyrotoxa Gerstiick., 1. c., 1873. Trouve pr^s du mont Mcrou et du Kilimanjaro. N. madagascariensis Vinson cst repandu a Madagascar et sur la c6te orientale d’Afrique. 11. Tylophora bicolor, sp. nov. — ?. Long. 8—9 mill. — Cepha- lothorax ovalus sat convexus, nigerrimus, glaber, crebre granuloso- rugosus. Oculi subaequales (medii antici reliquis vix majores) lineas duas fere aequaliter recurvas occupantes, quatuor antici inter se valde appropinquati, medii postici a sese quam a lateralibus evidenter remo- tiores. Clypeus verticalis oculis anticis latior. Pedes sat breves, niger- rimi, pilis plumosis fulvis parce vestili, tibia 1^ pans fulvo-rufescenle, tibia 2^ paris tantum ad apicem rufescente, metatarsis tarsisque sex anticis tarsisque posticis fusco-castaneis, tibia 1‘ paris sublus aculeis tribus brevibus biseriatis (1-2), tibia 2* paris aculeo simili submedio, metatarsis quatuor anticis aculeorum paribus duobus, tibiis meta tarsis- que posticis sat numerose aculeatis. Scopulae parum compactiles, basin metatarsorum anticorum vix attingentes. Sternum nigerrimum, crebre et regulariter granosum. Pedes-maxillares nigro-picei. Chelae nigro- nitidae, sublaeves el convexae. Specimen unicum valde detritum (abdomine carens). Kilimanjaro. Trouve au-dessus de 2,000 mbtres. 12. Phoneutria decora Gerstack., in Decken's Reis, osU Afr., Ar., 1873, p. 483, pi. xviii, f. 7. Cette espbee, decouverte a Mbarama, a retrouv^e par M. von Hohnel, prbs du mont Merou. 13. Sparassus Walckenaerius Aud. in Savigny, 1825-27 (Phi^- lodromus). Deux individus trouv^s prbs du mont M^rou. Cette espbee a un habitat tres etendu; elle est repandue depuis la Tunisie et TEgypte jusqu’au Cap, et se trouve aussi en Arabie. (53) Arachnides de VAfrique orientate dqmtoriale. i39 14. Palystes H5hneli, sp. nov. — Ceph.th. long* 11 mill.; lat. 8mill. Pedes : i, 36,7 mill.; ii, 38 mill; ni, 30 mill.; iy, 36 mill. — Cepha- lothorax laste fusco-castaneus, crebre fulvo-cervino pubescens* parum convexus, sulco thoracico prof undo et longo. Oculi antici in lineam rectam, medii lateralibus circiter 1/4 minores et inter se quam a lateralibos remo* tiores, spatio diametro oculi yix angustiore separati. Oculi postici sequi, fere aequidistantes, in lineam leviter recurvam. Spatium inter laterales anticos et posticos diametro oculi multo latius, oculi laterales antici posticis multo majores. Chelae nigrae, laeves, ad basin paulo dilutiores et crasse flavido-pilosae, baud albo-lineatae. Sternum fuscum, crebre et longe flavo-pubescens. Abdomen oblongum, fulvum, supra macula maxima leviter rhomboidali antice fulvo postice sensim castaneo pu- bescente et albido-marginata, fere omnino obtectum, subtus crebre fulvo-pubescens. Pedes fulvi, femoribus quatuor anticis inferne macula maxima fusco-coccinea omatis, tibiis inferne annulo basilari atque annulo subapicali fuscis notatis, aculeis robustis nigris ordinariis, tibiis quatuor posticis aculeis dorsalibus binis insiructis. Piaga vulvse nigro-nitida, subrotunda, impressione media valde recurva semilunari et postice plagula parva subquadrata longltudinaliter sulcata notata. Kilimanjaro. Un seul individu. 16. Hasarius Adansoni Aud. in Savigny, 1826-27. — Attue nigrofuscus Vinson, Aran. Reun., etc., 1864, p. 69, pi. x. — Erie nivei- palpis Gerstack., Decken's Reis., etc., lU, 1873, p. 477. Trouv^ prbs du Kilimanjaro et du M^rou. indiqu^ de I’Afrique orientale. Ordo Pedlpalpl. 16. Phryniscus Telekii, sp. nov. — A P. bacillifero Gerst. cui valde afdnis et subsimilis, diiTert femore pedum-maxiilarium dente bacilli- formi ultimo reliquis duobus plus duplo longiore (in P. bacillifero vix longiore), apice tibiae, desuperne visa, apophysi exteriore interiore evi- dentius breviore, paulo crassiore sed ad basin attenuata et leviter fusi- formi, inferne seriatim denticulata apophysi inferiore multo minore, ru- fula et laevi (in P. bacillifero apophysibus geminatis binis subsimilibus). Trouvd au bord oriental du grand lac Rodolphe (long. 36^ E. de Greenwich, lat. 3 1/2^ N.), dans un terrain sec et sablonneux. Nous poss^ipns de]4 cette espbce du lac Tanganika. (1890) 9 tao E. Simon. (84) Ordo Scorpiones. 17. Buthus villosus Peters, Monaisber. d. K, Prems. Akad. Wiss, Berl, 1862, p. 26. — Scorpio australis Herbst, Naturg. ungefl. Ins., IV, 1800, p. 48, pi. IV, f. 1 (non Linn.). — Buthus craturus Thorell, Class. Scorp., 1876, p. 7. — B. villosus Thorell, Et. Scorp., 1880, p. 103. A B. liosomati Ehrenb. cui valde affinis el subsimilis, imprimis differt caud© segmentis 4° et 8° longioribus et parallelis (in B. liosomati bre- vioribus et evidenter ovalibus) segmenti 5° carinis inferioribus latera- libus minus regulariter granosis el granule antepenultimo reliquis granulis majore, vesica majore, etc. Commun sur la rivb septentrionale du lac Rodolphe. 18. Rhoptrurus dentatus Karsch, Sitz. g. Naturf. Fr. Berl., 1879, p. 119 (Odoniurus) (1). Un seul individu trouve par M. von Holinel, au Kilimanjaro ; decrit de Mombas par le D** Karsch. 19. Opistacanthus asper Peters, 1. c., 1862, p. 26. Plusieurs individus trouves au pied du Kilimanjaro, d’aulros au bord du lac Rodolphe. Le nombre des dents aux peignes varie do 8 a 10, mais le nombre 9 est le plus frdquent. Ordo Solifugse. 20. Galdodes greeous G. Koch, Archiv. Naturg., Vm, 1842, p. 382. — Solpuga araneoides Savigny, Egypte, Ar., Atlas (1827), pi. VIII, f. 7. — Galeodes araneoides G. Koch, Ar., Ill, f. 164-168 (non t. XV). — G. grsecus E. Sim., Ann. Soc. ent, Fr., 1879, p. 100. Bsphee trbs rdpandue depuis la Gr^ce j usque dans TAfrique centrale, trouvd au pays des Somalis, par M. G. Rdvoil. 21. Solpuga Merope E. Sim., Ann. Soc. ent. Fr., 1879, p. 112 (Gaetulia). Esphee ddcouverte k Zanzibar, par M. A. Raffray. (1) Nom pr^occup^, que M. le D' Karsch a'chang^, en 1886 (Berl. ent. Zeitsch.), en celui de Bhoptrurus. Arachnides des ties Mariannes, 131 ( 33 ) XXXVI Arachnides recueillis aux lies Mariannes par M. A. Marche Nos connaissances sur les Arachnides des ties Mariannes se bomaient, avant les recherches de M. Marche, a sept especes ; Tune, decrite par Gudrin, en 1832, dans la partie zoologiqne du voyage de la Coquille, sous le nom de Gasteracantha fasciata (Chap., XII, p. 33) (i); les autres, provenant de Texpedition frangaise de VUranie et de la P%si- cienne 1818, et brievement ddcrites par Walckenaer dans son Histoire naturelle des insectes Apteres (2). 1. Uloborus geniculatus Oliv., Encych Method,, II, 1789, p. 214 (Aranea), — Uloborus zozis Walck., Apt., II, p. 231, pi. xx, f. 2. — U. Latreillei Thorell, Vet, Akad, Fork,, XV, 1858, p. 197. — Orithyia Williami Blackw., Awn. Mag, Nat, Hist., 3° ser,, III, 1858, p. 331. — Uloborus domesticus Dolesch., Act, Soc. Sc, Ind, Neerl,, V, 1859, p. 46, pi. VII, f. 2. — U, borbonicus Vinson, Aran. Reun., etc., 1864, p. 258, pi. 1 , f. 3. — U. zozis L. Koch, Ar. Austr., 1872, p. 221, pi. xix, f. 3.—- U. zozis Thorell, Rag. Mai., etc., II, 1873, p. 130, He Seypan. Esp^ce rdpandue dans les regions tropicalos du monde entier. (1) Gasteracantha fasciata Gu6rin. « Thoracc ni^ro subquadrato, abdomine « luteo nigro-bifasciato, convexo, subovali, sexspinoso, spinis subaequalibns « rubris, pedlbus nlgris, femoribus ferrugineis. — He Guam. » — Cette espbce appartient au genre Gasteracantha sensu stricto. (2J Les especes d^crites par Walckenaer sent : Dolomedes signatus Walck., Epeira Theisi Walck. et Tetragnatha mandibulata Walck., retrouvds dans les mdmes parages par M. Marche; Olios Freycineti Walck., esp^ce jusqu'ici sp^ciale aux Mariannes, et appartenant au genre Heteropoda, dont j’ai donnd rdcemment une description d’apr^s le type qui existe encore au Mnsdum ; Clastes Freycineti Walck., espbce r^pandue dans toute la Maluisie et la Papuasie; Epeira caliginosa Walck., esp^ce douteuse du genre Nephila, dont Je n'ai pas retrouvd le type. £• Simon. m m 2. Cryptothele Marohei, sp. nov. Long. iOmill.-- A C. ver- rueosa L. Koch (ex ins. Samoa) cui valde af finis et subsimilis, differt im- primis oculis mediis posticis inter so distantioribus, spatio diametro oculi fere duplo majore separatis (in C. verrucosa, sec. L. Koch, conti- guis), cepbalothorace supra latius sed minus proiunde sulcato et pilis crassis devaricatis et curvatis ravidis vestito. Gsetera ut in C. verrucosa L. Koch. Long. 6 mill. — Feminae subsimilis sed minor. Pedes-maxillares breves et robusti; femore leviter curvato ad basin angustiore et com- presso; patella longiore quam latiore, subparallela, valde convexa, nodosa et pilis clavatis munita; tibia patella plus duplo breviore, depressa, extus apophysi articulo longiore, antice, secundum tarsum, oblique directa, apice oblique* secta et subacuta instructa ; tarso sat magno, ovato, depressiusculo, apice rotundo ad basin oblique angustiore ; bulbo ovato, stylo medio spiraliter contorto munito. lie Guam. Nota. Le genre Cryptothele se compose acluellement de quatre esp^ces ; C. verrucosa L. Koch, des lies Viti ct Samoa; C. ceylonica Cambr., de Ceylan ; C. cristata E. Sim., du Mexique, et C. Marchei E. Sim., des ties Mariannes. Fen possbde une cinquibme espbce de Nouvelle-Guinde. 3. Cryptothele doreyana, sp. nov. •— c?. Long. 8 mill. •— A C. Marchei cui valde alfinis, differt oculis quatuor anticis aream longiorem et antice quam postice non muUo latiorem occupantibus, oculis mediis seriei posticse majoribus, non multo minoribus quam oculis ser. secundae inter se minus separatis sed spatio diametro oculi saltern sequante a sese separatis, parte thoracica anguste sulcata, abdomine leviter insequali, pilis clavatis brevibus dense vestito sed tuberculis fas- ciculatis indistinctis, stemo postice obtusiore. Nova-Guinea : Dorey. Le genre Cryptothele L Koch n’ofhre aucun rapport avec le genre Celsenia Thorell, prbs duquel le pla^it son auteur dans le sous-ordre des Rudithelariaf. 11 ne prdsehte aussi avec les Bradystichidse qu’une ressembiance de facias trbs superficielle. Ses vdritables affinit^ me paraissent dtre avec la famille des Zodariidae ; la structure des filibres si caract^rique, celle des ch^licbres et des pibces buccales sont les mdmes; les Cryptothele different cependant grandement des Zodariidm par leurs (57) Arachnides des ties Mariannes. 133 iacite) principalement par leurs t^gumeats tr^ rugueux et squameux; mais, si Ton fait abstraction de cette particularitd, on leur trouvera one grande ressemblance avec les Storena dans la forme gdndraie du corps et m3me dans la disposition oculaire. 4. Smeringopus elongatus Vinson, Aran. Man., etc., 1864, p. 135 (Pholcus). — Pholcus phalangioides Dolesch., Act. Soc. Sc. Ind. Neerl., V, 1869, p. 47 (pars). — P. tipuloides h. Koch, Ar. Austr., 1872, p. 281, tab. xxffl, f. 5. — P. distinctus Cambr., L. S. J. Z., X, 1876, p. 380, tab. XI, f. 28-30. — P. elongatus Thorell, Rag. Mai., etc., II, 1878. — P. elongatus V. Hasselt, Tijds. v. Ent., XX, 1877, p. 63. — P. war- garlta Workman, Ann. Mag. Nat. Hist., 1878, p. 461, tab. xvm, f. 1-2. He Seypan. Bspfece repandue dans presque toutes les regions tropicales. 5. Stanneoolavis latronum, sp. nov. — $. Abd. : long. 8 mill.; lat. 8,5 mill. — Cephalothorax niger, intcrdum antice leviter dilutior et femigineus, sublaevis, pills crassis albis vestitus, luberculo medio crasso et obtuso. Area oculorum mediorum paululum prominens, la- tior quam longior et antice quam postice paulo angustior, oculi medii antici posticis evidenter majores. Abdomen maximum, fere aeque Ion- gum ac latum, convexum, antice late arcuatum, ulrinque et postice obtuse sectum, aculeis sex robustis et turbinalis (baud mamillatis) armalum, aculeis laleralibus anticis parvis, secundis anticis plus triple majoribus ab anticis non late remotis, aculeis posticis iateralibus secundis similibus vel vix minoribus. Scutum supra laeve nitidum, pos- tice in declivitate cum aculeis minute granosum, supra laete flavum, utrinque macula magna angulosa nigra et secundum medium lineis subparallelis binis fuscis notatum, postice nigro-variatum, aculeis nigris. Venter niger sat crebre granosus, maculis parvis inaequalibus et remotis flavis ornatum, tubere antemamillari magno nigro-nitido. Sternum ferrugineum, apice et margine nigrum. Pedes-maxillares pedesque lurido-rufescentes, pedes-maxillares tibia tarsoquo apice fuscis, pedes patellis tibiisque valde infuscatis subnigris sed tibiis ad basin ferru- gineo-annulatis, metatarsis tarsisquo apice infuscatis. A S. brevipede Dolesch., borbonica Vins., observatrice Cambr., etc., differt aculeis abdominis baud mamillatis. A. S. sacerdotali L. Koch dif- fert aculeis Iateralibus secundis multo majoribus posticis similibus pictu- raque abdominis et pedum. A S. silvestri E. Sim., cui valde affinis, im- 134 E. Simon. primis dilfert aculeis minus robustis et minus granosis, pictura abdo- minis, stemo rufulo, pedibus rufulo fuscoque variatis, etc. lies Agrigan et Guam. 6. Epeira Theisi Walcken., Apt, II, 1841, p. §3. — Ep. mangareva Walck., L c.y p. 469. — Id. L. Koch Ar. Atistr., 1871, p. 86, tab. vii, f. 4-5. — Id, Thorell, Rag. MaL, etc., I, 1877, p. 395. — Ep, Theisi Thorell, L c., II, p. 65. — Ep. iriangulifera Thorell, 1. c., II, p. 65. He Agrigan, ile Seypan, He Guam. Esp6ce rdpandue dans TAsie meridionale, I’Australie, et presque toutes les Hes de la Polynesie. 7. Tetragnatha mandibulata Walcken., 1. c.^ II, p. 211. — T. minaioriaE. Sim., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 83. — Id. E. Sim., Act. Soc, Linn. Bord., 1886, p. 19. — T. leptognatha Thorell, Rag, Mai., etc., I, 1877, p. 101 (441). J. minatoria Thorell, Ann. Mus, civ, Gen., 1887, p. 133. lie Agrigan, He Guam. Espece trfes rdpandue dans I’Indo-Ghine, aux Philippines, aux Cdl^bes et aux Moluques. Keyserling et L. Koch ont donne le nom de T. mandibulata a une espece toute diir(^rente qui serai t repandue en Colombia et dans certaines Hes de I’Ocdanie, notammeiit aux Samoa et aux Viti (cf. Keyserling, in Yerh. z. b. G. Wien, 1865, p. 848, et L. Koch, Ar. Austr., 1872, p. 194) ; je propose de donner a cette esptjce le nom de T. Keyser^ lingi. 8. Dolomedes signatus Walck., Apt,, I, 1837, p. 348. Indique de Tile Guam par Walckenaer ; quelques jeunes Dolomedes, trouvds par M. A. Marche, dans la m6me He, se rapportent trbs proba- blement a cette espece, insuffisamment decrite. 9. Pardosa Marohei, sp. nov. — c?. Long. 5 mill. — Cephalo- thorax ovatus, niger, cinereo-pubescens, vitta submarginali Integra sat angusta et flexuosa, et, in parte thoracica, vitta media latiore sed postice attenuate, antice bifida leviter divaricata et oculos posticos attingente et lineam angustam nigram longitudinaliter secta, ornatus. Oculi maximi spatio diametro oculi vix angustiore inter se sejuncti, oculi quatuor 435 (59) Arachnides des ties Mariannes, antici sequales, a seso anguste et fere seque distantes, lineam sat pro- curvam formantes. Abdomen ovatum (valde detritum), nigrum, pilis sat longis albo-sericeis vestitum. Sternum nigrum, albo-pilosum. Chelae nigrae. Pedes longi, lurido-olivacei, femoribus supra leviter et confuse obscure-variatis, larsis cunctis concoloribus, nec depressis nec insigniter pilosis, tibiis metatarsisque anticis infeme aculeis longissimis 2-2 et utrinque aculeis paulo brevioribus binis armatis. Pedes-maxillares sat robusti et longi, nigerrimi, patella albo-pilosa, reliquis articulis crebre nigro-pilosis ; patella longiore quam latiore, subparallela ; tibia patella paulo longiore a basi ad apicem sensim ampliata; tarso tibia cum patella longiore, ad basin latiore ad apicem longe attenuate et leviter curvato ; bulbo disciformi baud prominentia mutico, prope medium rimis trans- versis notato. Sp. europaeis P. aranicolse Cambr. et agricolse Thorell sat alflnis. lie Guam. 10. Plexippus culicivorua Dolesch., Act. Soc. Sc. Ind. NeerL, V, 1859, p. 14, tab. ix, f. 5 (Salticus). — Menemrus culicivorus Thorell, Rag. Mai, etc., I, 1877, p. 228 (568). lie Guam, lie Agrigan. Esp^ce r^pandue dans PAsie m^ridionale et en Malaisie. 11. Bavia sericeps E. Sim., Ann. Soc. enl Fr., 1877, p. 61. — Acompse smvis L. Koch, Ar. Austr., 1881, p. 1146, tab. xcix, f. 6-7. lie Agrigan. Esp^ce rdpandue en Malaisie et en Polynesia. Genus STERTINIUS, nov. gen. ‘ SimsetsB Thorell {Eulabes Keyserl.) affinis, sed differ! cephalothorace longiore utrinque minus dilatato-rotundo, oculis anticis in lineam plus minus arcuatam, lateralibus a mediis spatio diametro lateralium multo angustiore sejunctis, metatarso 4* pans, aculeis minutis binis apicalibus exceptis, mutico. A. Stergusa E. Sim. differt imprimis cephalothorace utrinque evi- dentius rotundo, oculis ser. secundse longe ante medium, inter laterales anticos et posticos, sitis et pube squamosa. Species tres, duae oceaniem, altera (inedita) americana. 136 E. Simon. — Arachnides des ties Mariannes (60) 12. Stertinius dentiohelis, sp. qoy. — Long. 6,8 mill. — - Cephalothorax fusco-rufescens, utrinque, prope oculos, niger, subtiliter coriaceus, pilis squamosis brevibus, in parte cephalica fulvo-ravidis in thoracica obscure luridis, crebre vestitus, margine frontal! maculis albi- diore-pilosis notato. Oculi antici in lineam subreclam, pilis fulvo-ravidis cinctis. Clypeus angustus, depressus, crebre albo-barbatus. Abdomen sat anguste ovatum, supra duriusculum, scutatum et punctis impressis sex biserialis (posticis elongalis) notatum, supra crebre el breviter ravido-pubescens, sed ad marginem anticum pilis albidis longioribus notatum, sublus dilutius et albido-pubescens. Sternum nigrum, longe albido-pilosum. Chelae robustae sed breves el latae, supra, prope medium, transversim depressae alque ad angulum (prope radicem unguis) tuber- culo obtuso munitae, subtus ad marginem valde depressae atque ad an- gulum remotum, apophysi maxima valida sed acuta et intus minute den- tataarmatae, ungue valido, longo etarcuato, supra, in parte basali, dente valido oblique et obtuso insigniter armato. Pedes modice longi, obscure luridi, antici obscuriores et rufescentes, rufulo-squamulali et albido- hirsuti, pedes 1^ paris reliquis multo robustiores, femore valde dilatato et compresso, subtus, prope basin, minute et obtuse mucronato, tibia et patella robustis, aequilongis, superne deplanatis, femore patellaque muticis, tibia subtus aculeis robustis et curvatis biserialis (3-3) et intus aculcis binis brevioribus armata, metatarso aculeis validis 2-2, tibia 2‘ paris subtus aculeis parvis binis uniseriatis et metatarso aculeo unico instructis, pedes postici fere mulici. Pedes-maxillares debilcs, luridi, longe albido-ciliati, tibia et patella circiter aequilongis, parallelis et lon- gioribus quam latioribus, omnino muticis, tarso patella cum tibia bre- viore et vix laliore, apice attenuate atque obtuso, bulbo parvo, simplici, subrotundo et depresso, stylo apicali nigro, brevi recto et sat valido munito. He Guam. Nota. Les envois de M. Marche contenaient, en outre, un certain nombre de jeunes individus des genres Lycosa et Heteropoda, que je n’ai pu determiner avec certitude. Voyage de M. E. Simon an Venezuela (D^ecmbre ISS7— Avril 188S) 8* M6moire (1) orthoptEres Par Ignacio BOLIVAR. Stance du 28 mat 1890. Blattides. 1. Homalopteuyx capugina Brunner. — La femelle n’etait pas connue. Elio cst brunatre, aptere, avec le thorax carene an milieu, le pronolum reflechi tout autour et le Lord poslerieur do lous les segments dorsaux du thorax et de I’abdomen convert de gros tuberculcs subcomprimes. Les tarses sont jaunes. La plaque suranale est carenee au milieu, a bords laleraux presque reflechis, et fortement inciseo au bord poslerieur. La plaque sous-genitale est grande, triangulaire, deprimee de cliaque cote et arroiidie a son exlremite. Les larves sont de couleur pale varie de brunatre, et offrent au pro- notum une fossette assez marquee, situee sur le disque, de chaque cole de la ligne mediaiie. — Colonie Tovar. 2. Homaeogamia, n. sp. — Un seul exemplaire a Tctat de larve. (1) Voir l®' m^moire {Dytiscidae et Gyrinidae, par le M. R^gimbart), An* nales 1888, p. 379; — 2® m6moire (Cucujidae, IXhysodidae, Dryopidae, Cya-^ thoceridae, Heteroceridae, par Aiit. Grouvelle), Annales 1889, p. 157, pi. 6; — 3*in6moire (Temnochilidae, par A. L6veiI16), Annales 1889, p. 167; — 4*md- moire (^rac/inides, par E. Simon, commencement), Annales 1889, p. 169; — 5® m^moire {Lathridiidae, par le R, P. P.-M -J. Belon), Annales 1889, p. 221; — 6« m^moire (Eumolpidae, par fid. Lefbvre), Annales 1889, p. 329; — 7« memoir eCFormictdes, par G. Emery), Annales 1890, p. 55. Ann. Soe. eat. Fr. — > Octobre 1800 . (1890) 10 138 1. Bolivau. (2) Possedant dans ma collecUon des individus a divers degres de di^velop- pemeiit, je puis affirmer seiilernoiit que cette espece no se rapporte pas a //. mexicana Bunn., avec qui je I’ai oomparee, iii a //. brasiliam Sauss., Lien que cette deriiiore espece ait etc decrite sur un male a I’elat de uymphe. Lo prorioluni est convert dc granulalions miliaircs, ses sillons dorsaux etant rejnplaces par de simples depressions, ce qui donne a I’insecte un facies uii j)eu dilTerent des autres Ilom/eogamia, — Caracas. Je crois cette esiiece noiivelle, mais, ne possddant pas des individus bien ddveloppds, je ne la dccris jms. jllaiilitloN. 3. PsEUDOMioPTEKYX uoGOTENSis Sauss. — Caracas. 4. Musonia viciNA Sauss. (Thespis vicina Sauss.), Mm. sc. iiu Mexiquc, Orthopt., p. 276. — San-Estebau. 5. OxYOPS RUBicuNDA Stoll. — San-Eslcban, 6. Acanthops fai.cata Stiil. — San -Esteban. Pliasniidcs. 7. Caulonia Iphiclus Westw. (Pygiuuynchus Iphiclus WesUv. Cat, of Orth, Ins.y 1, Phasmidx, 1859, p. o8, pi. ii, f. 2. c? ?• — Caracas. Cette espece n’appartieiit pas an genre PijgirhynckuSf tel que Stal Ta delimitc ; le manque d’aire apicale a roxtreiiiite des jambes la fait, au contraire, prendre place dans le genre Caulonia SUil, bien qu’elle dilTere par plusieurs caracteres des especes de ce genre ot qu’cllo doive former un genre different a cote dc celui-ci. Acrididcs. 8. Phymaptera jucunda BoI. — Caracas. 9. Metrodora lutosa Bol. — Saii-Esteban. 10. Paratettix Simoni, u. sp. — Rufo-fuscus. Vertice oculo sub-- angustiore (?, vel xque Into, ante oculos hand producto, medio carinato, lobis later'alibus extus subrotundato-quadratis : costa frontali inter oculos subsinmta. Pronoio angusto, postice subulato, dorso rnguloso-- 139 (3) OrUmpterm du Vengznela. granoso, ante Immeros mbcoarclatOy carina media parim elevala, inter humeros depressa, deinde distincte undulata. Elytris elongatis, apicem versus angustatis. Carinis femorum undulatis : fcmoribus posticis ante apicem baud filiformibus ; articulis primo tertioque tarsorum postkorum subxque longis, pulvillis apice ac/utis; pulvilh tertio duobus primis unitis vix longiore, Valvis ooijmitoris elongatis, gracdibus $. — Long, corporis : d', 7,5 mill.; $, 11 mill; — Long, pronoli : c?, 8 mill.; ?, 10 mill. — Long, femorum posticoruni : c?, S rnill.; 0 mill. — Golonie Tovar. Voisin do P. cayennensis Hoi., de qui on peul Ic distinguer sans dif- ficulte, en comparant les diagnoses. I^oeustitios. H. Petaloptera zendala Saiiss. — Caracas. 12. Microcentrum lanceolatum Burm. — Caracas. 13. Typophyllum (Tovaria) chlorophyllum, n. sp. — Colore rufo'fiisco, Frons autice deplanata, Pronoiiim postice sensim ampliatum, retrorsum elevatum, rnargine postico rolundato, medio angustissime exciso, dorso impresso-punctato. Elytra viridia, medio laUssma^ area costali apicem versus sensim ampliala, pone medium subito truncata atque eroso-dentata ; parte reliqua elytri duplo angustiore; areola typica transverse posita : campo radiali prope medium spatio hyalino, elongato instructo, deinde rufo-fusco ; rnargine postico lobato. Alx grisCXy venis apicalibus riifis. Femora antica quadridentata , postica subtus parce spinulosa, Segmentis ultimis abdominis postice productis cf. — Long, corporis : 17 mill. — Long, pronoli : 4,5 mill. — Long, olytrorum : 17 mill. — Lat. maxima elytroruin : 17 mill. — Long, femorum posti- cornm : 14 mill. — San-Esteban. .14. Typophyllum (Tovaria) siccifolium, n. sp. — Prxcedenti valde affiniSy diff'ert tuntum elytrorum rnargine postico fortiter rotundato, integro; antcnnis nigro-punctatis d'. — Long, corporis : lo mill. — Long, pronoli : 4 mill. — Long, elytrorum : 15 mill. — Lat. maxima elytrorum : 15 mill. — Long, fomorum posticorum : 13 mill. — San- Esteban. Cette espece, tres voisine de la precedente, se reconnait facilement a 140 I. Bolivar. (4) ses ^lytres, doiit lo Lord posterieiir est fortement arrondi, ainsi qu’a leur venulalion qui differe, comme on pent eri juger par rexamen com- paralif des Hgiires 2 et 1; dans T. siccifolium, les nervures a ne parlent pas dircctenient do la cellule typiquo, comme cela se volt dans T. chlorophyllum, mais elles sont reunies par iin petit rameau commun. Ges deux esp^ces different des autres du m^me genre en ce quo la cellule typique b (fig. 2) des elytres est transverse, c’est-a-dire que son grand axe est perpendiculairo aux veiues radiaires, tandis qii’elle est longitudinale chez les autres. Les deux especes ont la memo couleur aux dlytres ; ils sont d’uri vert plus ou moins pale, comme celui des feuilles des arbres qui commenccnt a se secher, avec la moitie apicale du champ discoidal d’un brun do tabac assez obscur; on distingue aussi, chez toutes les deux, un petit espace transparent en forme de larme place sur le champ discoidal, dans la diniction du diambtre le plus grand de la cellule typi(iuc. La plaque suranalc est transverse et sub- carree avec les angles posterieurs arrondi s et le bord l^g^rement reflechi. 15. Typophyllum geminum, n. sp. — Colore griseo-fusco, Frons deplamta, pallida , riifo-punclata, palpis nigro-pktis, articulo ultimo labialium apice for titer incrassato, Antenmv fusco-variegntx, supra linea pallida, longitudinali. Pronoto postice pariim ampliato, dorso deplanato, subgranoso, postice roiundato-truncato. Elytra fulva, apice fusca, pone medium spatio atqiie punclo minuto hyalinis instructa; areola typica hand transversa ; area costali parte reliqua elytri pamm angustiore, subparallela, pone medium valde rotundt\to~excisa ; marglne postico pone medium lobulato, Alx rosescentes, venis tantum prope apicem roseo tinctis, Segmenlum septimum abdominale postice producto atque bicornuto. Lamina snpra-anali transversa, rotundata, rugosa* (?. — Long, corporis : 15 mill. — Long, pronoti : 3,5 mill. — Long, ely- irorum : 14 mill. — Lat. maxima elytrorura : 10,5 mill. — Long, femorum posticorum : 12 mill. — Caracas. Cette ©spece est du mtoe type que T, erosum Serv. (Pictet), a qui elle ressemble par la forme de ses elytres et leur venulation ; mais, outre ses dimensions plus petites et la couleur jaunatre de ses elytres, elle diflere aussi par la forme des appendices du 7*" aniieau abdominal qui, arme d’une eldvation, fait parallre le processus posterieur comme (5) Orthopth'es du Venezuela. 141 bicorne ; de plus, les segments 6 a 9 sent prolonges en pointe assez aigue postdrieurement. Je dtois une autre espfece de la Nouvelle-Grenade, que je possMe. 16. T. cinnamum, n. sp. — Omnino fusco-rufum. Frons deplanata, pallida, rufo-punctata. Antennae rufescentes, albido pilosis, subtus obscu- riores. Pronotum subtuber culosum, postice parum ampliatum, canthis acutis, pallidis; margine postico rotundato, niedio brevissbm sinuato ; lobis deflexis elongutis. Elytra oblonga, fusca, medio pallidiora, granulis raris, fuscis, sparsis; venis radialibus pallidis, pone medium spatio parvo hyalino : areola typica elongata, hand transversa : area costali parte reliqua elytri parum angustiore, suhparallela, antice anguste pal- tide marginata, pone medium subito rotundato-smuata; margine postico integro baud fortiter arcuato. Alae griseae, venis rufis. Femora antica supra, nec non postica apice pallidis. Segmentis ultimis dorsalibus abdo- minis postice productis d*. — Long, corporis : 15 mill. — Long, pro- noti : 4 mill. — Long, elytrorum : 18 mill. — Lat. maxima elytro- rum : 10,5 mill. — Long, fomorum posticorum : 13 mill. — Bogota (0. Thierne). Les elytrcs de T. geminum et T. cinnamum (lig. 3 el 4) ont a peu pr5s la m6me forme. Chez T. cinnamum, le Lord posterieur est arrondi et point siuue. Les especes de Typophyllnm que je viens de d(5crire ct celles decrites par M. A. Pictet, dans les Mhi. de la Soc. de Physique et dllist. nat. de Geneve, pourraient se distinguer a I’aide du tableau suivant : 1 . Cellule typique des elytrcs placcc transversalement, son dia- mfetre le plus long ctant perpendiciilaire aux veines radiaires. Aire coslale de moitie plus ^Iroile que Ic resle de I’clytro Sub-gen. Tovarla, nov. 2. Bord posterieur de I’elytre sinue 1. chlorophyllum Bol. 22. Bord posterieur do I’elytro tr^s arrondi, non sinue 2. siccifolium Bol. 11. Cellule typique des elytres placee longitudiiialemcnt, son plus grand diamfetre placd dans la direction des veines radiaires. Aire costale a peine plus etroite que lo reste de I’dlytre Sub-gen. Typophyllum, p. d. ( 6 ) 142 I. Bolivar. S. Bord anterieur des elytres sinue. 4, Bord posterieur des elytres sinue. .1, .lambes post6rieuros non sinuees. Segments dorsaiix do Tab- domcii prolongds en dent triangulairo. 3. erosum Stoll. 55, Jambes posterieiires sinuees. Septieme segment de I’abdo- mon bicorno 4. geminum Bol. 44, Bord posterieur des elytres entier. 6, Jambes posterieures lobees en dessoiis. 7. Elytres plus larges, moins pointus ; jambes posldricures non sinuees 5. excisim Pictet. 77, Elytres plus longs ct pointus ; jambes posterieures sinuees, dilatees a la base 6. cmnammi Bol. 66, Jambes posterieures sinuees en dessous 7. lunatim Pictet. 33, Bords anterieur et posterieur des elytres entiers 8. trapeziforme Stoll. et 9. peruvmum Pictet. 17. Mimetica Simoni, ii. sp. — Ochmcea, Pronoto dhco concavOf narinis grimoso-crenatis ; margine j)OsUco ohtme-rotundatOf medio sub- exciso 7 ; lobis deflexis sparse granosis. Elgtris latissimis , tuberculis fuscis raris ^parsis ; margine antico, ante medium sinuate, pone medium rotundato et subito truncato^ pars Iruncala sinuato-crosa, apice subacuto ; margine postico valde rotundato, medio maxime ampUato; disco punctis duobus minutis hynlinis, AUs flavo-albidis, rufo-venosis. Femoribus supra albicantibus. Lamina supra-anali transversa, apice truncato-subsinuata ; infra-anali trigona, apice subexcisa, rugulosa. Ovipositor supra spinosus apice regulariter dentato-crenatus, subtus upicem versus scabridus $. — Long, corporis : 23 mill. — Long, pronoti : 5 mill. — Long, femorum posticorum : 17 mill. — Long, clytrorum : 26 mill. — Lung, oviposi- toris : 9 mill. — San-Estebau. M, Simoni est de couleur feuillo morle, a Texception des femurs qu sont blanchatres en dessus. La tdle est veloutde el le tubercule u vertex un pen sillonnc. Le pronotum, h peine plus large en arridre, est concave et granuleux, et son bord anterieur est arme de deux petits tubercules. Les elytres sont de couleur uniforme, sauf les petits tubercules noiratros dont lenr surface est parsemee et les deux petites taclies hyalines qui se 143 (7) Orthopth'es du Venezuela , trouverjt sur le champ posterieur, tout pres du centre. Je donne uno figure de felytre (fig. 5), olio difforc do cclle des elytres de Jf. mortui- folia Pictet. Lcs opines des femurs no sont pas constantes. L'oviscapte, fortement courbe, ost un pen plus large pros do I’extreinite od ses bords sont crenolos ; dans le reste, le Lord superieur ost epineux, f inferieur inerme. Je rapporte a cetle espece des individus en elat de nympho, avec des expansions verticales sur les 2®, 3®, et 8*" segments dorsaux de fabdomen (fig. 6) et qui ofTrent la particularite assez curieuse d’avoir des rudiments d’elylres et d’ailes places verticalement, ce qui rend le prothorax fortement comprime et releve par derriere. J’ai le plaisir de dedier cettc speco a notre savant colldgue M. E. Simon qui, dans ses chasses arachnologiques, n’oublie jamais les autres Arti- culds el a qui je dois ces belles especes. Hastonoluiii, gen. nov. — Gocconolo afflne genus : differt ah illo pedibus brevioribus, valde compressis, femorifnis anticis intermediis sub- brevioribus, lobo geuiculari interno spuwso-producto, externa mutico ; tibiis anticis a latere visis medio ampliatis, supra deplanatiSy margi-- nibus superioribus tuberculis prxditis : dorso pronoti parce granoso ; lobis deftexis Ixvibus : ehjtris abdomine brevioribus : lamina supra-anali medio rotundato-producta ; cercis crassis, apice unco elongato recurvo terminatis. Ce genre doit prendre place cnlre les genres Cocconotus et Bliastes Stal, dont il olTre un melange de caracteres. La l6te est assez grosse avec le front fortement ponctue et pourvue, de chaque cole, de deux cargoes, dont f interne est plus aigue ; fepine frontale est separee de celle du vertex par un angle renlrant, et le fastigium est sillonne. Le pronotum est rcborde tout autour el les deux sillons iransverses sont a peu pr^s a la mCme distance fun de faiitre qne de ses bords anterieur et posldrieur; de ces deux bords, f anterieur est arrondi et le posterieur tronqud; le disque est sillonne longitudiiialeniont et rugueux plutdt que granuleux; les lobes lateraux sont presque lisses et partages par le sillon typique, qui est fortement enfoned; le bord inferieur est subsinue au milieq. Les elytres sont courts, n’atteignant pas fextremite de fabdomen ; ils sont converts dhine reticulation ires serree au centre des areoles et plus lache le long des nervures transverses; les veines radiaires sont parallMes jusqu a fextremite ou elles se reunissenU Le 144 I. Bolivar. w proslernum est arme do deux dpines aigues ; le mesosternum est trans- verse et le metasternum fortement retrdci en arriere avec ses fossettes rdunies en line seule. Les paltes sent assez courtes et fortement compriinees ; les femurs anterieurs sont un pen arques, de la longueur a peu pres des iriterme- diaires ou qiielque peu plus courts, plus longs quo lo pronotum et armes en dessous de quehiues opines; les tibias prothoraciques sont aiissi comprimes et un peu dilates au milieu, epineux en dessous et leg^reinent aplatis en dessus; les deux carenes superieures sont chargees de tuberculcs noirs assez gros, ellcs sont paralleles au-devant des tym- pans ; ceux-ci sont longitudinaux et ouverts vers le haut ; les jambes intermcdiaires sont elargies pres de la base et sillonnees le long du bord supcrieur ; les femurs posterieurs sont courts, une fois et demie aussi longs que les intermcdiaires, non filiformes, epineux sou lenient le long du bord externe ; le lobe geniculaire anterieur des femurs prothora- ciques et le lobe posteriour des mesothoraciques sont les seuls epineux; le troisi^mo article do tous les tarses est fortement elargi. Le dernier segment dorsal de I’abdomen, chez le mMe, se prolonge au milieu en forme de lobe arrondi; les appendices abdominaux sont gros, cylindriques el courts; a leur extremite, ils ofTrent exterieurement une pointe mousse et interieuremenl une prolongation en forme de fouet tr^s long et recourbe. La plaque sous-gdnitale est brisee dans le seul male que j’ai pu examiner. L’oviscapte est assez long, presque droit a la base el leg^rement courbe vers le bout qui est dirige obliquoment en haut; la plaque sous-genitale de la femelle est comprimee, ironquee au bout et subsinuee. 18. Nastonotus tarsatus, n. sp. — Colore badio nitidiusculo. Capite supra nigro-trilmeato, epistomate, mandihuliSy labro basi excepta atris. Pronoto antice postieeque nigro marginato, disco fascia nigra Ion-- gitudinalUer ornato, Elytris pallide reticulatis; venis principalibus rufes^ ceniibus, Alis nebulosis. Tibiis anticis base, nec non femorum apice atris ; fenioribus anticis subtus tri- vel quadrispinosis, posticis pone medium quinquespinosis cf ?. — Long, corporis ; cf, 30 mill.; J, 32 mill. — Long, pronoti : cf, 5 mill.; ?, 6 mill. — Long, elytrorum : cf, 17 mill.; ?, 17 mill. — Long, femorum poslicorum : (?, 13 mill.; 17 mill. — Long, ovipositoris : $, 17 mill. — Caracas, Valencia. Le male et la femelle de cette especo sont dilTerents. La t^te de la femelle est beaucoup plus volumineuse. Le ddveloppement extraordi- (9) Orthopteres du Venezuela. 14S naire du troisi^me article des tarses, par rapport aux deux antdrieurs, donne a cette espisce un facifes caracteristique. II est probable que Jfefo»- ctdius submarginatus Walker doit flgurer h c6te d’elle, Gry Hides. 19. Rhipiptertx limbata Burn. — San-Esteban. 20. Phylloscirtos cicindeloides Gerst. — San-Esteban. 21. Cyrtoxiphus imitator Sauss. — San-Esteban. 146 1. Bolivar. — Orthi)ptere& du Venezuela. ( 10 ) Explication des figures. Fig. 1. Typophyllum chlorophyllnni. 2. Typophyllum siccifoliutn. 3. Typophyllum geminum. 4. Typophyllum cinnamum. o. Mimetica Simoni. 6. Mimetica Simoni (nymphe). Voyage de M. E. Simon au Venezuela (llecembre f S 87 — AvrII 188 S) 9'^ M^moire (I). HeMIPT^RES HOMOPT^RES Par L. LETHIERRY. Stance du 26 mars 1890. Cleadideti. 1. Tympanoterpes (imsEA Germ. — Piierto-Cabello (1 exemplaire c?)- 2. Fidicina pertinax Stal. — Valencia (1 exemplaire ?). Fulgorldeii. :i. I’.ECiLOPTEUA I.IMBRACULATA Fubr., Syst. Rhijugot, p. oO. — Puerto- Cabello (1 exemplaire). 4. Ormenis llRAsiLiENsis Spill. — San-Eslebaii (1 excmi)laire). 5. Phal;e\omorpiia incurans Amyol et Serv., IhnilpL, p. — Saii-Esteban (1 exemplaire c}). G. Ricania vitripennis, n. sp. — PalUde virescens : elytris hyur- (!) Voir m^moire (Dytiscidae ct Gyrinidae, par Ic M. R^gimbart;, Annales 1888, p. 379 ; — 2« in6moire (Cucujidaej Rhysodidao, Dnjopidae, Cyathoeexidae, Heteroceridae, par Ant Groiivelle), Annales 1889, p. 157, pi. 6; — m^moire {Temnochilidae, par A. Lptere& du Venezuela, 153 29. Mkmbracis intermedia Fairm., Ann, Soc, enty de Fr„ p. 249. — Gorozal, Caracas (2 exemplaires). 30. Enghenopa nutans Germ., Fairm., Ann, Soc, ent, de Fr,, 1846, p. 252. — Valencia (4 exemplaires). 31. Enchbnopa monogeros Germ., Fairm., Ann, Soc, ent. de Fr., 1846, p. 253. — Colonie Tovar (1 exemplaire). 32. Bolbonota picTiPENNis Fairm., Ann. Soc. ent. de Fr., 1846, p. 258. — Caracas (1 exemplaire). 33. Sphongophorus ballista Amyot et Serv., Ilemipt., p. 535. — San-Esteban (1 exemplaire). 34. Sphongophorus Benneti Kirby, Mag, Nat. Hist, Lond., p. 20. — San-Esteban (1 exemplaire). 35. Pterygia satanas Lesser. Fairm., Ann, Soc, ent, de Fr., 1846, p. 264. — San-Esteban (1 exemplaire). 36. Pterygia grassigornis Fairm., A»w. Soc. ent. deFr,, 1846, p. 264. Puerto-Cabello (1 exemplaire). 37. Triquktra viresgens Fairm., Ann. Soc, ent. deFr., 1846, p. 281. — Colonie Tovar, San-Esteban (6 exemplaires). 38. Geresa vitulus Amyot et Serv., Ilemipt., p. 540. — Caracas (2 exemplaires). 39. Geresa discolor Fairm., Ann. Soc. ent. de Fr., 1846, p. 286. — Colonie Tovar (1 exemplaire). 40. Centrogonia flaggida Fairm., Ami. Soc. ent. de Fr., 1846, p. 288. — Colonie Tovar (2 exemplaires). 41. Aconophora pugionata Germ., Rev. Silbenn., 3, p. 238, — Co- louie Tovar (17 exemplaires). 42. Entylia gemmata Germ., Rev. Silberm,, 3, p. 248. — Caracas, Colonie Tovar (5 exemplaires). ] 43. Thelia ciTRiNA? Fairm., Ann. Soc. ent. de Fr., 1846, p. 309. — Corozal, Caracas (3 exemplaires). 44. Darnoidbs limbata Fairm., Ann. Soc. ent. de Fr., 1846, p, 495. — Colonie Tovar (2 exemplaires). (1890) il 1K4 L. Lethibrby. (B) 46. Parbiula BisTRioATA Fairm., Ann. Soc. ent. de Fr., 1846, p. 491. — Puerto-Cabello, Valencia, San-Esteban (4 exemplaires). 46. Acutalis TRiPUNCTATA Fait., Ann. Soc. ent. de Fr,, 1846, p. 497. — Caracas (2 exemplaires). 47. Acutalis binaria Fairm., Ann. Soc. ent. de Fr., 1846, p. 497. — Caracas (1 exemplaire). 48. Aoutalis fiaviventris, n. sp. — Nigra, nitida, humei^is api^ ceque thoracis pallidis ; abdomine ioto ftavo; elytris hyalinis, decolo- ribns, venis bmnneo-ferrugineis; femoribm nigris, tibiis et tarsis testaceis, horum incisuris articulonm nigris. — Long. 2 mill. — Caracas (1 exem- plaire). 49. Acutalis retrofaaoiata, n. Nigra, opaca, punctata, fascia transversa arcuata ante apicem thoracis alba; abdomine flavo; elytris flavo-pellucidis, venis concoloribus ; pedibus nigris. — Long. 2 mill. — A. flaviventri magnitudine et colore abdominis similis ; magis profunde et dense punctata; minus nitida, fere opaca; colore pedum et elytrorum, necnon fascia subapicali thoracis distincta. — San-Esteban (1 exem- plaire). 50. Acutalis modesta Stal, Bidr. Rio Janeiro Trakt., 2, p. 32. — Ca- racas (2 exemplaires). 51. Heteronotus trinodosus, n. $p. — Brunneo-piceus : thorace elytris longitudine eequali, cornuto, trinodoso, primo nodo lato, secundo globoso minore, tertio globoso secundo majore, apice bispinoso (infra spina valida inter secundum et tertium nodum surgit); fronte et vertice nitidis, Ixvibus, brunneis, lineis parvis pallidis; thorace punctato, in parte antica opaco, cornubus acutis rectis in disco antico ad radicem alarum armato, parce pubescente, ferrugmeo, carinula media longitudinali, antice alba, postice concolori, percurrente, usque ad secundum nodum continuata, lineaque media transversa primi nodi, in medio interrupta, flava; secundo et tertio nodo variolosis, sat nitidis; hujus spinis apica- libus flavis. Elytra hyalina, venis flavis ; corpore lurido, pedibus testaceis, Ubns anUms non dilatatis. c?. — Long. 9 mill. — Corozal ( 1 exem- plaire). Si. Gtphonia clavata Amyot et Serv., Eemipt., p. S48.— La Guaira (1 exemplaire). (9) Umipteres Homopteres du Venezuela. 155 53. Cyphonia fUrcispina, n. sp. — nitxday laevigata, pilis longis nigtis remote hirta ; lobo medio capitis genisqtte, thoracis maculis duabus anticis pone oculos, maculis duabus utrinque mox pone spinas anticas, aliaque oblonga inter spinas, tibiis, excepto apice, et tarsis fla- vescentibus; abdomine testaceo, segnientis apice nigro marginatis. Thorax spinis anticis dichotomis ; spinis posticis lateralibus ad medium crassis, pyriformibus, a medio subito gracilibus, spina media gracili, longiore, in medio arcuata, postice ferruginea. Elytra hyalina, flavo tincta, basi nigra, venis ferrugineis. — Long. 5 mill. — San-Esteban (1 exem- plairc). Cette espece est voisine de C. nasalis Stal. 54. Tolania fraterna Stal, Bid7\ Rio Janeiro Trakt., 2, p. 37. — San-Esleban (1 exemplaire). 55. Tolania cristata, n. sp. — Pallide olivaceo-flavescens, punc- tata ; thorace cristulis duabus discoidalibus, parum productis, carinula media percurrente, instructo ; scutellum pallidum, basi turgidum. Elytra flavo-hyalina, basi coriacea, punctata, ferruginea; venis flavis. d*, pectore et femoribus nigris; $, flavescentibus. — Long. 7 mill. — Golonie Tovar, La Guaira, Caracas (5 excmplaires). Cette csp^ce est voisine do T. fraterna Stiil. 56. Nicomia inermis, n. sp. — Ferruginea, punctata, thoracis vittis duabus longitudinalibus latis fuscis ; elytris hyalinis, basi ferru- gineis etpunctatis, coriaceis; venis testaceis, maculaque discoidali antica utrinque, alteraque suturali pone apicem clavi, fuscis; cor pore et pedibus obscuris, genubus flavis. (J. — Long. 6 mill. — Golonie Tovar (1 exeni- plaire). 57. Nicomia retrospinosa, n. sp. — • Testacea, capite et pectore nigris, flavo-pubescentibus ; thorace testaceo, pube aurata tecto, antice pone oculos utrinque macula nigra ornato, in medio carina longitudinali postice in spinam gracilem, curvatam, usque ad apican scutelli produc- tam, armato : elytris hyalinis, parce pubescentibus, basi coriaceis et punctatis ; venis flavis, apicalibus fuscis : abdomine et pedibus flavis. d*. — Long. 3 1/2 mill. -- Caracas (1 exemplaire). 58. iEiHALiON PARvicEPS SignoFct, Ann. Soc. ent. de Fr., 1851, p. 671. — San-Estoban (2 oxemplaires). 156 L. Lethiehry. ( 10 ) 59. iETHALiON RETiGULATUM Liini., Signoret, Awn. Soc, ent, de Fi\, 1851, p. 676. — Goionie Tovar, Caracas (8 exemplaires). Jassides. 60. Macropsis pubipennis, n. sp. — Parva, ferruginea, abdo- mine lateribus et suhtus aurantiaco, dorso medio nigro ; pedibus auran- tiacis. Caput nigrum, obselete rnfoAimbatum, latum, pronoto tame^i paulo angustius. Pronotum ferrugineum, strigis minimis transversis impressis dense instructum, Scutellum magnum, pronoii longitudini sequale, triangular e, longitudine latius, strigis minimis transversis im- pressis instructum. Elytra flavo-palliday clavo sat crehre punctato, pilisque pallidis sat crebre obtecto; corio subpellucido, venis parum dis- tinctis, remote punctato et piloso ; apice clavi anguste nigro marginato, — Long. 3 mill. — Caracas (1 exemplaire). 61. Agallia mayor, n. sp. — Albo-grisea. Vertex cum oculis thorace latior, longitudine fere nullus, albo-griseusy in sutura frontis punctis tribus nigris ornatus, Frons albo-grisea, in medio sulco impresso trans- verso arcuato, lineaque louyiludinuli media nigra a sulco ad suturam verticis ducta, instructa; parte inferiore frontis prope genas utrinque parce nigro maculata. Pronotum albo-griseum, maculis duabus subbasa- libus, lineaque longitudinali media, nigris. Scutellum grisenm, utrinque nigro-^iaculatum. Elytra grisea, venis validis albis, sutura late fuscuy colore fusco venis pallidis interrupto; in medio corii fascia transversa undata nigra venis interrupta. Pedes palUdi, tibiis posticis extus nigro- maculatis. c?. ~ Long. 5 mill. — Sau-Esteban (1 exemplaire). Statura magna in hoc genere insignis. 62. Agallia sinuata Muls. et Rey. — Caracas (1 exemplaire). Je n’ai pas pu voir de difference appreciable entre cet insecte et A . sinuata d'Europe. 63. Tettigonia fastuosa Fabr., Syst, Rhyngot, p. 70. — Caracas (2 exemplaires). 64. Tettigonia crassa Walker, List of Homopt., p. 762. — Colonie Tovar (7 exemplaires). 65. Tettigonia quadrigdttata Fabr., Syst. Rhyngot, p. 77. — Ca- racas (2 exemplaires). (14) Hemipteres Homopteres du Venezuela, 157 66. Tettigonia quadriplagiata Walker, List of HomopL, p. 774, — Caracas (2 exemplaires). 67. Tettigonia proxima Sigiiorel, Ann, Soc. ent, de Fr., 1853, p. 361. — San-Esteban, Puerto-Gabello (8 exemplaires). 68. Tettigonia Ghevrolati Signoret, Ann, Soc, ent, de Fr., 1855, p. 778, Variete. — Golonie Tovar (1 exemplaire). 69. Tettigonia hufa Walker, List of HomopL, p. 742. — Golonie Tovar (3 exemplaires). 70. Tettigonia sgita Walker, List of Homopt,, p. 753. — Caracas (4 exemplaires). 71. Tettigonia AMiENA Walker, List of HomopL, p. 759. — San- Esteban, Golonie Tovar, Caracas (7 exemplaires). 72. Tettigonia bifida Say, Journ, Ac, Nat, sc, Phil., 6, p. 313. — Caracas (1 exemplaire). 73. Tettigonia atrovirens, n. sp. — Nigra ; vertice rotundatOy flavo, fascia basali in medio intemipta et valde sinuata, fasciaque anticuy nigris, ornato ; fronte flava, in medio linea yracillima nigra, strigisque minutis brevibus fuscis uirinque ornata, Pronotum nigro-viride, antice nigrum, basi anguste ftavo-marginatum, lateribus macula transversa flava ornatum, Scutellum nigrum, linea gracili lateribus utrinque lini’- batum ; elytris viridibus , vitta longitudinali percurrente ad suturam internam clavi, sutura clavi et corii, necuon vitt i longitudinali submar- ginali et membrana, nigris ; pectore et abdomine nigris, incisum pec- toris et margine postiro segmentorum abdominis albis ; pedibus pallidis, tibiis el tarsis posticis nigris. ?. — Long. 5 mill. — Golonie Tovar (1 exemplaire). Cette esp^ce est voisine de T. bifida Say. 74. Tettigonia variabilis Signoret, Aim, Soc. ent, deFr,, 1854, p. 14. — San-Esteban (1 exemplaire). 75. Tettigonia sobrina Slal, Bidr, Rio Janeiro Trakt,, 2, p. 41. — Golonie Tovar (1 exemplaire). 76. Tettigonia obsoleta Signoret, Ann, Soc. ent.de Fr., 1854, p. 15. — Golonie Tovar (1 exemplaire). 158 L. Lethierry. ( 12 ) 77. Tettigonia novemnotata, n. sp. — Flava; capite^ thorace et scutello nigro^maculatis. Vertex mtice rotundatue, flavus, dmbus lineis transversis nigris anticis ornatus; fronte flam, puncto rotundato nigro in sutura frontis et verticis. Thorax flavtis, puncto minimo in medio marginis antici, punctisque tribus majoribus disci, uno medio, dmbus submar ginalibus, nigris. Scutellum flavum, angulis lateralibus sat late nigris. Elytra testacea, nitida. Dorsum abdominis nigrum, flavo-margi’- natum : corpore subtus et pedibus pallidis. scutello apice nigro; $, apice concolore. — Long. 8 mill.; cum elytris, 9 mill. — Colonie Tovar (1 exemplaire). Cette esp^ce est voisine de T. ferruginea Fabr. 78. Tettigonia herbida Walker, List of Homopt, p. 769. — San- Esteban (1 exemplaire). 79. Tettigonia lineata Signoret, Ann. Soc. ent. de Fr., 1854, p. 21. — Caracas, San-Esteban (2 exemplaires). 80. Tettigonia flavovittata Stkly Bird. Rio Janeiro TraArL, 2, p. 42. — Caracas (1 exemplaire). 81. Tettigonia marginella Fabr., Syst. Rhyngot., p. 68. ■— San- Esteban (1 exemplaire). 82. Tettigonia cyanesgens Walker, List of Homopt., p. 760. -- Ca- racas (1 exemplaire). 83. Tettigonia variegata Fabr., Syst. Rhyngot., p. 67. — Caracas 1 exemplaire). 84. Tettigonia inflatoseta, n. sp. — Nigra, pedibus et vitta basalt et suturali clavi Ixte flavis. Vertex niger, ijS longior quam latior, pro-- noto longitudine xqualis, antice obtusus; fronte nigra. Antennx flavx, seto terminali flavo, hoc ante apicem in globulum minutissimum sed dis- tinctum, ovatum, nigrum, dilatato; scutellum et elytra nigra, clavi basi et sutura Ixte et distincte flavis; subtus nigra, pedibus flavis. $. — Long. 4 1/2 mill. Colonie Tovar (1 exemplaire). T. VARiEGATiE Fabr. affinis : globulo seti antennalis et colore insi-- gnis. 85. Tettigonia obtecta Signoret, Ann. Soc. ent. de Fr., 1855, p. 798. — San-Esteban (5 exemplaires). (13] HemipUres Homopth'^ du Venezuela. 159 86. Proconia marginata Walker, List of Homopt., p. 785. — Ca- racas, San-Steban (7 exemplaires). 87. Progonia obtusa Fabr., Syst. Rhyngot,, p. 62. — Caracas, San- Esteban (3 exemplaires). 88. Progonia atra Walker, List of Homopt, p. 789. — Corozal, San- Esteban, Colonie Tovar (6 exemplaires). 89. Progonia ichthyogephala Signoret, Ann. Soc. ent de Fr,, 1854, p. 494. — Caracas (2 exemplaires). 90. Progonia quadrimagulata Walker, List of Homopt ^ p. 743. — Corozal (1 exemplaire). 91. Progonia Laboulbeni Signoret, Aww. Soc. ent deFr., 1855, p. 52. — Caracas (2 exemplaires). 92. Progonia Dufouri Signoret, Ann. Soc. ent de Fr., 1855, p. 55. — Colonie Tovar (1 exemplaire). 93. Progonia sulcata Signoret, Ann. Soc. ent. de Fr., 1855, p. 58. — Caracas (1 exemplaire). 94. Progonia sparsuta Signoret, Ann. Soc. ent de Fr., 1855, p, 508. — Colonie Tovar (1 exemplaire). 95. CicGCS BREVIS Walker, List of Homopt, p. 807. — Colonie Tovar (3 exemplaires). 96. Gypona pulgiira Spangberg., Spec. Gypon, 1878, p. 32. — San- Esteban (1 exemplaire). 97. Gypona vitticollis Spangberg., Spec. Gypon, 1878, p. 33. — San-Bsteban, Colonie Tovar, Caracas (3 exemplaires). 98. Gypona marmorata Spangberg., Spec. Gypon, p. 59. — San- Esteban (1 exemplaire). 99. Gypona punctata Spangberg., Spec. Gypon, p. 67. — San-Esteban (1 exemplaire). 100. CiELiDiA MiESTA Spangberg,, Spec. Jassid., 1878, p. 8. — San- Esteban (1 exemplaire). 101. C-fiLiDiA TRUNCATA Spangberg., Spec. Jassid., 1878, p. 9. — San- Esteban (1 exemplaire). 160 L. Lethibrry# — HmipHeres Hmopteres du \enezuela. (14) 102. Thamnotettix alterninervis, n. sp. — Flavus, aWo, roseo et fusco variegatus. Vertex antice subangulatuSf in medio paulo longior quam ad later a, il3 longior ac latior, basi valde emarginatus et arcmtus, roseo, nigro et pallido variegatus, ante apicem linea distinctiore nigra transversa ornatus, apice ipso pallido; fronte et clypco pallidiSy imma- culaiis, Pronotum antice productum, siibrotimdatum, basi subtruncatum, roseum, pallido conspersum^ Scutellum nigrum, triangulare, pallidum, angulis lateralibus lateroseis. Elytra magna, abdomen valde superantia, valvantia, testacea; venis validis, maculis alternis nigris et albis ins- truciis; apice infumato; cor pore et pedibus flavis, incisuris spinularum tibiarum posticarum nigris . — Long. 5 mill.; cumelytris, 7 mill. — Colonie Tovar (1 exemplaire). CONTRIBUTIONS A LA FAUNE INDO-CHINOISE 7« M^moire (1) Rhipidoceridee, Dascillidee, Malacodermidee. Par J. BOURGEOIS. Stance du 26 mars 1890. I. Rhipidoceridse. 1 . Calurhipis mahmorea Fairm., Ann. Soc. ent. Fr,, 1878 , p. 272 , c?. — Cochinchine : Saigon (Delauney); Mytho (de La Perraudi5re), c?, ?. Void la description de la femelle, restee inedite jusqu’a present : Un pen plus large et moins allongee que lo mdle, taille gdnerale- ment plus grande, corps plus robuste, glabre et luisant en dessus; cou- leur d’un noir de poix, plus rarement d’un brun rougeatre, avec les antennes, a partir du 3 ® article, les libias et les tarscs d’un brun assez clair; tdte plane dans ses 2/3 posterieurs, subconcave anterieurement entre les torulus qui sont fortement saillants, rugueusement et dense- ment ponctuce, irreguli^rement ridee ; antennes prolongees a peine jus- qu’au dela des epaules, de onze articles : le I®"*, assez epais, noir, leg^re- ment arque; le 2®, tres petit, transverse, rougeatre; les suivants, bruns, duveteux, longuement pectines; le derrlier, tr^s allonge, egalant en lon- gueur les prolongements des articles precedents ; pronotiim transverse, paraissantscmi-circulaire vu d’en haut, gibbeux en devant, subdeprime (I) Voir !*«• m6moire {Cicindelidae et Elaleridae, par Ed. Fkutiaux), Annales 1889, p. 137; — 2» miimoire {Hydrocanthares, par le D'^ Al. Rtigimbart), An- nales 1889, p. 147; — 3» mdmoire (Carabidae, par H.-W. Bates), Annales 1889, p. 261 ; — 4« m^moire {Cryptoc&phalides, Clytrides et Eumolpidesy par Ed. Lefbvre), Annales 1389, p. 287; — 5® mdmoire (Galerucidae etAUicidae, par E. Allard), Annales 1889, p. 303; — 6® mdmoire {Sagridae, Crioceridae, Chrysomelidae, Hispidae), parle D' J. Baly, Annales 1889, p. 485. Ann. Soc. ent. Fr. — Octobre iF90, i62 J. Bourgbois. (2) dans sa moitie post^rieure, densdment ponctu^ et marque de six fossettes : deux ant^basiiaires, mMianes, rapproch(3e$ ; deux situ^es en avant de celles-ci, mais plus ecart^es ; enfin, deux auires, plus larges, mais irfes peu enfoncees, plac(5es chacune dansiin des angles poslerioiirs; ecusson presque circulaire, plan ; elytres assez convexes, subparalliiles, graduel- lement attenues vers Textremile a partir du milieu, plus fortement mais iiioins densdment ponctuds que le pronotum, offrant chacun les vestiges do quatre c6tes longitudinalcs; dessous du corps et palLes finement et dcnsdment ponctues, tibias et tarses couverts d’une pubescence jaunatre. — Long. 15— 2i mill. Comme on le voit, elle diffbre principalement du male, par la forme plus robuste, le corps glabre et luisant en dessus, les antennes non flabellees, mais seulemeut longucment pectinees, depassant a peine lo niveau des epaules. II. Dascillidae. 2. Scirtes bicolor, n. sp. — Breviter ovatus, fortiter conveosus, pallide testaceus, capite thoraceque nigro-fuscAs, hoc vage rufo4mbato» En ovale court, fortement convoxe, un peu luisant, finement pubes- cent ; t^te fortement rembrunie ou noiratre, palpes d’un flave pale ; pronotum fortement transverse, retrcci en devant avec les c6tes legbre- ment arques et les angles anterieurs et poslcrieurs bien marques, tres finement ponctue, luisant, noir ou d’un noir brunatre, avec un lisdre pdripherique d’un jaune roussatre, vaguement limite sur les cotes ; ecusson brunatre, en ogive renversee; elytres d’un testacd pale uni- forme, tres finement rugueux, bord sutural un peu convexe, limite lale- ralement par un leger sillon ; dessous du corps rembruni, ainsi que la majeure partie des cuisses posterieurcs. — Long. 3—3 1/2 mill.; larg. 2 mill. Gochinchine : Mylho (de La Perraudidre). Cette epece, que son systeme de coloration permettra de reconnaltre a premidre viie, presente, comme plusicurs do ses congdn^res propres a la faune asiatique, une forme moins orbiculaire que nos espbees euro- peonnes. 3. Scirtes fossulifer, n. sp. — Elongato-ovatm, flavo-testaceus, ocuUs solis nigris ; elytris fossula suturali ante apicem utrinque. En ovale allonge, entierement d’un testacd pMe, a I’exception des yeux 163 (3) Coleopt^es de VIndo-Chine. qui sont noirs, finement ponctue, recouvert en dessus d’une pubescence soyeuse, assez dense, d’un blanc jaun^tre; pronotum avec les c6tds l^geremeiit arquds extdrieurement ; dlytres presentant, avant leur extremitc, une excavation sulurale commune, profonde, figurant une double fossctto h fond rembruni. Long. 3 mill.; larg. 2 mill. — Cambodge : Pnomh-Penh (de La Perraudiere). Cette petite espece, quo sa forme allongce ferait prendre pour un Cyphon, si, par la structure de ses paltes poslerieures, elle n’apparle- nait ^videmment au genre ScirteSy est voisino de S. canescens Mots., de Ceylan, dont elle sc distingue surtout par la fossette postero-suturale des elytres. 4. Scirtes albomaculatus, n. sp. — Oblongo-ovatus, supra niger, thorace anguste flavo-marginato; elyiris fascia sinuata maculaque sub- rotundata albidis singulatm ormtis ; pedibus rubro4estaceis, Ovale-oblong, tres peu convexe, assez luisant, finement ponctue, peu densement recouvert d’une pubescence blanchatre ; t6te d’un brun noi- ratre, plus clair en devant, palpes d’un testace pale; pronotum et elytres d’lm noir do poix, lo premier finement margine de roussatre, les seconds ofTrant chacun une bande transversale blanche, sinueuse, occu- pant toute la largeur ct situec un peu avant le milieu et derrifero celie-ci, vers le tiers posterieur, une tache de mOme coulcur, subarrondie; dessous du corps brunatre, pattes enti^rement d’un testace pSle ; cuisses poslerieures tres grosses, eperons des libias inegaux, le plus long beau- coup plus court que le premier article des tarses. — Long. 2 mill.; larg. 11/3 mill. — Cambodge : Pnomli-Penh (de La Perraudiere). Jolie petite esp6ce facile a reconnaitre a la coloration de scs elytres. 5. Scirtes cassidioides, n. sp. — OvatuSy panim convexus, pal- tide testaceus; pronoto vel immaculatOy vel fusco-variegato ; elytris ad marginem explanatis, punctis nigris nuinerosis diverse confluentibus conspersis; abdomine lateraliter femoribusque posticis apice infuscatis. Ovalaire, tres peu convexe, d’un testace pale en dessus ; t6te marquee entre les yeux de deux fossettes a fond rembruni ; palpes rembrunis ; antennes concolores, avec le 3® article h peine plus long que la moitid du suivanl ; pronotum tr^?s transverse, a cdtds fortement obliques, tantot unicolore, tantdt varid de taches brunatres irregulidres ; dlytres assez largement explanes latdralement, semds sur leur pourtour, ainsi que sur leur disque, de petils points noirs qui se reunissent quelquefois pour former des taches irregulieres, plus ou moins elendues suivant les 164 J. Bourgeois. (4) individus. Dessous du corps d’un testac6 pale, c6t6s de rabdomen et extr^mit^ des cuisses posl6rieiires plus ou moins rembrunis. — Long. 3 i/2—4 mill.; larg. 2 1/2 mill. — Cochinchine : Mytho (de La Perrau- di^re). Voisin de S. nigropunctatus Mots., de Ceylan, mais distinct par la taille plus grande. Les points noirs, doiit sont parsem^s les dlytres, se reunissent ^ et la pour former des taches plus ou moins ^tendues ; ceux du pourtour, toutefois, restent bien separes, ce qui, joint a la largeur du rebord marginal, donne h Tinsecte I’apparence d’une petite Casside. HI. Malacodermidae. 6. Lygus (Lycostomus) nigripes Fabr., Mant, Ins., 1787, I, p. 163 (Pyrochroa), — Oliv., EnL, II, 1790, 29, p. 11, pi. i, f. 12 (Lycus). — G. Waterh., Illusir. typ. Spec. Coleopt., 1879, p. 13, pi. iii, f. 6. — Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1885, p. 75. — Cambodge : Pnomh-Pcrih (de La Perraudi^jre). Se trouve aussi en Cochinchine, a Penang, dans le royaume de Siam, en Birmanie et dans Tllimalaya (Darjeeling). 7. Lycus (Lycostomus) longicollis, n. sp. — A L. angustato, cut valde affinis, thoracis elytrorumque colore magis rubro, his minus paralleliSf apicem versus magis dilatatis ibique nigro-maculatis, sicut et abdomine rufo-ochraceo distinctus. Forme etroite, allongee, qnoiquo cepcndant assez sensiblement diargie vers rextremitd; dessiis du corps d’un rouge assez vif, avoc le sixidme posterieur de clytres iioir ; rostre d’un roux sombre, a peine deux fois aussi long que large a la base, assez sensiblement alldnud en avant, marqud sur le dos d’une fossette elliptique; labre et palpes noirs; an- tennes n’atteignant pas le milieu du corps ((5'), noiros, avec le 2® article et la base du 3® roussatres ; pronotum trbs allonge, arrondi en devanl, avec les bords lateraux assez etroitement margines, sensiblement releves, subrectilignes jusqu’au-devant de la base oil ils sont Idgbrement sinues, ce qui fait parailre les angles posterieurs assez prodminents et pointus, disque subconvexe, creuse dans son milieu d’un sillon longi- tudinal bilanceold, qui se termine postdrieurement en une strie profonde prolongde jusqu’a la base ; dcusson en rectangle allongd, d’un brun noi- r§lre, avec Texlrdmite rousse; diytres assez sensiblement dlargis jusque 16o (5) Coleopleres de Vlndo-Chim, vers le tiers posterieur, arrondis a I’extremite, uiarques chacun de quatre cdtes longitudinales, dont les deux plus voisines de la suture sent les plus saillantes, intervalles rugiieusement ponctuds, les 3® et 4® presentant les vestiges tres effaces de costules longitud inales secon- daires; dessous du corps assez luisant, garni, ainsi qiie les paltes, d’une pubescence d’un fauve soyeux; poilrine d’un brun noir, abdomen d'un testace roussatre; pattes noires, base des cuisses anterieures d’lm rous- satre clair, crochets des tarses roux. L’avant-dernier arceau ventral de Tabdomen du male largement dchancre a son bord posterieur. La feinelle est inconnue. — ■ Long. 10 mill.; larg. hum., 2 mill.; larg. max., 4 1/2 mill. — Cochinchine : Mytho (de La Perraudidre). Tres voisin de L. angustatus C. Waterh., dont il diffbre parle prono- tum et les dlytres de coulcur plus rouge, cos derniers marques a rextie- mitd d’une tache noire, par les antennes noires seulement a partir du 4® article et par Tabdomen roussatre, tandis qu’il est d’un brun de poix chez L. angustatus. Los elytres prdsentent, en outre, une forme moius paralldle, scnsiblement plus dlargie posterieurement. 8. Lycua (Lycostomus) confrater, n. sp. •— Prxcedenti valde similis, differt prsecipue rostro antennisque longioribus^ illo apicm versus vix attenmto, subcylindrico, pectore femoribusque rufis, his apice tanium nigriSn Tres voisin du precedent; taille un peu plus grande, rostro plus long, presque cylindrique, antennes plus longues avec les articles 4--7 roux a leur marge interne; disque du pronotum rembruni avec le sillon median a peine marque, cotes des elytres moins saillantes ; poitrine et tons les femurs roux, ceux-ci marques de noir a leur extremite seu- lement. L’avant-dernier arceau ventral de Tabdomen du male sinud de chaque c5td du milieu, le dernier en triangle etroit et allonge. La femelle est inconnue. — Long. 12 mill.; larg. hum., 2 1/2 mill.; larg. max., 5 1/2 mill. — Cochinchine : Mytho (de La Perraudiere). 9. Lycus (Lycostomus) Perraudieri, n. sp. — L. Waterhousei simillimus; differt prxeipue colore pallidiori, elytris unicoloribus, corpore subtus femoribusque flavo-ochraceis, his apice tantum nigris. cf. Abdominis segmento ventrali penultimo postice arcuaiim emargi- nato ; ultimo multo angustiori, triangulariter elongate. y. Lutet, 166 J. Bourgeois. ( 6 ) Esp6ce etroite, a pronotum en trapeze aliong^, oxcessivement voisine de L. Waterhousei Bourg. {Ann, Mus, civ, Genov,, XVIII, 1883, p. 626) et pr^sentaDt, comme lui, un rostre deux fois au inoins aussi long que large ; elle en diff^ro cependant par la couleur d’un jaune ocrac^ en dessus et en dessous, tandis que chez L, Waterhousei, le corps est rougeatro en dessus et d'un noir de poix en dessous, par les ciiisses en majeure partie jaunes, par les (Slytres unicolores, non laches de noir a rextr^mite. Ce dernier caraclere, ainsi que la coloration plus pale du pronotum et des ^lytres, le rapprochent de L, angustatus C. Waterh.; mais la longueur du rostre et la coloration du dessous du corps et des cuisses Ten distinguent ^galeinent. — Long. 8 mill.; larg. hum., 2 mill.; larg. max., 3 mill. — Cambodgo : Pnoinh-Penh (de La Perraudi^re). 10. Plateros sycophanta Fairm., Ann, Soc, ent. Fr,, 1888, p. 352. — Annam : Hue (Delaunoy). — Aussi au Tonkin. 11. Ditoneces punctipennis C. Waterh., Trans, ent, Soc, Lond,,lS7S, p. 100 et 108 (geu. 17); Illustr, typ. Spec, Col,, I, 1879, p. 31, pi. vii, f. 10. — Bourg., Ann, Mus, Civ, Genov,, XVIII, 1883, p. 636. — Cam- bodgo : Pnomh-Penh (do La Perraudiere). — Aussi a Java. 12. Tricualus communis C. Waterh., IHustr, typ. Spec, Coleopt.y I, 1879, p. 71, pi. xvii, f. 9. — Bourg., A?m. Mus, civ, Genov, y XVIII, 1883, p. 646. — Cochinchine ; Mylho ; Cambodgo : Pnomh-Penh (de La Perraudiere). — Aussi a Java. 13. Taphes fhontaus G. Waterh., Trans, Soc, ent, Loncl.y 1878, p. Ill ; Illustr. typ. Spec, Coleopt,, 1, 1879, p. 65, pi. xv, 1. 4. — Bourg,, Ann, Mus. civ. Genov,, XVIII, 1883, p. 645. — Cochinchine ; Saigon (Delauney). — Aussi a Sumatra et a Borneo. 14. CoNDERis VELUTiNus C. Waterh., Trans, ent, Soc. Lond,, 1878, p. 110. — Bourg., Ann, Soc, ent, Fr,, 1885, p. 81. — Cambodge : Pnomh-Penh (do La Perraudiere), 2 (?, 1 ?. — Aussi dans THimalaya (Darjeeling) et au Tonkin. Chez le male, les antennes sont plus profond^ment serriformes que chez la femelle et aiieignent presque Textremite du corps, tandis que, Chez celle-ci, elles depassent a peine le milieu. La taille varie considd- rablement; Pun des deux exemplaires males n’a que 6 mill, do longueur et I’exemplaire femelle aiteint 11 mill. 15. Pyroccelia Foochowensis Gorh., Trans, ent. Soc. Lond., 1880, (7) Coleoythres de Vlndo-Chine, 167 p. 93(1). — AuQam : Tourane (de La Perraudiere) ; Cochinchine : My tho (Delauney) ; Cambodge : Pnomh-Penh (de La Perraudiere). — Aussi au Tonkin, en Chine, a Java. Cette espece paratt varicr pour la taille, la forme du prothorax et des dlytres, ainsi que pour la largeur do la bordure marginale jaune de ceux-ci. M. E. Olivier en a deja fait connattre une varidte sous le nom de insidiosa; cette varietd a pour caracteres principaux un pronotum arrondi en devant au lieu d’etre attcnue en ogive comme chez certains exemplaires ty piques, une bordure marginale des dlytres relativemont plus dtendue et un pygidium entierement testacc. Les exemplaires que j’ai sous les yeux ont etc vus par M. E. Oli- vier et indistiiictement rapportes par lui a la [var. insidiosa; j’y trouve cependaiit deux formes asscz differentes, qui ne se rapportent bien ni au type, ni a la variete. Les uns, qui proviennent de Tou- raue (Annam), ont bien, comme la variete insidiosa, la bordure mar- ginale des clytres large, mais ils prcsentent une forme subparalldle, une taillo plus grande, un pronotum sensiblement attenue en avant sous forme d’ogive, et un pygidium noiratre a la base, caractdrcs qui sent ceux do la forme typique. Les autres, qui ont eie captures a Pnomli-Penh (Cambogde) et a Mytho (Cochinchine), ont la forme plus courte, plus ovalaire, Ic pronotum arrondi en devant et lo pygidium entierement jaune, comme dans la variete insidiosa, mais les elytres ne prcsentent au bord marginal qu'un liscrc dtroit, pas plus large que le lisere sutural. Parmi les exemplaires de cette espece etiquctcs de Mytho, se trou- vait une femelle qui se rapporte peut-etre a Tune ou a Tautre des dif- ferentes formes que je viens do passer en revue. II cst, dans tons les cas, extrdmement probable qu’elle appartient a une espdce de Pyrocwlia. Je me ddcide done a en dormer la description : Pyrocoelia? ?. — Corps allonge, aplati, entierement d’un teslace cendrd en dessus, a i’exception du protliorax et de Tecusson qui sont d’un jaune roussatre clair ; tete enfouie dans le prothorax ; palpes bruns, (1) M. Fairmaire, en decrivaiit a nouveau P. analis Fabricius, 4met Topl- nionque cette esp6ce pourrait sc rapporter k P. Foochowensis Gorham; mais k en juger par la description d6taill6e qu'il donne de I’espbce fabricienne, cette opinion ne me paratt pas probable. (0>nf. Ann, Soc. ent. lieUj., XXXI, 1887, p. 121.) 108 J, Bourgeois. (8) a dernier arlicle grand, en ovale acuiniiie a I’exlremite ; aiilenucs de onze articles, courtes, n’atteignant pas la base du prothorax, fortemeiit pubescentes, d’un jaunatre lividc, a I’exception du I®** article qui cst brun, le 2® tres court, les suivants fortement transverses, un peu pro- longes a leur angle apical interne, le dernier subcylindrique, un peu plusetroitel a peine plus long qiic le precedent; prolhorax formant presque un demi-cercle, un peu riJtreci vers la base, finement carem* sur la ligno m^diano, fortement et densement ponctue sur les c6t6s ot en avant, moins sensiblernent sur Ic milieu, avec un rebord marginal fortement releve en devant, laches translucides nulles on imperceptibles angles posterieurs un peu prolongcs en arribre, emousses; ^cussoii grand, triangulaire ; elytres reduits a I’ctat de moignons, de forme ogi- vale et fortement dehisconts, depassant a peine le bord posterieur du 1®** segment abdornidal, fortement ponclues, pubesceiits; inetanolum a bord posterieur ai que en arriere; abdomen de 8 segments larges, le i®‘‘ arrondi, les suivants coupes droits a leur bord posterieur, a coles legbrement arques, 1-4 grands, subcgaux en largeur, a angles poste- rieurs emousses, les suivants plus courts, diminuant graduellemenl de largeur, a angles posterieurs un peu prolonges en arriere et subaigus; pygidium arque sur les cotes, bisinuc posterieurement, de nuance plus clairo que les arceaux precedents ; dessous du corps et pattes d’un jaune testace grisalrc, ces deruieres un peu rembrunies ; bords rellechis du prothorax et poitrine tcintbs de rose pale; arceaux veiitraux de I’abdo- men montrant des pieces laterales nellemeiit lirnitees par un sillon et sur lesquelles s’apercoiveiit les stigmates, les irois derniers sont mar- ques de laches cireuses, probablement lumineuses; arceau anal arrondi posterieurement. — Long. 18 mill.; larg. 7 mill. 16. Luciolx\ cmcuMDATA Mots., Etud, ent,. III, 18t)4, p. 50. — E. Oliv., Ann, Mus. civ. Genov., 2^ ser., II, 1883, p. 364, c?, ?. — Gochinchine : Mytho (de La Pcrraudiere) ; Annam : Hue (Delauney) ; Cambodge : Pnomh-Penh (de La Perraudiere). — Aussi en Birmanie et au Tonkin. Les femelles qui, comme dans nos especes d’Eiirope, paraissent beau- coup plus rares que les males, se dislinguent de ceux-ci par les parii- cularitds mentionnees par M. E. Olivier et, en outre, par un corps plus elargi, moins parallelo, par les yeux moins saillants, separds I’un de Pautre par un espace frontal d’egale largeur dans loute son etendue, tandis que, chez les males, cet espace va en se rdtrecissant du sommet de la tdte vers la rdgion buccalo. Coleopth'es de VIndo-Chine, 169 (y) 17. Luciola TiMiDA K. Oliv., Rev. d'Knt., 1883, p. 76 (sep., p. 4). — Cochinchine : wSa\>on (Delauncy). Les huit oxemplaires (6 2 ?) quo j’ai les yeux out eto deter- mines par M. E. Olivier. Gepemlaiit, ils preseiitent, avec la description de I’auteiir, quolques Icgeres differences <|iie jo crois devoir signaler ici. Les palpes et les antennes sorit noirs ot non forrugineux, I(*s tibias ne sont pas enlieremont noirs, mais roussatres a leur origiiie, siirlout dans les deux paircs posterieiires, la tache jaunc do la pointe des epaules est sujette ii disparaitn^ bJn outre, rexcmplaire fjui a servi a la description est sans doute line feimdle, oar I’abdomen des inriles presente une struc- ture toute dilT('jrenle : cj'. Ocnlis i^ix wagiH produetis, infra paulo magis approximatis ; abdomine segmentis veniralibm 6 eonspicuis, tribm nltimis ceveis, ulthiio subquadratn, pnstice profunde 3-lubato. lobo medio apice obtuso, latera- lifms auriculatis; pyghlio triangnlari, dorso carinato^ apice profunde triangidariler indso. Abdomine seginenth ventralibiis 7 conapicuis, gmirti triente paste- riavi tvibusque uUimis omnino albido-ftnvis, sexto utrinque squaniula triangulari cereo-flaca munito. 18. FjUCIOla cingllata E. Oliv., Ann. Mus. civ. Genov., 2° ser., If, 1885, p. 359, pi. V, f. 5 a-h, — Ainiam : Qui-Nhon (do La Perraudiere). Var. capite riifo. — Cocbinchine : Mytho (de La Perraudiere). Egalenient a Geylan (E. Olivier). 19. Luciola testacea Mots,, Etad. ent., ill, 1854, p. 48. — E. Oliv., Ann. Mus. civ. Genov., 2" ser., If, 1885, p. 357. — Gochincliine : Mytho (de La I’crraudierc), 1 c?, 3 $. — Aussi a Malacca, a Singapore et a Borneo. L’cxeinplairc male pre^sonte Ires nettement le singulicr caractere, indique par M. E. Olivier, d’avoir rextreniile des elylres repliee en dessous. 20. Luciola brahmina, n. sp. — Mediocriter elongata, subparal- lela, flavo-pallida ; capite, anlennis palpisque nigris; prothorace valde transverso, anticc postireque fere recte truncato, later ibus arcuatis, angulis jwstkis vix prominmtihus , apice rotundatis; elytris crebre striato-punctatisi corpore subtus pedibvsqtw tcstaceis, tibiis apice tar- (1890) 12 170 J* Bourgbcms. (10) sisque infuscatis^ abdmnink segmentis 3° ad partem qmrtoque omnino nigris. Ass^*z allonge, subparall^le, pen coiivexe, pubescent, d’un jaune pale unilorme en dessus ; lete noire, assez brillantc, ponctuee, anlennes et palpes d’un bruu noiratre ; pronoluui forteuient transverse, plus de deux fois aiissi large que long dans son milieu, densement el faiblement ponctue, marque sur la ligiie mediano d’un sillon pen prolond, legere- ment retrcci eii avant, bords anterieur et basilaire presquc droits, celui-ci sinue aupres de chacun des angles poslerieurs qui sont a peine proemi- nents et arrondis, angles anterieurs assez netlement marques, bords lateraux arques dans lour iiioitie aiilericure, droits et parallelcs poste- rieurement; elylres a peine plus larges que le pronoliim a la base, a peine dilates vers Ic milieu, offrant chacun qiiatre cotes a peine dis- tinctes, intervalles densement strics-ponctues, et)aules bien marquees, lisses ; dessous du corps jaune, ¥ arceaii ventral et quelquefois partie du 3® noirs ; patles tcstacees, tibias reinbrunis vers rextremite, tarses noirs. — Long. 8—9 mill.; larg. 3 i/2—4 mill. — Cambodge : Pnomh- Penh ; Cochinchine : Mytho (de La PerraudiiVe). c?. Yeux a peine plus gros et plus saillants; abdomen de 6 arceaux ventraux distincts, le 3‘‘ assez court, transversal, d’un jaune de cire, le 6® en triangle emousse a la pointe, convexe, presentant, dans le milieu de sa moitie posterieure, un grand espace triangulaire translucide. ?. Abdomen de 7 arceaux ventraux distincts, le 6® d’un blanc cireux, le 7® d’lm jaune testace subtraiislucide, entier a son bord posterieur, le dernier petit, beaucoup plus etroit que le prec<'dcnl. Cette especo so rapproche pour la taille, la forme generale et la punc- tuation striee des elytres de L. japonicay avec lequel son syst^jme de coloration ne permet pas de la confondre. 21. Lugiola japonica Thunbg., Dissert, nov. Ins. Spec.y IV, 1784, p. 79. — Mots., Etud, ent., Ill, 1834, p. 48. — Cambogde : Pnomh- Penh; Cochinchine : Mytho (de La PerraudicTe), Long-Xuycm — Aussi a Java et au Japon. Les exemplaires recoltes a Mytho sont d’un jaune plus obscur que ceux provenant de Pnomh-Penh. La petite tache noire de I’extr^mitd des elytres disparait quelquefois. 22. Luciola Delaimeyi, n. sp. — A L. chinepsi, cujus facie (11) Coleopteres de Vlndo-Ckine. 171 similis, stalura nuijore, elytris dutimiim seriato-punctatis abdominisqtie segments A hasalifms nigris discedit. Oblonf?, siibparalleic, poii convexc, d’un jauno orange mat en dessus, elylres marqinis d’uiie petite lache noire a I’extn'miite; tete noire, assez ]>riltante, ponctnee; anleniics etpalpes noirs; pronotiim forlement trans- verse, deux fois an nioins aiissi large qiie long dans sou milieu, dense- incnt ol assez fortcnuMit ponctue, creuse sur la ligm'. mediane d’un sillon bion marque, Jiords anlerieur (d lateraux arrondis sous unc meme courbe, bord basilain^ presipie droit avec les angles posterieurs a peine saillants, arrondis, limiles iiiPTienrement par line lossette basilaire assez profonde; elytri's a peine plus larges que (e pronotuni a la liase, tres leg6rr'uient dilates vers le milieu, eoujointement attenues-arrondis a parlir du (juarl posl('‘ri(mr, charges cbacun de quatre cotes obsoletes, dont la troisieme esl la |)Ius saillaiite, intervalles densenient ponctues, jjoinls assez distiiicteiiieut serii's; poitrim* et cuisses d’un roux testacc; tibias et tarses noirs; al)domen jaune, avec les quatre segments basi- laircjs enlierciiKMit noirs. t (uceaux veiitraux distincts, le cimiuicnno d’un jaime orange, boi’de postericuremenl d’uu tin liserc pille, le sixieme d’uu jaum^ cireux plus ou inoins translucid(‘, enlier a son bord posterieur, le dernier petit, plus etroil que le precedent, arrondi en demi-cercle, d’lin jaune orange. — Long. 11 — 12 mill.; larg. 4 1/2—5 mill. — Cochinchiue : Saigon (Delauney). Ilyda^pes, gen. no\. — Caput insertam; oculis magnis, globom, sat mnotis. Frons inter oculos promiuula, MandibuUr e.rserta\ tenues, valde falcatx, apice siniplires. Palpi maxillares longi, A-artirulati, apice pau- luluni incrassati, artknlo semndo elougato-obconico, tertio multo bre- oiori, fere trausverso, apice sat oblique truncato, ultimo prxeedenti duplo longiori, ovato, apice subaeuminato. Antennse frontis prominuLr insertee, basi subdistantes, H~articulat tres, lisso sni* son disqiie, ires linement et a {leine poiiuille sur les cotes; anlennes (?) brnnes avec les articles basilaires roussalres en dessous; ecusson d’lin bleu noiratre, semi-circniaire; elytres denscment ponclues jusiiu’a rextnanite, d’uii bleu verdatrc ine- tallique jusqii’a la base, d’uii violet bleuatre sur Ic tiers poslerieur, C(is deux colorations si'pareijs par nne large bande trails versa rouge orangee, suivie elle-meme d’un niincc liseni ianne soufre; suture nulle- ineiit saillante; poitrine. et patles noires ; abdomen roux. — Long. 4 mill.; larg. 1 3/4 mill. — Cambodgo : Pnomli-Fenli (de La Perraudiere). Gharmante petite espece, voisinc do L. balteatns Er., de Siam, mais quo sa taille plus grande, la coloration bleu verdatre de la tote et du corselet, lequel n’est qii’a peine pointille sur les cotes, la ponctuation des elytres s’eteudant jusqu’a rextreiuite, eii distiugueut suffisaiument. .le w’ai vu que la femelle. ( 1 «) Coleopteres de Vlndo-Chint, 175 27. Carphurus (Helcogaster Bohem.) variitarsis Fairm., Ann, Soc. ent. Fr., 1888, p. 353. — Cochinchine ; Mytho ; Cambodge ; Pnomh- Penh (de La Perraudibre). — Aussi au Tonkin. 28. Carphurus homalioides, n. sp. — < Nitidus, niger, antenna- rum arHculis 2 basalibus epimerisque metathoracis testaceo-^rufU. Variat antennarum articulis basalibus solum infra obscure-rufis, Sensiblement plus petit que C. variivmtris, enlierement d*un noir assez briilant en dessus et en dessous, a roxcoption des deux premiers articles des antennes, quelquefois de la base du troisifeme, cl des dpi- mferes mdtathoraciques d’un jaune roussatre vif. Tdte plane a sa partie anterieure, dpistome creuse de deux courts sillons paralldles, front marque d’line petite fossette allongee, subpunc- tiforme, vertex finement ridd; pronolum nullement transverse, aussi long que large dans son milieu, biimpressionnd postdrieurement, tres finement et eparsement ponctue, cilid siir les cotes, herds lateraux legd- rement et regulidrement arrondis, rebordds, ainsi que la base, qui est arqude on arriere, angles arrondis, surtout les posterienrs; ecusson semi-circulaire; elytres deux a deux lois et demie aussi longs quele pronotum, rugiieusement et assez grossidrcment ponctuds, sauf sur la region basilaire, o\!i ils sent presque lisses ; patles noires ; dpimdres me- talhoraciques sou vent d’un roiix testacd. — Long. 4 — 5 mill.; larg. i— 1 1/2 mill. — Gambodge : Piiorah-Penh (de La Perraudiere). c?. Anioiines profondement serriformes a parlir du qiialridme article, prolongdes j usque vers les deux tiers des elytres. Antennes moins profonddment serriformes, alteignant a peine la moilid des elytres. Ne peut se confondre avec C. hxmorrhoidalis Mots., de Ceylau, a cause do son abdomen eulidrement noir en dessus et en dessous. 29. pRiONOCERUs CiERULEiPENNis Perly, Ohs, Col. Ind., 1831, p. 33, pi. 1, f. 4. — Guer., Voy. Bellanger, ZooL, pi. 2, f. 2. — SchauL, ^or. Soc. ent, rossicx, 1887, p. 126 (err. violaceipennis), — forticornis SchauL, loc. cit. — brevicornis Schauf., loc. cit. Les caraetdres sexuels do cette especo, qui n’ont pas encore ete indi- ques, sont les suivants : c?. Antennes prolongdes au dela du niveau des epaiiles, avec les ar- ticles 5-10 plus grands, moins ramasses, a peu pres egaux en longueur a leur bord externe, le 10*= a peine un peu plus court que le 9®; yeux 176 J. Bourgeois. — Coleopth'es de Vlndo-Chme, (16) plus ^Tands, plus rapproches a lour extniiiiite anterieuro, ou ils ne sout sdpares quo par uii iiUcrvallo a peino egal au tiers de lour diametro longitudinal; abdomen do six seguionts, ravant-dornier dchancrc on arc a son bord poslcrieur, le dernier beaucoup plus dtroit quo les prec<"> dents, arrondi circulairoment, echancro a son extremite. Antenues ne depassant pas le niveau des epaules, avec les articles 5-10 plus courts, plus ramasses, les deux derniers surtout fortement transversaux, sensiblcment i)Ius courts qiie les precedents; yeiix moins grands, assez distanls a lour oxtrdniilo aiitdrieiire, ou ils sont sdpards par uri intervalle au nioiiis egal a la inoitid do lour diainotro longitu- dinal ; abdomen de six segments, ravant-dornier entior a son bord postdrieur, le d(‘rnior beaucoup plus dlroit quo les precedents, semi- circulairo. Si M. Scliaufuss [llor. Soc. ent. rasdc,, JS87, p. 126) avait coniiii CCS diirdrcnces soxuelles, iln’cu'jt assui*emont i)as ou rid(^cdo creer, aux depens de P. c;eruleipennis , trois espdces disliiiclos, car aiicun dos caractbres qu’il invoque, on se basant sur la forme des antenues, ne peut etrc considere commc valablo, ou egard aux descriptions caracto- ristiques du nifdo et do la femello quo je viens dc doniior. Quant aux diirdrences que cot auteur a cru Irouvei* dans la coloration d(i recussoii et d(s dlytres, dans la finesse do la ponctiiation, dans la pubescence, dans la presence ou fabsonce {(^xemplairos epiles !) de polls noirs bi long de la suture, elbis sont tout aussi illusoires. — Gochincliine : Saigon; Annam ; Hud (Delauney), Touraiic, Qui-Nlion; Gambodge : Pnomli-Ponli (de La Perraudiero). P. cxruleipennis a un habitat tres dtendu, car on le retrouve dans touto rindo-Ghine, a Sumatra, a Java, aux Philippines, a Gelebes et en Australie. DESCRIPTION D£ LA Larve de ENTOMOSCELIS ADONIDIS PaU. KT DE LA Nymphe de QUEDIUS TRISTIS Grav (FRONTALIS Nordm.) Par P. LESISE. Seance du 27 iioveiubie 1880. 1 Les premiors dtats des Entomoscelis paraissciit ciicorc inconnus on, du moins, \h n’ont pa.s lait, jiisqu’ici, rohjot d’unc description scienli- tique (i). Je crois iitib} de doniier la description do la larve d’unc espece do TEurope incridionale : Entomoscelis adonidis Pall. Lon^. 12—13 mill. — Corpm ralde convexnm, elongatum, subparal- leliim, apice angnstatum ; supm totum nigmm; lateribm fascia lutea ornatis; subtus longiludinaliter luteam. Caput medium, subglobomm, transversniiiy pilornm truncatomm hir- sutiim. Chjpms transversus. Ocelli utrinque G, duos greges formuntes, nnus ex 4 ocellis quadratim compositus et pone antennam positus, alter ex '2 ocellis compositus atque infra antennam collocatus. Antemix breves, conicx, iHirticulatis, artlculo tertio ad angiilum apicalem externum producto. Lab rum trausversum, antice emarginatum, Mandibulx me- diocrcs, i-dentat;v, dentibus iribus externis acuHs, dente interno lato et rolundato, Maxillx artlculo cardineo unguiformi, articulo basilari sub- quadrato, cai'neo, loho corneo intra terminato. Palpi maxillnres i-arii- culatis, articulo tertio longissimo. Mentiim paulo transversum, antice bisinuatum, Articuli palpigeri remoti. Palpi labiales biarticulatis, arti- culo secundo primo Ms longiore. Ligula parva, rotundata. Prothorax supra inxqualis atque hirsutus, Meso, metanotum et seg- menta abdominis tuberculis piUgeris transversim triseriatis instructis, (1) On a consid6re comme pouvant se rapporter k Entomoscelis sacra L. une description de Lyonnet des metamorphoses d’uii Chrysonieiide (Lyonnet, Rcch. sur Vanat. et les metam. de diff, esp. d'Ins., partie, p. 124 et pi. xii, fig. 26-35). Cette description s’applique fort probablement a un Gonioctena, peut-etre a viminahs L.; Texamen des figures de Lyonnet permet de s'en con- vaincre. D'ailleurs aucun Entomoscelis iie se trouve en HoUande, oil Lyonnet avail observe son Insecte, sur un Saule. Ann. Soc. ent. Fr. — Octobre 1890. 178 P. Lksne. ( 2 ) spatiis inter tuhercula glahris, Latera thoracin nbdominisqne tuherculis piligeris InteiSj luberculis dorsualibus inajorilms, ornatis. Pars inferior thoracis parvis laminis cornets, unipiliferis,meso et metasterno tuherculo medio ornata. Pedes sat breves, coxe subconice, trochantere triangularis, femore tibiaque xquilongis, tarso niinuto, iHirticulato, ungue acuto ter- minato. Segmentuni ultimuni abdominis nimutim, semicirciilarey hirsii- turn, sed non tuberculatum. Segmenta ventralia, pneter tuhercula pili- gera, in medio ciijusque 5', 6\ 7^qne segmenli tubercuUs 2 carneis et glabris ornata. Segnmitum ulthnum bdohum, lobis carneis, gressoriis. Anus minutissimusy in fisso segmenti ultimi abdominis in quiete ahsco7i- ditus. Spiracula ad angulos later o-extern os mesonoti et abdominis seg- mentorum 8 prmormn geminathn noremseriata. Celte larvo se rapproclio boaiicoup des antn^s larvcs de Chrysomelini; rnais elle prvsciito plusieurs partieulariles (jui paraissent caracteris- tiqiies. Tel est siirtout recartemcut ti*es acceiiliK^ d(?s pieces palpigeres (111 inoiiU^n rX peut-^tro aussi la pn^siMice de tiiborculcs pseudopodiqiics aux arceaux veiitraux 5, 6, 7. J’ajouterai (jiie, ayant mani(3 un certain noiiihm d(^ ces larvajs vivaiitrs, je n’ai pas observe, cbc^z dies, la pro- pri(3l(^ d’(3iacul(*r de li(iui(le oloranl par Ics lubercules laleraux dii corps. Les larves, qui out servi a fairi^ la description prticedente, out reciieillies a Putineiu (llouiiuuiiiO, sur le Colza d’hiver (Brassica naptis L., van oleifera), par M. Mouferrato, le 2 avril 1888. A cette epoque, eiles (^lai(ijil agues (reiiviron dix-sept jours. Void, d’apr^s les rensei- guements quo iiToiil coiiimuiiiqiK^s MM. Monferralo et Budistcau, s(3na- toiir a Bucarest, qiitdipies courts di^tails sur IVvolutioii de Entomoscelis adonidis. Du reslo, les inreurs de colic cspecc*. out d(qa et() observ( 3 es (1). (1) Pallas, ReisCy I, 2, 1771, p. 163. — G. Kiinstler, Dio unsorcn KuUur- pflanzen srhddlischen Insekleriy Vienne, 1871, p. 15 {in Verb. z. b. Ged. Wien, 1871, XXI . — Redtenbu(;her, Fauna austriaca, 6dit. 3, Vienne, 1872, p. 470. — IJorissow, irazette agricolCy 1871, n" 27, et Travaux du 4" Congres des AgricuHeurs russes tenu a Kharichofy Odessa, 1875, p. 216-252 (en russe). — Kraatz, Enlomol. Monastsb., 1876, I, p. 39. F. T. KOppen, Dio schildlichen Insekten Russlands, Saint-P6tfirsboiirg, 1880, p. 274. — E. Hofmann, Die schiidlichen Insekten des Garden- und Feldbaucs, Esslingen, 1881, p. 9 et pi. VI, fig. 31, a, b (figures mauvaises). — TOmOsvary, RovarL Lapok., 1884, I, p. 42. Ces divers auteurs out etudi^ le developpement, les misurs et les d^gMs dc Entomoscelis adonidis, Jo n’ai pu consulter les travaux de MM. Borissow et TdmOsvary. Aucun des autres ne decrit la larve de cet insecte ni n’en men- tionne la description. (3) KntomosrMis adonidts (larve). 179 Los coufs, do la formo et do la coiileiir do la graino do Cainoline, mais plus petits, sont pondus en automne. Les larves apparaissent au priiitemps suivant, aiissitdt apros les dornieres golees, lorsque le Colza d’liiver commonoo a enlrer en vegelation, c’ost-a-dire dans la socondo moitie du mois do mars. Larv(5s et adultos sont tres nui- sibles au Colza en Houinanio. Dans certainos amieos, des recoltes entibres do cotte plante sont detruites par leur fait. Maliieureusemont, il est bien difficile do conibattre c^tte espbce, snrloiit dans des conlrdes ou roll corisacro, au minimum,’ cent hectares a la culturo du colza. Les lenips do secheresse, assun^-t-on, favorisent sa multiplication, landis quo le froid et les temps pluvieux la contrarieut beaucoup. 1. Larve de Euiomoscelis adonUlis Pall.; vue dorsale. — 2. Vue laterale. — 3. Disposition des oeellcs : j. Jouc; a. Insertion antenuaire ; m. Insertion mandibulaire. — 4. Aiitennc. — 5. Labre. —6. Mandibule gauche, vue dorsale. ~ 7. Milclioire. — 8. Levrc superieurc. — 9. Poll du front. II Le o juin 1887, j’ai trouve, a Dois-de-Colombes (Seine), sous line pierre, la nympho de Qucd'uoi tristis Grav. {frontalis Nnrdm.). Voici la description do. cette iiymphc, qui u’est pas encore conniie : Long. 9 mill. — D’un jauiie rougeatre, plus fonce vers la bouclie et et rembruni sur les cotes et a I’extremile de rabdomen. Yeux noirs. Tdte grande. Abdomen ajdati on dessiis, convoxe en dessous, muni de chaque cote d’un rebord trancliaiit. Cbaiiue anneau porte sur ce rebord une petite opine noire implantde a la face ventralc. dirigee en haut et en arribre. Arineaux de Tabdoinen augmeiitant en longueur (sauf le dernier) et diminuant en largeur do la base au sommet. Le dernier 180 P. fiKSNE. — Quedim tristis (nympliCK (4) aimeau, (|ui est petit, porto deux appendices Jongitudinaux, noiratres, implantes a la lace dorsale. La tete est replice en dessous, do sorte que le front est parall^jle au reste du corps. Les anlcnnes sont logees sous lo bord lateral dn protborax. Les deux paires d(* patios anterieiires sont repliees de chaque cdt(3 do la tete el separecs de la pa ire posb';- vieure par los* enveloppes des elytres et des ailes. L’abdomen a huit segments. Nvn.phe de Quedius trisih. description a eU- prise, ainsi que la Vue veiitrale.-Vue laterale. ''gne- 'e jour infimc de la capture. i,es couleurs cbangerent depiiis. Voici les Jiotes que j’ai prises a ce sujel : Le 8, au matin, la hymphe s’elait assoinbrie, sauf a la par tie mediane du corps; le soir, elle elait noiratre a rexception des parlies correspondantes aux meso, melathorax et elytres. Le 9, rabdoinen se deprima en dessous. Le 10, au soir, Tiii- secte commencuit a sortir de son euveloppe nymphale. La nymphe de Q, fuliginosus Grav. est seinblabb^ a cello de Q, fm- tis (1). J’ai trouve la premiere le 6 seplembre 1890 a Berk-sur-Mei* (Pas-de-Galais) ; elle est (kdosc le 17. Chez dies, la saillie des armurcs genilales rend la determination sexuelle facile. La disposition des stiginates est curieuse : il y en a 8 paires. Ceux de la premiere s’ouvrent au sommet d’un lubercule situe sur le flanc du metathorax ; ceux des 3 paires suivantes debouchent de meme sur les 3 premiers segments abdominaux ; les 4 dernieres s’ouvrent au ras du tegument, aux cotes des segments 4-7 de I’abdomen. (1) Waterhouse (Trans, ent. Soc. London,, 1836, p. 32, pi. iii, fig. 2) d6crit une lapve et uiie nymphe qu’il attribue i Q. fuliginosus Grav. Cette description ainsi que les figures s’appliquent, je erois. ii uiio autres espece. MALACHIID^E Malachides d’Europe et pays voisins pldiichrs Par Elzkar ABEILLE DE PERRIN. Seance Ju 12 mars 1800. Oh! qtic (If; moil esprit triste et nial ordonni', Ainsi que d(‘ cc champ par loisir bien orii(‘, No pnis-je lairo Ater les runcos, Ics epinf's, El de diilauts sans nombro arrachor los racino'^! (Boileau.) CROLEGOMilNES AVANT-PROPOS Jc Ins loiijolirs friloiix; la plupart des Mnlnrhidea partagcnt cette disposition; aiissi nous soniinos-iioiis soiivcnt jcncontres, nous itai^niant aux memes rayons do soloil. Do la similitude des youts, nait en general la sympathio : on no s’tUoiinera done jtointquc? jo mo sois de plus on plus interesso a nios potits caiiiarados. Quo do I’ois n ai-jo point admire lour robe salinee, los ornements (jui la torniinont, les caroncules oclatantes cpii on font valoir la moire ! Do la, a uno idee plus serieust*, il n’y avail plus qu’uii pas. Go pas, jo I’ai franclii il y a quelque viugt aiis. En 1869, jo m’appli- quai a rcunir los documeiils nocossairos pour uiie monographic des espbees de I’Ancion Monde et je les avais a pen pros tons en mains lorsqu’eclala la guerre. Aprbs 1870, les relations scientifiques lurent nterrompues, ot, craignant quo do longtcmps il me fut impossible Ann. Soc. eul. Fr. — Oclobre 18 !»n. 182 E. ABEfLLE DE Pekrin. (2) (Vobteiiir crTlainos cominuiiications promises el (pje j{^ jugeais indispen- sablos, j’aljandomiai mon projeL Peu do temps apres, M. J*c>roii Je reprit pour son propro coinj)to, f‘t jo lus heureux de lui adresser a la f(»is ines iioios et mes liisectos. Pre- cisemeiit, j’arrivnis alors d’une premiere exploration en Orienl, on j’avais rcncoiilie lion jiombre d(^ formes inediUis apparUiiant a ma famille de predi lectio? i, el je inNiinpressai d(i J(vs lui soumetlre pour qii'ii Ics visat dans sa iiioiioi^rapliie. Cel((;-ci pnrut eii 1877. Cette mono^rapliio elait lo troisienit^ travail d’ensenil)le public sur les Makichides, Nous dovicms le premier a Ericlisoii qiii, d’nii soul coup, leur avait imprime uiie ties vii^oureusc? impulsion. Pour ne parlor quo des especes reulranl dans noire cadre, il creait, dans ses luitomoj^ra- phies, 1) genres (*t oo ('speees. Puis vint I’etude sur les Vesiculifhrs, de M. Iley, qui est, a mes veiix, ce qui exislo de plus t»arfait sur bjs Mularhides, 3 gvuros uouveau\, 6 especes inediles y (Haieiit signales avec des diHails anatomiques v\ uno inetliode admirable ; mais lo cadre d(5 c(qi(‘ etud(‘ ne depassait pas nos li mites nationales. Entln, la nioiiogratddo de l^eyron, continuant le monument com- mence par PJriclison et lley, vint permottro au\ iialuralisl(?s de deter- miner leurs richesses, de qucNpie point de ri^urope on des jiays voisins qu’clles provinssenl. Celle monographic apporlait aiissi son contingent de nou\eaul('‘s et il etait (Mjnsideral)!?^ : 4 genres et ;t7 est)e(avs, dont 8, il est vrai, deja connues sous d’aiitres noms, y voyaienl le jour pour la premiere lois. J’avais le plaisir de reliouver parmi elles toutes mes decouvertes de Syrie. Pourquoi done, medira-l-on, rennuir cncon^ un terrain si cultiv?'^ ? La raison, la voici ; Pi^yron enumen* a peu pres 20(1 Malachides ; or, on verra quo j’alteins un chifTie double et deja j'avais Jail connaitn; isohi- rnent plus de cent especes eparpill<'M^s dans divers recueils. Eri presence de cetle avalanche de nouveautes, il devenait de plus en plus diflicile de s’y reconnailre, jusqii’au jouj- on c(‘t eiioiino supplement pouvait etre presente reparti et fondu dans une elude synoptique. On m’a reclame cette etude de tons cotes et je me decide a la donner aujoiir- d’hui. Fidele a mes principes, j’aurais prefere laissor a mon pred( 3 ces- seur lo soil! de laire connaltre toutes mes nouveautes, cornme j(' Tavais deja fait une premiere Ms; mais rEutomologie a (He delaissee par lui pour la Botanique et je ne pouvais tenir plus longtcmps la lumiere sous le boisseau. (3) Malachides (F Europe et pays voisins, 183 Je voudrais pouvoir citcr ici Ics noms de tous ceiix de mcs collegues qui ont contribiie, par lours bitmvcillaiites communications, par lours conseils ou lours renseignements, a rendro mon travail moins impar- fait. Mais cos noms, connus de tons, figiireiit a Ja tote de lous les progres de noire chere science et, on les citant, je rdediterais urn? enumeration que Ton trouve au debut de chaque monographic. Je me; contente done do remercier on bloc cos excellcnts collabora tours (1). Eu travaillant a rdtude^ qui suit, je me suis hciirle a uiie difliculte que jo n’ai pas pu vaincre ton jours : j’en dois Taveu a mes collogues. Les espd<'.os do Malachides sont g ner^. Nous voyons de mdme chez les homines, par uue curieuse aua- logie, les goOts des tribus sauvages, dont le type physique est d’lm ordre inftour a celui des races civilisees, revStir un caract^re exagerd de sanguioaire depravation. L’existence des Malachides, consacree au plaisir do la gourmandise, est abreg^ par la seconde de leurs passions, plus imp^rieuse encore que la premiere. La Providence les y a assujettis pour assurer la per- p^tuitd des especes ; et bientdt nos jolis insectes, apr^s un bonheur, helas, bien court, font place, dans la vie, a leurs successeurs ; ceux-ci accompliront instinctivement les m^mes actes que leurs parents et conti- nueront un rdle utile, malgre son humility apparente, & la pondoration ind^finie des elements de la Nature. PARENT^ DE LA FAMILLE Aprbs les premiers tatonnements de la science, dfes Latreille, nos Malachides sout venus so ranger systematiquement dans la section des Malacodermes, Cette section renfermait dans le principe des elements disparates qui, peu a peu, s’en sont degages commo pour en former les moraines naturelles, et il s’est trouve reduil a quatre groupes ayant pour types les genres Lampyris, Telephorus ou Cantharis, Malachius et Dasytes. Voila bien, en effet, les verilables MalacodermeSj et quoique les auteurs ne soient pas encore absolument d’accord sur ce point, comme d’ailleurs il serait trop long et hors de propos d'exposer ici comment je limiterais moi-m^me les MalacodermeSj si j'avais a le faire, je crois plus simple de dire que peu m’importe que Ton reunisse dans une mdme sous-division les Lampyrides et les Telephores, ou que Ton comprenne sous le m^me litre de Malachides les Malachius et les Dasytes. Il me suf- fira d’^tablir qu'il est un signe auquel on reconnaitra, en tout dtat de cause, les insectes dont nous allons spdcialement nous occuper et qui les isole non seulement des Lampyrides et Telephorides, mais mdme des Dasytes, leurs parents les plus proches : ce signe est {a presence de vesicules exsertiles sur les cotes du corps. Aucun autre groupe naturel ou factice, Idgitime ou conteste, parmi ce que les auteurs appellant Malacodermes, dans la plus large acception du mot, ne se compose d’in- sectes reproduisant cette conformation speciale. M. Rey a done did inspird par la stride vdrite scionti£k]ue en bapti^ (23) Malachidea W Europe ei pays voisins- 203 sant du nom caract^ristique de Vesiculif^es ce que j’appeile, dans ce travail, MalachideSt c’est-a-dire les Malacodermes pourvus de vesicuks, en d’autres lermes le genre Malachius et ceux que I’on en a d^membr^s. Ceci pose, il cst certain que les Malachides ont de nombreux points de contact avec tons les aulros Malacodermes, surtout avec les Dasytides. Les larves de ces deux families, ainsi que je Tai deja dit, sont si voi- sines que Perris, avec toute sa sagacite, n'a pu trouver pour les distin- guer que le nombre des ocelles, qui sorait de 4 chez les Malachides et de ^ Chez les Dasy tides ; c’est peu de chose. Par contre, les insectes parfaits, bien que presentant une extreme analogic de formes et de moeurs, different sensiblemenl entre eux : non seulement les Malachides sont pourvus de ces curieuses caroncules, dont le role n’a pas encore ele eclairci, mais leur metasternum est obliquement coupe en forme do V largement ouvert, selon Texpression heureuse do mon ami M. J. Bourgeois, au lieu d’etre absolument tronque poslerieurement. Ils constituent done un chatnon naturcl entre les Lampyrides et Telepho^ rides d’une part et les Dasytides de rautre. Tout le monde est lellement d’accord sur ce point quo co rang no leur est contesle dans aucun Genera, dans aucune Monographic, sur aucun Catalogue. Mais si on les cousidere avec raison comme dcs formes de transition entre cos divorsos families, la logi(iuo oxige qu’on les range eux-mtoes dans un ordre tel quo les espoces rcsscmblant aux derniers TeUphorides, e’est-a-dire aux Malthinides, viennent immediatement apr6s ceux-ci, et que celles qui copient de plus pres les Dasytides les precedent de mfime. Jusqu’^ la Monographic de Peyron, e’etait le contraire qui exis- tait : les Hapalochroils suivaient les Malthodes; les Atekstus precedaient les Dasytes. Or il est incontestable que les Hapalochrous presentent par excellence une apparence dasytiforme, et je ne saurais trop louer mon de- vancier de les avoir relegues au rang qui leur appartient en les plagant a la fin de la famille. Mais pourquoi n’avoir pas applique ce syst^me jusqu’au bout? Il est non moins incontestable que les Malachides a elytres raccourcis et a abdomen distendu, meloiformes pour ainsi dire, sont, parmi nos insectes, ceux qui rappellent le plus les Malthodes apt^res. J’ai done prdferd renverser en entier Tordre suivi jusqu’ici, evoquer tout de suite apres Malthodes les Trauglopaires, qui reproduisent leur aspect extdrieur, disposer ensuite pour le mieux le gros de notre petite armde et terminer par les Hapalochroaires, qui font pressentir les Dasy-^ 204 E. AfiEiLLE DE Perrin. (24) Icur suite naturelle. L’on m’objectera peut-^lre I’usage observe? Je r^pondrai que nous sommes a une dpoque d’innovation dont il esl loisible de profiler; Thabitude de placer en t6te d’une famille les types les plus grands et les plus saillants? Je rdpondrai que ce mode de pro- ceder n’a rien de scientifique, ni de logique et qu’on s’en dctache tous les jours. Quoi qu’il en soil, les opinions en pareille mati^re sont essen- tiellement fibres et je me crois dans I’exercice de mon droit en agissant de la sorte. Rien ne sera plus facile, pour ceux de mes collbgues a qui mon syslbme repugnerait, que de remanier, selon leurs idees person- nelles, le groupement des Malachides. Les Malachides sc scindenl naturelleinent en deux grandes divisions : j’appellerai Oloceres ceux qui presenteiit 11 articles distincts aux an- tennes ; je nommerai Entomoceres ceux chez lesquels le second article antennaire est invisible et enfonce dans le sommet du premier, de telle sorte qu’on croirait les anlcnnes composees seulement de 10 articles. Les Malachides Olocms peuvent se repartir en 4 sections d’aprte le tableau suivant : A. Deuxi^me article tarsal aiitericur prolonge chez les males. . Section III. ATTALAIRES. A\ Get article simple chez les males. B. Labre indistinct. Antennes inserees plus pr6s du bord an- terieur de la t6te que des yeux. C. Front caverneux ou epineux chez les males Section L TRAUGLOPAIRES. C\ Front normal ou ddprime, sansepines chez les males. Section II. CAULAUTAIRES. B\ Labre distinct. Antennes inserdes plus prbs des yeux que du bord antdrieur de la tSte Section lY. MALACHIAIRES. (25) Malachides (T Europe et pays voisins. 205 MALACHIDES OLOGl^RES. Section. TRAUGLOPAIRES. A. Tarsos anlerieurs 5-articulds d*. B. Antennes ni flabelldes, ni peclindes. C. Palpes maxillairos a dernier article ovale-oblong, atte- nuc et dtroitement tronqud au sommet. D, Tarses tres allonges I. Atelegtus Er. D\ Tarses courts II. Ophaloncaa Woll. C\ Palpes maxillaires a dernier article ovale, fortement tronque au sommet V. Tran^liseus Peyr. B\ Antennes flabelldesc?, pectinees ? III. Condylops Er. A*. Tarses antdrieurs 4-articulds c?. B. fily tres ayant une taebo blanche. Abdomen beaucoup plus long que les dlytres, $ VI. Callotranglopa Ab. B\ ^llytres unicoloros et couvrant toujours Tabdomen. C, Dernier article des palpes maxillaires fortement tron- qud VII. TraaglopgEr. C\ Get article lusilorine, a peine tronqud, IV. Palloderes Peyr. Les Trauglopaires cf se distinguciU aisdment de tous les autres Mala-- chides oloeb'es par la sculpture anormale de la tdte. Les femelles ne peuvent se confondre qu’avec celles qui sont ddpourvues de soies dres- sdes, e’est-a-dire avec celles des Caulautaires et du genre Ebsem, Mais, dans ce dernier genre, ainsi que dans ceux des Caulautaires, les dlytres sont toujours revdtus d’une veritable villositd couchee et assez longue, tandis que les Trauglopaires, quand ils ne sont pas absolument glabres, prdsentent de petits polls courts et espacds qui ne voilent nuUement le fond des tdguments. Les Atelestus seuls sont densdment velus ; mais leurs dlytres courts et longuement ddpasses par le ventre les isoleot tout de suite des Ebaeus, Hypebams, Caulautes et Charopus. On voit qu’aucun doute ne pent subsister sur les Malachides rentrant dans la prdsente section. 206 E. Abeille db Perrin. ( 26 ) Nota. Je crois devoir prevenir qiie dans les abrdviations que Ton trouvera ci-aprfes, quand on verra les noms d’Erichson, de Kicsenwet- ter, de Redtenbachor, de Key ct de Peyron, suivis simplement de la pagination, jo veux designer, pour le premier, les Entomographies ; pour le deuxi^me, Naturgeschichte Insect, Dents,; pour le troisi^mo, Emma Austriaca ; pour le qualrieme, ses Yesiculifbres ; pour le cin- qui^me, sa Monographic, dans V Abeille, 1. Genre Atelestus Er. (1). — Etym. axsXsaTo;, difficile. — Malachius prim. auct. — Atelestus Er., p. 123. — Atelestus cajler. aucL Antennae ii-articulatne, valde antice insertas, simplices. — Frons in mare excavata, — Glypeus brevissimus, — Palpi maxillares articulo ultimo longo, ovnto, subtruncato. — Elytra breviora, simplicia, 4 ulti-^ mis abdominis segmentibus, in utroqne sexu, apparentibus. — Coxae grandiores. — Tarsi 5 articulati, 2° articulo in mare simplice. — Mem- branea unguiculos hand attingens. Corps assez allonge. Tete forlement declivc, plus {^) ou moins (?) fortemenl transverse ; au moins aussi large que le corselet. Front deprimd (?), profondement et transversalement excavd (c?). Epistomo tr^s court, labre de m6me. Palpes maxillaires subfiliformes, a dernier article ovale-oblong, tronqud au sommet; les labiaux petits, a dernier article subacuminc. Yeux peu saillants. Antennes longues ct fortes, simples, a i®" article dpaissi mddio- crement et obconique, le 2® assez court, les 3® et 4® oblongs, les 5® et 6* allongds, les 7® a ID® encore plus, le 11® subdgal au precedent; elles sont inserees tr5s loin des yeux, sur les cot^s de la t^te, et immediate- ment avant le bord anterieur du front. Corselet trapezoidal, arrondi ct cintre a son bord antdrieur, non ou a peine sinueux sur les cdtes, tronque et echancre a la base. tcusson triangulairo arrondi, grand. £lytres dilates de la base au sommet, oil ils sont tronquds-arrondis, un peu gonfles cbez les mSles, a peine deux fois aussi longs que le cor- (1) Je ferai observer que ce nom est primd par le mdme nom employd dds 1837 pour un genre deDiptdres. Si Ton tenait U dviter ce double emploi, je proposerais le nom de Brachemys, Ppa/^us, court, £(xi 5 , tortue, dcaiMe. Mals il me paratt prdfdrable de ne pas opdrer ce bouleversement. (27) Malachides d*Europe et pays voisins. 207 selet, laissant k d^couvert los 4 derniers segments abdominaux. AUes nulles dans les deux sexes. Hanches dnormes relativement, les ant^rieures contiguGs, les intennd- diaires subcontigues, les posldrieures de mSme, mais ir^s divergentes u leur extrdmitd. Mdtastemum en grande partie cachd par les benches intermediaires. Pieds tres robustes, allonges, a tarses ogalant les deux tiers des tibias; tarses gr^les, de 5 articles, les 4 premiers decroissant peu k peu en longueur, le dernier allonge; premi^jre paire a deuxieme article simple chez le male. Ongles munis d’une membrane un peu plus courte qu’eux. Ce genre est un des plus naturels de la famille : non seulemeni son lacibs le iait reconnaitre tout de suite, mais ses moeurs trancbent sur celles des autres Malachides. Les Atelestus se tiennenl sur TextrOme bord de la mer ou ils devorent les debris d’animaux marins; ils se laissent sans inconvenient submerger; enfln, leur preference pour les plages nues od ne pousse aucune plante indique que, mtoe k leur dtat parfail, ils ne se contentont jamais d’une nourriture vegdtale. Une esp6ce pr^sente, chez le male, la particularity d’avoir le premier article de ses tarses anterieurs absolument simple, alors qu’il est dilatd et prolonge chez le typo du genre. Pour ytre consequent, il faudrait former avec cetto espece un genre particulier; mais nous retrouvons ces diffdrences chez d’autres Tranglopaires et I’ensemble du corps est si identique que j’ose a peine proposer pour T. Peragalloi le sous-genre Atelestodes. Lo genre Atelestus se compose jusqu’ici de 3 especes A. Ely tres d’un vert bleudtre, immacules 1 . EHchsoni. A’, l^lytres noirs, maculds de blanc. B, Corselet noir 2. brevipennis. B\ Corselet rouge 3. Peragalloi. 1. Atelestus Erichsoni Kust. — Atelestus Erichsoni Kiist., Kat. Eur., I, p. 20. — Kiesw., p. 613. — Peyron, p. 229. Nigro^seneus, anteunis tarsisque ferrugineis. — Long. 4 mill, Inconnu. ?. Vert mdtallique foncd, avec les dlyires vert bleufitre mdtallique et le dessous noir. Front un peu convexe au milieu, avec une fossette arrondie et un siUon frontal etroit, Idger. Antennes atteignant presquo 208 B. Abbille db Perrin. (28) la base des dlytres, assez ^paisses, d’un rouge brun. Corselet un peu plus long que large, arrondi, avec les bords un peu r6fl6chis, ponctu6, cili6 de polls blancMtres. Elytres a peine plus longs que le corselet, finement ponctuds, garnis de soles noiratres, avec la suture et Textremltd borddes de polls courts, blanchatres. Abdomen a peine ponctud en dessus. Pattes verdStres avec les tarses assez longs et d’un rouge brun. Dalmatle : tie de Lissa. — (Ex Kust.) Cette espdce, qul m’est demcurdo Inconnue, ne pourra dire confondue avec aucune des suivantes a cause de son corselet et de ses dlytres sombres et unicolores. 2. A. brevipennis Cast. — Atelestm brevipennis Cast., Silb. Rev., 1836, IV, p. 28, 8. — hemipterus Er., p. 123. — * Kiesw., p. 613. — * brevipennis ♦ Rey, p. 299. — * Peyr., p. 230. Niger, antennarum basi pedumque apice ferrugineis, elytrorum basi macula flavescente transversa ornatis. (?. Noir, peu brillant, a pubescence grise couchde. Tdte grosse; front portant entre les yeux trois profondes excavations rclides cntre elles, celle du milieu triangulaire, trds large, les autres poncliformes; prescn- tant en outre, entre les antennes et le labre, deux profondes fosseltes accoldes. Antennes atteignant la moitie des elytres, a 1®' article carrd, dpais, tronqud obliquemenl au bout, 2* trds petit, le suivant deux fois et demie plus long, assez dpais, les autres aussi; lour premiere moitie rougeatre, la seconde noiratre. Corselet subcordiforme, mat, ponctud. Elytres courts, une fois et demie longs comme lui, dcprimds a la base, un peu en ampoule ensuite, subparalldles, subarrondis au sommet, tra- verses a la base par une bande etroite jaunatre, n’atleignanl pas le bord externe et respectant I’dcusson. Dernier segment ventral triangulaire- ment dehanerd, armd a la base de cette echancrure d’un crochet recourbd. Pattes sombres avec les genoux, les quatre tibias antdrieurs, le sommet des postdrieurs et tons les tarses rougeatres; premier article des antd- rieurs tres allongd, renfle au bout, recourbd au-dessus du suivant. Front simplement impressionnd au milieu. Antennes plus minces. Abdomen plus long. Tarses simples. Anus entier. Cette espdee, tres distincte de la prdeddente par la bande de ses dlytres et de la suivante par son corselet noir, parait spdeiale h la cdte maritime de la Provence s’dtendant depuis Frdjus jusqu’a la Seyne ; nous I’avons pourtant capturde aux bord de Tdtang de Berre et elle est 209 (29) Malachides d*Europe et pays votsins. signalee de Port-Vendres. Elle se tient loujours sous les algues et ses allures sont peu vives. Je Tai surprise accouplee a Carqueirane, prfes Hyferes, les 26 et 28 juillet. Ces groupes conjugaux out un aspect inde- flnissable et ne ressemblent a rieii de connu, si ce n’est a je ne sais quel monstrueux H^mipt6rc. S.-G. ATELESTODES Ab. 3. A. Peragalloi Perris. — Atelestus Peragallonis * Perris, Ann. Soc mt, Fr., 1866, p. 186. — Rey, p. 303. — ♦ Peyr., p. 231. Niger.^ thorace, antennis, tibiis tarsisque et in mare capite rufo^flavis, elytris macula flava svbrotundata subhumerali omatis. — Long. 2 1/2 a 2 3/4 mill. cf. Noir, brillant, a pubescence blanche couchee et quelques polls sombres dresses Qii et la. T6te grosse, entierement flave, sauf TextrOme vertex qui est sombre ; front creuse d’une grande excavation semi-cir- culaire et a bords non abrupts, le milieu du bord anlerieur de cclte excavation se relive en une come dirigoe en arriere, et venant h la rencontre d’un tubercule conique implante au milieu mOme de I’exca- vation. Epistome ctroit, portant deux tres legeres fossettes ponctiformes. Devant de la tOte noir. Antennes depassant le sommet des ^lytres, flaves, a premier article conique, allonge, pen renfle, deuxi6me tres petit, le suivant deux fois plus long, les autres de plus en plus allonges, subey- lindriques, minces, peu deprimes. Corselet rougealre, luisant, subcordi- forme, presque lisse. Elytres une fois et demie longs comme lui, de- primes et etroits a la base, elargis et convexes en arriere, a ponctualion ISche, d’un noir ardoise, ornes d’une petite tache flave scmi-Iunaire et n’atteignant pas la suture, sous repaule. Dernier segment ventral trian- gulairement echancre. Abdomen noir luisant. Pattes sombres avec les genoux, le sommet des libias et les tarses rougeatres. Premier article des antdrieurs simple. ?. TOto noire, parfois tachee de rouge au milieu ; front plan, a peine impressionno au milieu. Abdomen plus large et plus long; anus entier. filytres plus longs et moins parall^les. Cette espfece difffere essentiellement des deux precedentes par son corselet rougo et ses caract^res masculins. Elle a ete trouve^ jusqu’ici uniquement sur les plages maritimes de la Provence, a Menton, Nice, Cannes, Toulon et La Seyne. Ses habitudes ne sont plus du tout les m6mes quo celles de A. brevipennis : die habite uniquement dans les SiO £. Abbillb db Pbrbin. (30) endroits ddnud^s et non reconverts de detritus; elle se tapit dans lea creux des rochers et sous les caiiloux. Comme c’est le hasard seul qui peut r^vdler sa presence dans des conditions od rien ne la fait soup« Conner, il est probable qu’on la d^uvrira sur d’autres points encore. Sa demarche n’est point assez lente, comme cello de sa congdn^re, mais au contraire tr^s vive ; sa voracite est extreme : elle recherche tons les debris d'animaux morts, poules, rats, poissons; elle s’attache mfime aux habits imprdgnds do sueur. M. Peragallo a surpris plusieurs indi- Vidus ddvorant le cadavre d’un des leurs. G’est en mai-juin, et en plein soleil, que cette charmanto bestiole sort de ses relraites. Un peu d’eau de mer, jetee avec la main sur les pierres, est le meilleur proeddd pour la forcer h se montrer. II, Genre dephaloncas Westw. — fitym. xs^aXr), tfite, oyxo;, crochet. — Cephaloncus Westw., Proc. ent. Soc. Lond,, 1863, p. 178. — Woll., Cat. Can., p. 229. — Embrocerus Peyr., p. 226. Antennae ii-articulatx, valde antice inserts, simplkes. — Frons in mare excavata. — Clypeus brevissimus. — Palpi maxillares articulo ultimo longo, acuminato. — Elytra sat brevia, abdomine in mare vix, in fsmina valde apparente; in utroque sexu simplicia. — Coxae hand gran- diores. — Tarsi 5-articulati, 2® articulo in mare simplice. — Membranes unguiculos hand attingens. Corps oblong. Tete fortement ddclive, transverse c?, allongdc aussi large ou plus large que le corselet. Front plan ou deprime ?, profondement et sub- circulairement excavd c?. ifipistome tr^s court, labre aussi. Palpes maxillaires filiformes, a dernier article irfes long, acumind ; les labiaux d dernier article ovale. Yeux saillants (J, peu saillants $. Antennes longues ou trds longues, assez fortes, simples, le I®** article a peine dpaissi ; insdrees sur les bords de la tdte, trds loin des yeux et immd* diatement avant le bord antdrieur du front. Corselet h peu prds ou plus long que large, arrondi et cintrd h son bord antdrieur, sinueux sur les c6tds, rdtreci ou dtrangld k la base qui est relevde. ^cusson subquadrangulaire, assez grand. l^lytres subparallMes <3^, en poire ou en ampoule $, entiers au sommet, oouvrant k peu prbs Tabdomen cf > laissant k ddcouyert plusieurs seg- ments $ ; sombres maculds de jaunfitre. (31) Malachides ePEurope et pays voisins. tili ?atUs assez longues, h tibias simplement arqu^s. Tarses de 5 articles, simples, dans les deux sexes, ddcroissant de longueur du i*'' au V, le der^er allongd. Membrane moins longue que les ongles. M. Peyron ne pense pas que son genre Embrocems puisse dire rap* portd au genre Cephaloneus a cause des elytres raccourcis et de la forme de la caveme frontale de son C. variegatus. Je suis d*un avis opposd : d’abord, la forme de cette caverne, chez les Tranglopaires, est des plus variables et ne pent jamais constituer un caract^re gdndrique. Quant 5 la bri^vetd des dlytres, elle est a peine sensible chez les mSles ; or, Westwood, qui probablement n’a vu qu’un couple de son C, capita, ne doit pas avoir remarqud cette disposition sur son unique femelle, dont Fabdomen, du reste, pouvait dtre raccorni, comme cela arrive souvent. Jo ne vois done rien pour distinguer sdrieusement les deux genres et Ton conviendra que la similitude des couleurs vienl appuyer ce rappro- chement. II est vrai que Westwood n’indique pas la forme des palpes ; mais, comme ils ne peuvent dtre que filiformes ou securiformes, si par hasard on constatait qu’ils sont diffdrents de ceux des Embrocems, il faudrait foredment qu’ils fussent identiques a ceux des Traugliscm, el ce serait, dans ce cas, ce dernier genre qui tomberait en synonymie. Ce second rapprochement me parali moins probable que le premier a cause, je le rdpdte, de la coloration de C, capita. Ce genre se compose de trois espdees qui s’dloignent un peu des autres Tranglopaires par leur facids et leurs moeurs : elles ne quittent guere le sol sur lequel elles paraissent se trainer. 1. Cephaloneus biguttatus Ab. — ? Psiloderes biguttatus ♦ Ab., Ann. Sac. ent. Fr., 1881, p. 119. — Embrocems biguttatus Ab., Rev. Entom. Soc. Fr., 1881, p. 119. Niger, antennamm dimidia parte, palpis, maculaque externa subhu-^ merali albis fiavescentibus. Fronte, thorace, antennisque valde elongatis, thorace ad basim constricto ; elytris ad apicem valde inflatis, rotundatis ; pedibus concoloribus. ~ Long. 2 mill. cf. Inconnu. $. Noir un peu mdtallique, couvert d’une pubescence blanche peu fine et trds espaede. Tdte trds allongde, subparalldle, un peu plus rdtrdcie en avant, assez convexe, un peu ddprimde transversalement entre les yeux et les antennes; yeux l^drement saillants ; pemetuation mddiocre at E. Abeille de Perrin. 2i2 (32) espac^e; palpes roux. Autennes inser^es tout h fait au bord anterieur de la u^te et sur les cdtes, atteignant presque Fextremit^ du corps, jaunes, avec leur moiti^ posterieiire rembrunie ; article allonge et bien renlle, 2* petit, globuleux, 3* subcylindrique, une fois et demie de la longueur du pr^c^dent, 4* sub^gal au precedent, les autres allonges, minces et parall^les. Corselet allonge, parall^le dans son premier tiers, dtrangld sur les cdtes a cet endroit, retreci de la a la base, plus quo convexe, subcylindrique, a surface regulidre ; une fossette forte el nelte au milieu de la base, qui est rebordee. ^lylres en forme de gourde; ddprimds iransversalement au-dessous des cpaules, gonflds de la au sommet qui est rdgulidrement arrondi ; a ponctualion forte et rugueuse ; noirs, ornes sous chaque epaule d'une grande tache triangulairc, a pointe arrondie s’arrdtant non loin de la suture, un peu prolongee en arridre le long du bord lateral dont ello occupe la moitie; laissant a de- couvert les trois derniers segments abdominaux aprds la mort, mais davantage pendant la vie. ^pimdres du medipectus pdles; pattes ddme- surement allongdes, noires, sauf les tarses et Texlrdmite des tibias an- tdrieurs qui sont fauves. Rien de plus etrange que cet Insecte vivant ; on dirait tout a fait un H<3miptere, a cause de son abdomen qui s’allonge d^mesur6ment. Sans la connaissance du male, on ne pent ^tre absolument sOr que cette esp^ce centre bien dans le present genre. II se pourrait m6me qu’elle servit de base a une nouvello coupe : c'est ce que font presumer la longueur du front, des antennes et la forme spdciale des elytres de la femelle. La coloration de ses elytres la fera reconnaitre. J’ai decouvert cette esp^ce a Tibdriade (Syrie), od j*ai pris deux femelles se trainant sur le sol, en mai, dans un endroit tr6s sec, au milieu de Graminees brdldes par le soleil. 2. C. variegatus Peyr. — Embrocerus variegatus * Peyr., p. 227. Niger, antennis, thoracis basi et aliquando apice^ pedum parte, ely- trisque apice et parte transversa subhumerali flavO'-ferrugineis ; fronts in mare excavata et cornuta, — Long. 1,5 mill. (?. Noir, peu brillant, presque glabre. T^te beaucoup plus large que le corselet. Front profonddment excavd entre les yeux, cette excavation semi-circulaire et prolongde latdralement en rigole ; du milieu part un fort tubercule conique h pointe dirigde en avant; plaque antidpistomale pea accusde et tuberculeuse dans son milieu ; la tdte est jaune depuis (33) Malachides d*Europe et pays voisins. 213 le haul de rexcavation jusqu’au labre qui ost noiratre ; palpes jaunatres. Antennes alteignant les deux tiers du corps a second article court, les autres tres allonges ; peu epaisses, testacees avec le sommet brun. Cor- selet transversal, bien arrondi en avant et sur les c5tes, puis brusque- ment etrangM a la base ou il est deprime et releve ; mat, imponctue ; noir avcc la base et parfois le sommet pales ; cette couleur s’dtendant parfois bcaucoup plus. Elytres subparalliiles, plus luisants, arrondis separ^ment au bout, couvrant presque totalement Tabdomen, a punctua- tion trbs fine et tr6s lache; noirs avec le sommet et uiie bando trans- verse subhumdrale enti^re jaunatres, cette bande parfois decomposee en trois taches, une commune sur la suture, chacune des autres late- rale. Ventre noir, lisere de pale. Pattes noires, sauf les genoux et partie ou totalite des tibias jaunes; tarses en general sombres. $. T6te a peine plus large que le corselet, noire. Celui-ci plus long et plus 6troit. Elytres renfl^s et gonfles de la base au sommet od ils laissent a decouvert les deux derniers segments de Tabdomen. Dernier article des palpes noir. Cette espece ne se trouve guere que sous les pierres ou sur les Gra- minees les plus courtes. Je Tai prise en Syric, od elle est peu commune, dans le Liban et T Anti-Liban : Zebedani et Bloudan, et sur les bords de la mer Morte. Impossible de confondre cette espece avcc la precedente a cause de sa taille plus petite, de ses antennes plus courtes, de sa tdtc et de son cor- selet non demesurement longs, de ses elytres non en ampoule, c*est-d- dire nullement deprimes a leur base; enfin, d cause de la couleur variee du corps. Je ne parle ici que de la femelle, ue connaissant pas le male de C. biguttatus. Espece ganarienne. 3. C. capito Westw. — Cephalonctis capita Westw., Proc, ent. Soc. Land., 1863, p. 178. — Woll., Cat, Can,, p. 229, 362. Plave, tres finement pubescent. Tdte noire ?, tach^e de noir c?. Cor- selet court, transverse, d’un Gave roussatre, avec une ou trois taches noires plus ou moins distinctes, parfois confluentes transversalement Elytres marques chacun de deux taches noires plus grandes, I’une h I’epaule et I’autre vers le bout. Ses pattes, moins allongto que celles de Trauglops cerasinus, sent entibrement pSles, ses tarses sent de cinq E. AbEILLE OB pERRUf. m ( 34 ) articles dans les deux sexes. La cavite frontaloest plus large et disposde k I’inverse. — Long. 8,3 mill. — (Ex Wollaston.) Je n'ai point vu cette espfece que Westwood dit des plus rares et qui aurait dte recueillie dans la Grande-Ganarie, pr^ de Aldoa de San- Nicholas, sur les ileurs de Plocama pendula. Sa coloration la distingue aisdment des deux pr^cMentes. UL Genre t^ondylopE Redt. — Condylops Redt., Denks. Wien. Ac., I, p. 47. — Peyr., p. 827. Antennae li’-articulatse, flabellatse vel pectinatse. — Frons in mare excavata, 5-tuberculata. — Clypeus transversris. — Palpi maxillares filiformes, ultimo longo, acuminato-truncato. — Tarsi 6-articulati. — Membranes angustata. Antennes de 11 articles distincts, inser^es au-devant des yeux, au bord antdrieur de la tdte, celles des mdies flabellees, celles des femelles pectindes. Tdte triangulaire, avec les yeux saillants; front excavd chez les mdles avec 5 lubercules. Labre transverse, arrondi par devant, cou- vrant les mandibules. Epistome de la longueur du labre, transverse, impressionnd transversalement au milieu. Palpes filiformes : maxillaires k 4* article de moitid plus long que le 2% plus de deux fois plus long que le 3*, acumine et tronque a Fcxtremite. Ldvre avec la languette arrondie au bout, un peu plus courte que les palpes. Segments abdomi- naux comes, membraneux au milieu. Tarses de 5 articles, onglets munis d’un appendice meiiibraueux ctroit. — (Ex Redt.) Ce genre, que jc no connais point en nature, se place naturellement prds des Psiloderes, dont les males ont la mdmo armature fronlalc. II se pourrait mdme qu’il falldt les leur reunir. Je n’ose prendre ce parti sans avoir pu etudier moi-mdme C. Erichsoni, dont la coloration au moins est assez etrange. La forme caractdristique des antennes de cet Insecte empdchera, du moins, qu’on le confonde avec aucun des autres Trauglopaires. Je ne vois done pas d’inconvdnient a maintenir le genre Condylops au moins jusqu’a plus ample informd. 1 . Condylops Eriohsoni Redt. — Condylops Erichsoni Redt., loc. cit., p. 47. — Peyr., p. 237. Moir en dessus, tdte, bords du corselet, une large bande au milieu des dlytres, la moitid des antennes, pattes et extrdmite des dlytres d’un roux flave. La femelle se recounatt non seulement a ses antennes pecti- (35) Malachide$ d* Europe et pays voisins, Si5 mais encore a ses yeux proeminents, son front non tubercuM, sa tache verticale bicuspide et la bordure flave du corselet plus large. — • Long. 1,5 lignes (3 i/2 mill.). Perse. — (Ex Redt.) IV. Genre Pslloderes Peyr. ^tym. <]/tXo 5 , mince, Bepii, cou. ^ Psiloderes Peyr., p. 223. — Troglops Ab., Ann. Soc, enU Fr., 1881, p. 127. — Rev. d^EnL, 1885, p. 25. Antennae iUarticulatXy valde antice inserUXy simplices. — Frons in mare excavata coniuque longo et filiformi armata. — Clypeus brevissi-^ mus, — Palpi maxillares articulo ultimo fusiform^ apice vix truncato, — Elytra hand brevia. — Coxae hand grandiores. — Tarsi 5’^rticulati : anteriores in mare 4-articulati , ^ articulo simplice. ^ Membranes unguiculis subxqualis. Ge genre, qui n’est en somme qn’un ddmembrement des Trauglops, avail dtd mal apprdcid par son parrain qui le pla^ait dans le voisinage des Charopus. Ses principaiix caracteres, le front creuse et armd des mdles, leurs larses ant^rieurs a 4 articles, la nature do sa pubescence, le systbme de sa ponctuation, lout I’^loigne des Charopus pour le rappro- cher des Trauglops, Si, m^me, ces derniers ne devenaient tous les jours plus nombreux, jo n’aurais pas osd Ten s^parer : il s'en distingue k peine par ses paltes plus minces et plus longues, ses palpes plus allonge et a peine tronquds au bout, et le front des males arme d'une come longue et dliiorme courb^ en arriere. La forme des palpes serait evi- demment co qu’il y aurait do plus scrieux ; malheureusement, elle varie un peu dans les deux genres, sans pourtant se fondre complbtement. Quant a la forme du corselet, les vrais Trauglops presentent toutes les gradations comme longueur et comme etrangiement. Cos considerations me dispensent d’une description ddtailiee qui serait identique avec ceUe des Trauglops. Tableau des espkes de Pnlloderen c? et $. A. i^lytres fortement rugueux, sans ponctuation appreciable. 1. pluriarmatu8« A’, ^lytres ponctuds. B. Cette ponctuation tr^s grosse et dense 3« diaboUous. B\ Cette ponctuation mediocre et espacde« C. Corselet beaucoup plus long que large. ... 2. foraioaiius. C\ Corselet a peu prbs aussi long que large. . 4. Cyrtoeoldeiu m E. Abeillb de Perrin. (36) 1. Psiloderes pluriarmatus Bel. — Troglops pluriarmatus * Belon, Ann. Soc. ent. Fr., 1878, Bull, p. xxviii. — Psiloderes pluri- armatus Ab., Ann. Soc. ent. Fr., 1881, p. 127. Atro-cacruleusy thorace rufo. Ehjtris rugosis, hand punctatis; in mare, margine externa carinata, tuberculoque crasso ad apicem instructa. — Long. 2 1/2 a 3 mill. (}. Bleu noir, avec le corselet rouge brique; pubescence blanche, presque invisible. Tete trtis large, bianguleusc sous les yeux, profond^- menl creusee sur le front, le bord de cetle excavation arme d’un tuber- cule de chaque c6te, et, au fond, d’une longue come, mince, perpendi- culaire ; anlcnnes tr^s minces, atteignant les irois quarts des dlytres, concolores, sauf le dessous des premiers articles, le l*"^ a peine en massue, tr^js allonge, 2* a peine plus long (jue large, 3® deux fois plus longs, les suivants allant en croissant, siibparalleles ; palpes noirs. Cor- selet a peine transversal, tres vodte sur son disque en avant, ir^s creuse en arriijre, a base tres retlexe, un pen arrondi sur ses cotes par devant et cchancre en arriere. Elytres fortement rugueux, subparalleles, arrondis ensemble au sommet, a marge exterieure subcarenee a partir du premier tiers jusqu’aux trois quarts, cette carene accompagnee inte- rieurement d’une depression longiludinale, et terminee par un gros monticule lisse. Paltes concolores ; tarses extremement allonges'. MSmes couleurs. TSte plane, moins large, ponctuee, ruguleuse ; yeux moins saillants ; antennes plus massives et moins longues. Corselet beaucoup plus long, a peine rclcvd en arriere. Elytres un peu gonfles, arrondis en arriere, comme ceux des Cyrtosm, sans carhnes ni tuber- cules. Tibias et tarses un peu rougeatres. Tr^s distinct des autres par la sculpture des elytres dans les deux sexes et par les caract^res ccphaliques et surtout elytraux des mSles. Le Pere Belon m’a enrichi de cette csphce, qui est une des curiositds du groupe : elle provient de Mossoul (Mcsopotaraie), oh elle a etd de- couverte par le P^re Chaix-Bryan. 2. P. formioarius Reiche et Saulcy. — Charopus formicarius * Reiche et Saulcy, Ann. Soc. ent. Fr., 1857, p. 182, pi. v, fig. 1. — Baudi, Berlin. Zeit., 1871, p. 69. ^Psiloderes formicarius * Peyr., p. 224. — * Ab., Ann. Soc. ent. Fr.^ 1881, p. 119. Atro-caeruleus, thorace rufo. Elytris basi depressis, sparse punctulatis ad radicem rugulosis, simplicibus. — Long. 2 3/4 mill. 217 (37) Malachides d*Europe et pays voisins. cf. Mdme coloration que le pr^c^dent. Front creusd an milieu oix il est arme d’une come dpaisse, Idgerement recourbee en arrifere, cardnd au- devant de I’dpistome. Palpes uoirs. Antennes d^passant Idg^rement la moitid du corps : !•' article a peine en massue, 2* court, 3* moins de deux fois plus long que le 2% les autres plus allonges; noirs, sauf les 3 ou 4 premiers articles qui sont rougealres. Corselet allonge, Whs vodte sur son disque en avail t. Whs creuse en arridre, a la base reflexe; cdtes arrondis en avant, retrdcis en arriere. Elytres elargis en arridre, de- primds a leur base qui est ruguleuse ; a partir de la, ponctues eparse- ment et mediocrement. Pattes noires, avec les tibias rougeatres a la base. ?. Tdte moins large, unie et subcon vexe ; antennes plus courtes et plus epaisses. iSlytres fortement en ampoule. Corselet tres allonge. Tibias rougeatres. Cette espdce est toujours des plus rares et lo male presque introu- vable. J’ai capture seulement deux femelles : Tune a la montagne des Oliviers, sous une pierre; Tautrc a Alexandrette (Syrie). Le male lypique de Reiche provient de Naplouse (Syrie). 3. P. diabolicus Ab. — Troglops (Psiloderes) diabolicus* Ab., liev. d^Ent,, 1885, p. 150. Atro-cseruleus, prof unde et dense punctatus, thorace, tibiis et primis antennarum articulis infra rufis. — Long. 2 a 3 mill. c?. Tdte noire, porlant trois comes, dont deux coniques assez longues et dirigdes en avant, sur le vertex mdme, sdparees par une profonde excavation, et la troisieme avant rdpislome, ires longue, assez epaisse, surtout au sommet, un pen dirigee en arriere. Antennes minces, attei- gnant la moitie des dly tres ; 1*' article a peine renfld au sommet, long ; 2* noueux, 3* et suivants subegaux entre eux, im peu plus longs que le !•% rougeatres sur le dessous des 2* a 6* et a Textremite du l*^ Cor- selet rouge et fmement guilloclid, a peine aussi long que large, tr5s arrondi sur les cdtds dans sa moitid antdrieure qui est fortement convexe, rdtreci peu a peu jusqu’a la base dont les angles sont droits ; deuxidme moitid fortement ddprimee, relevde et prolongee sur les dlytres, dtroite- ment rebordee. dlytres subparalldles, ddprimds antdri6urement,convexes ensuite, trds peu renflds dans le bas, arrondis ensemble au sommet, ott ils sont ddprimds, fortement rdflexes et terminds par un gros bourrelel, criblds de gros points profonds, tres serrds, luisants et converts d’une (1890) 15 E, Abeillu Dfi I’EiuuN. (38) One pubescence blanclie, courte ot dense. Dessous ueir bleu, ainsi quo Ics cuisses ; tibias et birses roux. ?. T6te reguli^renient convcxc ; antenries i)lus courles ct plus dpaisses ; corselet un pen plus cilytres en ampoule, poncliies de m^me. Mex (Egypte). Decouvcrt par M. Letoiirneux ; commurii(iue par M. Bourgeois (1). Impossible de confoiidre cette espece avec les prccedcntes a cause de ses caract^res sexiiels et de sa poiictuation enorme cl serrce. 4. P. Cyrtosoides Ab. — Tro.jijps (lyrtoso'kles * Ab., Rec. d'Ent., 1883, p. 33, Nigi'O^viridescens, thorare rufo, hoc Irmgitudine suhxqvali latitudbhi, tibiis antennarumque basi rufescentibn; ; elqtris punrtis mugnis ci spars is mprmis. — Long. 2 2/3 mill. c?. Inconnu. $. D’un noir verdatre, avce le corselet cuuleur brique; U'te el el v lies couverts d’une villosite blaiichatre cspacee. Tete pbis longiu* (pie large, convexe, avec deux legercs impressions longitudinales sur le vertex, a peine diiprimee au-dessous du vertex; antennes n’atteignant pas tout a fait la inoiti(3 des elytres, brunes : 1" article metalli(pie, reiifle de la base au sommet; 2* rougealre, tache de brim; 3® allonge, plus de deux fois plus long, colore de rn(}me; 4* a G® subi'gaux au pr(3C()denl, presquo enticement brims; 7® a 11* plus mim’es, bruns. Corselet a peu pres aussi long que large dans sa grande largeur, tn'^s convexe en avantpi’i il est tres arrondi, fortement deprinu* avant la base, (pii est relevee ct prolongee sur les (5Iytres; cotes tres arrondis dans leur moitii? sup(> rieure, comprimes fortement a parti r d(* la ct tombant droit a la base, (lent les angles sont droits, bien qu’emousses, c6t(3s d(^crivanl c(‘s simio- sites peu a peu et non brusquement; base IdgCement echancr(?e. Elytres un peu plus larges a l(3ur racine que la base du corselet, a angles hum(3raux effaces, s’clargissant p(3U a pen dans leur premier tiers, se boursoutlant en ampoule de la au sommel ; deux fois plus (t) rai Tu dans la collection Valery Mayet un sujet fcmelle do cette espt^ce not^ de Gabes (Lelourneux). La siniilitudo phoniqiic du nom de la provenance et ridentit^ de son inventeur me font supposer qu’il y a la un lapsus ct que cet Insecte provient de Mex (figypte). (39) Malachides dliurope ct pans voisins. 219 larges aux trois quarts qu’a la base, couverts dc gros points enfonces, assez espaces. Ventre et pattcs sombres, les tibias un peu plus clairs, surtout les aiiterieurs. Biskra (Lethierry), Le seul ropresentanl algerien du genre Psiloderes. Bion que le male soil resto inconnu, I’espece se distingue laeileineiU de P. plunarmatus par les elytres non ruguleux ; de P. formicarius par sou corselet a peu pres aussi long quo large, (d de P. diabolicus par la ponctuation elytrale non regulieremeiit forte et serree. V. Genre Traugllscut^ Peu*. — Etym. tocoya/,, irou, cavcTiie. — Tvogliscm Poyr., p. 232. — Troglops Mars., Abeilln, Y, i). 189. Antennae li~articulatx, mlde nntice insertw, simplices, — Frons in mare excavata, — Clyi)eus brevissimus, — Palpi maxillares articulo ultimo ovatOj apice vulde truncato. — Elytra haud brevia. — Coxie hated grandiores. — Tarsi ^i-articulatU ^ articulo in mare smplice. — Mem- branea ungaicolis subaujuaUs, Tarses de 5 articles aux patios anterieiires des dcu\ sexes. Pour tout le resle, identique au genre Trauglops. Jo mo dispense done de reproduire tout ce que vais dire plus loin a I’occasion do ce dernier genre. Le genre Traugliscus n’a ricn qui le fasse reconnaitro au premier coup d’oeil, ct Puiiicpie espece donl il se compose jusqu’ici ressemble absoluinent a uu Trauylops. Par contre, scs nineurs semblent uu peu dilferentes do celles du pre- cedent : T. Rhinoceros vit sur les arbres et nullement sur le sol. Ses elytres, concolores et entiers, cmpechent qu’on le confonde avec aucune des especes composant les genres precedents, ainsi qu'avec les Callotrauglops. Parmi les Trauglops, deux ou trois seuleinent son' de la taille minuscule de notre T. Rhinoceros; ou tous cas, aucun Trauglops ne presente un corselet avec une largo bande longitudinale noire. 1. Traugliscus Rhinoceros Mars. — Troglops Rhinoceros * Mars., Abeilky V, p. 189. — Trogliscus Rhinoceros * Peyr., p. 233. Niger nitidissimus^ antenuis pedibusque partim testaceis ; thorace rulo longitudinaliter nigro^-lmbato ; fronte in mare teslaceo, excavata, antice 220 E. Abeillk dk PEiuim. (40) triangular iter elevata, quani dente armata, ilia dente nigra superne, — Long:. 1 3/4 mill. cT. Noir, tres brillant, glabrc. Tote jauiic, moiiis uno baiide (|ui passe ilerrierc les yeux et s’avance uii pen en triangle sur le milieu du front ; cclui-ci convexe, sauf une excavation mediane en forme d’accenl cir- contlexe ; devant de Tepistome empale, un pen concave et subtriangu- laire ; Tangle superieur i)resque dciiitiforme et noir par-dcssus ; palpes noirs. Anlennes jaiines, atteigiiant le milieu dos elytres ; assez epaisses, a articles oblongs - obcoiiiques. Corselet transversal, arrondi sur les cotes, retreci a la base, sans sinus ; jaune rouge, avec une bande loiigi- tudinale noire, partaiit du sornmet et n’atteignanl pas tout a fait la base ou elle a souvent Tair do se bifurquer. Elytres un pen comprimes et paralleles dans le premier quart, elargis et arrondis do la au sonimet, ponctues de quelques points tres superficiels, gros et ires ecartes, de telle sorte fju’ils paraissent lisses. Paltcs tcstacees, sauf la presque tola- lite des posterieures et la base des quatre cuisses anlcrieures. ?. Front normal, tete noire, premier article antennaire aussi; fascie du corselet s’arrelant au-dessous du milieu, retrecissement des cotes do ce segment un peu sinueux. Je Tai pris assez souvent en Jjallant les arbustes, surlout les Glienes, on Syrie : Beyrouth, Betmeri, Caiffa; il remonte jusqu’en Caramanie : Tarsous. VI. Genre Cal lot rauglops Ab. — Etym. xaXXo?, beau; Trauglops, noin proi)re. — • Troglops auctorum. Anlenme I l^articulaUe. — Frons in marc excavata. — Clypeus hre- visshnus. — Palpi maxillares articulo ultimo, prxsertim in mare, seen- riformL — Elytra simplkia albomaculata, in fsemina brevia, ultimis abdominis segmentibus apparentibus. — Coxae baud grandiores. — Tarsi anteriores antici in mare 4-articulati, 2° articulo in mare simplice. — Membranea unguiculis subscqualis, Ainsi que je Tai dit a plusieurs reprises, il n’y a, parrai les Trauglo- paires, que deux genres reellemeiit nalurels : les Trauglops et les Ate- lestus. Contrairement a Tidee que j’ai ^mise alors que les Trauglops n’etaient pas encore nombreux , j’admets ici lous les genres qu'on a cre6s a leurs depens, parce qu’il me semble utile do subdiviser un genre qui s’accrolt tous les jours. Par voie de consequence, j’ai ^le 221 (41) Malachides d* Europe et pays voisins. amen6 k proposer moi-m^me ce nouveau demembrement pour des esp6ces dont les femelles possMent un abdomen tres allongd. Ce parti, au moins pour ce qui a trait aux CallotrauglopSy ne pr^sente aucun in- convenient, car ils ne se composcnt, pour le moment, que d’espfeces qu’il eilt toujours fallu separer des aulres ct qui se reconnaissent au premier coup d’oeil a leurs elytres portant une bande blanche plus ou moins interrompue a la suture. Peyron ne conriaissait qu'une seule de ces especes : j’ai eu le plaisir de leur on adjoindre trois autres. Elies se rf^partissent de la maniere suivante : Tableau des especes de Callotrauglopi^ cJ' et $. A- Elytres concolores, sauf la bande ou tache modiane. B. Tache des cliiis n’atteignanl pas la suture. C. Cette tache ayaiit sa plus grande dilatation au bord externe m(5me 1. bisignatus. C\ Cette tache bien plus dilatee au milieu qu'au bord externe 2. eburifer. B\ Bande des etuis travcrsanl la suture 3. albozonatus. A\ Elytres laches au sominot 4. planicollis. 1. Gallotrauglops bisignatus Ab. — Troglops bisignatus * Ab., Rev. de la Soc. Fr. d'Kntom.y 1885, p. 151. Niger y antennis fere totiSy pedibusque testaceis, cruribus anticis basi, inediis supra, ultimisque tolis. et 4 tibiis posticis infuscatis ; thorace in mare rufo, basi testaceo, in f/emina rufo, vittn media nigra ; elytris ante tnedium fascia albida, intus abbreciata, extus dilatata ornatis ; thorace postice angustato; c? capite latiore, flavo, vertire nigro. medio profundius excavato. — Long. 1 1/2 a I 5/4 mill. Esp^ce irks voisine de C. eburifer Peyr., dont elle differe par son corselet moins releve posterieurement, par la tache blanche des elytres fortement dilatee le long du bord lateral des etuis, par I’abdomen de la femelle a punctuation tres visible sous une lorte loupe, au lieu d’etre lisse. Les caraettires c^phaliques du male sont irks dilTerents : la t^te est plus large, le front plus profondement creusd ; le tubercule du fond de Pexcavation est lamelliforme, au lieu d’dtre conique, la plaque ante- epislomale est reduite k un simple bourrelet; enfin, le point enfonce de I'’. Abeu.lk ok Pekrim. 222 (42) chaque cotd du front, lo long des yeiix, an lieu d’etre placd an milieu des yeux, esl place vers le haut. Propre jusqu’ici a TAlgerie : Biskra, sur les Tamarix, od I’a ddcouvert le baron Bonnaire; M. Sedillot Ta rotroiive a Ras-ebAioiin (Tiinisie). II se tient de pieference siir les Tamarix. 2. C. eburifer Peyr. — Troglopa eburifer * Peyr., p. 244. Niger, antennis partim, pedibus partim, fronleque flavis ; elgtris ante medium fasria nlbida, iutus nbbreviata, extns el iutus angustata, ornatis ; tJwrace in mare nigra, bast flam, in frmina flavo, nnlice nigra-maeu- Into; d* capite medio prof unde exeamito, — Long. 2 mill. c?. Noir, brillaiit. Teto tres elargi(‘, noin*. jaune a partir du milieu des yeux; profonderuenl el semi-circulairomenl excavde, le fond de cetP* excavation muni d’un luberculo ; plaipie antd-epislomale large, (‘oneavi' au milieu; un point eu fence vers lo milirai du cole interne de clnupn' mil; palpes noirs. Antennes alt(‘ignanl les trois quails des elylres, minces, a articles parallelcs; hruncs, plus ou moins testacees a la base. Corselet tres transversal, beaucoup plus elroit (pui la tete, arrondi en avantj tres retreci et echancre en arriere, convexe; devaut de la base traqsversalement creiise, rebord ires retlexe; noii*, avec ce rebord tlave; parfois, cette couleur s(* dilabi un pen le long des cotes de la base. IiIyiro.s dilates a parlir du premier tiers, lisses, arrondis au somnuJl on ils laissent passer rabdomon; oiues avant le milieu d’une fascie Irans- versale blancbc, nUrecie en dedans el (ai dehors, s’arretanl a bonnes dis- tance de la suture. Palles noir brumUre, I’intdrieur des cuisses posle- rieures et le dessous des qualre antdrieures livide. 2. Front plan, moins une depression poncliformc mediane, noir, ave<‘ le devant plus ou moins jaunatre. Antennes plus courtes. Corselet rouge, sauf une bande noire longitudiiiale, mediane, vague, partant du bord anlerieur et s’arrOtant avant la base. Flytres plus paralleles, laissant a ddcouvert les quatre deniiers segments abdominaux, qui sent im- ponctues. J’ai pris, rarement, cette espece en Syrie : Betmeri (Libnn), CaifTa, en battant les Ghdnes et les Tamarix. 3* C- ^Ibozouatus Ab. — Troglops albozonatm * Ab., Rev, de la Soc, Fr. d'KnL, 1883, p. 36. Niger, thorace flavo mnrginato, antmnis pedibusque partm rufis, eig- 223 (43) Malachides d* Europe et pays voisins. iris fascia communi, inteyra, albida ormtis ; fronte flam, profunde et nngmie transversaliler exeavata. Mud tuber culo armata, — Long. 1 1/2 mill. c?. Assez court, onticrcmont convert (Turn pubescence blanche assez serree. Tete larg(s jaune, sauf le vertex qui est noir ; cette demi^rc coulcur s’arrete au milieu du diaminre des yeux et est incisee triangu- lairement au milieu par le jaune dudevant; front deprime entre ies yeux, crcuso tres profonderneiit avant le bord inferieur de coux-ci d’une eti oite rigole traiisversale i\ bords abrupts, en forme d’accolade ; cette accolade est formeo de trois fossettes b(‘micirciilaires, plus larges quo halites, reliees entre ellos, celle du milieu extremement profonde, noire au fond, los deux laterales plus superficiolles et laissant aperce- voir leur fond ; epislome lisse el creuse au milieu dhme depression large et peu profonde. Palpes fioirs, jaunes au bout. Antennes atteignant les trois quarts des etuis, entidrement roiigeatres, plus fonedes en des- sus et moins loncees en dcssous dans leur premiere rnoitie, a 1" article epaissi au sommel, le 2® tres court, le 3® de la longueur du 1*', obco- uique, les suivaiits de plus en plus longs et paralldlcs. Corselet un peu moins large dans sa plus grande largeur que la tf^te prise aux yeux, ires court cl tres transversal, arrondi au sommet, ou il est fortement reborde, coupe a pen pres droit depuis les angles anterieurs jusqu’a la base, les cutes a peine sinueux ; base trds elroite, non prolong^e sur les (Huis; disque lisse (*.t convexe au milieu, deprime el coriace sur les (•dies. Sa coulcur est noire, sauf ime elroite marge jaune, qui fait lout le tour des bords el qui est a p(uno plus (*paisse au bord antericur, Clylres trois fois et demie aussi longs que le corselet, aussi larges aux epaules que le corselet dans sa plus grande largeur, un peu arrondis vers lours deux tiers ; ponctu()s fmement et ^parsement, brillants ; noirs. avec une !arg(* bande traiisversale d’un jaune blanch^tre qui les ceiiit im peu avant leur milieu, cette bande subparallfele, commune, b peine plus large sur les bords lateraux que vers la suture. Pattes bnin fonce. tibias jaunStres, sauf les posterieurs qui sont bruns. Dessous du ventre brun. Deux mfdes pris par M. Paul Madon, a Ghypre. Cette espijce est absolument a part, a cause de sa coloration. La large bande transversale des (5tuis et le corselet, entidrement bordcj de flave, la feront distinguer des C. eburifer Peyr. et bisignatus Ab., dont la bande n’aiteint pas la suture et dont le corselet est horde de jaune seulement E. Abeille de Perrin. (44) en arri^rei oi!k cette bordure est trfes large. En outre, le corps de ces deux espfeces est tr^s brillant. 4. C. planicollis Ab. — Troglops (?) planicollis ? * Ab., Rev. Soc. Fr. EnL, 1885, p. 152. Niger, thorace rufo, lateribus rotundatiSf postice vix angustatis, ore pedibusque flavis, elytris fascia magna ad latus dilatata, maculaque apt- cali albidis, omatis. — Long. 2 mill. cf. Noir, trfes brillant, glabre. T^te plus large que le corselet, jaune, avec le vertex noir. Front ayant entre les yeux une excavation pro- londe et arrondie, avec deux tubercules g(^min(5s au milieu, une petite fossette ponctiforme de chaque c6t6, int^rieurement des yeux et en avant ; palpes noirs. Antennes presque aussi longues que le corps, a articles minces et tres allonges, noires avec les 4 ou 5 premiers articles testaces. Corselet transversal, a cot^s convergeant en arri6re, base tron- quee, un peu echancree au milieu, nullement prolongee en arri^re ; il est uniformement convexe, rouge en entier avec le bourrelet basal blanc. filytres courts, peu elargis en arrifere, recouvrant Tabdomen, trfes luisants, h punctuation obsolete, irreguli^re; ils sont traverses vers le milieu par une bande blanche tanlot atteignant la suture, tant5t r^duite a une tache assez large n’occupant que la moitie externe de T^ly tre ; cette tache remonte en bordure mince jusqu’a la base de T^lytre, en conlournant T^paule, et descend, toujours en bordure mince, jusqu'au sommet de Telytre, od elle se joint a une assez large tache apicale. Ventre noir. Pieds testaces, sauf la base de toutes les cuisses. ?. Tdte petite, front simplement deprime au milieu, tout noir, sauf les parties de la bouche. Bande transverse des etuis plus large, tache apicale trds reduite. J’ai vu seulement trois sujets de cette esp^ce, deux males appartenant a M. Hauser, et une femelle, en trds mauvais dtat, prise par M. Balas- soglo. Les deux femelles provenaient des monts Kyndyr-Tau, dans le Turkestan; la femelle n’avait pas d’indication de patrie. Le corselet uniformdment convexe, la tache apicale des ^tuis et le double tubercule frontal du male sont la caractdristique de cette espbce. (45) Malachides iT Europe el pays voieins, ^5 VII. Genre Trau^lops Er. — Etym. TpwyXT], trou; on|<, visage. Er., Entom., p. 125. — Lac., Gen,, IV, p. 394. — Duval, Gen,, III, p. 178. — Kiesw., Ins. Deuts., p. 616. — Key, p. 281. — Peyr., p. 234. — Ab., Rev. de la Soc, Fr. d*Ent., 1885, p. 25. Anlenn® il-articulatse, valde antice insertae, simplices. — Frons in mare excavata, nunquam longo cornu armata. — Clypeus brevissimus. — Palpi maxillares articulo ultimo securiformi, late truncato. — Elytra hand brevia. — Cox® haud grandiores. — Tarsi S-articulati, anteiHores in mare 4^rticulati, 2° articulo simplice. — Meinbranea unguiculis sub^ sequalis. Corps en general mediocrement allonge. Tete toujours transverse, mais plus (. Corselet trijs brillanl ; ces tubercules faibles et pen saillanis 14. Orientalis. D\ Corselet ties mat ; C(‘s tubercules forts et sall- lants 10. brevis. El>tr4?s a ponctuation nelle el serree 17. punctatulus. Tableau des especes de Trau glops ?. A. Corselet au moins en parlies rouge. B. Corselet exlrOmement long 1. pyriventris. B\ Corselet transversal, C. Corselet tout rouge. D. filytres en ampoule. E. T^te toute rouge 4. ? furcatus. E\ Tdte on partie noire ou toute noire 2. verticalis. 218 E. Abeillb db Perrin. (48) ly. Elylres normaux, presque comme chez le male. E, Cuisses interm^diaires rouges, sauf parfois a leur base 3 . capitatus. E\ Cuisses intermediaires noires, au moins sur leurs aretes. F. Corselet fortement et sinueusement etrangh^ a la base 5. silo. F\ Corselet obliquement retreci, sans sinuositd, a la base 6 . cephalotes. C\ Corselet tache de noir, au moins sur son disque. /). ^lytres subparallfeles, presque coipme ceux des males. E. Corselet obliquement retreci vers la base, line tache rouge au milieu de la t6te 6. cephalotes var . E\ Corselet Strangle a la base. T^le toute noire. F. Corselet pointille, vu a une forte loupe. Taille 3 mill 7. albioans. F\ Corselet iisse, mtoe a une forte loupe. Taille 2 mill. G, Corselet tres dilate tout a fait en avant, ou il a sa plus grande largeur 8. dimidiatus. G\ Corselet peu dilate et presque dfes la base, ayant sa plus grande largeur vers le mi- lieu 10. exophtalmus. D\ ^lytres en ampoule. E. Deuxifeme article antennaire egalant les deux tiers du suivant 9. latifrons. E\ Cet article (Egalant a peine la moitie du sui- vant. F. Elytres invisiblement ponctues a leur base. . . . 12. Bourg^eoisi. F\ Elytres nettement ponctuds a leur base. G, Corselet couvert d’un fin guillochis entre les points 11. ang^atatua. G\ Corselet iisse entre les points. ... 2. Var. basicollis. (49) Malachides d* Europe et pays voisins. 229 A\ Corselet concolore avec les elytres. B. Ely tres a ponctuation dense et bien marquee. 1 7. punotatulus. B\ Ely tres a ponctuation espacee et superflciellc. C. Elytres complfetement ternes 16. brevis. C”. lilytres plus ou moins brillanles. D, Corselet coriace 15. marginatus. D\ Corselet lisse 14 . Orientalis. (Femelle inconnue ; canaliculatus.) 1. Trauglops pyriventris Ab. — ? Troglops pyriventris * Ab., Rev. Fr. d'Ent., 1885, p. 15. Niger, elytris basi depressis, dein bullatis ; cf capite thoraceque flavis ac antennis, fronte latissima, profunde excavata ; thorace in lateribus valde spinoso ; ? thorace solo rtifo, longissimo, inerme ; elytris quam maxime bullatis. — Long. 2 1/2 mill, a peine. c?. Noir, tete et corselet jaunes : celle-la tr^s large, transversalemenl creusee d’une largo rigole tuberculee au milieu, plaque anl6-epistomale grande, trtjs concave, ofTrant de chaque cote I’apparence d’une oreillelte et, au milieu do son sommet, une dent non saillante ; antennes attei- gnant presque lo sommet dcs elytres, assez minces, a articles subpa- rall^les, le premier renfle, subcylindrique; palpes ayant leur dernier article a moitie noir. Corselet de forme etrange : tres arrondi et tres corivexe en avant, arme de chaquc cote du milieu de ses coles d’une grande et forte dent placce a angle droit brusquenient retreci de la a la base qui cst forleiiient dcprimee, reflexe et rebordec. Elytres deprimes sur leur premier tiers, puis boursoufles et forteinent renlles, arrondis ; a ponctuation superlicielle, mais visible. Pieds jaunes, avec le dessus des cuisses el les tibias enfumes, fortemeni sur la derni^re paire, un peu moins sur la deuxierae, presque pas sur la premiere. Tele plus longue que large, plane dcs yeux a I’epistome, avec une ponctuation forte et peu serree ; une depression longitudinale avant celui-ci et une impression transversale assez profonde allant du milieu d’un ceil a I’autre. Labre jaunatre, ainsi que la base du dernier article des palpes. Antennes atteignant presque la moitie des elytres, 1" article long, ir^s peu renlle, 2* Xvbs court, 3* et suivants deux ou trois fois aussi longs que le 2* ; elles sont roux jaunatre, avec le dernier article rembruni. Corselet d’un rouge sombre enfume au sommet vers le milieu, une fois et demie aussi long que large dans sa plus grande lar- 230 K. Abeille dk Pekwin. (50) gciir, trcs coiivexo et eii toil dans sa partie antdrieure, ou i] esl medio- creiiient arrondi ; pen arroiidi siir los coles, retrdci a parlir du premier tiers antei*ieiir, pen a pen, nullciiient ecliaiicre par-dcssoiis le renfle- ment anterieur ; anj^des posterieurs droits un peu obtus; base com- ])riinee, fortement depriniec et rclevee dans les deux tiers postdrieurs du corselet ; robord basal renlle en bourrelet et dcliancre. Klytres plus de deux lois aussi larges aiix epaules (pie la base du corselet, s’elargis- saiit peu a peu dans leur t)reini<‘r tiers, se boiirsouflant eii ampoule de la au sommet, tres deprimees daiis leur premier tiers, trds con vexes apres ; a ponctuation line, tres (‘spacee et obsolete. Pieds (‘utiercment rouges, sauf les cuisses posterieures cjui sont rembrunies siirtout sur leur ardto superieure; parfois, ils dcvienncnt pres(jue enlienmieiil sombres. Ventre debordant hors des elytres, noil a cotes rouges. M. Vabiry Mayet m’a donm^ celte espece pu'd a troiivei* on Tuiiisi(N a Djobel-Addeg. M. Sedillot Ta captiiree aussi a Kairoiiaii (meme pro- vince). Les d(Uix sexes presenteiit un dimorpbisme remaniuable. La 1‘emelle a le cou plus long encore quo n’imporle qut'l Psiloderes; ses palpes rdloignenl, du reste, de cc genre. 2. T. verticalis Kr. — Troglops verUnilis Kr., p. 128. — * Peyr., p. 237. — corsims * Perris, Ann, Soc, ent, Fr., 1864, {). 290 ; — U Abeille, Xll, p. 23. Niger, thorace, fronte antice, antennls fere iotis, tibiis omnibus ci'wn- busque anteiHoribus infra, rufis, — c?. Thorace lateribus deiitato ; capiie kilo, in medio profunde excavata iuberculoque armata. — Long. 2 a 21/2 mill. Var. c? basicollis * Fairm., Petites Nouv. ent,, 1877, p. 141 ; — Ann. Soc, ent, Fr,, 1880, p. 7, — ? coralifer * Fairm., loc. cit,; — Loc, cil,, p. 8. Thoracis tei'tia parte postica sola rufa; extero nigro. (?. Noir, brillant. Tete, yeux non compris, aussi large que le corselet, rouge, sauf le vertex qui est noir, creusee d’une large et profonde rigole transversale, en forme d’accent circonllexe ; au fond de cette rigole, un tubercule mousse, conique; plaque ante-epistomalc peu haute, a cotes mousses; palpes noirs; antennes longues, peu epaisses, noircissant plus ou moins dans leur deuxieme moitie. Corselet tout rouge, ou noir sur sa moitie anterieure, quelquefois sur ses trois quarts, assez fortement transverse^ arrondi et trbs corivexe en avant, fortement (51) MalncMdca d'Enrnpv. et pays vohins. 231 (lente sur le milieu de ses coles, reireci lortemcut do la a la base qui est deprim(3e et rettoxe. Ely ties elargis, arroiidis a partir de leur pre- mier tiers, a poiictuation fine el serree. Pattes rouges, avee les cuisscs posterieurcs (d lo dessus des qua ire aiilerieures iioir. Elytres legerement eii ampoule; corselet a coles simplemeiit siiiucLix ; tele elroiUi, a fiont a pen pres plan. Jc n’ai pii voir eiitre T. hasicollis Fairm. el T. verticulis d’autres dif- fidences que la couleur dii corselid ; je les crois done df‘iix varietes d’uii meim^ ty])e : la reiiiaKpiable deni dc.s coles du corselid du male, carac- Ii'm’o qui lie se retrouve (|ue eliez T, pynvrntris, (st hieri manjuee dans rune et raiilre race. Coniinent est-il possible qn on ait considere la var. hasirollis coinrne se rapportanl a un mimfinaius iinmalure! (Peyr., p. 284). Quant a T. rnrsims Perr., ~ rum 4 priinis articnlis pedihusque pro parley rafts, — cf. Capite lato, hi media prof unde f route excacato, taberrulo armato, et antice duabus den^ tibiis truncatis, — Long. 11/2 a 2 1/4 mill. c?. Noir brillant. Tele, yeux non compris, aussi large que le corselet, entiereinent rouge, sauf le vertex qui est tiarfois rembruni, creusec d’une large et profonde excavation en forme do dcmi-cercle et a bords obliques; au fond de cettc impression, un tubercule mousse; plaque ante-epistoniale siibcordiforme, [irofondement creuseo au milieu avee SOS deux cotes releves en dent obliqueinenl tronquee au bout ; palpes iioirs; anlennes assez epaisses a 2® arlicbi rclativeiuont assez long, noires, ^aiif leui's 4 premiers articles. Corselet fortement transverse et elrangle tes de la plaque ante-^pis- tomale releves en dents assez aigufes et divergentes ; enfm la femelle n’a pas les ^lytres en ampoule, mais a pen prfes idenliques a ceux du mdie. La supposition que T. exophtalmus est identiqiie i\ T. albicans (Pe\r., p. 284) est done absolumeni erronee. Plusieurs de mes collogues me Pont donne de Biskra (Algerie). Je Tni vu aussi note d’ Alger dans les cartons do M. Desbrorhers des Loges. 11. T. angustatus RoitU — Troglops a^igmiatus * Roilt., Berl, ent, Zeit,, 1872, p. 181. — * Fairm., Ann. Soc, ent, Fr,, 1880, p. 7. Niger, thorace basi rufo, antennis, ultimis articulis exceptis, pedi- busqm pro majore parte, rufis. — cf • Capite latiore, rufo, vertice nigro, fronte transverse late et profunde excavata, hone cxcavationem duobus tnberculis superantibus ; in media impressione cornu superne inciso ele- vato. — Long. 2 1/2 mill. cJ. Noir, brillant. T6te, yeux non compris, a pen pres de la largeur du corselet ; rousse avec le vertex noir, creus^ d’une ires large et pro- fonde excavation transversale, en forme d'accent circonflexe, avec un tuberculo median en forme de lame echancr^e en croissant a son sommet ; plaque ant^-epistomale peu large, mais assez haute, creus4o profondd- ment ; une dent forte et mousse de chaque cOtd interne des yeux, au- dessus de Fexcavation ; antennes courtes et massives, a premier article enfl6, rouges, nvee les demiers articles enfum^s. Corselet h peine plus E. Abeille de Perrin. im large que long, a cotes retrecis h la base ; iioir, sauf I’exlr^me base qui est rouge, cette conleur vemoritant a peiia? snr los cotes. Elytres sub- paralleles, pen dilates au somniel, deprimes le long do la suture du premier au deuxieme tiers, a poiictuation fine et rare. Pattes flaves, les cuisses posterieures, la majouro parlie do lours tibias, lo dessus et l<‘ dessous des cuisses intermediaires et lo dessus des anteriouros, noirs. ?. Ttite plus etroito, a pou pres plane. Corselet rouge dans sa moilio poslerieure. Elytres on ampoule. Tonies les cuisses iioires. Par la coldration de son corselet, ctdtc ospeco ne so j-approche quo do T, verticalis var. hnsirollis ot de T. Ihmrgenm, Lo male s’eloigne dn premier par rabsonce dVpi no sur los cdlos du corselet et du second par la tete biscornuo on dedans des yeiix. La femelle a le corselet moins rentle au sommet que le premier, lo corps moins brillanlet la t*^to moins large quo lo deuxieme. J’ai reeu ('Otle espece d’Algerie : liamlmssa. 12. T. Bourgeois! Ab. — Troglops thiunjcdl^i Ab.. Hem, fTKntom, (r., iHs:), p. i:>. Niger, pedum parte, anlemtnrum basi, capitc, rrrtice exceptn, thorn-- risque basi n///s. — Long. 2 mill, Noir brillaiil, ginbro on jjaraissant lol. T(}lc i^Ius large quo le cor- selet, rousse, sauf lo vertex ; front profond(*ment excav('j outre les ycux, semicirculairement echancro sur K? vertex, muni au fond de i’oxcava- tion d’unc lam(3 rcdressoe et tronquoe au sommol; bord anUhaeur pro- fonddment divise par iiue rigolo longitudinale ass<3z largo, les deux cdtes de la plaque ante-dpisiomale redresses on angles saillants convcr- gents. Labre Lrun, palpos noirs. Anlennes l)runos, avcc Icurs quatro premiers articles rouges, lo obconique, lo 2*^ ires petit, noueux, le 3® obconique, deux fois plus Jong, le 4*" subdgal au precedent, moins epais, les suivants moins oblongs. Cors(‘lot noir, sauf Ic tiers basilairo qui est rouge, a cotes bicn arrondis on avaiU, sin ties on arridre, sans angle accuse; base prolongee sur les elytres et rebordee. Elytres subparal- lelo5 jusqu’au premier tiers, eiargis-arrondis fortement de la au sommet, deprimds au premier tiers, convoxes aprds. Pattes noires, sauf le dos- sous des cuisses anlerieures et leurs genoux, et tons les tibias, qui soni ferrugineux. Forme trfes courte et tro'^ en ampoule ; tdto a pou prijs plane el Wen moins large. (39) Malachides (TEurope et pays vnisins. 239 Nota. Le corselet est qiielquefois rouge, avec une tache noire discoi- dale ; je ne Tai vu cntiferement rouge que chez certaines femelles. Decouverl a Misserghin (Algerie) par M. L. Bedel. Reirouvd depuis a Nemours, Pcrrcgaux, Lalla-Marghnia, Misserghin, Saida, par le mtoe collfeguc. Je I’ai vu encore de Teniet, Ain-Ograb et Camp-des-Ch6nes. 13. T. canaliculatus Ab. — Troglops canaliculatus Ab., Rev, d^Ent., 1890, p. 49. Atro-cyavms, thorace, capitis onmi parte anteriore, antennarum :i vel 4 priniis ariiculis, tibiis 4 anterioribusy cruribusque pariim primis rufis, Frons in mare excavata, lamella minnta armata, profundaque an- tice canaliculata. — Long. 2 mill. c?. Trfes voisin de mon T. Bourgeoisi; plus grand, corselet tout rouge, avec le milieu du bord anlerieur et les points extremes des cotes un pcu (uifumes ; front creuse a peu pres de meme, mais plus anguleuse- ment echancre en arriere, avec le bord de I’echancrure plus abrupt et s’arriMant a la coulcur noire el le-meine; le tuberculo median est aussi on forme de lame, inais moins large et plus arrondi au sommet; le de- vant du front a une profonde rigole mcdiane, qui n’est pas flanquee a son sommet anlerieur de dents relevees. ?. Inconnue. Deux males, pris en avril a Nemours (Algerie), m’ont ete communi- ques par M. L. Bedel. Ce Trauglops est tellement voisin de T. Bonrgeoisiy que jeme demande si Tabsence de dents a la plaque cpistomale et la reduction de la lame frontale ne seraient pas dues a un arrOl de developpement ; mais, dans ce cas, pourquoi la taille cst-elle pliitot supcrieure ? Et puis, cela n’expli- querait pas le prolongement on arriere de rechancrure frontale. 14. T. orientalis Ab. — Troglops marginatus * Peyr., nec WalU. — T. orientalis * Ab., Ann, Soc, ent, Fr., 1881, p. 121. Niger, nitidus, quasi impunctatm, — c?- Caput latum, fronte excavata, spina minuta in media excavatione, anticeque duabus dentibus hand ocu- Us, armata, — Long. 1 3/4 a 2 mill. d*. Noir brillant, v^tu de courts poils Wanes couchds, rares. T^te trfes large, beaucoup plus que le corselet et quo la base des dlytres. Front creuse, ontre les yeux, d’une depression qui s*epanoult et devient une tr^ profonde excavation transversale, occupant toute la largeur de la E. ADEiLLE m Perrin. (60) Icte ; celte rigole porte. an fond de son milieu, iino sorlc d’epiiie arqueo en arriere ot arrondie a son sommel ; plaque ante-epistomale flanquee do deux tubercules larges et mousses ; devanl de la tote et palpes noirs. Antennes depassant la moitic des elytrcs, noires, avec leurs premiers ariicles obscurdmenl rougeatres. Corselet trt^s brillant, arrondi enavant, retreci graduellemcnt vers la base, avec les angles poslerieiirs obtiis, convexe en avant, ddprime vers la base, qui ost un pen prolong^e sur les elytres et porte deux tubercules rapproch(^. Elytres nn pen gonflds vers les deux tiers et arrondis au bout, a ponctualion invisible. Paltes noires. ?. TSte a peine pins large quo le prolliorax ; front regulibrement convexe, avec line faible depression longitiidinale entre les yeux. iSlytres tenement elargis en arribre qu’on les dirait presque triangulaires, gon- fles et ne recouvrant quo des moignons d’ailos. Confondu par Peyroii avec T. marginatm. Je I’ai capture sur divers points de la Syrie : Betmeri (Liban), Blou- dan (Anti-Liban), Tiberiade; il est assez rare. M. L. Bedel m’a donne line temclle unique qu’il a prise a Misserghiii { Algerie) et qui se rapproche beaucoup de cetle espece ; elle est encore plus brillantc et n’atteint pas 11/2 mill. 11 se pourrait que ce fQt la une espece differente, T. orientalis ne paraissant pas habiter Toccident de la Mdditerranee. II m’est impossible de trancher celte (piesiion sur un sen I exemplaire femelle v\i mauvais elat. Je me contenterai d’appeler cette forme : variete lievissimns, 15. T. marginatus Waltl. — Troglops mnrginatus Waltl, Reis, Span,, II, p. 60. — T, marginritis Er., p. 128. — * Kiesw., Ins. Dents., p. 618. — Charopiis ? aterrimns * All., AbcHle, V, p. 467. — Troglops marginatus * Peyr., p. 245 (pro parte), ^iger, parum nitidus, qmsi impunctatns. — Caput latum, fronte excavata, spina minuta, apice tmncata, in media excavatione, anticeque duabus dentibus apice late truncaiis, armata. — Long. 1 3/4 a 2 mill. c?. Noir, trbs peu brillant, a pen pres glabre. Tble trbs large, beau- coup plus que le corselet et que la base des dlytres. Front creusd entre les yeux d*une depression qui se change en profonde excavation trans- versale; cette rigole porte dans son milieu une epine recourbde pn arribre, oh elle s’dlargit un peu et od elle est trouquee ; plaque antd- t^istomale ilanqude de deux tubercules larges et tronquds au sommet, (61) M (lift chides (V Europe et pays voisins, 241 oil ils soiu presqiio evides ; devant dc la leto et palpes noirs. Anlennes rouges a la base. Corselet et elytres comme dans I’espfece prc^cedenie. Pattes noires. ?. iSlytres plus brillants, elargis et vcutrus. Le male de cette espece est facile a dislinguer de T. orientalis par la troncature de la come frontale et des opines de rdpistome. La femelle s’en rapprocherait beaucoup plus ; cependant die a an meins la base et les cdUis dll corselet coriaces et mats. AIgme : Nemours!, Teniet!, Husseiii-Dey !, Maison-Carnie !. Pas ires rare. — Tanger (Allard), dunes d’Alger. — Sidle!, Espagne meri- dionale I, Sardaigne !. J’ai eu tort de I’iudiquer de France en reproduisant une assertion qui maintoiiant ne me pnralt rien moins quo silro {II Nat. SiciL, 1882. p. U>1). 16. T. brevis HIr. — Troglops brevis Er., p. 128. — nignpes Walt!, Reis. Span., II, p. 60. — Kr., Bad, Zeit„ 1862, p. 299. — $ gla- bra * Kiesw., Berl. Zeit,, I860, p. 371, note 1 ; 1866, p. 273, — cf marginatvs * Peyr., p. 24o (pro parte), Siger, opacus, rugulose impunetatiis, — c?. Caput latum, f route exca- rata, spina minuta in media excavatione, nnticeque duabus dentibus acutis et diver gentibns, amnata, — Long. 1 3/4 a 2 mill. cf. Noir mat, suliruguloux. Tele large, l)eaucoup plus quo le corselet et que la base des elytres. Front creuse, entre les yeu\, d’uue depres- sion qui se change cii tres profonde excavation transversale, occupant toute la largeur de la tdte ; cette rigole porte au fond de son milieu une sorto d’epiiie arqude en arriere et arrondie a son sommet ; plaque ante- epistomale llanqueo de deux tubercules larges, saillant<, pointus et di- vergents; devant de la t^te et palpes noirs. Anteniies ir^s longues, ddpassant la moitid des elytres, noires, avec leurs premiers articles rou- gefitres. Corselet trds mat, de forme analogue a celle des espdces prd- cddentes. ifilytres d’un noir un pen bleuAtre, mats, ruguleux, subparal- Idles. Pattes noires. ?. Dimorphisme pareil a celui de T, marginatus. Tout le corps mat, a pubescence assez visible. A part Taspect moins brillant du corps, je no vois aucun signe sdrieux pour faire reconnaltre les femelles de cette espbce ; Peyron mentionne la forme des cdtds et de la base du corselet ; il n’y a qu’une E. Areilke de Peru in. S42 (62) illusion. Pour les males, il indique fort exactenient los dents de Pepi- stome ; mais il est asscz curieux de constater qiPil le fait d’aprfes Erichson et qiPil n’a pii le constater puisque je possedo des T. brevis d' eliqiietcs par liu : marginatus, Pourtant ce caraclero est Ires accuse; ii est absolument special a 1\ brevis. Je Tai recii d’Algerie : Mtkleah, Philippeville, Bone; do Tunis; de Sardaigne ; Cagliari. — Geryville (Midiier), TiMiiet-el-Haad (Bedel). 17. T. punctatulus Ab. — Troglops pnnctatulm * Ah., Rev. (TEnt.. 1885. p. 16. — nigripes * Peyr. nec Waltl, p. 247. Niger, thorarr pnrum nitUio, elytris nitidis, pnnctis minntis et densis cribratis. — (^. (Uiput satis latum, f route excavata, spina minuta, in media excavatione, antkeqiie duobus. tnberculis vix eonspicuis, armata, — Long. 1 1/2 mill. d*. Noir, assez mat sur ravant-rorjK. brillant sur les idytres. T(5te assez large, plus que le corselet et la base des elytrcs. Front creusd, entre les yeux, d'une depression (jui s(i change en tres profonde exca- vation transversale, occupant toute la largeur de latdte; celte rigole porte au fond de son milieu une sorte d’epino un peu arquee en arridre et subtronquee; plaque ante-episiomale flanquee de deux lubercules trds obtus, a peine saillants; devant de la tdteet palpes noirs. Antennes trds longues, ddpassant la moilid des elytres, rouges sur leurs premiers articles. Corselet assez court, mat, arroiidi en avant, retreci graduelle- ment vers la base, avec les angles antcrieurs ires obtus, convexe en avant, deprimo vers la base, qui est a peine prolongee .sur les elytres et porte deux tuberculcs rapproches a peinti visibles. Elytres subparal- Idles, a peine elargis au bout, a poncluation assez fine et dense, mais bien marquee. Pattes noires. ?. Idle plus etroite, a peu pres plane; antennes plus courtes; elytres elargis et convexes en arriere. Distinct des trois precedents par la poncluation bien visible et regu- lidre des elytres et les tubercules de fepistome presque inscnsibles. Espagno mdridionale. Jo fai vu dans plusieurs collections. Espi:CES CANARIENNES. 18. Trauglops Gautardi Ab. -- Cephalogtmia GautUrdi * Ab., Ann. Soc. enU Fr., 1881, p. 123, Cmrulethviolaceus, nitidus, capite thoraceque, vertke excepto, rufis. — • (63) Malachides d*Europe et pays vouins. 243 cf. Capite profunde excavato, Me excavatione postice trisinmia ; tuber- culo medio laminato, — Long. 4 mill. c?. Bleu violace brillanl, glabre. Tete plus large que la base des elytreset beaueoup plus que le prolhorax, noire au-dessus de Texcava- tion, rouge a parlir de la ; creusee d'nne profonde exca vation transver- sale, velue a son sommet, allant d’un cote de la t^te a I’aulre, en fonn(‘ de chevron, portant au fond du milieu uii petit tubercule lamelleux releve, lirnitec anterieurement par une sorte de plaque, diviseo en deux par un sillon longitudinal median et dont chaque division porte une profonde depression dans son inilion. Palpes d’un brun noir. Antennes alteignant a pen pres le sommet des eh Ires, melalliques, avec leurs quatre premiers articles pins ou moins ronx ; 1'"’’ article court, renfle ; 2® extremement petit, noduleux; 3« un peu plus long que le 2®, mais aussi elroit. 3° article aiUennaircjleux fois aussi loii^r que large ; S'" assez long 8. concolor. U\ 3® article autennairc presque aussi large qiie long; 2® tr^s court. E. 2 a 5 premiers articles antennaires eii partie d’lm rouge Clair 9. nitidus. et 10. apicalis. E\ 2 a 3 premiers articles antennaires en parlie rou- geatres. t\ Elytres noiratres. Cotes du corselet legereinent sinuos avant la base 11. Philoctetes. F\ Elytres blenatres. Cotes du corselet sans sinuo- sites 12. dooilis. 1 . Charopus thoracicus Mor. — Charopus thoraciciis * Morawitz, Bullet. Mosc., 1861, p. 287. — LAbeille, I, p. 33. — * Peyr., p. 222. ISlger, parum niiidusy antennarum basiy femoribus pro tuagna parte, iibiis tarsisque (uUimis libiis iwceptis) flavis; thoracc oblongo, postice angustioreet in 3^ parte postica, flavo, — Long. 2 mill. c?. Noir, avec line pubescence jaimalre, fine, iqiarseet un pen dress^; sculpture subruguleuse, sans ponctualion marquee, ce qui donne aux etuis une teinte sulxipaque. Front subsillonne au vertex, bisillonne en avant; front et labre concolores ; antennes un pen allongees, noires, sauf Ics deux tiers apicaux du 1" article et les 4 suivanis qui sont jaunes. Corselet oblong, retreci vers la base, noir avec Ic tiers posterieur jaune, cette couleur remontant un peu sur les aMes. Elytres ovoides, forte- ment impressionnes pres du sommet oii ils sont munis d’un appen- dice filiforme concolore. Pieds noirs avec tous les tibias, sauf les poste- rieurs qui sont rembrunis, jaunes ; tout le dcssous et Poxti^mite des cuisses sont aussi jaunes. ?. Elytres plus ventrus, simples. Tibias posterieurs jaunes. Paralt special a Sarepta (Russie raeridonale), d’od je fai re^u. 5J4B Aueillk de Pehuin. ^08) 2. C. bicolor Poyr. — Charopm hirohir ^ Peyr., i). 221. Cwrideo-inolaccuSf nitidiusculns, antennannn hast, tihiis (poskriuribtts exceptis) flavis ; thorace oblongo^ postice angustinrr vl in 3^ parte postica, flavo- — Long. 2 1/2 mill. Tenement voisin du precedent qii’iine longue description est inutile. II en differe uniquenient par la sculpture des elytres qui sont assez brillants et a pouctualion visible, et par la couleur des pattes qui sont noires, sauf les 4 tibias anterieurs et la base de tous les tarses, qui est jauue. Je n’ai pris a Beyrouth (Syrie) que la femelle de cette espece, qui parait rare; je le regrctte d’aiitant plus que jo remarque Tdpaisseur des tibias et je suppose que ceux du niille, passes sous silence par Peyron, doivont dire remarquables. C. bicolor a ete capture par cet auteur a Ghefamcr en Palestine. 3. C. madidus Kiesw. —Charopus madidus Kicsw., Natnr», IV, p. ()14. — Peyr., p. 220 (Sp. inv.)* Nigro-caruleus, opacus, setosas, antennarum bast, tibiis (posteriori^ bus exceptis) flai'is; thorace oblongo, postice angustiore et, in tertia parte postica, flavo, — Long. 2 mill. Encore une espece tellement voisine des deux precedeutes qu’il suffira d’en indiquer les differences ; la coiileur des pattes est celle de C. bicolor et non do C. thoracicus; les tibias sont absolument simples et minces ; les elytres sont soyeux el a pubescence assez fournie el coucheo. ce qui leur donne un aspect mat. Ils se dislinguent par la de ceux des deux autres, piiisque C, thoracicus les a ruguleux, el a pubescence rare et dressee, et C. bicolor brillants et ponclues. La terminaison des elytres du male est identique a celle de C. thoracicus. Cette espece, demeuree inconnue a Peyron, a ete decrite du sud du Tyrol par Kicsenwetter. Je Tai rerue de Constantinople. Elle parait rare partout. 4. C. ni^icans Peyr. — Charapus nigricans * Peyr., p. 220. — ♦ Ab., Nat. Sicil, 1882, p. 177. C/eruleus, nitidus. nntennis basi, tibiisque et tarsis flacis ; thorace valdc elongato, basi valde angustiore. — Long. 2 1/4 mill. (69) Malachides d* Europe et pays voisms* 249 c?. Inconiiii. ?. Bleu brillaiit, liucment pubescent de blanc, a pondr.olion visible et tres eparse. Front avec un sillon longitudinal ; labro jaune ; antenncs assez courtes, iioires avec Ics articles 2, 3 et 4 jaunes. Corselet tres allonge, tres retreci a la base. Ely tres d’lin bleu violace, lisses enlre les points, gonfles et simples. Pattcs noires et iiorrnales, saul les libias et les premiers articles des tarses qui sent jaunes; les tibias postcrieurs sent rcmbruiiis an milieu. Peyron a decrit celte especc sur unc scule femelle trouveo par moi a Jaffa ; la couleur qu’il depeint et qui a motive le nom de Tcspecc est anorraale. Je rectifie cotte partie de la description d’apres des femelles trouvces par la Bnlleric a Betlilecm et a Mar-Saba (Syrie). Bien quo le male, soil encore a decouvrir, C. nigricans sc distingucra facilement des C. flavipes et C. pallipes, seulcs cspoces partageant avec lui le double privilege d’avoir a la fois le corselet concolore el les tibias testacds, par sa couleur brillante cl sa ponctuation visible. i). C. flavipes Payk. — Malachius flavipes Payk., Fn. Suec., I, p. 274. — Sturm, Verz.f 1796. — Gyll., Ins. Snec., 1, p. 36o. — Charo- pus flavipes DiiWy Ann. Soc. ent. Fr., 1837, p. 93. — Reiche, loc. dt., p. 183. ^pallipes Er., Mon., p. 120. — Redt., p. oil. — flavipes * Rey, p. 233, pi. vii, lig. 2. -- * Kiesw., p. 613. — ♦ Pcyr., p. 219. yigro-caemlescens, hand nitidus, antennarum hast, tibiisque (postids infuscatis) flavis ; thorace valde clongato, posiice muUo angiistiore. — Long. 2 1/4 mill. c?. Noir-bleu vcrdatre, opaque, a pubescence blanche, fine et rare; dlytres soyeux, imponctues. Front silloiine, surloul au vertex, impres- sionne au milieu ; antennes assez courtes et dpaisses, a articles obco- niques, noires, sauf le bout du 1" article ct les 3 suivants qui sont jaunes. Corselet tres allonge, un peu cordiforme, trds retreci vers la base qui est assez fortemont reilechie. Ely tres dilates vers le sommet, nullement rctus a cot endroit ou ils ont un simple pli; il en sort uno laniere redressce, concolore. Pattes noires, avec les genoux, les tibias et les tarses jaunes ; les tibias de la derniere paire sont fortement rem- brunis. ^lytres plus ventrus, simples. Tibias postdrieurs moins obscurs. (1890) 17 250 E. Abbille db Perrin. (70) Distinct du precedent par son corps terne. Mes sujets me viennent de Hambourg et do Dalmalie. L’esp^ce est aiissi notee de Su^e. 6. C. pallipes 01. — Malachius pallipes 01., Ent,f II, 27, p. 11, t. 2, llg. 7, a~b, — Charoptis pallipes Duv., Gen,, fll, pi. 43, fig. 213. — * Kiesw., p. 614. — grandicollis * Kiesw., Ann. Soc. ent, Fr., 1851, p. 620. — pallipes * Roy, p. 261, pi. 7, fig. 1. — * Peyr., p. 218. Nigro-c/eruleus, vel nigro-viridescens, hand nitidus, antennarum basiy tibiisque (posticis exceptis) flavis ; thorace subtraiisvei'so, postice vix an- gustiore. — Long. 2 a 2 1/2 mill. c?. Noir bleu, ou noir verdfitre, opaque, a pubescence blanche, fine et rare ; dlytres soyeux, irnponctues. Front deprime, sillonne sur le vertex; anleniies assoz courtes et surtoul epaisses , noires avec lo bout du 1" article et les 3 suivants jaunes. Corselet subtransvcrsal, invisi- blement retreci en arriero. Elytres siibparalleles, rctus au somnicl oO ils sont munis d’un a[)pendice subquadrangulaire el d'une laiiiere spini- forme, tous deux brims. Pattes noires avec les genoux, les libias et partie des tarscs jaunatres ; les tibias de la derniere paire sont fortemont rembrunis. ?. filytres plus veiitrus, simples. Tibias poslcrieurs plus clairs. Distinct de C. nigricans par les elytres mats ; de C. flavipes par le corselet court et large ; de tous deux par les caracteres sexuels. C, varipes Baudi (UerL Zeit., 1871, 128], dont j’ai eu, grace a Pextrtoe obligeance de son auteur, uii couple typiquo entre les mains, est une simple variete de C. pallipes y cliez laquelle les appendices ely- traux des males sont jaunes. On dirait aussi que le corselet est plus retreci a la base. Ges signes m’ont paru irop legers pour moliver une separation. C. pallipes est commun dans le Midi de la France ; je Py ai capture un peu partout. Je I’ai vu, en outre, d’ltalie, d’Espagne etd’Algerie. 7. C. rotundatus Er. — Charopus rotundatus Er., [i. 121. — canco- for Key, p. 25*5 (sec. spec. t\po simili), pi. vii, fig. 3 [?). — mullicaudis * Kiensw., Berl. Zeit., 1865, p. 383, note; 1866, p. 273. — LAbeille, XII, p. 22. — * Peyr., p. 212. Nigro-cxruleuSy opacusy antennis bast testaceis, thorace (tblonyo. baU 251 (71) Malachides d* Europe et pays voisins. vix angustato ; basi vix producto, — c?. Elytris apice intrusts et loci- niatiSf sive apice rufis, sine concoloribus. — Long. 1 3/4 a 2 1/2 mill. Var. sagmatus Kiist., Kiif. Eur,, 18, p. 18. — * Kiesw., p. 616. — * c? Peyr., p. 210. — Malachius heleromorphits * $ Peyr., p. 211. Thorace basi hand conslricto. c?. Noir bleiiiltre, mat, a fine pubescence blanche, a sculpture coriacee, non ponctuee ; antennes allongees, a articles obconiques, noires, sauf les 4 premiers articles qiii sont rouges par-dessous. Corselet assez allonge, tantot legcrcinent retreci a la base, tanlot paraissant non retreci. Elylres allonges, subparalleles, tanlot concolores au sommet, tanlot laches plus on moins largement de rouge ; plisses et armes de4 pointes, lino assez large et lobee a Tangle inferieur, Tan ire partant de Tinldrieur dn repli, cn formo de lani^re, large a la base, longue et pointue au bout ; oiilin, les deux autres, formces par deux angles du pli superieur, Icsquels sent spinuleux et termines par quelques polls ; ces appendices rouges, jaunes ou concolores. $. Elytrcselargiset gontles, simples au bout. Tailleun peu plus forte. La synonymie de cette espece est exlremement embrouillee ; je crois pourlant me rapproclicr beaucoup de la verile. Kustera redecrit, a mon avis, sous le noiii de C. sayinatas, C. rotundatns qu’il iTa pas connu ; de memo, Kiesenwclter a redecrit sous celui de C. multicaudis Tespecc d’Erichson et de Kiister qu’il n’a point coimuo davantage ; entin, Peyron a meiilionne les irois especes doiil il n’a eu qu’une seiilo entre les mains ; il avouo, on effel, n'avoir point vu Ic vrai C. rotundatus et n’avoir vu quo des femellos de C. saginatus; ces lemelles lui ont paru fort dilTerentes des autres et, on le comprendra sans peine, quand on saura que ce (ju’il a pris pour dies ctaient des 3Ialachius heteromorphus ? (ex lyp. I). Cette confusion est d’autant plus inexplicable qiTil a eu entre les mains de nombreux exemplaires des deux sexes de ce Malachius cn question ; que nia description originelle etait income bas^e en partie sur ses propres captures et que, enlin, lui-m^me a bien redecrit ce Mala- chius a sa place legitime. La description des appendices des males des soi-disant trois espfeces est absolument identique. C. saginatus parait caracterisd par son corselet a base non etranglee ; mais il est a remarquer d’abord qu’il se prend avec C, rotundatus, bien que plus rarement, comme s’il en dtaitune anomalie ; ensuite, ce qui figure Tdtranglement des c5tds de C. rotundatus, e’est que, vers la base, les cdtes du corselet sont li. Abeille DE PeRIUIv. ( 72 ) chis par-dessous ; s’ils no s’inflecliisscnt point, Ii‘ corselet, sans changer de constitution, devient celui de C. sagmatus. Jo suis done persuade quo nous n’avoiis affaire qii’a une modification accidcntelle, raais se pre- sentant, neanmoins, assez souvent. Je possede celtc cspece d’lme quantile de localites algeriennes : Cons- tantine, Misserghiii, Biskra, Alger, Teniet, Bone ; je I’ai aussi de Corse, de Sardaigno et de Sicile. M. Baudi a cu la bonte de m’envoycr do Sardaigno un couple de la varietd C. saginatus. 8. C. concolor Fab. — Malachius concoltfr Fab., Syst. EleutL, I, p. 310. — Charopus concolor Er., p. 121. — Bcdt., p. o41. — Kiesenw., p. 615*. — nitidus Rey, p. 258. — concolor * Peyr., p. 216. — Malachius fuveatipennis Villa, ComoL CoL noi\, p. 17 ; — Col, Eur, dupL sup,, 1838, p. 62. yigro-cyaneiis, niiidiusculus, antennis basi flavis; thorace obloiigo- elongato, basi angustiore. — (?. Corpus parallelum, apice concolor, — Long. 2 1/2 mill. . Elytres concolores au sommet 2. obsoletus. D\ Elytres ^ sommet jaune 3. galbula. Elytres ornes do taches ou de bandes. D. line tacho blanche isolee au milieu de la suture. . . 6. maculatus. B\ Couleur jaune ou rougealre traversant les Elytres d’un bord lateral k I’autre, 260 Abeille db Perrin. — Malachides d’Europe, etc. (80) E. Une bandc noire basale embrassant les epaulcs. . 6. anthicinus. E\ Une lache noire sculellairo n’embrassant pas les epaules. F. Corselet plus ou moins roiigeatrc on jaunc... 4. flavocinctuB. F\ Corselet tout noir. G. Corselet assez brillant ; tachc noire discoidalc dcs (ilytres petite 4. Yar. atricollis. G\ Corselet tres mat; taclie noire discoidalo des el y ires tres grande 7. Hampei. i. Caulautes punctatus Er. — Charopus piinctatus Er., p. 122. — Antidipnis punctatus * Kiesw., p. 620. — * Rey, p. 278. — * Peyr., p. 233. — Colotes riibripes * Duv., Ann. Soc. ent. Fr., 1832, p. 707. — Antidipnis rubripes Duv., Gen., Ill, pi. 44, fig. 317. — WoII., Ann. Nat. Hist., 1838, p. 339. — Malnchius pygmwns (Doj.) ♦ Pcyr., p. 233. Niger, nitidus, brevis, apterns, capite antke, anteunis fere totis, pedk busque pro major e parte, flavis; thoracc seu concolore, sen bast flavo, seu toto rufo; elytris valde convexis, grossis punctis oibrntis. — Long. 1 1/4 a 2 mill. d*. Noir brillant, court, pubescence fine, tr6s courte el assez ospacee. T^le noire jusqu’a I’inscrtion antennaire, rousse au dcla; palpcs noirs,a dernier article plus clair, ires grand, subsecuriformo, le precedent grand, subcuneiforme. Antennes atleignant a peine le premier tiers des ilytres, assez minces, a articles obconiques, rouges, sauf le sommet qui est rembruni ; le 1*^ article est parfois macule de noir. Corselet trans- versal, ires arrondi surtout aux angles poslerieurs, ce qui lui donne presque Paspect d’un demi-cercle; presque mat; soil noir, soil a base plus ou moins rousse, soil compl6tement rouge, ilytres irbs ovalaires, tres convexes, sans dpaules marquees, cribles de tres gros points, assez serrds, ces points plus faibles vers le sommet. Ailes nulles# Panes Claires, sauf souvent la base plus ou moins large des cuisses. ?. T6te n’ayant que le sommet roux ; palpes maxillaires a avanl- demier article assez petit, triangulaire ; le dernier un peu plus dpais que les autres, ovoide. DIPTERES NOUVEAUX OU PEU CONNUS 3G* PAKTiC (t) Par M. J.-M.-r. BIGOT. Scancc du 27 novembre 1889. XLV DOLICHOPODI Essai d*une classifLcation g^n^rale Parmi les iiombreux groupes doiit sc compose I’ordrc dcs Dipteres, les Dolichopodi, coinme les Bombylidi et les Empidi, nc se dis- liiiguciit, encore assez diflicileinciit, qii’a Paidc de caracteres negatifs, dont on irouvera plus loin renumcralion. Co groiipe, dans les vagues lirnilcs on il demoure circouscril, a etc subdivise, sans grande necessite, en un nombre considerable de genres, irop souvent fondes sur dcs caraclbrcs sans equivalence, et, de plus, cn general, parmi ceux departis uniquement au sexe nidle. Theoriquement, je n’apcr^nis pas les avanlages de celle fa^on de procoder; praliquenienl, il n’en existe aucun, quand on cherche a elablir line classification claire, usuelle et de facile application. Peut- etre serait-il preferable de supprimer bon nombre de ces coupes gencri(iucs, et de ne garder que cellcs nettement iracees par des sigues conmuns a Vun et ii V autre sexe ; de teiles eliminations n’entraveraient cn rien I’exacte determination des especes. Gependant, jo n’aurai garde de tenter ici une oeuvre pai*eille I et je me conformerai aux erreinculs habituols ; on remarquera que jo les ai (1) Voir V* k 35* parlies, n^* I b XLIV, Annales 1874 k 1889. Ann. Soc* ent. Fr. «— Octobre 1890. 262 J.-M.-F. Bigot. (2) suivis, mais, dans quelques occasions, en m'appuyant sur les variations offertes par Ja conformation des antennes. L’organisnic dcs Dolichopodi est tellcmeiit distinct de celui des Nemoceratae (mihi) el des Anomalocerati (niilii), == Coriacees el Pupipares, qu’il est dvidemment inutile d’insistcr. D'autre part, rabsenco, ou I’atrophie, de la pelotc inediane des tarses (Empodium) pent tres utilcment servir a les s(''parer do ceux chez qui les pelotes nornmlcs apparaissent toujours en nombre impair, Ils se distinguent des groupes coinposant riinmense division des Muscidi par certaines particniarites, doiit je ineiitionnerai les princi- pales, et dont Texislence, on simultauee, on particnliere, merite d’etre prise en tres serieuse consideration : cnillerons atrophies; chide an-- tennnly le plus sonvent, apical on preapical; cellule discdidale ahsente, atrophie ou brievete de la cellule hasiluire externe, onveidure, an bord du disquc alairc, de la premiere cellule posterieiire, presence de deux ner- vures iransversales et de six longitud males (Kondani) (quand on n’en distingue pas plus de o, les autres caracteres ineiilionnes pourront lou- jours servir de criterium)^ les palpes souvent lamelleux et appliques sur la base de la pipette; tres sonvent encore, Cc rlains appendices saillantSf soil filiformes, soil dargis et memhraneux, accompngnent les organes mules. D’autre part, ils different des Mydasidi, Asilidi, Therevidi, Bombylidi et Scenopinidi, par le nombni inoins grand des cellules postmeiires alaires (H, au maximum), par V absence de la cellule disedi’- dale, Vextrhne petiiesse de la hasiluire exlerne, le nombre moindre. des nervures alaires; des Syrphidi, non seulenieiil par les caracteres pre- cites, mais encore par rabsence de la fausse nervure (vena spuria); des Empidi, par le nombre des cellules alaires postcrieures, par la forme non spher didale de la tete, par cellc des palpes souvent deprimes, Vabsence de la cellule discdidale, la petitesse, ou Vatrophie, de la basilaire exte- rieure, la frequefite incurvation de la 4® nervure longittulinale de Vaile (Rondani), sous forme de bdionnette, par la pipette, molle, retractile, tres exceptionnellement rigide; enlin, par les appendices dejd cith des organes males ; differences dont I’existcntH), pariiculiere ou simultanee, meritent egalt3inent consideration. ils s’eloignent des Lonchopteridi, Platypezinidi ct Pipunou- lidi, soil par le moindre nombre et la disposition tres differente de leurs nervures alaires, soil par la gracilite de leurs tarses postSrieurs, Vatro^ phie ordinaire de la cellule anale et de la basilaire externe. (3) Dipteres nouveaux ou pen connus, • 263 Ces m6mes particularites les separent des Conopsidi et Myo^ idi, dont ils n*ont pas, d'ailleun, la pipette coudee et toujours rigide. II rd.snltc done de ce qui precede, (pje, dans line classification gene- rale de I’ordre dipl(§roIogique, la caraclerisliqiie du groupe dont il s’agit resle tres diflicilc a foriniiler, a exprimer avec concision. Annotations. — Los anleiines etant a inos yeux, entre tons les organcs, le plus important, en incnie tcini)s quo le plus stable, offrant, de plus, uii moyen relativemeiil facile d’ctabliniii classeinerit rationneJ, j’ai pris en grande consideration la situation et la nature dii chete ou flabelhim, Gonsequemment, j’ai propose autrefois, et je propose encore aujourd’Iuii, retablissement de [dusicurs genres fondes sur sa confor- inatioiq dans le sexe nirde uniquement ; mais il est clair que la valid ite reelle de cc critemun no sera bien reconnue que lorsque les deux sexes de chaque espece le scront exacteinent eux-mimies. Quoiqu’il en soil, void la liste actuelle des G<‘nres en question, de- incmbres, pour la i)lupart, du genre Psildpit^ (~ Psilapodms Rondani) : Spatliipsilopus (^raOi?, tzo-j;}, Elulasypiis (ju, oarj;, -ou;), Oario’ pherus {(oapiovf Cymnoceromgia (yiJixvo;, y.r,^x;, fxuta), Spatiotarsiis (ajiaOioy, rapau;), Spathichivu (anaOt;, Pamgymuopternus (-apa, gyinuopternus), (Ailga'och(etm (/.aXu?, y/o.Tr,), Ainblj/psiloptis (a;AO.u:, psi~ lopus), Tylochietus (tuao;, /a-rj, Psilopvdiuus (diininutif). Rondani (Prodv., vol. IV, part. 3'*, !H6l. [). 11) a oublie de men- lionner, dans sa liste des denoin illations plusanciennes, et faisant double emploi avec cello du genre PsHopstis Meig. (1824), le genre Psilopa Fal. {Hydromyzidiv, 1823). Dans un inemoire Ires important, dil an savant H. Low, traduU on anglais par reniiuent dipteriste baron Osten-Sacken [Monograph, of the Dipt, of N. America^ part. 2®, Washington, 1804), rauteur repudie les subdivisions introduites par nioi dans le susdit genre Psilopus (alias Psilopodius) ; ses appreciations, pereinptoiremeut et doctoralement exprimees, suivant sa couluine, sc resumeiit dans les termes que voici : « Les caracteres choisis (par mui) ne sauraient etre acceptes que comrne « purmnent specifiqiies, et comrne de simples ornements (sic) departis uni- « quement au sexe indie » ; d’ou, naiurellenient et suivant lui, ils iie seraient pas dignes de figurer au nombre des caracteres proprement gmeriques. Il me semble que e’est la trancher bien vile reternelle et difR- cile question des limites rcelles enlre le Genre el rii'sjicce/ Du reste, Je 264 J.-M.-F. Bigot. (4) docle dipteristo a sans doutc oublic quo, lui-mt*me, s’etait frdqucmment exclusivment servi des organes masculins pour etablir divisions ct subdivisions au sein do plusieurs groupes dipterologiqucs dont il no connaissait pas, on insuflisainment, Ics represcntants feminins, par exemple ses AsilideSy ct ses propres Dolichopodicns I Dans ma tentative do revision nouvelle, non seulenient jo no suppri- nierai pas toutes mes anciennes coupes, en modiOant, louteiois, les denominations ct les diagnoses primitives do cellos quo je garderai, mais j’en introduirai quelqucs nouvolles, estimant qu’elles pourraient etre d’un grand secours pour I’cxacte determination des tros nombreuses especes appartenant nettement a rancieii genre Psilopus- Voici les appellations originellcs que j’eirace aujourd’hui do la nomen- clature : Condylostfjlus , Megistostyhis , OEdipsilopris, Mesohlepharius, Dasypsilopus, Eiirostomenis, Variostylus; je supprime, cn outre, le genre Neniospathus, qni ne se distingue pas clairemcnt du genre Sybistronia. (Voir mon memoire, actiiellmcnt sans valeur, insere dans Ann. Soc. ent.y 1860, p. 2io, etc.) Pour en rcvciiir a rancien genre Psilopiis Meig., du moins tel qu’il a etc adopte par Macquart, H. Low, Rondani, Schiner et quelqucs aulres, certainement compose d’elemcnts essciitiellement heterogenes, j’ai tente, comme on le verra dans mes tableaux synopUqueSj do debrouiller un inextricable amalgame. Mais il nc m’a pas semble ralioimel, ainsi que je Tavais fait jadis, d’eloigner autant les unes des autros mes sub- divisions au detriment de lours afliniles. Pour simplilier ct raccourcir ces tableaux, j’ai partage mes Doli- chopodi en deux sections ineyales : la premiere, comprenant mes PsiLOPODiD^s, la seconde, mes DoLicnoroDiDiE, L’ignorance oii Ton en est encore, actiiellcment, relativement aux femelleSy fait a mon sens que toute classiiication du groupe des Doli- chopodi ne pent litre acceptee que sous une forme provisoiro; celle que j’essaie ici n’echappant pas a cette qualiiication. Ma subdivision (n° 3) nc servira, peut-Otre, qu’a reduire le noinbre considerable du genre que je classedansma division (n° 4)? Sa caracte- ristique semblera passablemcnl arbitraire ? En effet, le point precis de Vinsertion chetale sur le troisieme segment de Vantenne n’esl pas toujours aisement appreciable. Toutefois, le petit nombre do genres quo j’y al places ne rendrait pas sa suppression trbs regrettable, d’autant plus que ces genres pourraient toujours facilement trouver a se caser dans ma division (n® 4). 265 (5) Diptei^es nouveaux ou peu connus. Au nombre des caractbres primordiaux, que Low, Schiner, J. Mik, entre autres auteurs, assignent au groupe dont s’agit, figure, la villosite dorsale du segment antennaire* J’en ai, moi-mSme, fait assez lr6-> quemment einploi, mais sans lui accorder un rang aussi eminent que les savants dipteristes pr^cites. Effectivement, le r61e que cette infime villosite joue dans Tensemble de Torganisme est certainement de m^ diocre importance; en outre, la difficulte d’appreciation qu'elle prdsente est telle, qu’il m*a souvent etc tout a fait impossible, mSme a Taide d'une forte loupe, d’en constater la presence chez un certain nombre de specimens appartenant evidemment au genre Dolichopus, et reconnus, paralt-il, de longue dale; chez ceux-la, je n'ai jamais apergu que les vestiges des soies rigides qui terminent les et segments des antennes. Cependant, lorsque ce criterium est visible, son principal avantage est d^appartenir indisiincte^nent aux deux sexes j chose rare chez ces Dipt^rcs. R^cemment, quelques savants dipteristes ont edifid touto une thtk)rie baseo sur le nombre et la situation de certains appendices inarticulest eleves de la sorte au rang d^organes proprement dits, et dont le corps de la plupart des Dipldres est plus ou moius pourvu ; appendices auxquels on a domid le nom de macrochetes. Pour moi, je ne puis accorder a ces especes de soies rigides^ eminemment variables, caduques, sou- vent d’une appreciation rigoureuse fort difficile, une importance telle, qu’elles meritent de servir u rdtablissement de subdivisions pro- prement genei iques. Je ne mentionnerai done les quelques genres, unU quement fondes d*apres ces particularites, que comnie des coupes des- tindes a faciliter les determinations specifiques ; je ne les citerai que pour completer mes listes synoptiques. II est juste pourtant de faire quelques reserves; aiusi, pour i’etablissement d'un genre, rien ne s’oppose a cc que, dans sa diagnose, il soil fait mention, mais d’une fagon gendrale, de Vabsence ou de la presence des susdits macros chetes, de leur plus ou moins grande abondance, de leurs dimensions relatives, pour ceux surtout du front, de la face, do rdpistome, de rdcusson, des pieds et des segments abdominaux; mais, ce dont je conteste Timportance, e'est leur ddnombrement minutieux, plus ou moins exact, ou leurs directions. Les PBilopodii exotiquest dont parle H. Low {Monograph* Diptesu Amric., part. 2«, Washington, 1864, p. 229), peunombreux, et qui ne me sent pas connus (sauf Ps. tuberculicomis Macquart (Dipt, exot^, n’appartieuiient pas, seion moi, au genre Psi/opodius; peut-dtre seralt-il (1890) 18 m Bigot. (6) ;v propos do former pour eux uiie subdivision gencrique particiilibre ? Ma collection renferme encore lo} type (tolleinent doleriore quo je ne saurais lui assignor une placo correcte) dudit Ps, tuherculicornis, etiquetd de la main memo do son auteur. Or, ce specimen, contrairmmt a ce qtiHndique la figure de Vouvrage ou il est deent^ montre un chete antennal depounm de tout renflenient a son extremite ; en outre , le coude forme par la 4® nervuve longiludinale (Rondani) est brievmnent appendicule, Je propose la creation do quelqiies genres, demembres du grand genre Psilopodius, chez lesquels Vmsertion du chHe anteniial est visible^ ment et franchement dorsale; jo leur adjoins Je genre Lepfopvs Fal., que je ne puis admettre soparemeni a cause dc sa diagnose insuflisanlc. Je n^accepte pas lo genre Porphyrops Meig. (Syst, tteschr,, 1 . IV, 1824, p. 4o, 3= Hydrochus Fall.) d’abord, a clause de son manque d^homogdneite, onsuito, parce qii’il ne me semble i)as suffisamment distinct du genre Rhaphium Meig. (/. c. ). Le D** H. Low (3lonogr,, L c., part. 2% 1864, p. 99), en accoptant moil genre Paracleius, mais lidelc a son piirismo ctymologique, modille en Paraclius sa denomination, (pie jo pref^ro conserver quand m^rac afln do ne pas accroitre la synouymie. La description et la figure du genre Anglearia Garlier (Ann, Soc, ent, Fr,, 1835) ne me pcrmetlerit pas de le classer avec certitude parmi mes DoLiGHOPODiDiE pourvus d’un clietc antennal manifestement apical, 11 s(? pourrait qii’uii examen attenlif du type eOt pour r^snltat de changer la position que je lui donne presen tement, et de le faiie caser prfes dcs genres Sybistroma Meig., ou Haltericeras Rnd. ? Je n’inscris pas le gemre Hercostomus H. Low (Neue Beitr,, V, 1857, p. 9), dont Ics caracteres me paraissent insignifiants, et tout b fait im- propres a le separer du genre Tarhytrechus Stann. [his, 1831, p. 261). Dans Ic genre Ualtericems Rnd. (Prodr,, 1 . I), je crois devoir classer Sybistroma setosa Scliin. (Die Fliegen, Wien, 1862, t. I, p. 224), en admetlanl, bien enteiidu pour correctes, les diagnoses de ces dent savants. La vue seule de I’insecte pouvant d(*montrer la position du chete antennal, peut-5tre serait-ii a propos do former pour elle un genre nouveau ? Je n’accepte pas le genre jicanthipodusiXond, (Prodr,, t. /, 1856, p. 144), car la villositd dee metatarses posterieurs est fort variable, diminuaiit ou augmeutant, par gradations insensibles, chez bon nombro d'osp5ces appartenant sans conteste a I’ancion genre Dolichopus; cn outre, la diagnose dc Rondani est insidlisante. ( 7 ) Dip tires nouveaux ou peu conniis. 167 Je retablis le nom dn genre Neurigona Riid., quo le Low a change on celiii dc Saucivpus, sans utilite ni motifs sulfisatils. La diagnose quo Rondaiii {Prodr., loc. cit., p. 14) assigne a son genre Anoplopus (olim Anoplomerus) no sufiit pas pour motiver clairement le morcellement de Tancien genre Hydrophorus (Wahlb.). Chez ce dernier, les femurs anterieurs etant armes en dessous d*epines phis ou rnoins nombreuses, Le description du genre Aphrozeta Perris [Mem. Acad., Lyon, II, 1865, p. 682) nc me parait pas, non plus qu’a Low et Schiner, auloriser un nouveau fractionnement de ce menie genre Hydrophorus. Le genre FAitarsus Lw. {Monoyr., loc. cit., p. 153) nc saurait etro cor- reclement assimile au genre Neurigona (Rondani, loc. cit., t. I), etCA*, a cause du paralk'lisme presque ahsolii des 5® et 4* nervitres longitudi- nates alaires (Rondani). Le genre Pterostylus Mik. (Dipteral. (Jntersuch, 1878, p. 4, Wien), d’apres la diagnose de son auteur, lie paraissant differer de son genre Pxcilobotrus (loc. cit., p. 3) quo par la conformation des appendices genitaux males, que je n’accepte pas ici comnie raracteres generiques valables, doit rester, selon inoi, confondu avec ce dernier jusqu’a nouvel ordre. Bien que la description do I’autcur reiide rcconnaissablc le genre MelanostolusKo'WOTz (Wietier Entom. Zeit.,UE 1884, p. 107), elle nc mo semble pas suffisante pour me permettre de Pi user ire dans mes listes synoptiques. En elTet, M. Kowartz iie dit pas si le chlte antennal est ou n’est pas villosule y II ne mentionne pas la position dc la 2® nervurc transversale de Vaile ? Jo n’ai pas cm devoir tenir conipte du genre Chrysotlmus (H. Lw., Neue Beitr., 1857, p. 48), parce que Ics caraclercs, d’ailleurs sans grande valeur, qiii lui out etc assignes, ne nPont pas paru suffisam- rnent distincts pour servir a la separer neltement do Tancien genre Ckrysotus* Bigot. (H) Listes synoptiques des Genres. Tableau d'assemblage des Divisions. Ailes; 4® uervure longiludinale (Hondani) coudee suivant des angles plus ou moins aigus et appendiculds au som« met Div. 1. — lanlot droite ou concave ou diversemenl sinueuse, ou courbee suivant un angle plus ou moins droit, plus ou moins aigu, mais inappendicule au sommot Div. II. II. Chfele antennal manifestement apical .1. — subapical ou dorsal B, A. Chete antemial subapical (c’est-a-dirc insere plus pres de Vex- tr^ite que du milieu de la distance comprise entre le centre et Vextremite du 5* segtnent antennal) a* — manifestement dorsal (c’est-a-dire ins^c soit vers le milieu, soil pres du milieu de la distance comprise entre le centre et Vextremite du 5* segment antennal) b. Division 1, Chete antennal ou manifestement apical, ou subapical ; c*cst-> a-dire insere plus pres de Textremltd que du milieu de I’espace entre le milieu et rextrdmile du 3® segment. . . 1 . — dorsal ; c’est-a-dire insdre soit au milieu ou on de^a, soit plus pres du milieu do Tcspace entre le milieu et Textremite du 3® segment 3. 1. Chete antennal cT plus ou moins noduleux ou dilate a son extremitd Spathlpsllopuft* J* Bigot, iiov. gen. (= olim Margaritostylus J* Big., Ann. Soc. ent. Fr., 1869, p. 215). — Types Psilopus globifer Wiedcm., P. bituberculatus Macq. — sans dilatations 2. Tibias et tarses intermediaires longuement et densdment cities Kudasypucf. J. Bigot, nov. gen. (olim Mesoblepharius L Big., Ann. (9) Dipteres nouveatix S pm connus. 269 Soc. ent. Fr., i8^59, p. 216). — Type Psilopus senega- lensis Macq. — presque glabres ou irfes mMiocrement villeux. . Psilopodius. Rondani, pt., voL IV, pt. 36, p. 11, 1861. = Psilopus pt. Meig., System. Beschr., 1824, p. 36, et auctor., = Leptopus pt. Fall., Dolichop., 23, 1, 1823, = Sciapm pt. Zell., Isis, 1842, 831, fig. 63, 66, = Agonosoma (alias Chrysosoma Guer., Voy. de la Coquille, Zoolog., 1830, p. 293). 3. Ailes normalement conformees 4. — anormalement tronqudes a rextremite AmblypsllopuN, J. Bigot, nov. gea. — Type Psilopus psittadnus H. Lw. , Monogr. Dipt. N. Amer., pt IF, 1864, p. 281. 4. Cliete antennal d* muni dc renflements noduleux. • Tyloehoetas. — depourvu de renflements 6. 6. Ailes, 3^nerviire longitudinalo (Bond.) unicoudee. Psllopodlnn.^, J. Bigot, nov. gen. — Types Psilopus platypteim F., sipho Say et crinipes Meig., = genres Leptopus pt.? Fall., = Psilopm pt. auctor. — 3"^ nervure longiludinale bicoudee suivant deux angles droits append icules Rageneura. Rondani, Prodr., I, 1866, p. 144 (alias Ragoneura Rond., Rhngoneurus H. Lw., Monogr. Dipt. N. Amer., pt. IF 1864, p. 346). Division II. — A. Ailes, 4^ nervure longitudinalo (Rond.) plus ou moins courbde, sinueuse ou simplement concave ' — 4® nervure longiludinale entiferem^ d ' te 7 1 . segment antennal glabre, 3® plus cc moms long, conoi- .quelquefois stylilorme 2 . souvent villosule, 3® obtus, court, arrondi. . . . Onoopygius. J. Mik, Verhandl. K. K. z. b. Gesellsch. Wien» 1869, p. 20. 2. 3® segment antennal allongd et brusquement dilatd ^ sa i70 Bigot. (iO) base, chetQ quelqucfojs assoz epaissi, obtus ol visible- inonl segmente ; palpes sou vent tres dilatt^s. .‘K — souvcnt raccourci, nulienieiit dilate a sa base ; chelo se- tiformc, a peine yisibleinent segpient6 ; palpes peu pu point dilqjes, 4. 3. Gliete antennal epais, obtus, visiblement segmeptd, 1®‘‘ seg- ment antennal villcux en dessus ; palpes peu ou point dilates ; ailes, 2*" nervure transversalo (Veximie) sise pres Ic bord dll disque; palpes peu dilates Hypocliarassus. J. Mik, loc. cil., 1878, p. 027. — setiforme, a peine visiblement segmente, I**** sogipont antennal glabre ; ailes, 2*' nervure Irunsversale (Vex- terne) siso assoz loin du bord du disque; palpes po- lablenient dilates Smiliotus. IT. Low, Neue Boitr., V, 1858. p. 50. = Mncluvrium Halid., Zool. Journ., V, 1851. p. 551. 4. 3« segment antennal elargi a la base, aciimine; ailes, 4*' nervure longitud inale (Roud.) (Vabord convexe, puis legerement concave ; organe c? allonge, pedonciile, Systenus. 11. Low, loc. cit., p. 34. = Rhapiiim pt. — ordinairement peu ou point elargi a sa base, obtusd- ment acuraine, souveut fort allonge, d* ; ailes, 4'' nervure longitiidinale (Rond.) tres legerement condeo ou a peine sinueuso vers son extremitd; organe c? sessile. ...... 5. 5. Gliete antennal legerement reiifle a lY^xtrornite 0. — sans renflement apical Rhaphium, Meigen, Illig. Magaz., Jl, 1803, p. 272. = Xyphan-- drium H. Lw., IVeue Reilr., 1857, p. 36, = Porphyrops Meig., Syst. Beschr., 1824, p. 45, = Ilydroclm f>ll.y = Perithinus Halid., loc. cit. G. Ailes, 4® nervure longitiidinale (Bond.) coudee suivant un angle presque droit Oarlophorsis. J. Bigot, nov. gen., oiini Oariostylus, Ann. Soc. ent. Ff.f i8B8, p. 215. — Type Psilopua tuberculicomia Macq, — 4® nervure longitiidinale legerement siniieuse vers son extrdmite. Ai^glearia. 271 (11) Dipteres nouveatuB ou peu eonnn$, earlier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. ^^9.=Porphyrops signifer? O.-S., Catalog. Dipter. N. Amer., Washington, 2^^ edit., 1878, p. 21. 7. Ailes, 4° nervure longitudinale (llond.) oblique 8. ■— ¥ ncrvnre longitudinale droite et parallfele a la 3® 10. 8. Tibias posterieurs plus ou moins i^pineux 9. — d^pourvus d’epines Anorthus. Staeger?, Rondani, Prodr., vol. 1, 1856, p. 87. = Me- (leterus part. 9. Tergnm mxmi, cn outre do coux dits orros/ZruMa?, d’unc double rangee inediane de trrs nombreux macrochfetes. Medeterus. Fischer [Medetera), Notico sur uno Mouche carni- vore, etc., Moscoii, 1819. = Ilydrophorus Macq., Dipt,, Suites a RufTon ; Zett., Dipter. Scandin., = Orthohates Wahl., Dipter., 184 'i, = Txrhobates Halid., Zool. Joiirn., 1831. — pourvu d’une double rangee de macrochetes ires peu nombreux, pas do macrochetes dils acrosticaux, Oligochcetus. J. Mik, Dipter. IJntersuch., Wien, 1868, p. 7. =* Me- deterus pt. 10. Pipette saillante, rigide, dirigee en arriere el munie, a son extremitd, d’nne sorte de crochet ou d'onglet ; antennes, 2° segment nullement cncastre par un prolongement sur la face basilairc interne du 3% ce dernier ovalo- conique ; organe c? allonge, podoncule, Aphrosilus. Walker, Insec. Britann., Dipt., 1, 1851, p. 220, -- a peine saillante, molle et retractile, denude d’onglet a son extremite ; ailes, 2® nervure transversnle (Vexterne) siso assez loin des bords du djsqiie ; antennes, 2® seg- ment s’encastranl frequemment par un prolongement sur la face basilaire interne du 3®, ce dernier souvent (im'ondi; orgmei emiU.. 11, 1 1 . Antennes, 3* segment vllleux en dessus Syntormon. H. Low, loc. cit., p. 35. — 3® segment glabrc en dcssus Synarthrus. H. Low, loc. cit., p. 35. 272 J.-M.-F. Bigot. m Dinision IL — B, a. Ailes, 4** nervure longitudinale (Rond.) courb^e ou si- nueuse, la i" cellule posterieure souvent reir^cio h son extrdmit6; antennes, 1®** segment parfois villeux en dessus 4 . — 4® nervure longitudinale droite, 1~ cellule posterieure non retrecie; antennes, 1®** segment glabre en dessus. , 4. 1. Ailes, I”* cellule posterieure notablcment rotrecie a son extremity; antennes, i®** segment souvent villeux en dessus 2. — 1®® cellule posterieure non relrecie, 4® nervure longi- tudinale courbec sous forme de bayonnette ; skniennes, i®** segment glabre en dessus Leucostola. H. Low, V. Ncue Beitr., 1847, p. 39. = Argyra pt. Schin. 2. Antennes, 1®** segment villeux en dessus, 3® conoidal ou bien ovalo-conique ; ailes , 3® nervure longitudinale (Rond.) droite; organe dT saillant, allongd 3. — 1®** segment glabre en dessus, 3® presque orbiculaire ; ailes, 3® nervure longitudinale (Rond.) trfjs sinueuse ; organe c? court etsans saillie Lyroneurus. H. Low, Wien. Entom. Monatschr., I, p. 37, 1857. 3. Face, (J, de forme normale; antennes, 1®® segment villeux en dessus, 3® conoidal, acumin6 ; organe cf saillant, muni d’appendices lamelleux ; ailes, 1®® cellule postd- rieure fortement retrdcie a son extremite DaByarthrus. J. Mik, Verhandl. K. K. z, b. Gosellsch. Wien, 1869, p. 21, et Dipter. Untersuch., Wien, 1878, p. 5. — extr^mement allongde en dessous, formant ainsi me sorte de bands pendante et flexible; antennes, 1®** seg- ment mddiocrement villeux en dessus, 3® court, ova- loide, obtus ; ailes, 4® nervure longitudinale Idgbrement incurvde vers la 3® ; organe S avec des appendices la- melleux Polymedon. Osten-Sacken, Western. Dipter., Washington, 1877, p. 317. 273 (13) Dipthres nouveaux ou peu conntis, Tibias post^rieurs courb6s, olim Ludovidm Rond., Isis, 1843, p. 719. 10. Antennes, chfete noueux sur sa longueur, souvent dilat(^ i\ son extrdmitd, !«*■ segment notablement villeux cn dessus ; tarses intermddiaires c? ni dilatds ni dens^ment villeux Sybistroma. Meigen, Syst. Beschr., IV, 1824, p. 71. — chfete conlormd pareillement, mais 1**“ segment a peine visiblement tomenteux en dessus, ct tarses interme- diaires cf dilatds, dens^ment villeux a leur extrcmite.. Oymnoceroniyla. J. Bigot, iiov. gen. — G, andicola J. Big. fadhur ine^ dictah 11. Antennes, 1*** segment villeux ou villosulc en dessus 12. — !«*• segment paraissant glabro en dessus 15. 12. Tarses antdrieurs d* avec le dernier segment dilate ou pa- telliforme SipathitarsaR. J. Bigot, nov. gen., Ann. Soc. ent. Fr., Bull. 1888, p. XXIV. — Type Dolichopus discApes Ahrens, Faun. Europ., IV, 1817, p. 24. = Hypophyllus id. Low. 13, Antennes, chdte villeux; ailes, 3® et 4® nervures longitii- dinales (Rond.) convergentes Pcecilobothrus. J. Mik, Schul. Progr. d. Acad. Gymnas., Wien, 1878, et Dipter. Untersuch., Wien, loc. cit., p. 3. — Chbte glabre ou h peine tomenteux ; ailes, 3® et 4® ner- vures longitudinales (Rond.) nullement convergentes. . . 14. 14. Antennes, 3® segment c? allongd, Idgdrement acumind, chdte glabre; tdte, au plus, aussi haute qiie large Hyppophyllus. H. Low, V. Neue Beitr., 1857, p. 9, = Sybistroma pU Meig., Syst. Beschr. — 3® segment cf diverscment conformd, mais peu ou point allongd et nullement aciimind, chdto plus ou moins vil- leux ; tdte plus haute que large. Taohytreohua. Stannius, Isis, 1831, p. 261, = Stannia Rond., Prodr., II, pt I, 1857, p. 14, = Hercostom** ^ V. Neue Beitr., 1857. 277 (17) Dipteres nouveaux ou pea connm, 15. Ailos, nervure transversale [Vexteme) sise loin des bords du disque, 4*^ longitudinale (Rond.) tres l^g^rement coud(^ suivant un angle fort obtns, ensuite un pen con- cave Neurigona. Rondani, Prodr., I, 1831, p. 142, = pt. Dolichopus Fall., Medeterm Meig., Porphyrops Meig. — 2° nervure transversale (Vexterne) sise prfes du bord ; le resle diversement conforme 16. 16. Cuissos anterieures cf plus ou moiiis epaisses, plus ou moins epineuses en dessoiis ; organe <$ ui saillant ni ap- pendicul6 17. — cf grfiles, muliques en dessous ; organe cf saillant et appendicule 18. 17. Aiitennescf, 3® segment conoidal, plus long que large et sans echancrures ; ailes, I*** cellule posterieure Ires lege- rement rctrecie a son extremite Hydatostega. Philippi, Verhandl. K. K. z. b. Gesellsch. Wien, XV, 1865, p. 779. — 3® segment a peine un pen plus long quo large, fort ob* Ins, mediocrement dchancre au sommet ; ailes, 1^ cel- lule posterieure a peine retrecie a Textremite. Hydrophorus. Walberg, Ofv. op. k. Vet. Akad. Fdrh. , 1844, Fallen, Dolichop., 1825. = Aphrozeta Perris, Mem. Acad, do Lyon, II, 1847, p. 850, = ? Amplopus Rond., Prodr., II, 1857, p. 14. 18. Rcusson pourvu do 6 macroch^tes marginaux; organe cf avec des appendices fiiiformes Lianoalus. H. Low, V, Neue Beitr., 1857, p. 22, = Dolichopus pt. F., = Medeterus pt. Meig., = Hydrophorus pt. Fall., = ? Anoplomerus, olim Anoplopus Rond., Prodr., I, 1856, p. 141. — avec, au plus, 4 macrochetes marginaux ; organe cf pourvu d’appendices lamelliformes Alleoneurua. J. Mik, Dipter. Untersuch., Wien, 1878, p. 8. 19. Ailes, 4® nervure longitudinale (Rond.) legerement si- nueuse ou concave 20 . — 4® nervure longitudinale entiferement droite 31. (18) m J.-M.-F.Bigot. 20. Ailes, 4® iiervure longitudinalc (Rond.) ininterrompue... 21, — 4* nervuro longitudinale interrompue dans sa lon- gueur Adyndetus. H. Low, Berlin. Entoni. Zeitschr., cent. VIII, 1869. — Type Biaphorus inten uptus II. Lw., Wien. Entoni. Monatschr., V, 37, 9. 21. Antciinos, 1®*^ segment beancoup plus long que les 2 sui- vanls reimis ; organe d* allonge, pedonciild. Hygroceleuthus. H. Low^ V, Neuc Beiir., 1837, p. 10, = Dolichopus pt. — 1^’*’ segment beancoup plus court quo les 2 suivants reunis 22. 22. Antennes, I®** segment ires brievcmcnl villeu^c eii dcssiis. 23. — 1®** segment glabre en dessus 27 . 23 . Metatarses posterieures c? plus on moins Jonguement cilies oil dpineux 24. — presque glabres ; antennes, 1*® segment villeux en des- sus 23. 24. Les 2 derniers segments des larses anterieurs on inter- mediaires ou bien fort villeux et semblant palelliformes, oil bien dilates ; antennes, 1®® segment ires brievement villeux en dessus .^puthlcbira. J. Bigot, nov. gen. — Typo Dolichopus funditor H. Lw., Monogr, Dipt. Amer., pi. II, p. 66, 1864. — sans dilatations ni villosites 26 . 23. Antennes, 3® segment c? relativement grand ; palpes c? el ? mediocremeiit dilates; tibias anterieurs presque glabres en dessous JDolichopus. Latreille, Precis des caracteres goner iques, 1796, = Satyra Meig., lllig. Magaz., 1803, = Orthoco'atium y Schrank, Dolicliop., 1868, = Nemotelus pt. Do, Geer, = Acanthipodus Rond., Prodr. — 3® segment c? relativement petit; palpes c? forlemenl dilatds; tibias anterieurs longucraonl villeux en dessous; ailes, 4® nervuro longiludinalo (Rond.) nullement cou- dee * Diostrachue^ H. Low, VIII, Neue Beiir., 1861, el Monogr., loc. cit., 1864, p. 120. (19) Dipteres nouveaux on pm connm. 279 26. Ecusson muni de macrochfttes Lasyargyra. J. Mik, Dipter. Untersucli., Wien, 1878, p. fj. — depourvu de macrochfeies Argyra. Macquart, Suites a Buffon, Dipteres, I, p. 456, 1834, = Porphyrops pt. Mcig., Syst. Beschr., = Leucostolal pt H. Lw., V. Neue Bcitr., 1867, p. 39. 27. Ailes, 2® nervure iransversale {Vexterne) sise pres des bords dll disque Eutarsus. H. Low, Monogr. Dipter. Amer., pt. II, p. 163, 1864. — 2® nervure transversale (Vexterne) sise loin des bords du disque 28. 28. Pipette ^paisse, notablement saillante; ecusson avec4ma- crochcles marginaux; organe d* allonge Thinophilus. Walberg, Ofv. af. K. Vet. Akad. Forh., 18U, p. 37, = Raphii pt. Zett., =sMedeteri pt. Ilaliday. — niediocrerncnt saillante, parfois gr61e ou tres mediocre- ment epaissie ; ecusson avec, au plus, 2 raacrochbtes . . 29. 29. Antennes, 3® segment presque orbiculairc, termine par line pointe lortcourte; les yeux contigus au-dessus des antennes ; organe d* non saillant Diaphorus. Meigen, Syst. Besebr., IV, 1824, p. 32. — 3® segment orbiculairc ou bien court ct obtus; Ics yeux distaiits ; organe d* m^diocrement sailiaiil 30. 30. Ailes, 2® nervure transversale (Vexterne) sinucuse; organe c? muni d’assez longs appendices Nematoproctus. H. V. Neue Beitr., 1857, p. 40. — 2® nervure transversale (Vexterne) non sinueusc ; dcus- son avec 2 macroclictes Sohoenophilus. J. Mik, Dipter. Untersucli., Wien, 1878, p. 9. — Type Thinophilm vermins Walker, Insect. Britann., 1861, p. 192. 31. Antennes, 3® segment lortemeiit echancre en dessus et pa- raissaut biconie vers son extremile, 2® notablement de- veloppe et dilate en dessous Eucoryphusi J. Mik. Verhandl. K. K z. b. Gesellsch., Wien, 1869, p. 19. 280 J.-M.-F. Bigot. (* 0 ) ^ segment, aiiisi que le de formes normales 32. 32. Ailes, cellule et nervure anales distinctes ; antennes, 1®' segment quelquefois villeux en dessus. Du reste, di- versement conforme 33. — cellule et nervure anales nulies ou atrophi^es ; antennes, 1®^ segment glabre en dessus, 3® ovale, arrondi ou bien orbiculaire 45. 33. Antennes, segment glabre en dessus; metatarses ante- rieurs c? fort allonges, sinueux, noueux et armds en des- sus de 4 longs macroch^tes ; ailes, 2® nervure iransver- sale (Vexiei'ne) sise pres des bords du disque. Sph3rrotar8U8. J. Mik, Verhandl. K. K. z. b. Geselisch. Wien, 1874, p. 342. — 1®** segment quelquefois villeux en dessus ; metatarses anterieurs c? de forme normale ; ailes, 2® nervure trans- versale {Vexterne) sise loin des bords du disque. Du reste, di versement conforme 34 . 34. Antennes, i®** segment quelquefois villeux en dessus ; ailes, 2® nervure transversale [Vexterne) sise fort au dela de rextremite de la 1**® longitudinale (Rond.) 3o. — 1®** segment glabre en dessus ; ailes, 2® nervure trans- versale (Vexterne) sise nolablement en de^a de rextre- mite de la longitudinale (Rond.) Anchineura. Thomson, K. Svensk. Fregatt. Eugenies^Q^di^ U, Zool., Dipt., p. 507, 1851-53. 35. Antennes, 1®*^ segment quelquefois villeux en dessus, 3® au moins aussi long que les 2 premiers reunis ; ailes sen- siblement elargies vers la base 36. 1®® segment glabre en dessus, 3® segment plus court que les 2 premiers reunis ; ailes etroites a la base, larges et arrondies au sommet Eotomus. J. Mik, Dlpterol. Untersuch., Wien, 1878, p. 8. 36 . Antennes, chbte brifevement mais densement villeux, trbs legerement renfle a son extrdmitd, 1®*^ segment glabre en dessus, 3® de forme conoidale irrdgulibre ; metatarses anterieurs ^ fortement echancres en dessous . . Telmaturgus. (21) Dipteres nouveaux ou peu connm. 281 J. Mik, Verhandl. K. K. z. b. Gesellsch. Wien, 1874, p. 439. Metatarses antdrieurs cf de forme normale. Du resle, diver- sement conforme 37. 37. Anteiines, I*** segment villeux en dessus, ch^le glabre ou tomenteux ; tibias et larses intermf^diaires cf de forme normale 38. — segment glabre en dessus, ch^le glabre ou brieve- ment villosule; tibias ou torsos inicrmediairos d* courfjes et dilatds 40. 38. Antennes, ch6te brifevement villeux, insdre pr6s de Ja base du 3® segment; organe c? allonge exterieurement. . . > . . Para^ymnopleriiiis. J. Bigot, noY. gen. = Gymnopternus pU — ch^te glabre, insure prfes de la base du 3® segment. Du resle, diversemenl conforme 39. 39. Antennes, chble inscre assez loin de la base du 3® segment ; organe dT allonge extdrieurement Gymnopternus. H, L6w, V. Neuo Beitr., 1857, p. 10, == Dolichopus pt. auctor., nec? G, subulatm H. Lw. — ch^te insdrd pr^s de la base du 3® segment ; organe rf fort peu distinct extdrieurement Anepsius. H. Low, loc. cit., p. 45, = Porphyrops et Medetems pt. Meig., Syst. Beschr. 40. Tibias et larses des pieds anldrieurs ou intermddiaires d' echanerds ou sinueux et notablement dilates. CSampsicnemus. Holiday, V. Walker, Ins. Britann., Dipt., I, p. 187, 1851, =Cainpto$celes Halid., Zool. Journ., 1831, p. 357. — de forme normale et non dilatds 41 . 41 . Antennes, 3® segment conoidal, assez allongd ; organe d* trbs peu ou point saillant exterieurement. Lamprochromus. J. Mik, Dipt. Untersuch., Wien, 1878, p. 7. — Type Chrysotus elegam Meig., Syst. Besch. — 3® segment court, arrondi, obtus ; organe d* ordinaire- ment allongd exldrieiirement 42 * (1890) 19 ( 22 ) 282 J.-M.-F, Bigot. 42. Les yeiix viUeux, cf> conligus sous les antennos ; antennes, 3® segment a pen prfes reniforme et fort obtus ; organe cf fort peu distinct exterieurement Melanostolus. Kowarz, Wien. Entom. Zeit., 1884, p. 107. — Type Diaphm*us mlancholicus H. Lw. — glabres, s^pards, , fig. 3. — Ovalis, rufus, antennis, tarsis, palpisque testaceis, pube subtili, dispersa, testacea. Caput elongato- quadraium, antice leviter attenuatum et truncatum, obsolete punctatum, ante oculos foveis duabus magnis oblongis antice in sulcos divergentes prolongatis. Antennx breves, graciles; articulis i-2 latitudine aequalibus, i breviori, 2 elongato-quadrato , 3-5 gracilioribus, breviter oblongis, M fere quadratic, 8-iO majoribus, subquadratis, leviter crescentUms, ii prxeedenti fere duplQ longiori, oblongo, acuminata. Prothorax capite (5) Psdaphides du Venezuela. 301 mMdto latior, transverms, campanulatus, disperse punctatus, post medium valde et abrupto constrictus, sulco transverso valido medio aream mo- gmm, depressam, rotundatam includenti. Elytra prothoraee mulio Urn- giora, vix latiora, antics leviter attenuata basi transversim carintUata, humeris subquadratis, perparum prominulis, obsolete bifoveata, stria suturali integray dorsali nulla, punctis aliquot subrugosis seriatim et transversim dispositis. Abdomen elytris minus ^ segmento i sequenii sesqui longiori, inter se subxqualibus. Tibiis intermediis leviter in^ curds. — cf . Abdomen leviter deplanatumy segmento ultimo ventrali late nec profunde foveato. — Long. 1 mill. — San-Esteban (1 exemplaire). Le dessin curieux du prolhorax rend cet Insecte facile a recon- naftre. JUBUS Schaufuss, Numq. otiosus, II, p. 4oo. — Duciola Reitt., Gamba Sch., Gasola Reitt. — Commo jc Tai deja dcmontre, ces quatre genres n’en font qu’un. Entre les diffcrentes formes de la massue antennaire, il y a toutes les transitions. Ce genre, qui est pen connu, coraprend cependant prtjs de quarante esp^ces, toutes de I’Am^rique meridionale et centrale. M. E. Simon en a rencontre cinq, dont quatre nouvelles, an Vene- zuela. 5. J. TETRATOMUs Reitt. — Duciola tetratoma Reitt., Verb. zool. hot. Ges. Wien, 1882, p. 384. — Les deux exemplaires typiques de M. Reil- tor sont immatures ; ceux pris par M. E. Simon sont d*un roux brillant. Bien que je possMe des exemplaires dans lesquels les armures gdni- tales et $ font saillie, je ne puis trouver entre les deux sexes la plus Idgbre difference. — Colonie Tovar (4 exemplaires c? et ?). 6. J. caviventris, n. sp. — Rufus, elytris dilutioribus, ptibe Ion-- giori, dispersa, pallida; antennis, palpis pedibusque testaceis. Caput grosse punctatum, subtriangulare, elongatum, deplanatum, postice arcua- turn et medio biimpressum ; sulcis duobus approximatis, nonnihil sinua^ Us, validis. Oculi magni. Antennae breves, articulis 1 quadrato, 2 obco^ nico, 3 minori, obconico, 1-5 quadratis, 6^7 transversis, clava conspicua quadriarticulata , 8-iO quadratis longitudine ledter decrescentibus , ultimo deficienti. Prothorax praesertim in disco punctatus, capite laUor, antice posticeque subxqualiter attenuatus, lateribus parum rotundatis, postice valde dentatis, isto dente supra recurvo, postice constrictus, ntrinque late profundeque depressus, sulco transverso valido. Elytra pro^ 3031 A. Raffray. (6) thoraee latiora et prmertim iongiora, humeris attenuata^ vix dentaia, 9uleo laterali mlido, basi fere deplanata. valde trifoveata et obsolete iransversim carinulata, stria suturali integra. Abdomen elytris breviuSy segmentis tribus primis subeequalibus. Pedes sat elongati graciles, meta* sternum magnum, ---‘(S. Abdomen infra totujn transversim maxime exca- vatum, segtnento ultimo apice emarginato, — Long. 4,35 mill. — Colonie Tovar (1 exemplaire). Cette espfece ressemble un pen a J. tetratomus Reilt. par la dimen- sion de ses elytres ; mais elle en difif^re par sa taille plus petite, ses an- tennes plus courtes, sa t^te plus allongee el moins convexe, a cdtds moins arrondis. 7. J. abbreviatus, n. sp. — ElongatuSy parum depresstts, rufuSy subnitidus, pube brevi subtilissimay dispersa ; antenniSy pedibus palpisque testaceis. Caput subtriangulare, lateribus leviter rotundatiSy sat con- vexum, punctatum, postice , juxta collurn, vix sinuatum, et medio sulco brevij in vertice medio punctis duobus approximatis et suleis duobus de- licatulis antice junctis approximatis ; tuberculo antennario obtuso. Oculi minutiy a>d medium situ Antennx breves, articulis 1 brevi quadrato, 2 longioriy abconico, 3-7 minoribus, leviter graduatim incrassatis, 5-7 qmdratis, clava parum abrupta quadriarticulatay 8-10 elongato quadratis, longitudine decrescentibusy 11 prxcedenti plus duplo longiori, apice attenuato. Prothorax disco punctatus, subcordatuSy capite latior, vix longior, lateribus leviter rotundatis et postice valde et acute dentatis, postice valde constrictus, utrinque valde depressus, sulco transverso. Ely- tra prothorace latiora et brexnora, subquadrata, basi attenuata, humeris lato carinata et obtuse dentata, lateribus valde sulcata, stria suturali integra, basi foveis tribus minutis. Abdomen elytris fere sesqui longius, segmentis 1-3 leviter longitudine decrescentibus, 4 majori. Pedes parum elongati, femoribus anticis validis, tibiis subrectis, — Long. i,80 mill . — Golonie Tovar (2 exemplaires ?). Tr^ different de /. tetratomus Reitt. par la bribvetd de ses dlytrea, la tdte plus grosse et les yeux plus petits ; assez voisin de /. tubopacus Schis., en diflbre surtout par les articles des antennes plus allonges, non transversaux, la t^te plus grosse, le prothorax moins dlargi et les elytres plus courts. 8 . J. LATiGOLLis Raffray, Revue d*Entom., 4882, p. 246. Caracas. Cette egpbce n’a pas dt^ prise par M. £. Simon. ( 7 ) Pselaphides du Venezuela. 303 9. J. punctulatus, n. sp. — Elongatus, depressus, rufiHMStaneus, pube subtilissima, brevissimaf dispersa, pallidUy antennis, palpis pedi- busque testaceis. Caput confertim punctatum, subtriangulare^ deplana- tum, lateribus postice leviter rotundatum, juxta collum medio sinuatum, sulcis duobus approximatis^ minutis, tuberculo antennario leviter trim- cato. Oculi minuti, fere ante medium situ Antennas breves, sat crassm, articulis 1 quadrato, brevi, 2 cylindrico, 3-3 minoribus, subquadratie, 6-^7 transversis, clava conspicua, quadriarticulatay 8~i0 quadratis. Ion- gitudine leviter decrescentibus, intiis nonnihil produciiSy H prascedenti fere duplo longioriy acuminalo. Prothorax confertim punctatus, cordatus, capite multo latiory lateribus rotundaiis et postice valde acuteque denta- tiSy postice maxime constrictuSy utrinque transversim depressus et foveola subtriangulari, sulco transverso leviter sinuato. Elytra punctata, sub- quadratay basi obsolete transversim carinata, humeris obsolete dentata, basi foveis duabus magniSy stria suturali Integra, sulco laterali valido. Abdomen obsolete punctatum, elytris multo longius, segmentis duobus primis subaequalibus, 3-4 brevioribus. Pedes breveSy sat crassi, femoribus anticis incrassatis. — Long. i,50 mill. — Colonie Tovar {1 exem- plaire $). Cette espece rcssemble un peu a J. subopacus Schfs., mais la tSte est moins longue, le prothorax a les cdtds plus arrondis et plus abrupte- ment retrecis. La poiictuation est moins forte, moins confluente surtout sur Tabdomen. 10. J. laotus, u. sp, — Subelongatus, subdepressus, laete rufus, pube vix conspicua pallida, antennis, palpis pedibusque testaceis. Caput sub- triangularcy lateribus subreciis, fere deplanatum, postice juxta collum valde sinuatum et medio brevissime sulcatum, antice valde attenuatum, tuberculo antennario minuto ; sulcis duobus approximatis obsoletis. Oculi magni, suboblongi, media situ Antennx breves, graduatim apice incras- satae, clava indistincta, articulis i subquadrato, 2 oblongo, 3 minori, suboblongo, 4^i0 transversis, 3-10 pedunculatis, 11 praecedenti fere triple longiori, conico, valde acuminate. Prothorax subtransversus, capite latior et brevier, lateribus rotundatis, postice brevissime dentatis, postice valde constrictus, utrinque plus, in disco minus depressus, sulco trans- verso. Elytra prothorace vix latiora, sed plus duplo longiora, basi cari- nula transversa vix perspicua, humeris perparum dentata, sulco laterali minuto, stria suturali Integra, foveis basalibus minutissimis iribus, punctis prxsertim in disco seriatim et transversim dispositis. Abdomen elytris longius, segmentis tribus subaequalibus, quarto majori. Pedes pa- 304 A. Raffray. (ft) rum elongati, graciles femoribus incrassatis, — cf. Abdomen infra de- pressum, — Long. 4,70 mill. — Colonie Tovar (4 exemplaire). Par ses antennes a massue indistincte, cette esp^ce appartiendrait au genre Gamba Schfs. (= Gasola Reitt.), qui, comme je Tai dit, est indentique au genre Jubus Schfs.; mais ses antennes ^ articles transver- saux, p4doncules, la difTercncient de toutes les esp^s d^crites de ce groupe. Heodalmns, nov. gen. Oblongus, mbconvexus. Caput magnum. Antenna distanies, breves, crassa, articulo ultimo magno. Palpi maxiU lares mediocres, articulis S parum elongato apice leviter incrassatOf 3 minute, subtriangulari, 4 magno, fusiformi leviter securiformi, apice obtuse acuminate. Elytra magna, convexa. Abdominis segmenti 1 abdo- minali et 2 ventrali cxteris majoribus. Coxa postica conica, approxi- mata. Tarsi uniunguiculatu Ce genre appartient a la tribu des Euplectini, bien que sa forme con- vexe rappelle davantage celle des Bryaxini. II est trfes voisin de mon genre Dalmoplectus, d^membr^ lui-m6me des Dalmodes Reitt., qui appartiennent aux Bythinini et dont le type est Dalmodes batrisoides Reitt., du Bresil. II differe du genre Dalmoplectus Raff, par la dimension des segments abdominaux et ventraux et par celle des elytres. Bien que sa place et ses afflnitds ne laissent aucun doute, c’est un genre aberrant. 11. N. carinatus, n. sp. — PI. 6, fig. 4. — Nigro-piceus, lavis, nitidissimus , antennis, palpis, tar sis tibiisque apice obscure rufis. Caput magnum trapezoidale, inter oculos, foveis duabus magnis cum sulco antico, transverso, sulcis duobus obliquis junctis, temporibus magnis rotundatis, vertice breviter carinate. Oculi magni, conici. An- tenna breves, crassa, articulis duabus primis magnis, i quadrate, tovali, 3-8 monilibus, 9-iO crescentibus, transversis, ultimo magno, subovaio, apice attenuate. Prothorax elongato-cordatus, capite longior et angustior, lateribus antice rotundatis, tertia parte posteriori voids sinuotis, disco valde sed obtuse longitudinaliter carinatus, sulco pro- (undo, transverso medio angulatim antice ampliato, tertia parte basalt utrinque quadratim depresso et medio longitudinaliter carinata. Elytra magna prothorace sesqui longiora, et fere duplo latiora, convexa, lateri- bus rotundato-ampliatis, basi foveis duabus, stria suturali Integra, dorsedi nulla. Abdomen elytris angustius, valde declinatum, sat anguste 303 (9) Pselaphides du Venezuela. marginatum, segmento i abdominali majori. Pedes sat eUmgati, femo- ribus medio incrassatis, tibiis subrectis, apice extus leviter emarginaiis. Metastemum magnum, convexum, juxta coxas posticas leviter depres- sum ; segmentis i ventrali valde conspicuo, coxas mperanti, S maximo, basi medio breviter carinato, 5-3 subxqualibus, 6 magno conico. — Long. 0,93 mill. — Colonie Tovar (1 exemplaire cf). Sa forme recourbee en dcssous de I’abdomen me fait prosumer que c*est un male. Xerhlua, nov. gen. — FAongatus, subdepressus. Caput magnum, valde transversum. Antennx valde distantes, breves, crassx, non genicu- latx. Palpi mediocres, articulis, 2 leviter apice incrassato, 3 minuto, 4 magno, ovato. Prothorax cordatus, antice attenuatus, postice valde emarginatus. Segmentis primo abdominali et secundo ventrali cxteris majoribus. Coxx posticx conicx, approximatXm Tarsorum unguiculis bints inxqualibm. Ce genre, de la tribu des Trkkonyni, vient entre Bhexius Lee. et . Eurheonus Shrp. : du premier, il diff^re par son prolhorax nullement lobd en avant et ses antennes non geniculdes ; du second, par son pro- thorax subitement echancre, avant la base, sur les c6tes, plus cordi- forme, ses antennes non genicul^s. De Rhexinia Raff., dont il se rap- proche par son premier segment abdominal grand, il diffbre par la forme de son prothorax, sa tSte plus transversale, ses antennes nulle- ment coudees et enfin un facibs general different. 12. X. oordicollis, n. sp. — PI. 6, fig. 5. — Elongatus, subde^ pressus, rufo^astaneus, vel rufus, sat dense pilis subrectis et apice recurvis obtectus, setis pilis basi obscuris, in elytris pallidioribus. Caput magnum transversum, tuberculis antennariis subelevatis, sulco semi- circulari impressum, temporibus magnis rotundatis. Antennx breves, sat crassx, articulis i-2 majoribus, i longiori, 2 quadrate, 3-8 mino- ribus, transversis, O-iO paulo majoribus, quadrato-transversis, it prx- cedenii fere duplo longior, cordatus antice valde attenuatus, lateribus rotundatis et post medium acute dentatis, dein ad basim arcuatim valde emarginatus et constrictus, sulco longitudinali antice postieeque abbre- viate, sulco transverse, valde circumflexo, foveis tribus quorum media subquadrata, parum profunda. Elytra latitudine sua paulo longiora, humeris notatis, basi foveis quatuor, stria suturali inte^a, sulco dorsali lato sed brevissimo. Abdomen elytris longius, segmento primo dorsali sequenti plus duplo longiori, basi depresso, et transversm mpresso. 306 A. Raffray. (iO) Subtus caput medio valde sulcatum; metastemum trausversum, vexum simplex. Pedes parum elongatif tibiis medio levUer inflatis, vix incuTi>is, — <}. Abdomen infra minus comexumy segmento ultimo ven- trali medio impresso, — Long. 2,45 mill. — - San-Esteban (2 exem* plaires). Chez ces deux exemplaires, Ics differences sexuelles sent bien faibles. EURHEXIUS Sharp, Biol, ce^itr. Amer., ZooL, Col., II, 1, 1887, p. 41. ■— Ge genre, qui comprend presque toutes les esp^ces decriles sous le nom de Rhexius Lee., cst largement representc dans i'Amerique cen- trale et meridionale. Je n'estime pas du tout que le genre Rhexidius Casey en soil syno^ nyme, comme Tindique le Catalogue Schaufuss. 13. E. crassicorniB, u. sp. — Elongatus, leviter convexus, ferru* gineus, pilis obscuris suberectis. Caput magnum transversumy sulco semi^ circulari et foveis duabus impressum. Antennx subgeniculatx, articulis duobus primis majoribus, i elongato, subcylindrico, 2 quadrato, 3-8 monilibus, subtransversis, 8-0 majoribus, subquadratis, ii prxee^ denti majori, ovato apice acuminato. Prothorax disperse punctatus, mb'- cordatuSf antice plus attenuatus, lateribus post medium rotundatis, sex dentatis, dentibus postice majoribus, sulco longitudinali antice postieeque attenuate, sulco transverse valde circumflexo, foveis tribus quorum media minori, basi biconvexa grosse et disperse punctata. Elytra obsolete et dis-> perse punctata, latitudine sua longiora, disco subconvexa, antice atte- nuata, humeris nodosa, basi quadrifoveata y stria mturali Integra, dorsali nulla. Abdomen elytris longius subconvexum, segmentis tribus abdominalibus nonnihil longittidine decrescentibus. Pedes parum elon-^ gatu — dC . Femoribus anticis breviter infra bicarinatis et tibiis anticis leviter incurvis. Metastemum simplex parum convexum. — $. tgnota. Long. 1,95 mill. — San-Esleban (1 exemplaire). Pr^senle de grandes analogies avec E. Putzeitsi Schfs., de Monte- video, mais les antennes sont plus ^paisses, les denticules laterales du prothorax plus fortes, les quatres fossettes basales des ^lytres bien plus nettes et les ^iytres eux-mSmes bien plus longs. ANARMODIUS Raff. — J’ai ^tabli ce genre dans un travail g^ndrique aur la famille des Pst^laphides, et qui est actuellement h Pimpression pour la Revue frangaise d'Entomologie. Je ne puis done encore en indi- quer la pagination. (ii) Pselaphides du Venezuela. 307 11 a et^ cre^ pour Trichonyx gibbus Schfs., do rAmazone# et devra comprendre encore Rhexius grandis Reitt. et R. sexpunctatus Reitt., du Bresil, plus I’esp^jce nouvelle suivante; ce qui porlera a quatre le nombre des especes de ce genre bien distinct. 15. A. bifoveatus, n. sp. — Elongatm, subgibbosus, rubro-caston neus, setis brevibus obscuris. Caput trapezoidale, antice attenuatum; lateribus obliquiSy inter oculos, foveolis duabus minutis et antice mica transverso sulcis duobus obliquis, obsoletis, una junctis. Antennx sat elongatx, non geniculatXj articulis 1 longioriy cylindrico, ^ obconico, 3~4 brecioribus, obconiciSy 5 tertio subxquali, 6-7 obconicis, prxceden- tibus leviter brevioribus, 8 breviori, qiiadrato, 9-10 majoribus, oblongis, 11 fere duplo longiori, paulo crassiori, oblongoy apice obtuse acuminato. Prothorax capite multo latior, valde cordatus antice posticeque subxquor^ liter valde attenuatus, lateribtis medio, rotundato-ampliatus, sulco longi- tudinali delicatula, obsoleto, antice posticeque attenuato, sulco transverso, valido, leviter sinuato, utrinque fovea magna, medio nulla. Elytra qua-- drata, humeris noiatis, basi foveis duabus, striis suttirali Integra, dor- sali usque post medium extensa. Abdomen elytris longius, conveoeum et apice declinaturn , segmento 1 abdominali majori, basi transversim depresso. Femoribus anticis medio, infra, obsoletissime nodosis ; tibiis omnibus subrectis. Abdominis infra segmento ultimo vix medio impresso. — Long. 2,50 mill. — - San-Esteban {3 exemplaires ??). II est impossible de dire avec certitude quel est le sexe des irois exemplaires idenliques que j’ai sous les yeux. Le profil convoxe de Tabdomeu me fait supposer que ce sont des femelles. Cette esp^ce dilT^re des autres du mt^nie genre en ce qu’elle n’a que deux fossettes au lieu de trois a la base des elytres. BATRISUS Aube, Mag. ZooL, 1833, p. 45. Subgenus ARTHMIUS Leconte. — Ce sous-genre, exclusivement amdricain, est nombreux. D’une etude fort difficile, il demandera k dtre entidrement revise. Les mdles et les femelles sont gdneralement trds diffdrents. M. E. Si- mon en a rapporle trois espdces, certainement nouvelles, mais dont Je ne pourrais, dans Tetat actuel, preciser suffisamment les afflnitds spdci- flques, car bien des separations et des reunions devront dtre opdrdas parmi les 90 ou iOO espdces, ddcrites ou inddites, de ce sous«^nre que renferme ma collection. 303 A. Rafpray. (12) II se pourrait mdme que Tune d*elles, Arthmius longipennis, n. sp., dot un jour appartenir a un nouveau sous-genre. II est assez surprenant que M. E. Simon n’ait rencontre que trois csp^ces de ce sous-genre, qui est gen^ralement si largement repr6sent6 dans les envois de TAmdrique centrale et meridionale. 15. B, elevatus, n. sp. — PI. 6 , fig. 6 . — Oblong^is, fulvus vel rufus, pube dispersa, sitbtili, sat elongata, flava. Caput subtransverso quadratum, tuberculis antennariis prominulis, lateribus leviter sinuatum. Antennas mediocres, articulis 2-7 oblongis, 5 paulo majori (praesertim (?), S-9 fere quadradis, 9 leviter majori, iO subquadrato, majori, ii praecedenti plus duplo longiori, valde acuminata. Prothorax cordatus subconvextis, foveis dtuibus latei'alibus sulco transverso valido, vix arcuato junctis, juxta basim foveis duabus. Elytra latitudini sua longitudine subxqualia, sat convexa, basi attenuata, et valde trifoveata. Segmenio primo abdominali elytris magnitudine subaequali basi subtransverse qua- drifoveato. Metastemum medio foveatum; femoribus medio incrassatis; tibiis gracilibus, subrectis. — c?. Vertice oblique antice elevato et summo angulatim truncato, carina frontali valida, longitudinali et utrinque fovea obliqua magna. Humeri^ notatis paulo obliquvi, segmenio 2 ven^ irali multo minori, ultimo apice sinnato. — ?. Vertice leviter convexo, utrinque inter oculos minute foveato, fronte utrinque valde, oblique fo- veato; humeris nullis rotundatis, segmenio 2 ventrali magno. — Long. 1,55 mill. — Colonie Tovar (plusieurs exemplaires c? ?). La femelle ressemble beaucoup a B. trifoveatus Schfs., dont la feraelle seule est connue ; mais cetle dernidre a trois fosseltes sur le vertex, Quant au male, je ne connais rien, parmi les especes decrites, qui prc- sente une armature cdphalique analogue ; mais je possMe une espdce inedite du Bresil qui, bien que fort differenle, est construite sur le mdme plan. 16. B. lamellatus, n. sp. — Rufus, pedibus toiis antennisque apice fulvis, pube subtili dispersa flava. Caput traiMversum antice latius et lateribus sinuatum, fronte antice valde lateque transversim depresso et sukato, isto sulco utrinque postice incurvo, vertice transverso convexo, tuberculis antennariis globosis, prominentibus. Antennx validx, parum elongatae, articulis 2-7 monilibus, 8 subtransverso, iO maximo, subqua- drato, ii conico, basi praecedenti angustimH. Prothorax valde cordatus, subconvexus, foveis duabus validis lateralibus, sulco subrecto transverso junctis, foveis duabus juxta basim. Elytra latitudine sua longiora, hu- 309 (13) Pselaphides du Veneztiela. nieris obliquis, notatis, basi attenmta, trifoveala. Segmento primo abdo~ minali elytris fere dimidio breviori, basi subtransversim valde qiAodri- foveato. Femoribm, prsesertim intermediis, medio incrassatis, tibiis subrectis medio leviter incrassatis, segmento ventrali penultimo altc iransversim carinato, ultimo transversim deplanato, — J. Ignota, — Long. 1,55 mill. — San-Esteban (1 cxemplaire ?). La dimension du dixieme article des antennes, Tarmature abdominalc aiusi que la longueur relative des elytres rendent celte esp6ce facile a reconnaitrc. 17. B. longipennis, n. sp. Oblongus^ castaneus, antennis pedi- husque rufis, pube dispersa ochracea. Caput transversum, utrinque late- ribus, infra tuberculos antennarios, incisum, fronte utrinque oblique sulcato, vertice subconvexo, juxta collum breviter longitudinaliter sulcato, Antennse breves, articulis duobus primis multo majoribus, 1 subcylin^ drico, 2 subquadrato-elongato, 3-8 monilibus, srqualibus, 9-10 trans- versis, crescentibus, 11 obconico acuminaio, Protfiorax breviter cordatus, foveis duabusf lateralibus sulco transverso, subrecto junctis. Elytra lati- Mine sua multo longiora, antice leviter attenuato, humeris quadrata, basi absque foveis. Abdomen elytris fere brevius, segmento primo dorsali clytrorum tertiam partem vix /equanti. Femoribus vix incrassatis, tibiis posticis leviter incurvis. — Long. 1,80 mill. — Colonie Tovar (1 exem- plaire $). Par sa forme et la longueur de ses elytres, cettc esp^ce differe de toutes les autres; je ne la range provisoircment dans le sous-genre Arthmius que parce qu’elle manque de sillons iongiludinaux au pro- thorax. EUPHALEPSUS Reilt., Verh. zool. bot. Ges. Wien, 1884, p. 378. — Ce genre, bien tranchd et confine dans rAmeriquo centrale et meridio- nale, devient chaque jour plus nombreux. J'en possedais deja plus de 15 esp^s, auxquelies viennent s’ajouter les deux suivantes : 18. E. rugipes, w. sp. — Brevis, convexus, fulvo-castaneus, ochraceo pubescens. Caput subquadratum, utrinque valde foveatum, fronte inter antennas depresso, vertice convexo. Antennae sat elongatae, articulis om- nibus oblongiSy clava parum abrupta, articulo U praecedenti plus duplo longiori, acuminata. Prothorax obconicus, disco gibbosus, utrinque valde foveatus, sulco transverso arcuato, media subfoveolato. Elytra cum abdo- mine gibbosa, basi transversim carinata et valde quadripunctata, hume- ris gibbosUy indistincie punctata. Segmenti 1 abdominali basi utrinque 310 A. RAPFftAY. (14) faveaio. Pedes sat elongati, vatde rugoso-punciatu — Long, mill. — Colonie Tovar (1 exempiaire $). Cette espfece est extr^mement voisine de E. globipennis Reitt.; elle en diflfere surtout par les articles 2-4 des anteimes, qui ne sont pas carres, mais oblongs, le sillon transversal dii prothorax diargi au mi- lieu, Jes fossettes basales des clytres trbs lories. 19. E. GLOBIPENNIS Reitt., Verh. zooL boL Ges. Wien, 1882, p. 379. — M. E. Reitter indique cctte espece coinme ctant du Mexique et aussi du Venezuela. Cette seconde local ile me parait dou tense ; je ne possede E. globipennis qiie du Mexique. M. E. Simon ne l*a pas rencontre. 20. E. cruralis, n. sp. — PI. 6, fig. 7. — Oblongus, rufus, sat longe flavo-pubescens. Caput minutum, subqundratum, utrinque fovea^ turn, fronte depresso, vertice medio obsolete impresso. Antennx elongates^ articulis 2-5 subsqualibns, monilibus, dam magna^ 9-iO aequalibus, omlibus, laiitudine sua longioribus, 11 fusiformi, praecedenti vix sesqui longiori. Prothorax subconicnSy disco minus convexus, utrinque foveis maximis antice canalictdatis, sulco transverso vix armato. Elytra lati- tudine sua longiora, basi transversim carinata valde quadrifoveata et humeris maxima breviier gibbosa. Abdomen subelongatum apice attenm- turn. Metastemum vix deplanaium. — c?. Femoribus intermediis inei^as- satis, compressis, juxta trochanteres maxime angulatirn dilalatis, intus excavatis ; tibiis intermediis crassis, post medium attenuatis, medio intus dentatis. Segmento ultimo ventrali apice impresso et inciso. — Ignota. — Long. 1,80 mill. — Colonie Tovar (1 exemplairo termination des sexes, elle me parait certaine ; j’aimerais pourtant a disposer d’assez d’individus pour examiner les armures, ce qui, en Fetal actuel, n’est pas possible. Le type de M. Reitter vient dgalement du Venezuela. 42. H. ROBUSTUS Schfs., BerL ent. ZeiL, 1887, p. 308. — //. frater Schfs., loc. cit., p. 306. — H. bryaxoides Schfs. (non Aub^), loc, cit., p. 303. — M. E. Simon n’a pas rencontre cette esp^ce. Les deux types de //. robustus Schfs. et de H. frater Schfs. sont in- contestablement idenliques. En outre, ce que M. Schaufuss consid^rail comme H. bryaxoides Aube n’est pas cette derniere espece, mais uii ff. robustus Schfs. sans eperon, e’est-a-dire une femellc, autant du moins que les legeres differences de Fabdomen permettent de le suppo- ser. M. Schaufuss a d’aillcurs eh^ induit en erreur par un individu de la collection Chevrolat etiquete bryaxoides Aube ; mais cette derniere de- termination etait inexactc. En effet, le vrai bryaxoides Aube, dont la collection Reiche renfermait un type authentique, est tout autre chose, et Fexemplaire de Chevrolat est encore un H, robustus Schfs. Dans cette espece, les males seraient dperonnds et les femelles mu- tiques. J’en possede pJusieurs exemplaires de Colombie, de Venezuela el de Caracas. 43. H. BARBATUS Schfs., Bert. ent. Zeit., 1887, p. 300. — M. E. Si- mon a rapporle un male de San-Esleban. c?. Trochanteribus anticis carinatis, inedio dente obtuso, compresso. Je ne connais pas le type de M. Schaufuss, et e’est seulement sur la description de cette espece que je rapporte Findividu trouvd par M. E. Simon. Cette esp^, par la forme de ses palpes, vient aupres de H, impunc- tatus Reitt. 44. H. CLAviGORNis Reitt., Deuts. ent. Zeit., 1882, p. 132. -* M. E. Si- mon n*a pas rencontrd cette espbee. Je ne connais qu’un seul exemplaire, type de M. Reitter et qui vient du Venezuela. (29) Pselaphides du Venezuela. m 45. H. BRYAXoiDKS Aub6, Ann. Soc. ent. Fr., 1844, p. 93. — H. sub- punctatus Reitt., Verh. zool. hot. Ges. Wien, 1882, p. 373. — M. Reitter n’a pas connu le type de H. bryaxoides Aube et il a reddcrit celte esp^ sous le nom de H, suhpunctatus. Celle esp^ce est facile k reconnailre par la forme de sa iSte, ses an- tennes et sa pubescence. La t^te est courte et foriement altenuee en avant ; les antennes sont courtes, dpaisses, graduellement epaissies, la massue n’est nullement abrupte ; la pubescence est grosse, forte, cou- chee, d’un testacd fauve. J'ai cetle espfece de Colombie, de Caracas et du Venezuela. M. E. Si- mon Ta rapport^e de San-Esteban. M. L. Bedel m’a donnd cetle espece comme venanl de la collection Vuillefroy el qu’on supposait provenir de la peninsulc Iberique, ce qui est impossible. Elle ne semble pas tres rare. Subgen. HAMATOIDES Schfs., Berl. ent. Zeit., 1887, p. 298. 46. H. Reichei, n. sp. — Elongatus mbro-castaneus, elytris ru- bris, pilis brevibus adpressis flavis. Caput subelongatum, foveis subxqua- libus, duabus in vertice magis inter $e qmm ab oculis distantibus. Palpi fulvi, articulo ultimo magno, toto pamm late sulcato, apice acuminato. Antennx validx, articulis duobus primis majoribus, 1 subcylindrico, 2 quadrato, 3 oblongo, obconico, 4-6 transversis, 9-^ lenticular ibus, clava magna abrupta, 9-iO subquadratis, 10 majori, 1 1 magno, ovato. apice obtuse acuminato. Prothorax vix cordatus, postice vix attenuatus, fovea media minula. Elytra latitudine sua nonnihil longiora, subaspere obsolete punctata, stria dorsali usque ad medium extensa. Abdomen ely- tris longius, subconvexum, segmento primo abdominali sequenti parum majori, basi valde transvei'sim deprecso. Tarsis posticis vix arcuatis, apice muticis. Metasternum late nec profunde sulcatum. — Long. 2,10 mill. — Cumana (1 exemplaire ?), M. E. Simon n'a pas rencontre cette espece. Cette espece est assez Yoisine de //. suturalis Schfs.; en dififhre par sa t^te plus allongde, les articles intermediaires des antennes plus en mas- sue, la strie dorsale plus nette et ia pubescence plus clairsemde. Le seul exemplaire de cetle esp^cc, que je crois fitre une femelle, provient de la collection Reiche. 47. H. flavopilosus, n. sp. — Subelongatus, rubro-ferrugineus, pube brevi ndpressa, flava. Caput subelongatum antice baud attmuatum 326 A. Raffray. (30) foveis subseqmlibus, duabm in vertice mag is inter se quam ab oculis distaniibus. Palpi testaceiy articulo ultimo magno, intm toto anguste sulcata, apice valde acuminata. Antennae validse, articulis duabtis primis paulo 7najaribus, 1 siibquadrato-elongato^ 2 quadrata, 3 breviter abconica^ 4-8 transversis, clava magna^ abi'upta, 9-iO subqmdratis, 10 imjori, 11 subovali, apice acuminata. Prothorax postice parum attenmtus, fovea media minuta. Elytra subquadrata, stria dorsali fere usque post medium extensa. Abdomen elytris longius, subconvexum, segmento primo abdomi- nali sequenti vix distincte majoru Tibiis posticis apice leviter sinuatis, muticis. Metastemum late sed obsolete sulcatum. — Long. 2,45 mill. — San-Esteban (2 exemplaires ??). Cette espece est tres voisiue dc la prccedente ; elle en diflere par les articles des antennes : les intermediaires sont moins transversaux et le dernier est plus long ; la pubescence aussi est plus fine. 48. H. MiGANS Reitt., Verh. zoot. bot. Ges. Wien, 1882, p. 371. — M. E. Simon n’a pas rencontre cette espece. Espece bien diflferenie cn lous points des deux precedentes ; les an- lennes sont plus longues, plus grt*les, la lossette mddiane du prothorax est grande, la forme est (3largie postcricurement et la strie dorsale des 61ylres est obsolete. Je possMe les deux exemplaires types de M. Reitter, Tun du Vene- zuela et Tautre de Golombie. ARHYTODES Reitt., \erh. nuturf. Vei\ Briinn., XX, p. 209. — Rhy- tus Westw. — Ce genre a ete erde par le professeur Westwood pour un remarquable Insecte du Bresil. Le nom ifa etc change par M. Reitter que parce qu’il etait preoccupe dans la m6mc famille. II forme a lui seul une iribu a cause de scs tarses, donl le second article est trilobe, et de ses palpos maxillaires atrophies composd d’un seul article, comme dans les Clavigeridx, avec lesqucis il n’a d’ailleurs que cc point de contact, car le reste des organes buccaux est normale- ment developpd. II n’en est pas moins vrai que e’est un genre aberrant, qui tient a la lois des Psektphus, aupr^s desqucls M. Reitter le rangeait, et des Cte- nistes, dont il a la vestilure. Longtemps, Tesp^e unique, type du genre, qui no semble pas tr6s rare au Bresil, est resto la seule connue ; depuis, M. Rene Oberthfir m’en a envoys un autre venant de I’Amazone, et enfin M. E. Simon en a pris deux au Venezuela. (3i) PselaphideB du Ve7iezuela. :ii7 Je profito de Toccasion de decrire ces espfeces nouvelies pour donner une petite revision de ce genre curieux. Le tableau suivant aidera a determiner les quatre esp^ces : A 3, Articles des antennes 3, 5 ct 7 bcaucoup plus pctits que les precedents et suivants OberthOri. A 2. Articles des antennes 3 et 7 plus petits, 5 egal aux prece- dent et suivant. B 2. Portion exteme de la strie dorsale geminee des eiytres ontiere vestitus. B i. Strie dorsale geminee des eiytres interrompue vers le mi- lieu margaritaceus. A /. Articles des antennes, 6 plus grand et 7 plus petit que 8. . . rubripexmis. 49, A. Oberthiiri, n. sp. — PI. 6, fig. 9. — Castaneus, fusco sqm- moso-setosus. Caput postice angustius, sulcis duobus valde obliquis in vertke junctis et in sulco unico postice prolongatis, tuberculo antennario brevitei* sulcato, istis sulcis albido-squamosis. Prothorax transversus antice valde, postice parum attenuatus, lateribus sinmtus, disco carina- tus, sulco transverse medio angulato et in angulis posticis incurvo albido- squamosa. Elytra sat elongata (cariuis exceptis), nuda striis tribus deli- catulis, suturali et dmbus dorsalibus gemmatis et carinulatis, squamulis fulvis in seriebus quatuor longitudinalibus dispositis. Abdomen minus elongatum et vix carimtum, marginibus eP suturis densius fulvo-sqiui- mosum, medio setis aliquot albidis, — c?. Antennx corpore longmes, articulis i subeylindrko, elongate, 2-3 quadratis, 3 leviter minori, 4 subcylindrico, elongaio, 3 qmdrato, 6 cylindrico, longiori qmm quarto, 7 qmdrato, 8-iO cylindricis, longitudine crescentibus, 11 prxeedenii plus duplo breviori^ apice rotundato. Metasternum profunde abmpteque sul- catum, Trochanteribtis postkis, medio valde caiimtis, — $. Ignota, — Long. i,90 mill. Cette espbee dififbre de toutes ses congeneres par les antennes dont les articles sont altemativement grands et petits, et les series regulibres de soies sur les eiytres. Un seul exemplaire de Cavallo-Cocho (Amazones), provenant des chasses de M. de Mathan, et qui m’a ete donnd par M. R. OberthOr, auquel je le dedie avec grand plaisir. 328 A. Hapfray. (32) 50. H. VESTITLS WesUv., Tram, ent, Soc, Land,, 1870, p. 126, et Thes, Ent. oxon., tab. 3, fig. 7. — PI. 6, fig. 10. — C’est dans cette esp^e que les antennes atteignent leur plus grande longueur. Sauf pour la disposition des articles de cet organe, elle ressemble beaucoup h A. Oberthuri; niais, en outre, les stries g^minees des dlytres soot moins accentuees et les squamules sont dispers^es uii pen partout sur les elytres, quoique plus foumies sur les stries. M. Westwood a omis d’indiquer que, chez le male, les cuisses ant^ rieures ont inferieurement, vers ie milieu, une dent obtuse, et, les tro- chanters poslerieurs, une petite epine pres de fextremite. Chez la femelle, la petite epine des trochanters 'posterieurs existe encore, mais la dent des cuisses posterieure a disparu. Sa taille (2 mill.) est un peu plus grande que celle de A. Oberthuri. Cette esp^e semble assez repandue au Bresil. Petropolis, Theresopolis, Blumenau et Novo-Riborgo. 51. A. margaritaceus, n. sp. — PI. 6, fig. 11. — Rufo-castaneu$, fulvo et albido^squamosus. Caput latius, sulcis obliquvi in vertice unitia sed non prolongatis, sulco antico brevi, omnibus subargenteo squamosis. Oculi minores. Prothorax minus transversus, antice valde^ postice vir attenuatus, lateribus medio magis ampUatuSy disco valde carinatm. sulco transversOy medio valde ungulato et ad angulos posticos incurvo, subargenteo-squamoso. Elytra sat elongata, antice leviter attenuata. squamulis fulvis dispersiSy ante apirem medio, fasciculo subargenteo^ squamoso. Abdomen magis elongatum, fulvo squamosum, suturis sub^ argenteo-trifasciculatisy medio valde sed obtuse carinatum. Metasternum latiuSy minus profunde et abrupte sulcatum. — (?. .\ntennx longiores, articulis 1 obconico, 2 quadrato, 3-8 leviter obconicis, 3 -!j subxquali- bus 6, vix distincte longiori, 7 leviter breviori, 8 quinto subxquali, 9-10 elongatis, cylindricis, xqualibus, 11 prxcedentis dimidiam partem superanti, apice attenuato. — ?. Antennx breviores, articulis 1 obco^ nico, 2 quadratOy 3 obconico, sequentibus longiori, 4-6 subxqualibus, vix distincte longitudine crescentibus, 7 prxcedenti breviori, 8 sexto lon- giori, 9-10 longioribus cylindricis, 11 leviter crassioriyprxcedenti dimidio breviori, apice obtuse attenuato. — Long. 2,25 mill. — San-Esteban (3 exemplaires, i 3yt ?). Cette jolie espece est lacilement reconnaissable aux laisceaux de squa- mules d’un blanc argentd qui sont beaucoup plus prononcds que dans toutes les autres espbces. (33) . PselapfUdes du Venezuela. 32^1 52. A. rubripennis, n. sp. — PI. 6, fig. 12. — Rufus, elytris dilu- tioribus, totus fulvo squamosus. Caput elongatum, sulcis obliquis in collo junctis et sulco aniico longiori alhido squamosis, Prqthorax magis elon- gatus, antice valde, postice vix attenmtus, lateribus parum ampliatus, disco valde carinatus, sulco transverso medio minus angulato^ ad angulos posticos incurvo, albido-squamoso. Elytra hasi attenuata, striis suturali integra, dorsali una, gemindta post medium attenuata, Abdomm sat eloh- gatum, obtuse carinatum suturis diluHori irifascieuUitis. Metasternum profunde lateque sulcatum. — c?. Antennx longiores, articulis 1 cylindrico^ 2 quadrato, 3~5 leviter obconicis et longitudine crescentibus, 6 longiori, 7 quinto subxquali, 8 leviter longiori, 9^10 longioribus, 10 prxcedenti nonnihil longiori, U prxcedenti dimidia parte longiori, leviter crassiori, apiceobtuso, Trochanteribus posticis apice dente valido, compresso, in- curvo, summo truncato et fasciculato. — ?. Antennse multo breviores, articulis i cylindrico, 2 quadrato, 3 obconico, longiori et angustiori, 4-5 quadratis, 6 leviter longiari, 7 quadrato, 8 leviter longiori, 9-iO lon- gioribus, obconicis, longitudine et amplitudine crescentibus, H quadrato- elongato, apice obtuse acuminata. — Long. 2,25 mill. — Caracas (1 exem- plaire ?), San-Esteban (1 exemplaire c?). Celle esp()ce csl remarquable par sa forme plus allongee, la britjvele relative des antennes, dans les deux sexes el surtoul chez la femelle, Tuniformile des squamules jaunes, qui rappelleul A. vestitus Weslw.. dont elle diff^re d’ailleurs par bien des poinls. 22 Ann. Soc. ent. Fr., 1890.— Janner 1891. 330 A. Raffray. — Pselaphides du Venezuela. (34) EXPUGATION DBS PIQURBS DB LA PLANCIfB 6. Fig. i. Pselaphomorphus microphthalmus Raff. 2. Jubomorphus Simoni Raff. 3. Sebaga centralis Raff. 4. Neodalmus carinatus Raff. 5. Xerhius cordicollis Raff. 6. Arthmius elevatus cf Raff. — TOte. 7. Euphalepsus cruralis cf Raff. — Pied intermediaire. 8. Barada mucronata Raff. 9. Arhytodes Oberthiiri Raff. — Antenne cf . 10. — vestitus Weslw. — Antennes cf ?. 11. — margaritaceus Raff. — Antennes cf ?• 12. — rubripennis Raff. — Antennes cf ?• (81) Malachides (TEurope et pays voisins. 331 Dans le type, commuu sous les Fucus ou sous les pierres des marais voisins de la mer, sur les c6tes de Provence, dans les Landes, etc., ie corselet est plus ou moins tache de roux a la base. Chez d’autres sujets, qui paraissent habiter de preference des plages plus septentrionales, lie de Re, Plouharmel, le corselet devient tout noir. Au contraire, dans Texlreme midi, Grece, Dalmatie, Algerie (Nemours, Oran, Mostaganem, etc.), ce mSme segment passe au rouge complet. Enfin, j’ai vu de Sfax (Tunisie) un grand nombre d’exemplaires re- coltes par M. V. Mayet et paraissant tout d’abord foimer une espbee h part u cause de leur grande taille, de leur corselet toujours tout rouge et do leurs dlytres a reflet bleuatre; mai j*ai vainement cherche quelque chose de plus serieux et suis persuade que ce n’est qu’une race remar- quable de C. punctatus, a laquelle je me suis contents de donner le noiri de var. 'Colon. 2. C. obsoletus Er, — Colotes obsoletus Er., p. 130. — Homstodipnis obsoletus Kiesw., p. 620. — Colotes nigripennis Mots., Bull. Mosc., 1849, III, p. 84. — Kiist., Kdf. Eur., p. 13, 18. — Ebaeus puncti- pennis * Kiesw.; Bed. Zeit.f 1859, p. 32. — Psauter heteropalpus Mars., VAbeille, V, p. 186. — Antidipnis obsoletus ♦ Peyr., p. 234. Niger, nilidus, sat elongatus, alatus, capite antice, antennarum basi, iibiis tarsisque, saepiusque elytrorum macula marginali, thoraceque (ma- cula nigra antice in medio excepta) flavis; ehjtris convexis, punctis me- diocribus densissimisque cribratis. — Long. 1 1/2 mill. c?. Noir brillant, allonge, pubescence fine et dense. Tdte noire avec le devant roux, se fondant avec la couleur fouciere ; palpes brunatres, ayant Tavant-dernier article grand, subtriangulaire, et le dernier lr6s grand, spatuliforme et arrondi au sommet ; antennes atteignant le pre- mier tiers des elytres, assez minces, u articles allongds, rouges, sauf le sommet, qui est rembruni, ainsi que lo dessus du 1*' article. Corselet trbs transversal, a c6tes retrecis et subsinuds prds de la base, presque mat, rouge avec une tache discoidale vers lo milieu du sommet, noire ; cette tache s’dtend parfois jusqu’a ne plus laisser de rouge que la base du segment, l^lytres assez allonges, mais dilatds, arrondis prbs du sommet, a dpaules marquees, cribldes de points forts, serres, s’dva- Malachiidae. Aun. Soc. Hit. Fp., 1890. — Janvi«r 1891. E. Abeille DE Perrin. (82) uouissaut aa somiiiet, rccouvrant des ailes. Paltes noires; genoux, tibias et tarses flaves. TiHe rousse seuleirienl a rextrfime sorntnet. Palpes maxillaires a dernier article en manchon, grand, el pri^ced^ de deux autres petits. Cette esp^ce prdsente parfois le bourrelet lateral de Tdlylrt tachd de jaime, lout de suite au-dessous de Tepauie, sans que cetlc tache atteigiie le sommct ; cette tache s’oblitere de plus en plus et disparaft mSme tolalemenl. On capture ensemble ces diverses variations. Elle est indiqu^e d’Espagne el de Dalmalie. Pour ma part, je ne I’ai vue que de Syrie, ou je Tai captureo a CaifTa, a Beyrouth el aux Cadres du Liban; et de Chypre, d’ou M. Baudi me Fa envoyee. Distiiicte de la pr^cddente par la forme allongee du corps, ses elytres plus densement ponctucs, la presence des ailes et le bourrelet lateral sou vent jaune. 3. C. galbula Kiesw. — Antidipnis galbula * Kiesw., BerL Zeit,, 1864, p. 387, pi. V, fig. 8. — flavoniaculatus Beck., Bull, Mose., 1864, p. 477. — galbula ♦ Peyr., p. 239. Mger, nitidus, ovatus, apterus, capite antice, antenmrum basi, tibiis tarsisque, thoracis basi, elytrorumque iota imrginc laterali, subhumerali dilatata, fiava ; elytris convexis, punctis mediocribus, sat densis, cribratis, — Long. 1 3/4 a 2 mill. c?. Noir brillant, assez court, pubescence fine el peu dense. T6le noire avec le devant roux a partir de I’insertion des anlennes, cette couleur mallimilee; palpes maxillaires flaves, a avant-dernier grand, cupu- liforme, a dernier ires grand, sublriangulaire ; anlennes courtes, ddpas- sant peu la base des elytres, a articles obconiques, lo premier ires long, renfle au bout ; jaiines, s’obscurcissant a partir du milieu. Corselet trte transversal, subcordiforme, relrcci, sinue vers la base des c6tes; mat, noir avec la base jaune. Elytres ovalaires, tres convexes, mais ayanl leurs ^paules tres bien marquees ; ponctuds de points gros, mais super- ficiels et peu serrds; noiratrcs avec lout le bord lateral de I’dlytre jaune jusqu’au sommet, cette couleur dilatde sous Fdpaule. Pattes claires, cuisses plus ou moins largement noires a la base. $. Tdte touto noire; dernier article des palpes maxillaires ovoide allongd. J’ai regu cette espece de Sarcpta, oii elle ne paralt pas trfes rare. (83) Malachides d* Europe et pays vmins. 333 4. C. flavooinotus MArs. — Colotes flavocinctus * Mars., UAbeille, V, p. 189. — Baudi, BerL ZeiL, 1871, p. 70. — Antidipnis macu- latus * (nom. praeocc.) Kiesw. BerL Zeit., 1864, p. 387, pi. v, fig. 7. — flavocinctus ♦ Peyr., p. 366. Flavus, vertice, tribusque in elytris maculis circascutellari, 2* ei 3*" in disco singulo postico elytrorum, nigris ; elytris oblongo-omtis, punctis mediocribuSf sat densis, cribratis. — Long. 1 1/2 a 2 mill. c?. Jaune brillant, ovoide, pubescence fine et assez dense. Tfite avec Ic vertex noir, cette couleur occupant jusqu'au milieu des yeux et echancrec on arc de cercle en avant; palpes maxillaires a avant-demier article obconique, grand, et le dernier irbs grand, sccuriforme, le^ere- mcnt (kihancre en dessous ; antennes depassant lo premier tiers des elytres, a articles presque moniliformes; jaunes, rembrunies vers le sommet. Corselet retreci en arriere, transversal, arrondi a ses angles. Elytres dilates vers le sommet, a ponctuation nette, mediocre et tr^ serrec, jaunes avec utie tache noire circa-scutellaire et une autre de forme variable, isolee et situee sur les deux tiers posterieiirs de chaque etui. Pieds testacds, base des cuisses plus ou raoins rembrunie. $. Tdte noire, jaune seulement a partir du devant des yeux. Palpes maxillaires a dernier article oblong et etroitement ironque au sommet. Esp6ce irfes variable de couleur, sans qu’ello puisse, a mon avis du moius, sc londre dans la suivante : 1° Le front devient noir, avec le devant d’un jaune paille ; 2° Le corselet esl tache de noir au milieu du bord anlerieur, cette tache s’etend jusqu’a la base chez certains sujets ; chez d’autres, elle se dilate au sommet ; .3® La tache scutellaire s’elargit de facon a occuper toute la base. Enfin, je possfede un sujet du Turkestan, chez lequel le corselet est entidrement noir : je I’ai appele var. atricollis, J’ai dte oblige de donner a cette espece le nom de C. flavocinctus, bien qu’il soit de beaucoup posterieur a celui de C. maculatus; mais ce der- nier faisait double emploi. Je Fai prise sur divers points de la Syrie : Tibdriade, Beyrouth, Alexandrelte. Je Fai recuo de Dobroudja, de Perse et du Turkestan. Mon seul sujet de la var. atricollis provient de Maryn. On voit que I’aire de cette espece s’etend de la Bussie meridionale jusqu’aux confins du Turkestan. 6. G. anthioinus Baudi. Coloks antkicinus * Baudi, ^1. ZeiL, 334 B. Abeille db Perrin. (84) 1871, p. 70. — UAbeille, XIl, p. 24. — Antidipnis flavocinctus * Mars., var. Peyr., p. 256. — anihicinus Ab.^ Ann. Soc. ent, Fr., 1881, p. 122. Niger, nitidus, postice dilatatus, antennarum bast, vittaque tram- versa, communiy subhumerali, flavis ; elytris punctis minoribus, sat densis, cribratis. — Long. 2 mill. (J. Noir brillant, ovoide, dilate dans le bas, pubescence fine et assez dense. TSlo concolore, sauf le devant du front; palpes maxillaires a 3® article grand, spherique et dernier article tres grand, dpais h la base et tronque droit, comprime, plan en dcssous, leg6rement excave en dessus, uii pcu attenue au bout qui est largcinent arrondi ; antennes atleignant le premier tiers anterieur des el y tres, noires avec la premiere moitie jaune. Corselet un peu retreci en arriere. Elytres ornes d’une bande transversale commune Have, partant du dessous des epaules, od elle est un peu dilatee ; ponctues assez faiblement. Bout des cuisses, tibias ct tarses jaunes. ?. Tete noire, sauf rcq)istomc. Palpes maxillaires a dernier article allonges tronque assez largcment au bout. Peyron reunit cctle ospece a C, flavocinctus ; malgre le credit auquel a droit un monographe qui, cornme lui, doit connaltre parliculi^rement les Malacliides d’Orient, je no puis parlager son avis, apres avoir cap- ture a Teberiade 22 sujets ideali(pics sans I’ornbre d’une variate. Les palpes du male m’onl paru dilferer de ceux de 6\ flavocinctus; jo sais bien que I’on peut s’illusionner sur la forme veritable de ces minulieux organes; mais la ponctuation elylrale me parait plus faible et jamais C. flavocinctus ne m’a olTerl do sujet doiit les elytres no soienl pas jaunes au sommet. 6. C. maculatus Cast. — Malachitis rnuculatus Cast., Silb, Rei\, IV, p. 29. — Colotes trinotatus Er., p, 130. — ♦ Kiesw., p. 619. — Redt., p. 5i2. — * Duv., Gen,, III, pi. 44, fig. 218. — moculalus * Rey, p. 272. — ♦ Peyr., p. 264. — suturalis Mots., it, entom., II, p. 56. — pulchellus * Baudi, Bert. ZeiL, 1871, p. 128. Niger, nitidus, postice paulo dilatatus, thorace plus minusve fiavo, elytris macula communi subscutellari, alia postica apicali et alia laterali subhumerali, albidis, antennis basi, genubus, tibiis tarsisque testaceis; elytris punctis maximis densisque cribratis, — Long. 1 3/4 a 2 1/4 mill. ii, Noir britlaDt, un peu dttetd dans ie bas, pubescanca tr4s fine et tr5s 335 (85) Malachides (T Europe et pays voisins, Sparse. T^tc concolore jusqu’au-devant des yeux, blanche au deia; palpcs maxillaircs a 3^ article assez grand, aussi long que le second, beaucoup plus gros, aplati, cn forme de demi-luno, dernier trfes gros, aplali, presque carrd ; antennes atteignanl presque la moilid des dlytres, a i*' article tr^s gros et long, les autres allonges subparallfeles. Corselet transversal, rdtrdci obliquement en arriere, mat, rouge, tanl6t unicolore, tantdt avec uno tache discoidalc, surtout anterieure, noire, lantdt n’ayant plus de testae^ que TextrSme base et les c6les, lanlol enfin tout noir. Elytres cribles de tr^s gros points serres, ayant Tangle apical blanc, une lache juxta-suturale sous Teciisson de cette m^mo couleur, ainsi qu’une Iroisieme juxta-laterale sous Tepaule; bourrelct lateral bien marqii^. Bout des cuisses, tibias et tarses jaunes. ?. T6tc noire, sauf etroitement le derricre de Tepistome. Palpes maxillaires a 3® article petit, court et transversal, le dernier trfes grand et sdcuriforme. A mesure que Tespece s’eleve dans le Nord, les varietes a corselet sombre deviennent plus frequentes ; dans Textr^mo Midi, au contraire, le corselet devient de plus en plus rouge jusqu’a n’olTrir mSme plus de tache noire. Malgrd le grand nombre de sujets que j’ai vus ou mSme captures, je n’ai jamais rencontre de varidte a tache suturalo obsolete. Commun dans toute TEurope meridionale : France, Espagne, Italic, Autriche et Turquie d’Europe, AIgdrie, Tunisie. La presence d’uno tache subscutellaire Tcloigne au premier aspect de tous ses congdndres. 7. C. Hampei Redt. — Colotes Hampei * Redt., Faun, Austr,, dd. 3, II, p. 28. — maculatus * var. Peyr., p. 265. — Hampei * Ab., Ann. Soc. ent, Fr,y 1881, p. 122. Niger, nitidiusculus, postice paulo dilatatus, elytris macula magna subscutellari, communi, latus ipsum attingente, ubi descendit a basi usque ad apicem; antennis basi, genubus, tibiis tarsisque testaceis; elytris puncUs sat magnis densisque cribratis, — Long. 2 mill. <}. Noir, pas trds brillant, un peu dilate dans le bas, pubescence Xrhs fine et trbs eparse. Tdte et corselet concolores ; palpes et antennes a peu prbs semblables a ceux de C. maculatus. Elytres plus mats, k points plus petits et plus superdciels, colords beaucoup plus largement en jaune blanc ; tache subscutellaire en forme de lance, s’dtendant dtroite-* 336 E. Abkille DE Perrin. (86) merit sur le disquo ni^me de I’dlyti^, de faron a rejoindrc le bord lateral qui est tHroiiement jaime depuis la base, ^paules comprises, jusqu’a Tangle sutural lui-mfime. Pattes noircs avec lo bout des cuisses, les libias el les tarses jauncs. Palpes maxillaires a peu pr6s comme chez C. mactilaius Cette espfece paratt parliculiere a la Styrie, d’ou on la re^oit assez sou- vent. II faudrait en voir beaucoup de sujets ou, mieux encore, Tetudier sur le vil pour eclaircir definitivement sa validite. II me semble pour- tan t que Ton lie peut la reunir a C. maculatus a cause de sa colora- tion constante, de sa ponctualion plus superficielle et de son corps sen- siblement plus lerne. 8. C. cinctus Mots. — Colotes cinctus ♦ Mots., Et> entom., II, p. 56. — Antidipnis palpator * Mars., VAbeilley V, p. 188. — Baudi, Berl. Zeit,, 1871, p. 69. — Heterodipnis palpator * Peyr., p. 262. — Antidipnis cinctus Ab., Rev, d*Ent,j 1885, p. 153. iVrgrr, niiiduSy postice dilatatus, capites thoraccj elytrorum laterihn^, apice latius, antennis pedibusque testaceis ; clytris punctis maximis et densis cribratis, — Long, 1 3/'if a 2 mill. Var. vertices in thorace villa medtUy pedumque parte nigris ; elytrorum lateribus concoloribus, c?. Noir brillant, large, dilate dans le has, a pulwscience tres line el eparse, a ponctuatiou ires forte et assez dense. TOle el corselet rouge (d’apres Peyron, parfois le vertex devient noir, ainsi que le milieu du disque du corselet). T6le reguliere, palpes maxillaires a 3* article aplali el inferieurement dilate; le dernier de forme tout a fail extraordinaire, en forme de marleau, tenant au precedent par un pedonculc mince ; antennes minces, assez courtes, alieignanl Ja base des dlytres, a i*** ar- ticle tr6s peu renfle, les autres subparalleles ; elles sont rouges avec le bout plus ou moins enfumd. Corselet presque on demi-cercle avec les angles anidrieurs arrondis, tres peu luisaut. Elytres larges, pas trds con- vexes, noirs avec tout lo pourtour rouge, cette couleur plus large au sommet, od elle s’avance en pointe le long de la suture. Pas de boiir- relet lateral. Pieds rouges, parfois les cuisses rembrunies et les libias posterieurs aussi. ?. Palpes dliformes, leur avant-demier article cu forme de coin, le dernier en forme de c6ne renverse. Var. Bord laldral concolore. (87) Malachides d* Europe et pays voisins. 337 L’alwence de bourrelet sur les cdt^s des elylres et la couleur spdciale do cette esp^ce la feront reconnattre. Je possfe(ie le typo, recolt6 a El-Edoua ct a El-Kanlhara en figyplo, par feu Letourneux. La vari4t6 a bord lateral concolore s’y prend dgale- ment, in61ang6e au type. En Syrie et a Chypre, on ne rencontre que cette variate. Peyron riiidique comme rare a Jaffa et a Beyrouth. J’ai eu la chance d’en recolter un certain nombre de sujets en battant des Ta- marix a Caiiffa. 9. C. Ogieri Fairm. — Ebams Ogieri Fairm., Ann, Soc. ent. Fr,, 1863, p. 641. — Antidipnis Ogieri * Peyr., p. 260. Testaceus^ opacus, impunctatust ventre fasciaque transversali in ely- tris, nigris. — Long. 1 1/4 a 1 1/2 mill. Jaunc paillo, mat, convert d’une viliosite blonde, nno et rare, et sans poncluatiou appreciable. Front im peu deprime eutre les yeux ; palpes maxillaires a 2* article obconique, 3* trapezoidal, coupe obliquement au soinmet, 4* aussi long que les 3 premiers, coniqiie, obtiis au bout, subi- tement clargi a la base ; teslaces, sauf le somniet du dernier article ; aiilenuos atteiguant le quart des elytres, 1" article mince, les autres subparallfeles, jauuos. Corselet rctrcci obliquement dans le bas, tr^s transversal. Elytres dilates de la base au sommet, imponctues, jaunes, pas tres convexes, ornes d’une bande transversale large et de forme variable, situee aprfes le 1*' tiers. Ventre noir. Pattes jaunes. Tons les sujets dont j’ai examine les palpes au microscope les ont conformes comme je I’indique ci-avant. N’aurais-je done eu que des iemelles sous les yeux, ou bien les palpes seraienMls pareils dans les deux sexes ? Quoi qu’il en soil, C. Ogieri diffbre de toutes les esp^s precedentes par sa couleur et son manque de ponctuation. Je I’ai re^u d’Algdrie : Constantine ct Biskra. M. lo baron Bonnaire I’a rencontre en certain nombre dans cette dernifere localile, en mars, sous des touffes d’herbes qui parsbment le desert (lettre du 7 avril 1885), Misserghin (Bedel), Hodna-Baniou (Simon). Tunisie : Kairouan, El-Diem (Sedillot). D’aprbs M. L. Bedel, Pindicalion de « Constantine » par Peyron doit ^tro inexacte : I’espbce est propre aux argiles salees, bords des eanx et g^neralement terrains bumides ; elle affectionne les soudes. 338 E. Abkille de Perrin. (88) 10. C. Uhagoni Ab. — Colotes Uhagoni * Ab., Rev. franc, d'EnL, 1890, iiumero. Totus flame, vertice et ventre nigris, antennis long is, elytris parum dense et laeve punctatis. — Long, un pcu plus de 1 mill. Enlierement flave, cxcoptd le vertex el le venire qui sent noirs ; corps couvert d’une villosite blonde peu dense et assez longue. Idle de la largeur du corselet, front sillonnc au milieu du vertex, bisillonne cn avant; palpes d’un jaune sombre, a dernier article presqiie aigu au sommeL Antennes atteignant les deux tiers du corps, a !•' article de la longueur des deux suivanls, rciiflc de la base au sommel, 2* Irds court, les suivanls obconiques, a angles emousses, de plus en plus longs ; concolores, rembrunies dans leur secondo moitie. Corselet transversal, peu brillanl, a angles arrondis, avec une impression obsolete au milieu prbs de la base. Elytres s’elargissant de la base au sornmet ou ils sonl trds arrondis, brillants, a ponctuation trds line et irds espacee, obsolete. L'unique sujet que j’ai vu provienl dc Badajoz (Espagne) et m'a ctd communiqud par M. de Ubagon. Je presume quo e’est une femelle. II ressemble dnormdment a C, Ogieri, dont il a la ponctuation et la couleur foncibre. II en differe uniquement par les elytres absolument unicolores, la Idle a vertex noir et la laille plus petite. Je ii'ai pu, sans les dissdquer, examiner les caraetdres buccaux. 11. C. Javeti Duv. — - Colotes Javeti Duv., Ann. Soc. ent. Fr., 1852, p. 705. — Homaeodipnis Javeti Duv., Gen. Col. Eur., Ill, pi. 44, fig. 216. — * Key, p. 267. — * Peyr., p. 250. — Colotes Javeti var. rufithorax Duv., Ann. Soc. ent. Fr., p. 706. Niger, nitidiusculns, f route antice, thorace, antennis pedibusque testa-- ceis; thorace saepius nigro macnlato; elytris densissime valde minutis punctis cribratis. — - Long. 1 1/4 a 1 1/2 mill. (f. Noir, pas trds brillant, dilate dans le bas, pubescence fine, longue et trbs serree, ponctuation fine et dense. T^tc toutc rouge avec le vertex noir; palpes maxillaires h 3* article court, transversal, dernier tres grand, aussi long que les deux prdcddenls rdunis, courtement ovalaire et largement tronqud au sommel ; antennes courtes, ddpassant peu la base des dlytres, a 1” article un peu renfle, assez long, les auircs sub- parallbles ; testaedes avec les derniers articles rerobrunis. Corselet trds transversal, non rdtrdci, mais trbs arrondi dans le bas, rarement tout 339 ( 89 ) Malachidei d* Europe et pays voisins. rouge, en general avec une bande lougitudinale mddiane noire partant du sommet et souvent raccourcie dans le bas. Elytres dlargis, arrondis dans le bas, pas Iffes convexes, noiratres. Patles flaves ; cuisses poste- rieures parfois rembrunies a la base. ?. T4te plus noire, tachee seulement au-dessus de I’epistome. Palpes idenliques a ceux des males. Sa fine ponctuation et sa pubescence serr6o I’^loignent des huit pre- mieres especes, ses elytres noirs, des deux aulres. Les palpes sont idenliques dans les deux sexes. Cette cspece cst commune sur Ijcaucoup dc points de la France meri- dionale : Sainte-Baume, Apt, Hy^res, etc. Tunisie : Nebeur (Sedillot); Peyron Tindique aussi d’Alger. EspfeCES CANARIENNES. 12. C, alutaceus Woll. — Genre Micromimeles Woll., Journ, Ent,, I, 1862, p. 439; — Cat, Cnn., 227, p. 146. — Micromimetes alu- taceus Woll., Journ. Ent., p. 441, pi. xx, fig. v; — Cat, Can,, 1864, p. 227. — Peyr., p. 297. i Quoique bien distinct par ses caracteres generiques, si, au premier (( aspect, on le prenait pour un Attalus, dont il a un peu le faci^, on le « reconnaitrait vile u sa surface subopaque et entierement alutacee, a « sa couleur d’un noir bronze terne (souvent avec une legere teinte « verdatre), au bord posterieur du corselet, aux bords lateral et apical « des dlytres, a ses paltes (excepte parfois une portion des posterieures) « et a ses antenncs d’un jaune pale, a sa l6to et a son pronotum con- « vexes, tandis que les elytres sont un peu parall^les et deprimes ; a ( Pabsence, sur les elytres, de polls dresses. c Grando-Canarie, u Maspalomas, tr6s rare, dans les lieux arides et « sablonneux. i Le genre Micromimetes est caracterisc par Wollaston comme suit : « Aile dans ics deux sexes ; organes buccaux el pattcs presque comme « dans les Attalus; mais t^te un peu plus grande, et, comme le corslet, ( plus convexe ; tarses aiiterieurs (d') a 4 articles simples (sans prolpn- « gement lobiforme au 2*). i On comprendra que, sans avoir vu le type de ce genre, je ne puis avoir une opinion definitive sur son compte. II est pourtant evident qoil rentre dans mes Caulautaires, En effet, Pabsence d’armature frontale 340 E. Abkillk dk Pebrin. (90) chez le male Teloigae do tous les Trauglopaires, son 2* article tarsal (d* ) simple, des Attalairei, enfln ses tarses 4-*anicul^s des Malachiaires. Parmi les Caulantaires, le male k dlylres sans appendices et ses tarses anl^rieurs 4-articuIes (cf) ne permettent de Tassimiler ni aux Charo^ pus, ni aux Hypebam, Par centre, je ne vois rien qui le distingue des Caulautes. La deuxi^me esp^ce des Mkrominietes de Wollaston n’appartient nul- lement au mSme genre. G’est, plus que probablement, un Sphinginus. 13. ?C. Milleri Woll. — Pecteropus Milleri Woll., CoL Hesp., 1867, p. 97. Aptei'us, niger, pube argentea vestitus, capite thoraceque depressis et opacis, elytris minutisshne punctulatis atque subtuberculatim rugulosis, abdomine multo brevioribus, pedibus antennisque nigris. — Long. 3 3/4 mill. (1 1/3 lignes anglaises}. Aptere, noir, convert de tous cotes d*une pubescence couchee, d*un argente cendr^. Tele depriinee, iri^s opaque, tr6s iinemenl et densement granuleuse ou mfime alulacee, ovale, a yeux petits. Corselet sculpte de m^me, arrondi en avant, plus etroit en arriere, margine a la base, ficus- son petit, court, transversal, filylrcs a peine moins opaques, etroits en avant (dans notre specimen du moins, mais en csl-il toujours ainsi ?), tr^ courts, depasses de beaucoup par Tabdomen, graducllemenl renflds en arriere, arrondis chacun separemeni au sommet, enlitomcnl poin- tings de points si pelils qu’ils sont a peine visibles cl ires denses, rugu- leux et tubercules, avec des rugosites plus fortes, legerement et vague^ ment herissees. Antennes et pieds noirs, allonges, ceux-ci minces. Habile les hauteurs de Tile Saint-Vincenl, od M. Miller I’a pris unc seule fois. — (Ex Wollast.). La description qui preefedo et que j’ai simplement accommodec sur le mSme module que les autres, ne donne qifune idde bien vague de Tln- secte dont il s’aglt. Jo le place provisoirement ici, od il jure un pen moins qu'ailleurs. Mais les elytres beaucoup plus courts que le cx)rps, cette sculpture rude, recouverte d’une abondante villositd couchee, laissent siipposer qu*il faudra order pour lui une coupe spdciale. En tous CBS, il n'etait pas possible de le laisser egarc au milieu des Attains, dont le genre Pecteropus est synonyme. (91) Malachides tt Europe et pays voisins. :i41 X. Genre l^elochroAs Rey. — Etym. 7tr,Xo;, argile ; xpow?, XP®®?’ peau. — Pelochrus Rey, Ymcutiferes, p. 188. — Ant^comus Er. , Entom.y p. 89. — Attains Peyr., p. 136, et caeter. auct. Antennae 1 Inarticulate, antice insertx. — Frons in mare simplex. — Cl y pens brevis, — Palpi maxillares articulo ultimo fusiformi, vix trun- cato, — Elytra brevia, simplicia, 3 ultimis abdominis segmentibus plus minusve apparentibus, — Tarsi S-articulati, S? articulo in mare 5 int- pike. — Membrariea unguiculos attengens. Corps tr6s allonge. TMe tres allong^e. Epislome tres court, labre de m^ine. Front normal. Palpes raaxillaires filiformes, a dernier article fusiforme, mince, a peine tronque au sonimct; les labiaux petits, a dernier article filiforme et pointu. Yeux assez grands, mais ires remarquablement deprimes. An- tennes assez courtes, simples, submoniliformes, inserees loin des yeux, lout pres de Tepistome. Corselet un peu transverse, de forme suborbiculaire, non sinue latera- lement. Ecusson assez petit, transversal, subarrondi en arridre. Elytres a peine dilatds do la base au sommet od ils sont arrondis se- parement, pareils dans les deux sexes, toujours simples au bout, courts et laissant a decouvert les 3, 4 ou 5 derniers segments abdomi- naux. Pieds mediocres. Tarses anterieurs simples dans les deux sexes. Mem- brane subegale a Tongle lui-mdme. Ce genre, des plus natureis, des plus homogenes, a un facias tene- ment a part qu’il presente im peu I’apparence de certains Staphylinides du genre Anthobium. Ses elytres toujours simples et raccourcis, son pnralldlisme, la longueur du museau, la couleur toujours uniformdment jaune de ses esp^ces, frappent roeil tout d'abord. II a ete pourtant in- compris de tons les auteurs qui m’ont precede et sa place dans la clas- sification est complbtement meconnue. Cette erreur generate provient de ce que tons ont cru le second article des tarses antdrieurs des m^es muni d'un crochet dont on a mSme decrit la forme et la couleur. Or, ce crochet n*existe pas 1 Et dbs lors, vu rimportance de ce caract^re dans i’acte principal de la vie de ces Insectes, le genre Pelochroiis doit dtre dloignd Attalaires pour Stre rapprochd des Caulautaires. L’insertioa anterieure de ses antennes rappdle, en effet, celie des Insectes de ce dernier groupe, ses dlytres raccourcis ceux de certains CauUmtes (puncn m E. Abeills ok Pkbbui. m talus) et foot presseotir les Atelestus et genres aftioes. Le genre Pelo^ chrous est aussi, par le corps allonge, son amour pour les fleurs, etc..., une forme de transition vers les Attalaires. Compose jusquMci d’une seule esp6ce, j’ai pu Tenrichir de trois aulres extr^mement voisines qui se reconnaltront au tableau suivant, abstrao tion faite des immatures : .4. T^te noire. B, l^cusson concolore. ^lytres d’un jaune fonce. Toutes les cuisses noires 1. pallidulus. B\ Ecusson noir. Elytres d'un jaune tr^sclair. Quatre cuisses antdrieures jaunes en dessous 2. Scutellaria. A *. T^te jaune. B. Antenncs a articles intermediaires pas plus longs que larges. Yeux tr^speu saillants 3. pallidus. B\ Antennes a articles intermediaires plus longs que larges. Yeux assez saillants 4. brevioollis. 1. Pelochrous pallidulus Er. — AnthocomuspaUidulusEr,^Entom,, p. 107. — Attains pallidulus Kiesw., Insect, Deuts., p. 603. — ♦ Peyr., p. 156. Flavo-brunneus, capite nigro, thorace dilutiore, paulo in medio infus^ catOy cruribuSy genubus exceptis, infuscatis, tibiis plus minusve flavis. — Long. 1 1/2 a 2 mill. cf. D’un flave brunalre, rev^tu d’uno faibic pubescence couchde, d’un gris Wane. T6le noire, jusqu’a Tepislome, jaualtre au bout, sauf sur le labre qui est fonc^ ; tr^ longue, a yeux trbs peu saillants ; un tubercule un peu luisant entre les antennes ; paipes bruns ; antennes depassant un peu la base du corselet, a 1*' article u peine epaissi, 2* subglobuleux, 3* et suivants subtriangulaires obtus, les trois derniers de plus eu plus allonges; elles sont brunes, a base claire. Corselet suborbiculaire, un peu transversal, un peu retreci par derri^re, tantOt d’un jaune un peu orangd, tantdt fonce au milieu, ne laissant parfois que le pourtour jaune. I^lytres subruguleux, un peu dilated de la base au sommet, oO ils sont arrondis separdment, d’un jaune unifornjdment brunStre. Ventre bru- n&tre sur le milieu de chaque segment par-dessus et par*dessous, par- fWs n’ayant qu’ime tache de cette couleur de chaque c6te, montrant ses deux et demi derniers segments. Pattes simples, jaunes, cuisses noi- litres, sauf les genoux, tibias plus ou moins foneds. (93) Malachides Europe et pays voisins, 3^ Antennes plus minces, a articles plus courts. Ventre montrant ses trois et dcmi derniers segments. En dehors du Portugal, d’od il a dte decrit par Erichson, ce Pelochrous paraft propre au littoral provengal francais : Toulon, Nice, etc... Je Tai rencontre abondamment a Hy^res, du 15 juin au 15 juiliet, sur tes ombelles des carotles sauvages. 2. P. scutellaris Ah. — Pelochrusscutellaris Ah., Rev, frang. (TEnt,, 1890, n° 2. — Attains pallidus * Peyr., p. 157. Flavus, capita nigro, thorace dUutiore, breviore, vix antice infuscato, elytris pallidis, scutello nigro, pedibus 4 anterioribus flavis, cruribus supeme infuscatis. — Long. 2 mill. c?. Pareil au precedent, sauf les points suivants : les elytres sont uniformement d’un jaiine clair, moins I’ecusson et la region qui Fen- toure etroitement, qui sont noirs. Le venire est aussi jaune, sauf chez quelques femelles oii il devient fonce. La lete et le corselet sont visi- blement plus courts, les yeux sont plus saillants. Les 4 pieds anterieurs sont flaves, sauf le bout des larses et la tranche superieure des cuisses. La couleur jaune du devant de la tete s’etend davantage en arriere, jusqu’au dela de la ligne d’insertion des antennes. ?. Venire plus largement visible et arrondi au bout. Antennes plus minces. Algerie : Biskra; abondanl sur les ombellifferes a fleurs blanches (Bedel); Berrouaghia, pres Medeah ! (Ancey); Tunisie septentrionale : El-Feidja (Sedillot). 3. P. pallidus Ab. — Pelochrus pallidus * Ab., Natur. Sicil., 1882, p. 140. Omnino pallida tastaceus, thorace capiteque paulo roseis, solis oculis antennisque, basi excepta, nigris. Long. 2 a 2 1/4 mill. cf. Pareil aux deux precedents, sauf les points suivants : Forme plus allongee; leie, corselet, corps et panes uniformdment flaves ; avant-corps d'un jaune un peu teinte de rosd. Les yeux et les antennes sont seuls noirs; la base de celle-ci exceph^ ; les yeux sont extrfimement peu saillants et le museau lr6s allongd. Mfimes differences que pour les preeddentes. Espagne : Grenade. Ne paralt pas rare et se voit dans beauooup de collections. E. ABKILLI^ D£ P£RmN« :)44 (94) 4. P. brevioollis Ab. — Attains (Pelochrus) brevicoUis * Ab., Rev, frauQ. d^Ent., 1885, p. 145. Flams, antennarum basi, pedibus, thorace elytnsque flavis ; antennis moniliformibus ; thorace breviore. — Long. 11/2 mill. cf. Inconnu. ?. Identique a celle du precedent; dilTdrant comme elle des deux premiers Pelochrous par la t6te flave et non noire, de m6me que ses pattes. En outre, les articles intermedia! res des antcnnes sont un peu plus longs que larges, les yeux sont plus saillants et la tdte, ainsi que le corselet, sont sensiblement plus courts. Caucase : Kourgoulou-Tschai*. XI. Genre Hypebceus Kiesw. — Etym. utto, dcssous; Ebseus, nom propre. — Hypebams Kiesw., iVaL, IV, p. 610. — Rey, p. 233. Peyr., p. 193. — Kbaeus Er., p. 113. — Malachius Sc^., 01., Schdnh., Gy 11., Lin. cl caeter. and. Antennae ii-articulatie, antice insertae. — Frons in inure simplice. — Clypeus brevior. — Palpi maxillares articulo ultimo oblongo^vuto, plus {^ cianuSt dont les males ont le front elargi et fortement deprim^ en tra- vers : je I’ai nomme Allogeps. — Pour les aulres especes, elles sont ir^s voisiues les unes des autres et parfois d'une separation difficile. Tableau des especes de Uypebnus c?* A. Corselet bicolore. B. Appendice jaune 4. albifirons. B Appendice noir. C. Corselet blanc dans sa moitie anterieure. Angle sutural apical noir 5. Cedrorum. C*. Tache du corselet alleiguant lo sommet de ce segment. Angle sutural jaune 6. Alicianus. .4’. Corselet unicolore. B. Corselet jaune. C. Clytres concolores au sommet, sauf Tappendice. B. Pygidium normal, invisible par dcssus. E. Tibias postdrieurs trds devies et tr6s renfles prds de leurbase 1 . oyaneipennis. E\ Ces tibias regulidrement courbes et minces. F. Museau largement tache de blanc. G. Cuisses noires, au moins en partie ; ponctua- tion bien visible 2. vittioollis. G\ Cuisses rouges; ponctuation invisible 3. nodipennia. 18. virgineua. 23 F\ Museau concolore Auq. Soc. ent. Fr., 1890. — Janrier 1891. m E. Abeille dk Perrin. (96) D\ Pygidiuin dilate, rouge et trouque, depassant de beaucoup les 61ytres 17. pygialia. C\ l^ytres tachds au sommet, outre Tappendice. D, Guisses post^rieures noires jusque prbs du sommeu ^lytres violaces 14. plus. D\ Ges cuisses noires tout au plus u leur base. ^iSlytres bleus, verts ou noirs. E, ^lytres m^talliques a peine jusqu’aux deux tiers. F. Tache apicale entamee a la suture par la couleur fonciere 20. vicinus. F\ Couleur fonciere ou couple droit, ou entamee a la suture par la tache apicale 16. tripartitus. E\ Tache apicale occupant moins du tiers poslerieur des etuis. F. Elytres ternes 13. Brisouti. F\ Elytres brillants. G, Tache apicale emettant un angle lancdole sur le milieu de chaque etui 15. vesiouliger. G\ Tache apicale coupee ohliquemont en avant. 19. flavicollis. B*, Corselet noir. C. Appendice et apex concolores. Une tache ronde blanche ante-apicale 7. disoifer. C\ Appendice et apex jaunes. Pas de tache isolee. D. Une bandejaune commune subhumerale. 11. mylabrinus. D\ ]£lytres taches seulement au bout. E. Gorps mat 8. flavipOs. E\ Gorps brillant. F. Une lunule commune jaune a I’apex. ... 9. Libanua. F\ Elytres blancs dans toute leur moitid postd- ricure 10. Senaoi. Hdles ineonnus : Gestroi et tenuiooUia. Tableau des espies de HypetMeim A. Corselet bicolorc. (97) Malachides d* Europe et pays voisins. 3i7 B. Tache noire cenlrale du corselet n’existant que sur sa moitid inferieure 5. Gedrorum. B\ Cette tache remontant jusqu’au bord supdrienr. C. Cette tache occupant toute la base du corselet. 4. albifirons. C\ Cette tache n’occupant que le milieu de la base. 6. Alicianus. A\ Corselet unicolore. B. Corselet jaune. C. Ely ires concolores. D. ^lytres goniles. Ailes nulles. E. Pattes en partie noires. F. Elylres violets. Ponctuation tr6s forte 1. cyaneipennis. F\ 6lytres bleus. Ponctuation assez forte. 2. vitticoUis. E\ Pattes toules jaunes 3. nodipennis. B\ filytres normaux. Corps aile. E. Pattes en partie noires. Corselet allongd. 20. tenuicollis E\ Pattes jaunes. Corselet tr(5s transversal. F. Ponctuation clylrale invisible, l^lytres soyeux. 18. virg^neus. F\ Ponctuation bien nette. Elylres brillants. 19. flavicollis. , et 20. vicinus. C\ Elytres laches au sommel. D, Cdtds des elytres jaunes sur toute leur lon- gueur i 2 . Qestroi. D \ Cdtds des dlytres concolores. F. Elytres mats 13. Brisouti. E\ Elytres brillants. F. Cuissespostdrieuresenmajeure partie noires. 14. pins. F\ Ces cuisses a peine noires a la base. G. Noir brillant, sans reflet 15. vesiculiger. G\ Noir, avec un Idger reflet bleuStre. 16. tripartitus. B\ Corselet noir. C. Elytres avec uno bande commune jaune subhumd- 11. mylabiiaus. 348 E. Abeille be Perbin. (98) C\ ^lyires concolores, sauf parfois au sommet. D. ^lytres concolores au sommet 7. disoifer. D\ ^lytres tach^s au sommet. E, Cette tache limits a Pangle sutural apical. Corps mat 8. flavlpes. E\ Cette tache large. Corps brillant. F. Pubescence serree. Ponctuation invisible. 9. Libanus. F\ Pubescence tr^s courte el ne voilant pas les ^lytres. Ponctuation bien nette 10. Senaci. Femelle inconnue : pygialis. S.-G. ALLOGYNES Ab. 1 . Hypebaeus cyaneipennis Baudi. — ? Hypehxus cyanipennis ? ♦ Baudi Berlin. Zeit.y 1871, p. 68. — U Abeille, XIII, p. 20. — Peyr,, p. 207. ^igro-^xruleus, nitiduSf antennarum basi tibiisque omnibus (posterior rum basi excepta) et thqrace, rufis ; hoc nigro^maculato. — .cf. Elytris rufch^ppendiculatis, tibiis posterioribus ad basim inflatis sinuatisque. — Long. 2 mill. cf . Noir-violace, brillant, a line pubescence grise ; ponctuation assez lorle et serree. T^te noire, sauf Tepistome qui est testace ; palpes rouges a dernier article noir ; antennes fortes, noires avec les 5 premiers articles presque enliferoment tcstaces. Corselet rouge, transversal, peu a peu retreci dans le bas, marque d'une tache longitudinale mediane rouge qui part du sommet et s’etend plus ou moins vers la base qu'elle attaint en gdndral. i^lytres assez courts, ponciuds, rugueux, forlement calleux et presque tuberculeux a leur sommet exterieur, pourvus d'un appendice jaune, tres concave, releve. Pattes noires, sauf les tibias qui sont jaunes; ceux de la demi^re paire sont epais, assez courts, droits, sauf apr^ le genoux oh ils sont renflds, rembrunis et fortement ddvids. $. Front plus uni, antennes plus minces, corselet plus bribvement tachd de noir; (^lytres extr^mement courts, tr^ gonOds et dlargis; ailes nulles. Espfece rare, tr^s curieuso par les elytres ventrus de la femelle et les tibias postdrieurs du mAle. J'en ai pris un certain nombre de fenielles a Tibdriade et dans le Liban, et un mhle a Jerusalem. 349 (99) Malachides d'Europe et pays voisins. 2. H. vittioollis Ab. — Hypehsms scitulus ♦ Peyr., var. — vitticollis * Ab., Ann, Soc, ent, Fr,, 188i, p. il7. Cssruleo-virescens, antennarum basi, tibiisque omnibus (tibiis posterior ribus aliquando exceptis) et thorace, rufis ; hoc nigro-maculatOy cUiquando immaculato, — dT. Capite antice flavo, elytris rufo-appendiculatis, tibiis posterioribus tenuibus^ curmtisque. — Long. 2 a 2 1/4 mill. (J. Noir bleuStre, brillant, a pubescence blanche, couch^, assez fine, un peu epaisse et dirigee d’une raanifere divergenle a partir de la suture. Front ayant entre les yeux une impression transversale plus ou moins r^gulifere ; marqud en avant d'une tache d*un blanc d’ivoire en forme circonflexc et se prolongeant par c6td jusque sous les yeux ; epistome testacc, labre rembruni ; palpes pales, avec le dernier article sombre. Antennes ddpassant la moitie du corps, lestacdes, rembrunies a partir du 5* ou 6* article ; !•' article epaissi, 2* court, subcylindrique, 3* plus long que le 2* et plus court que le 4®, oblong, ainsi que le^ suivants. Prothorax un peu transversal, a cdtes bien arrondis ; angles posterieurs un peu obliquement coupes; une legfere fossette au milieu de la base; rouge, marque sur la ligiie mediaue d’une bande noire, parfois tr^s reguliere, parfois presque obliteree, seme de petits points un peu espac<5s, mais bien nets, filytres oblongs, d’un vert ou bleu foncd, assez brillants, a punctuation assez forte et assez serree, epaules peu marquees, tres convexes, assez fortemeul renflees aux deux tiers ; extrdmitd pro- longde lateralement, concolore, arm^e d’un appendice jaune en carrd long, releve, parcouru par une rigole et ayant son somraet decoupe de faQon a presenter deux angles aigus. Segments de Tabdomen concolores. Pattes avec toutes les cuisses brunes, ainsi que les tibias posterieurs, qui sent minces ot rdguli^rement courbds. ?. Front impressionne en demi-cercle dont le point central apparait sous forme de tubercule ; sans tache blanche en avant Prothorax plus court Elytres convexes, gonfles, plus fences, rdguliferement ovales; ailes atrophides. Tibias posterieurs jaunes. Trds distinct du precedent pas ses caraetdres {(}) : front tache de blanc, antennes allongdes, tibias postdrieurs rdgulidrement courbds et minces; la femelle a les dlytres d’un noir-bleu verd4tre, non violaces, et les tibias posterieurs arquds au lieu d’dtre droits. Souvent la tache noire thoracique s’estompe et mdme disparait compldtement, surtout Chez la femelle. Syrie ; Caifia !, Tiberiade I, Nazareth ! ; en mat ; assez rare. 6 exem- plaires. 3 ^ E. ABBfLLS DB Perrin. ( 100 ) 3. H. nodipennis Kryn. — $ Malachius nodipenuis Kryn., BuU. Mosc., V, p. iOO. — ? Charopus scitulus Er., p. 122. — Ebsnis cordicollis * Kiosw., BerL ent, ZeiL, 1889, p. 33. — Hypebaus sct- tulns * Kiesw., p. 610. — ♦ Peyr. (vnrietate exclusa), p. 206. — Ab., Ann, Soc. ent. Fr., 1881, p. 117. Viridi-cxruleus, antennis pedibusque tothf thoraceque, rufis. — c?. Cfl- piie antice flam, elytris rufo-elongath^ tibiis posterioribn$ tenuibns, elongatissimis, curvatisque. — Long. 2 a 2 1/2 mill. c?. D'un vert bleiiatre, pen brillant. densement pubescent de gris ; ponctuation ires fine et a peu pr^ invisible. T6te bleiio, tachee de blauc en avant ; antennes asscz epaisses, mais longues, testacees. Corselet rouge, immacule. Elytres alloiigds, coinmc annes d’une queue, laquello est terraiiiee par un appendico jaune. Paltes toules jaunes ; tibias postc- rieurs trfes minces et tres longs, rcgulicreinent courbes. ?. Ely tres courts, mais raoins que dans les esp6ces precddenles. Trbs distinct des deux autres Allogynes par sa ponctuation One, son corselet, ses patios et ses antennes sont rouges el sa forme plus allongee. II n’y a aucun doute sur la synonymic que jo r^tablis. J’ai vu cette especc de Greco et de Turquie. Elle n’est point rare on Syrie, oO je Tai prise en quantile a Beyrouth, Jerusalem, Eamleb, etc., toujours sur les Orties et les Parietaires, plantes de la m^mo familie. S.-G. ALLOCEPS Ab. It. H. albifW>ns Fab. — Bfalachim albifrons Fab., Ent. Syst., I, p. 225; — Syst. Eleut,, I, p. 310. — 01., Ent,, 11, 27, p. 13, tab. 3, fig. 16. — Ebxus albifrom Er,, p. 118. — Hypebxus albi- frons * Kiesw., p. 611. — * Bey, p. 2i3. — * Poyr., p. 196. — Malachius anticus Cast., SiW. Bev,, IV, p. 28. Niger, fere opacus, tliorace nlbido, toto infusrato, lateribus anteriori- bus flavis exceptis et aliquando omni anteriore margins; antennartm basi pedibusque testaceis. — $.4 cruribus anterioribus basi et posteria- rum majore parte nigris. — cf . Capite albido, fronts late profundius impressa, elytris apice albuUhfnaculatis, sutura quoque, appendiculatis, appendicttla alba-flam. — Long. 1 1/2 a 2 mill. cf. Noir, presque mat, fmement pubescent de gris. Tto large, pro- ionde el concave, blanche h vertex noir; un point concdlore enftmed en dedans de chaque ceil; palpes testacds; antennes aussi, brunissant a (iOi) Malachides (FEurope et pays misins. 351 partir da 4* ou 5* article. Corselet transversal, blanc avec une grande tache basale noire qui occupe toute la base, s’avance en triangle jiis> qu*aux trois quarts et atteint le sommet mSme sous la forme de deux appendices noirs, soil comme tache pleine, noire. ^lylres noirs, ayant tout le sommet jaune, Tappendice, en triangle fendu, jaune aussL Pieds Haves. ?. T^te noire, depriinee. Corselet entieremenl noir, sauf les cotes par- devant et parfois m6me lout le bord anterieur. Elytres entiers, conco- lores. Guisses brunes a la base, les posterieiires plus largement. Abondant dans toute la France meridionale, surtout sur les Lierres et les Ch(>nes. Peyron Tindique d’Algerie el d’Espagne ; les exemplaires dc la premiere de ces localites se rapportent a I’espece suivante, et je ne serais point dtonne que ceux de la seconde n*appartiennent a H. Ali- cianus, dont Peyron n’a pas coimii la femelle. o. H, Cedrorum Ab. — Uypeb^eus Cedrorum * Ah., Rev, fr, d^Ent,, 1885, p, 150. — albifrons var. * Peyr., p. 197. Mger, fere opacus, thorace albido, vitUi 'imdia ant ice bifurcata nigra, dimidiam parteni posticam thoruds hand superante; antennarum basi pedibusque testaceis, cruribus anticis basi, posticis totis supra, tibiisque ultimis et harum tarsis, nigris, — Capite albido, fronte late profun-- dius impressa, elytris apice albido maculatis, sutura ipsa nigra, appen- diculatis, appendicula nigra, Cette espece est intermediaire eiilre //. Alicianus et H, albifrons ; elle les represento seule dans nos possessions aigeriennes. Son appendice noir chez le male, ses cuisses posterieures avec leur arete superieure noire el ses tibias et tarses poslcrieurs sonibres, enlin i’absence de point enfoncd de cbaque cdte du front du male, la distiuguent facilement de H. albifrons, Elle ne pourra non plus so confondre avec H. Alicianus a cause de ses 4 cuisses antcrieures noires b la base, sa tariie noire thoracique limitce et ne ddpassant pas la moitid posierieure du corselet, enfin de la forme et de la position de la tache apicale de^ dlyire$ : chp^ H. Alicianus, cette tache est commune aux deux etuis, siibtriknguWi^ avec si p(dnfte lOutn^ him et placde a rangie sutdfal apical iheme ; cl^z irJ if Ciibqhe dlptre, cdfie de forme vagbe, ^et ’^cde a I’angte apicil exteriio dd cbaqub^ d^^ tab&ls que la suture est largement noire, m^me a son angle apical. M. L. Bedel a capturd cette espbce a Teniet-el-Haad, sur les Cbdres ; \e Tai vue aussi de divers autres points de TAlgerie : Batna, cascades de 352 E. Abeillb db Pbrbin. (i02) Tlemcem (Bedol); Alger (Sedillot), Bou-Mzeran (id.); Tunisie : Krou- mirie (id.). 6. H. Alioianus Duv. Eb^us Alicianus * Duv., Gian, entom., I, p. 38; •— Gen., Ill, c?, pi. 43, fig. 212. — Hypebxns Alicianus Kiesw., p. 611. — ♦ Rey, p. 240. — * Peyr., p. 195. Niger, fere opacus, thorace alhido, nuwula media basali nigra, antice bifurcata, antennamm basi pedibusque testaceis, cruribus 4 anterioribus bast, posterioribus superne, tibiis uXtimis harumque tarsis, nigris. — c?. Capite albido, fronte late profundius impressa, elytris apice albido- maculatis, sutura ipsa flava, appendiculatis, appendmda nigra. •— Long. 2 mill. Var. HYPOCRiTA — Vitta media thoram Integra a basi usque ad summum. (?. Noir presque mat, tres fmement pubescent do gris. T(ite large, prolonde et concave, blanche a vertex noir ; pas de points enfoneds ; palpes lestaces, anlennes aussi, brunissant a parlir du 5* article. Cor- selet transversal, bianc avec une bande mddiane partant de la base et allant a peu prds jusqu’a la moilid, divisee en deux dents de fourche de la au sommet qu’eile atteint. filytres noirs, ayant une lache jaune au sommet, placee en triangle sur Tangle sutural mdme; appendice noir. Pattes flaves, sauf la base des 4 cuisscs anlerieures, tout le dessus des dernidres, les demiers libias et leurs tarscs, noirs. ?. Tdte noire, deprimee. Corselet orange au lieu d'dtrc flave, colore de mdme. Elytres entiers, concolores. Tous les tarses noirs. Le male, par la couleur de son appendice, so distiuguo trds bien de //. albifrons, et par la fourche noire de son corselet, de //. Cedrorum ; ce deniier caraetdre eloigne aussi la femelle de cellcs des deux autros. Je ne possdde de la varietc hypocrita, reconnaissable cn ce quo Tinld- rieur de la fourche thoracique cst noir, ce qui dessine une bande com- plete longitudinale, qu'une femelle de la Granja (Espagne), donnee par M. de Uhagon. Le type, toujours tr^ rare dans les collections, a dtd rencontrd en certain nombre par feu le Jacquet, dans les Pyrdndes-Orientales. Mes sujets proviennent de Saillagousse, locality de ce ddpartement. (403) }f(ilnchide& d* Europe et pays voisins. 353 S.-G. HYPEBiEUS Kiesw. 7, H. disoifer Ab. — Hypebaeus discifer * Ab., Ann. Soc.ent. Fr., 4881, p. 118. — Attains viduus ? * Ab., loc, ciL, p. 115. Niger, subnitidus, antennarum bast rufa, — c?. Macula rotundata communi alba ante apicem, eUjtris plicatis triangularique appendicula nigra instructis, pedibus pro majore parte rufis. — ?. Pedibus infusca-^ tis, elytris apice roiundatis, — Long. 1 a 1 1/4 mill. c?, Bronzd verdatre, brillant, plus mat sur los elytres, couvert d’une fine pubescence blanche couchee. Front biimpressionne longiludinale- ment entre les ycux, un peu au-dessus du point d’insertion des an- tonnes. Labre rougoitre, avec une tache noire au milieu. Palpes noirs. Antennes rouges, enfumees a partir de leurs 3 ou 4 premiers articles, surlout par-dessus, atteignant et depassant la moitie des elytres ; 1®*^ ar- ticle renfld, 2® ovoide allongd, 3® obconique, plus long, 4® aussi, encore plus long, les aulres allonges. Corselet transversal, a angles postdrieurs arrondis, ponctucs. Elytres paralleles, a epaules saillantes, a ponctua- tion fine et serree, dilates brusquement au sommet qui est construit d’une fa^on tout a fait exceplionnelle ; les elytres portent un grand pli transversal et profond ; au dela de ce pli, ils sont replies triangulaire- ment et enfonces au milieu de ce triangle ; du fond de ce triangle sort un tout petit appendice lim^iro, court. Les elytres sont uniformdment bronzds, verdatrcs, y compris le repli et rappendice ; mais, avant le repli, il existe une assez grande tache ronde et blanche commune aux deux elytres, celte tache occupant plus d*un tiers de la longueur des dtuis. Medipecius a epimCjres concolores. Pattes jaunes, sauf la moitie basilaire des cuis^^^s antdrieures et intermMiaires, qui est bronzce, ainsi que la majeure partie des cuisses, tibias et tarses posterieurs. Uniformement bronze, bleuatro ou V(Tdalre, couvert d’une fine pubescence blanche couchee. Tete biimpro^sionnce longitudinalement entre les yeux; labre pSIe; palpes bruns, plus clairs au bout Antennes ddpassant le premier tiers des dlytres, les 6 ou 7 premiers articles p§les, les suivants de la coiileur fonci^re ; 1®** article allonge, le suivant court, mais non globuleux, le 3® une fois et demie de la longueur du second, dilatd au sommet, le 4® plus court, subtriangulaire, les suivants dilatds au sommet par-dessus, mais a angles emouss^s. Corselet transversale- ment ovale, assez brillant. Elytres plus mats, deprimes, elargis de la base au sommet qui est entier. Tibias antdrieurs et intermddiaires flaves, avec les tarses rembrunis ; posterieurs concolores, irfes courbds. fipi- £. Abbille db Perrin. m m) m^res du mddipectus flaves. Les deux avant-derniers segments ven- traux portent une profonde fossette allonge. Bien que je n’aie pris de celte esp^.ce que deux mSles h Tibdriade el quelques femeltes a GaifTa, deux localitds de Syria relativement yoi> sines, leur petite taille et Tdtude plus complete que j'ai faite de ieurs caract^res essentiels me porte u les apparier. Le disque blanc antd-apical des etuis du male et la colcNration unifor* mement verdStre-bronzde du corps de la femelle, ainsi que les propor- tions gdnerales, empdeheront toute confusion avec ses congeneres. 8. H. flavipes Fab. — MalacMus flavipes Fab., ManL, I, p. 169; — Syst, EleuL, I, p. 309. — 01., Entonu, II, 27, p. 14, lab. 3, fig. 19, a-b, ?. — Eb^riis flavipes Er., p. 118. — ochropus Gmel., ed. Linn., I, 4, p. 1899. — perspic Hiatus Brunn., StetL Zeit., 1855, p. 199. — Malachius productus c? 01., Entom., II, 27, p. 15, tab. 3, fig. 17, a-6. — prseustus Fab., Ent. Syst., I, p. 124. — Ahrens, N. Schr. Hal. Natr. Ges., II, p. 27, tab. 1, fig. 14 cl 15. Ebaus flavipes Redt., Faun. Austr., p. 540. — Uypebxus flavipes * Rey, p. 247. — Kiesw., p. 611. — * Peyr., p. 197. — Ebeus pedim- larius * ? var. Peyr., p. 191. — Hypebmus posticus ? Kiesw., Berl, Zeit.f 1865, p. 393, note; 1866, p. 271. — Peyr., p. 198. Niger, fere opacus, antennarum basi, pedibusque (crurorum basi exceptajf flavis. — c?. Elytrorum tertia parte postica flava, appendicula quoque. — Long. 11/2 mill. c?. Enti^rement noir opaque, a Ires fine pubescence grise. Anteunes brunes, noiratres des les 3® ou 4* articles. Corselet transversaL ^ytres ruguleux, ayant leur tiers posterieur jaune, cette couieur a limites vagues en avant; appendice subtriangulaire, caualicule, jaune. Piqds flaves, base des cuisses noire, plus largement h la derniere paire. $. ^lytres entiers au sommet, n’ayant de jaune qu'une tache trian- gulaire a Tangle sutural, cette tacbe un peu plus etendue et comme luQulde dans la var. posticus. H. posticus Kiesw. est identique a la prdsente esp^ce comme taille, comme lorme, comme couieur et comme opacite. La seule feraelle que Kiesenwetter a ene en mains, dlement insuffisant, diif^re de ceiles du type par ta tache apicale des dlytres iunulde au lieu d*6tre triangulaire : c*e$t une question de transparence, peut-^tre d'immaturitd; mais on na peui voir la un caraetbre spdcifique. (105) Malachidei d* Europe et pays voisim, 355 H. fkLvipes se sdpare nettement des autres par I’opacite de son corps. Les individus quo Peyron indique comme des Ebsem pedicularius ? a tache restreinte sont des femelles normales de H. flavipes (ex lyp. !). li considfere a tort (a prdsente esp^e commo rare : je I’ai prise h Mar- seille, Voiron, Hy6res, Fontainebleau, et I’ai re^ue des Carpathes. EUe se retrouve encore en Piemont, en Allemagne et en Corse ; la varidtd posticus provient des environs de Madrid (Espagne). 9. H. Libanus Peyr. — llypebseus Libanus * Peyr., p. 199. Niger, nitidits, elytris macula apicali communi lunulata omatis, an- tennarum basi pedibusque tot is (femoribus posticis basi exceptis) flavis. — cf. Elytris apice appendicula (lava ornatis. — Long. 1 3/4 a 2 mill. d*. Noir brillant, pubescence grise assez epaisse. T^te concolore ; an- tennes noires avec le dessus du article et les 3 suivanls flaves. Cor- selet transversal. Elytres ponctues fniemenl et dru, avec une tache apicale jaune, commune, avancoe sur les c6tes jusqu’au tiers posterieur, profondement cchancrce circulairement a la suture et formant ainsi une iunuU complete. Pattes testacies, cuisses interm6diaires noires a la base, les posterieures jusqu’au milieu, et quelquefois I’exir^mite des tibias posterieurs noire. ?. Elytres entiers et simples an bout, on chacnn d’eux portc une lunule separee, jaune, epaisse. Pattes testacees, l)ase de toutos les cuisses dtroitement noir. Je n’ai reussi a prendre qu’une seiile femelle a Zebedani (Liban) et j’ai do, par cons^uent, copier les principaux signes du male sur Peyron, a qui j’en laisse la responsabilite. D’aprfes le monographe, H. ^Libanus a ele pris par lui sur les ChOnes verts, pres d’Achcout (Liban), a 1,400 mbtres d’allitude. Facile a separer du precedent a cause de son corps brillant et de ses pattes plus Claires. 10. H. Senaci Ab. — Ebxus Senaci * Ab., Rev. frang. tTEnt., 1890, p. 48. Nigro-cemtlescetis. Antennis pedibusque, ultimis cruribus ad basm exceptis, testaceis. Elytrorum dimidia parte posUca fiaveola, apiee plieato ftavoque appendiculato ; in femina ad apicem simplice et flavo. Long, presque t mill. 3S6 E. Abbille db Perrin. (i06) c?. Noir un peu bleuatre, a pubescence grise irbs line el assez rare. T^to noire ; antennes jaunatres, fines, a articles obconiques et atteignant le premier quart des ^lytres. Corselet transversal, ^lytres trbs dense- ment et tr^s fmement ponctucs, assez brillants et allonges, jaunes sur leur moitie posterieure, cette couleur coupce droit en avant, mais re- montant un peu le long du bord lateral ; longitudinalement impression- nds au bout el munis d’un appendice en forme d’oreille, jaune avec un point noir au centre. Pieds jaunes, sauf Textr^me base des cuisses pos- terieures qui est noire. ?. ^lytres plus larges et convexes, simples au bout oti ils sont assez etroitemenl jaunes. Antennes encore plus minces. Distinct du precddent par son male a elytres a moitid laches de jaune et par la ponctuation bien visible des cHytres de la femelle. La pubes- cence, en outre, est trds subtile au lieu d’dlre assez dpaissc. Un couple m’a ete donne par M. le D** Senac, qui Tavait recu de Turquie d’Europe. 11, H. mylabrinufl Baudi. — Ilypcfhtus mylabrinus * Baudi, BerL Zeit., 1871, p. 69; — UAbeille, XII, p. 19. — Peyr., p. 200. — Ab., Ann. Soc. ent, Fr., 1881, p. 117. Niger, nitidus, antennarum bnsi pedibmque flavis ; elytris flavo bifas^ ciatis, 1^ arcuata, communi, subhumerali, 2*' apkali ; in mare latiore, flavoque elytris appendiculatis. — Long. 2 mill. <5*. Noir brillant, pubescence jaune tres fine et trds dparse. Antennes noires, avec le dessous du 1” article et les 2 ou 3 suivaiils jaunes. Cor- selet transversal. Elytres assez fortement et tr6s densement poncluds, noirs, avec une bande jaune commune traversant les dtuis du dessous d’une dpaule a rautre, large, plus dtroite vers la suture, dehanerde en cercle en dessus et en dessous sur les deux dtuis a la fois ; ayan^ en outre, une grande tache apicale de la mdme couleur trds arrondie cha- cune separdment dans le baut, de fa^on a ce quo la couleur foncidre descende le long du bord lateral et s’dtende le long de la suture ; dans sa plus grande hauteur, cette tache apicale occupe le tiers postcrieur des elytres; appendice jaune, en forme d’oreille concave. Pieds jaunes aver les trochanters foneds. $. l^ytres trds elargis au sommet a tache apicale petite, triangulaire. placde sur I’angle sutural de chaque dlytre ; bande subhumdrale. au contraire, plus large. Cuisses noires a leur base. Distinct de tous ses congendres par sa bande jaune subhumdrale. 357 (i07) Malachides d*Europe et pays voisins, PeyroQ d^iare quil ne serait pas impossible que cette espece, qui lui est reside inconnue, appartienne aux Charopus : ceite supposition n*a lien de fondd. M. Baudi a eu la gdndrosite de me donner un couple typique venant de Chypre. M. Paul Madon Ty a relrouvee en certain nombre. L’indica-- tion de Beyrouth, comme patrie, dans la description origineile, est dvi- demment erronee, bien que j’aie vu dans les cartons du Musde civique de Gdnes un sujet portant cette mention. 12. H. Geatroi Ab. — Hypebmis Gesiroi * Ab., Ann, Mus. civ, stor. nat Genova, scrie II, t. IX, mars 1890. Niger, nitidus, ore, thorace, antennis, pedibus, macula in elytris apicali sat lata et margins externa tola, flavis, — Long. 2 1/4 mill. cf. Inconnu. D’un noir brillant, a pubescence grise. Extrdme bouche et antennes flaves; ccUes~ci allongees. Corselet transversal, rougeatre. ^lytres rugu- Icux, a peine pointilles, paralldles, a peine renfles posterieurement ; noirs, avec une bordure exteme, parallele, assez etroite, entiere, flare ; elle part des dpaules et va jiisqu’a I’apex, ofl elle se dilate en une tache assez large, coupee presque carrement par-dessus, mais a bord vague, remontant un peu a la suture, jaune. Pattes unicolores, jaunes. Dessous du corps d'un jaune fonce ; segments ventraux avec ieurs bords jaunes. J’ai vu un seul sujel femelle, en assez mauvais etat, rapportd de la Perse septentriouale par M. le marquis Doria, et depose au Musde civique de Gdnes. La bordure jaune entidre des elytres est un caraclere unique dans ce genre. 13. Th. Brisouti Rey. — Hypebxus Brisouti * Rev, p. 235. — Peyr., p. 202. Caeruleo^viridis, fere opacus, thorace, elytris apice, pedibus, anten* nisque ex parte, fkivis, — cf . Appendicftla flava. — Long. 1 3/4 a 2 1/4 mill. . D’un bleu verdalre, subopaque, a pubescence blanche trds fine, a ponctuation trds fine el trds scrrde. Antennes assez longues, jaunes, plus foncdes d parlir de la moitid. Corselet d’un jaune rougedtre, trds transversal* filytres allongds, subparalldles, ayant leur quart postdrieur 358 K. Abbille db Perrin. (i08) jaane, cette coiilour couple presque droit en avant, uu peu prolonges a Tapex od ils portent un appendice bifide, presque en forme de croissant. Pattes Oaves avec I’extrSme base des quatre cuisses ant^rieures et les deux tiers des postdrieures noires. $. Mdme coloration, sauf que les dlytres sent plus verdiitres. Tache. apicale restreinte, formant une lunule sur chaque 6tui ; apex de ceux-ci assez aigu. Pattes colorees comme cedes du m^Ie. Distinct de tons ses voisins par le corps mat. M. Charles Brisout de Barnevilie a eu ia bont^ de me donner une des femelles qui ont servi de types a M. Rey, et qui provenait du Vemet (Pyren^s-OrientaJes). J’ai ro^u les deux sexes' de Grenade (Espagne), od on les confond quelquefois avec I’esptce suivante. 14. H. plus Kiosw. — Hypeb,ms pirn * Kiesw., Berl, ZeiL, 1865, p. 375, note; 1866, p. 372; — UAbeille, XII, p. 21. — • Peyr., p. 203. Yiolacemy nitidus, thorace, elytris apice, pedibus antennisque pro ma- jore parte, flavis. — cf. Elytris flavo-appendigulatis. — Long. 2 mill. cf. D’un bleu violac^, brillant, a pubescence grise tres fine, a ponclua- tion fine et tr^s espaede. Antennes assez longues, plus fonc^ dans leur dernier tiers. Corselet d’un jaune rougeatre, lr6s transversal. 6lytres ovoi'des, ayant leur quart post^rieur jaune, cette couleur sinueu- sement ^chancr^ sur chaque etui en avant, remontant par con$(^uent le long du bord lateral et plus 6troitement et moins haul le long de la suture ; I’echancrure n’est point anguleuse ; non prolonges a Tapex, o£i ils portent im appendice jaune, sublriangulaire, lendu ^t parcouru par une petite pi6ce noire. Pieds jaunes, quatre cuisses antdrieures noires dans leur premier tiers et les post^rieures dans lours trois quarts. ?. ^lytres franchement violets, un peu prolonges et subtronqu^s*au sommet qui est jaune, cette couleur assez dtendue et coupde droit en avant. Antennes plus allongees, pattes plus claires. Distinct du prdc^dent par le corps brillant, les dlytres violacds et leur ponctuation dparse. Kiesenwetter m’a donnd un couple typique provenant de Cbidon (Espagne). Je Tai anssi recu de Grenade. (109) Malachides d* Europe et pays voisins. :)59 1& H. vesiouliger Mars. — cf Anthocomus vesiculiger * Mars., UAbeille, V, p. 183. — ? Hypebeeus vesiculiger * Ab., Ann. Soc. ent. Fr., 1869, p. 403. — Baudi, Berl. Zeit., 1871, p. 68. — * Peyr., p. 201. Niger f nitidus, thorace, elytris apice, pedibus antemisque flavis. — if. Elytris postice macula valde angulata maculatis, flavo appendioulatis. — Long. 1 3/4 a 2 mill. 3. Noir, brillant, a pubescence blanche dense, a ponctuation serree et line. Dcvant de la tdte maculd de rouge ; antennes longues, foncdes au bout. Corselet d’un jaune rosd, trfes transversal, ifilytres ovoides, ayant leur extr^mite flave, cette couleur emeltant un angle aigu en avant sur le milieu de chaque etui jusqu'a leur moitie, remontant aussi un peu le long de la suture et du bord lateral; apex prolonge ; appendice jaune, subtrapdzoidal, fendu, portant un point noir en dedans au milieu. Pieds jaunes ; extreme base des cuisses parfois un peu enfumde. ?. Tdte noire, filytres elargis aux deux tiers, simples au bout, ou ils sont arrondis sdpardment et oO ils portent chacun une petite tacbe sublunulde, blanchdtre. Le male, par sa tache apicale anguieuse, s'eloigne des H. pius et Brisouti ; la femelle se distinguera de celles de ccs deux espdces par sa couleur noire et non mdlallique. Tarsous, en Caramanie ^eyron), Chypre (Baudi). Je Tai prise assez souvent a Beyrouth, dans le Liban, a Caiffa, Nazareth et Tibdriade, sur toutes sortes d’arbres et d’arbustes. 16. H. iripariitus Mars. — Anthocomus tripartitus * Mars., UAbeille, V, p. 183. — ♦ Ab., Ann. Soc. ent. Fr., 1869, p. 403, note. — • Eypebaeus tripartitus » Peyr., p. 200. Niger, subnitidus, subcaerulescens, elytris apice, thorace, pedibus an-- tennisque, flavis. 3. Elytris macula magna antice recta maculafis, fiavoque appendiculatis. — Long. 2 mill. 3. Noir avec un reflet trds leger bleudtro, assez brillant, a pubescence blanche, pas trds dense, b ponctuation serrde et fine. Tdte concolore ; antennes assez longues avec le dessus du I**" article et les demiers plus foncds. Corselet d'lm jaune rosd, trds transversal, ^lytresovoides, ayant plus de leur dernier tiers, presque la moitid, flave, cette couleur coupde 360 E. Abeillb de Perrin. (ilO) droit eu avant, a peine anguieusemeut avancee sur la suture ; apex pro- longd ; appendice jaune, en forme de dochette un peu anguleuse, avec UD point noir au milieu. Pieds jaunes, base des cuisses posterieures enfumde. $. jj^lytres entiers, un peu dargis vers le bout, oO ils portent une tache jaune assez large, un peu ^chancree, au milieu de chaque elytre. J’ai capture un mSle qui atteint a peine 1 i/2 mill.; sur ce sujet, la couleur jaune apicale occupe toute la demi^re moitie des dytres, les- quels sont dilates assez fortemenl. Je ne sais s’il faut cousiderer ce sujet unique comme un H. tripartitus mal vonu, ou comme le repr^sentant d’une esp^ce differente. Le mde de H. tripartitus s’eloigne de celui de H. vesiculiger par la dimension et la forme de sa tache apicale ; les deux femelles sont tr^s voisines, et je ne vois pour les distinguer que la couleur des dtuis qui, au lieu d’etre noire, est un peu bleuatre dans Pespfece qui nous occupe. H, tripartitus est beaucoup plus rare que JJ. vesiculiger; je ne Fai pris qu’a Beyrouth, od il habiterait surlout le Caroubier, d'aprds Peyron. 17. H. pygialis Ab. — Ebaeus pygialis ♦ Ab., Rev. (rang. (TEnt., 1883, p. 34. Caeruleus, nitidus, thorace^ antennis et %edibus partim, fiavis. — c?. Elytris concoloribuSy flavo-appendiculatis ; pygidio longo^ flam, qua^ drato. — Long. 2 mill. c^. Etroit, d’un bleu brillant, u pubescence tr6s line et blanche, a punctuation assez forte et assez espacee. Devanl de la tOle concolore ; antennes mddiocres, assez ^paisses, jaunes avec le dessus du !•' article et les 6 derniers articles noir^tres. Corselet d’un jaune ros6. iJlytres subparalldes, concolores, non prolonges ii Tapex, od ils sont om^s d’un appendice jaune, arrondi, fendu au milieu. Pygidium ddpassant les ^lytres, jaune et ironqu^ carrdmeni au bout. Pattes testacees, base des quatre cuisses ant^rieures et moitie des postdrieures noires. $. Inconnue. Distinct des prdcddents par les elytres concolores au sommet, sauf i’appendice, et la forme remarquable, ainsi que la couleur du pygidium. Algdrie : Biskra, od ii a dt4 ddcouvert par MM. Lethierr>' et Puton. (ill) Malachides (VKurnpe et pays misins. 36i 18. H. vir^ineuB Ab,--^Uypeb!eusvirginms'^ Rev, [rang. d!EnU, 1885, p. 13. Viridi-C!€ruleiis, opacus, thorace, art tennis pedibusque pallide riifis. — c?- Elytris appendiculatis, appendkula bi/hla, /lava. — Loug. 1 1/2 a 1 3/4 mill. (J, D’un vert hleuatrc mat, soyeux, imponctiie, a pubescence blanche exirtoeincnt fine. Front ddprime en demi-ccrcle, episiome testace, palpes noirs, tres dilates au sommet dc ieur dernier article. Antennes tcstacecs, allongees, minces. Corselet ires transversal, d’un rouge jaune. Elylres d’une jolie couleur vert bleualre violace, soyeux, a pontualion tenement lachc et obsolete gu’on peul Ics dire imponctues, si ce n’est tout a fait au sommet. munis d’un appendice jaune en forme de crois- sant, ires evidc au milieu, arrondi dans le bas. Abdomen noir, sauf les deux ou trois derniers segments qui sont jaunes et munis d’appendice. Pattes jaunes. 2. Ely tres entiers au sommet, cnncolores aussi. Cette cliarmante espdee, par ses elytres concolores dans les deux sexes, sauf I’appendice masculin, ne se rapproche que do //. flavicollis, qui est brillant et ponclue tres serre. Je ne parle pas dcs H. nodipen- niSf cyaneipennis et vitticollis, qui ont, du resle, aussi une poncluation forte et serree et qui, par leurs femelles a elylres gonfles, formcnl le sous-genre Alloyynes; ni tt IL pygialis, si caracterise par la forme de son pygidium. Je la possede d’Algerie : Misserghin, Teniel, Tlemcen et Nemours, od elle a die renconlrde par MM. Bedel et Ch. Brisout de Barneville. 19. H. flavicollis Er. — Eb^vus flavicolUs Er., p. 117. — Redt., Faun. Austr., p. 540. — Hypebxns flavicollis * Kiesw., p. 610. — * Roy, p. 238. — * Peyr., p. 204. Niger, vix cxndesce7iSf nitidiiSy thorace, pedibtts antennisque flavis, — c?. Elytris postice macula in sutura incisa viaculatis, flavo-appendi- culatis. — Long. 2 a 2 1/2 mill. c?. Noir, avec un ires faible reflet bleualre, a pubescence blanche assez dense, a poncluation assez line et assez serree. Devant de la tele conco- lore; antennes assez longues, assez epaisses, rouges, sauf Ic dessus du r" article et les 6 derniers qui sont obscurcis. Corselet d’un jaune rosd Ann. Soc. ent Fr., 1890. — Janvier 1801. 24 362 E. Abeille de Perhin. (ii2) trfes transversal. lilytros subparalleles, ayaiil leur exlremilc flave, celle couleur couple obliquernont eii avant, la toirito foiiciere mordant angu- leuscmeiit sur cetlo lache; apex im pou proloiige ; appendice jaune, tres concave et fendu, un point noir dans son milieu. Pieds jaunes, avec la base des cuisses posierieuros parfois plus foncec. $. Elytres enliers et concolores, saul {)arfois Tourlet posterieur qui est fauve. La forme dc la tache apicale differencio aisdmont des cspcces prece- denies le male ; quant a la fcmelle, ses dlytres concolores la rapprochent seulemenl de celle de //. Virginens qui a les etuis mats et imponctuds. L’aire de cette espece est des plus etendues : je la possMc de loute PEurope meridiouale el de Brousse (Asie Mineure). Elle existe aussi en Alrique : Misserghin, Goiislantine, Edoiigh, Alger 1. — Indiquee encore par von Heydeii comme de Siberie occidenialo. J’ai capture a Toulon un sujel fcmelle a corselet rembruni qui lui donne un aspect parliculier : on ne pourrall la confondrc qu’avec la femelle de //. flavipes qui est mate et legerement tacbee an bout; celle de H, Libanus a une taclie encore plus marciuee. J’ai observe les larves de //. flavicollis comme parasites de celles de Phlaeophagus spadix ; dies m’ont donne leurs Insectes parfails les 13, 15 et 16 mai, a Hyeres. 20. H. vicinus Peyr. — Ilypebxus vicinus * Peyr., p. 205. Niger, subnitidus, subcserulescms, thorace, pedibus antennisque flavis, — (?. Elytris macula antice incisa maculatis flavoque appendicidatis. — Long. 2 mill. (?. Noir, avec un ires leger reflet bleuatre, assez brillant, a pubes- cence blanche pas ires dense, a ponclualion serrce el fine. T^te conco- lore, antennes assez longues, avec le dessus du 1*' article et les 6 ou 7 derniers fonccs. Corselet d’un jaune rose, Ires transversal, l^lytres sub- ovoides, ayanl leur dernier tiers au moins flave, celle couleur enlamee un peu par-dcssus a la suture par la couleur foncierc qui y pdndre un peu anguleuscment ; apex prolong^ ; appendice jaune on forme de clo- chette un peu auguleuse, avec un point noir au milieu. Pieds jaunes, base de toutes les cuisses eufuinee. ?. ^llytres enliers, un peu elargis vers le bout, od ils sonl concolores. Cette espbee me paralt des plus litigieuses et sans l autorite de Peyron, (113) Malachides (TEurope et pays voisins. 363 qui doit connaitre mieux qu’uQ autre les especes d’Orient, je ne Taurais certainement pas maintenue. Le rapprochement de sexes qu’il opfere dans son travail pourrait bien etre uno illusion. Mes femelles sont Jes mSmes qu’il a dtudiees, puisque la description comparative qu’il a donnee de ce sexe a ete baseo surtout sur les dix siijets quo j’ai recoltds a Ramleh (Palestine); eh bien, j’avoue ne pouvoir constater aucune difference serieuse eiitre ces sujets et f/. flavkollis J. Quant au seul male que je possMe, identique, je crois, a ceux de Peyron, cn dehors de la legere incision basale de la tache apicale des etuis, je n’aurais jamais ose le separer de A. S-partitus dont il partage tous les caracteres, y com- pris retendiie anormale do la tache en question. Mon male provient de Beyrouth. II se pent a la rigueur qne les sujets de ce sexe de Peyron soient differents des miens ; cependant ma description est identique a celle de cot auteur, au point que je ne puis pas m6me la modifier d’apres la sienne. Si cette espece est bien constitute ainsi que le juge son parrain, son habitat paraitra plus oriental et plus meridional que celui de H. flavkollis qui s’arrete au nord de I’Asie Mineure, puisque celui de H, vicims commence a Tarsous et Smyrne, et descend jus- qu’aux limites de I’Arabie (Jaffa !, Ramleh !). Mais, comme on le voit, il est loin d’etre prouve pour moi que le male ne soit pas synonyme de H, tripartitus et la femelle de II, flavkollis. 21. H. tenuicoUis Ab. — Hypeb^eus tmuicollis * Ab., Nat. SiciL, 1882, p. 149. Niger, parurnper nitidus, elijtris atrocxruleis, antennarum basi, pedk bus partim, thorace elytrorumqm macula apicali flavis thorace valde elongato, — Long. 2 1/2 mill. Inconnu. Noire, avec les elytres d’un bleu iioir; forme tres allongee, pieds et antennes longs et minces; elytres pas trts brillants, pubescence blanche, extrtmement line. Front presque uni, a peine deprime et tres obsolttement bisillonne en avant; epistome et palpes d’un rougeatre obscur. Antennes atteignant la moilie du corps, obscures avec le 1®*^ ar- ticle tache de noir en dessus, et les 2® a 4® rougeatres ; 1®** article obco- nique et un pen rcnfle; 2® pas tres court et ovoide; 3® et 4® allonges, obeoniques, les suivants subcylindriques, Ires allongts. Corselet rou- geAtre, beaucoup plus etroit que les elytres, a peine plus large que long, un peu rAtreci h la base, Vebs convexe en avant avec ses angles tr^s ddcombants et encapuchonnant un peu la tAte. Elytres assez forte- 364 E. Abbillb db Perrin. (114) merit dilates a partir de leur I®’* quart, renHos ct arrondis au sommet, ddprirncs transversalcment a lour 1®** tiers, a ponctuation asscz serrde et niddiocre, ornes au sommet d’une taclio jaune rougcatre, polite ct dchaiicree ji son bord supdrieur. lipimercs du mesosternum concoloros, ventre aussi. Pieds extrememenl minoes el aIIon‘,^cs; I"® pairo touic jaune, sauf la base des cuisses; 2® pareillc, mais ayant les cuissos avec leur moilid basale noire ; derniere paire sombre, sauf le sommet des cuisses et la base des tibias qui sont d’un testacd obscur. Mar-Saba ! (Syrie). S’eloigne de tons les Hypebxus ii corselet et a tache apicale des elytres jaunes ?, par son corps allonge et son corsolei a peine plus court que large, au lieu d’etre forlement transversal. Je ne serais point elonne quo la decouverto du male ndeessitat plus tard un demembrement special pour la preseiite espece. 3® Section* ATTALAIRES. A, Antennes inserees sur les cotes de la UHc, en avant des yeux. /?. Corselet non elrangle a la base. C, Dernier article des palpes maxillaires largemcnl tron- que au bout. Elytres sans pods dresses, munis, cliez les males, d’appendices XII Ebceusi Er. C\ Get article legerement ironque au bout. Elytres sans appendices cliez les mrdcs, ou alors portant des poils dresses XIV. AttaluN Er. B\ Corselet elrangle a la base XIII. S^pliin^inun Rey, A\ Antennes inserees entre les yeux XV. AxInolarsuH Mots. XII. Genre Ebieos Er. — Etym. r,6aio«, petit. — Ebieus Er., Em/., I, 1840, p. 113. — Kiesw., Nat,, IV, p. 605. - Rey, Vmc., p. 210. — Malachitis 01., Cast., Schrank et caeter. aucior. Antennae ii-articulatx, nntice inserts^, — Frons in mare simplex. — Clypeus brevis* — Palpi maxillares articulo ultimo ovato^oblongo, apice late truncato. — Elytra integral apice appendiculata. — Tarsi S-articu^ loti, 2® articulo anteriorum in mare producto. — Membranea unguiculns fere attingens. ( 115 ) Malachides d* Europe et pays voisins. 365 Corps court. Tete transverse, ^pislome court, labre de m^me. Front normal, plus ou moins impressionne. Palpes maxillaires a dernier article dgalant en longueur los deux precedents niunis, ovale-oblong, largement tronque au bout; le precedent nioindre que la moitie du dernier; les labiaux petils, le dernier oblong, ctroitement tronque au sommet. Yeux nor- maux, coil vexes. Antennes assez courtes, simples, cornprimees el par- lois subden lees, inserees loin des yeux, au bord do Tepistome. Corselet transverse, orbiculaire, non sinueux sur les cotes. Ecussun subsemicirculaire. Ely Ires normaux, entiers, a pubescence fine et couchee, ornes chez le iiiclle de deux appendices, un interne petit, Tautre externe grand et plus ou moins en forme d’oreillette; ils sont, eii outre, chilTonnes souvent avant les appendices. Pieds mediocrcs. Tarses a 2* article prolonge dans la premiere paire chez le male. Membrane atteignant presque I’extremite des ongles. Co genre. Ires distinct des suivants par I’absence de soies dressees, par la presence, chez les males, d’appendices en forme d’oreillelte, par ses elyires toujours finement ponctues, ressemble beaucoup au genre precedent, dont il copie exterieurement toutes les proportions. Pour- taut, il s’en eloigne par la presence d’un prolongemeut au i* article tarsal anterieur et par le double appendice apical du male, par le museau a epislome et a labre bien nets. Il est compose d’especes plus grandes ; le corselet, quand il est rouge, presente une teiute plus vive que celle des Uypebxus, Enfin, ses palpes sont nolablement differents. Dans Peyron, il comprenait 21 especes, dont 2 sont de veritables Attains et une 3* un simple synoiiyrne. J’ai pu Tenrichir de 16 autres, CO qui porte a 35 le total de ses especes conuues a ce jour. Pour simplifier leur dtude, j’etablirai le groupement suivant : Division A. Especes metalliques, parfois tachdes au bout des dlytres. r® subdivision. Corselet rouge, au moins en parlie. (Esp. 1-10.) 2® subdivision. Corselet entibreraent metallique. (Esp. 11-29.) Division B. Especes ix elytres jaunos, macules de uoir, (Esp. 30-34.) 366 E. Abeillb de Perrin. {H6) Division A, 1^ subdivision. Tableau des miles, A. Corselet tout rouge. B, Somrnet des elylres concolore, sauf Tappendice. C. Grand appendice rouge. D. Tibias postcrieurs noirs 4. thoracicus. D\ Ces tibias rouges 2. humilia. C\ Grand appendice noir. D. Tibias postcrieurs noirs 3. glabricollia. D\ Ces tibias rouges 4. affinis. B\ Somrnet des cMytrcs rouge. C. Elytres noirs, avec un faiblo rellel bleuatre. D, Cuisses postcrioures noires seulement a la base. . . . o. turkestanicus. D\ Ces cuisses toules noires. E, Tibias postcrieurs renflds pen a pen, lou jours concolores 6. caspius. E*. Ces tibias renfles brusquemenl an bout, uu ils son t en general noirs 7. bulbifer. C\ Elytres franchement bleus 8. collaris. A\ Corselet avec une bando longitudinale noire au milieu. B. Quatre tibias postcrieurs noirs. Elylres bicuatres, bril- lants 9. gibbua. B\ Ces quatre tibias rouges. Elytres d’un noir mat. 10. modestus. Tableau des femelles, A. Corselet tout rouge. B. Elytres concolores au somrnet. C, Tibias postcrieurs noirs. D, 8-9 articles antennaircs moins de deux fois plus longs que larges, ftlytres rdgulidrement ponc- tuds 1. thoraoious. 367 (117) Malachides (T Europe et pays voisins. D\ Ges articles plus de deux fois plus longs que larges. Elytres dparsemcnt et obsoletcment ponctuds. . . . 3. glabricollis. C\ Tibias posterieurs rouges. D. Punctuation elytrale irreguiidre et fine 2. humilis. D\ Ponctuation elytrale regulicre et plus forte 4. affinis. B\ Elytres laches de rouge au sommet. C. Elytres franchement bleus 8. collaris. C\ Elytres noirs, avcc un reflet bleuaire tres faible. D. Cuisses posterieiires noires seuleinent a la base 5. turkestanicus. D\ Ges cuisses toutes noires. E, Tibias posterieurs renflcs au bout, lequel est noir en general 7. bulbifer. E\ Cos tibias non renflcs et tout rouges 6. caspius. A\ Gorselct avec uue large bando noire longitudinale. B, Quatre tibias posterieurs noirs. Elytres brillants et bleuatres 9. gibbus. B\ Tibias tout rouges. Elytres d’un noir mat.... 10. modestus. 1. Ebaeus thoracicus Foiircr., Ent. Par,, I, p. 63. ~ 01., Ent., II, 27, pi. 9, fig. 10. — Er., p. 116. — Redt., p. 540. — *Kiesw., p. 608. — * Rey, p. 226. — * Peyr., p. 178. — Bedel, Ann. Soc, ent. Fr., Bull., 1872, p. u (moeurs). Caeruleo-viridis, micans, capite nigro, tfiorace, antennarum primis articulis, iibiisque 4 anterioribiis, rufis. — c?. elytris rufo-appendiculatis. — Long. 2 1/4 a 2 1/2 mill. c?. Bleu verdalre, brillant, pubescence blanche, trhs fine et tres fugace. Tdte noire, epistome testacd ; palpes noirs, sauf ravant-dernier article qui est noir; antennes depassant le 1*" tiers des elytres, assez epaisses, a articles conico-moniliformes, noires, sauf le dessous du 1*' et le des- sous et parfois la presque totalite des deux ou trois suivants qui sont testaces. Gorselet rouge, transversal. Elytres a ponctuation fine et dense, plus gros vers le sommet, calleux a cel endroit, munis de deux appen- dices, un petit interne, lineaire, brunatre, colld dans le pli apical, Tex- 368 £. Abeille de Perrin. (118) tcrne, grand, jaiinalro, cultriforrne, relove (1). Pygidium bidonle. Patios normales, tibias posterieurs minces, bisinues, noiratrcs, les autres jaunes, ainsi quo les tarses el le sommet des cuisscs. ?. Elytres entiers, a ponctuation uniforme, non calicnx au bout. France, Suisse, Allemagnc, Italic, Espagnc el Portugal. La plus ancienne des especes dii genre Ekrus el la plus abondanle on Provence. 2. E. humilis Fr. -- Eh.rus humtlis * Er., p. IIG. — * P‘'yi'«j !>• 179. adolescens * Ab. et humilis Ab., Roi\ Soc, fr. en calleux au sommet, petit ap- pendice brun; le grand rouge et cid triforme, releve. Pygidium obtuse- ment bidente. Paltes normales, tibias posterieurs minces, sinues, roug(‘s, ainsi que tous les autres et tons les tarses; moi lie des quaire cuisses anterieures et lotalite des dernieres, noires ; parfois, les posterieures sont colorees cominc les anterieures. ?. Elytres simples, ni calleux, ni appendicules au bout. Tres distinct du precedent par les tibias posterieurs rouges. Les exemplaires d’Algerie difTenuil un peu de ceux de Sardaigne decrils par Erichson, j’ai cru qu’ils conslituaient unc espece difTcirenle. Depnis lors. rexanien d’exemplaires plus nornbreux d’Algerie el d’un specimen sarde m’a convaincii qne celle espece variaitbeaucoup comme coloration des fialles, el je n’ai Irouve d’anln; caractere clicz le sarde (1) Par mesurc de simplification, lorsque, dans les descriptions suivantes de Ebodus, je parlcrai, sans autre indication, de i'appendice, j’avcrtis que je ne vise que le grand exteme et quo je ndglige le petit, qui souvent est cach6 et tenement roll6 qu’on I'apprecie plus diflicilement. (119) Malachides (T Europe et pays voisins. 369 quo d’avoir le bout des dlylres sans callosito bien visible ; mais la dis- tension dosolylres a col endroit provienl souvenl d*une eclosion plus oil moiiis accidentec, et je no crois pas quo ce leger signe, constate sur un sujot unique, juslifie une separation. Sardaigne 1. Espagne meridionale (Kiesen welter), Algerie : Biskra !, Teniet !, Le Kreider et Tenict-el-Haad (Bedel). Peyron a assimile a celte especc Eb/pus viridifrons Schauf., qui esl d(3cril avec une pubescence dressee noirdtre sur les elytres, caraclero qui n’a jamais existe chez aucun Ebxus. En realite, E. viridifrons est syno- nyme do Attains siculus Er. 3. E. glabricollis Rey. — Ebams glabricollis * Rey, p. 229. — * Peyr., p. 181. — * Ab., Aim. Soc. ent. Fr., 1881, p. 116. Cxruleo^violaceuSy micansj capite nigro, thorace, anlennarum primis articulis, tibiis tarsisque omnibus^ rufis, tibiis posterioribus nigris excep- tis, — s allonges, les 5 a 11 subparall^les, noires avec la base jaune; cette derniere couleur s’etend parfois jusqu’a occupcr toules les antcnnes. Corselet rouge, transversal. Elytres visiblement, fmemenl et assez regulitjrcment pointilles, impressionnes au sommet, qui est largeinenl taclie de jaime ; petit appeiivlice jaune dans la race europdenne et sombre dans la race africaine ; [a grand jaune, subtrian- gulaire, fendu au sommet, convexe. Pygidiurn largomcnt canalicule et legerement echancre. Pattes jaunes, extreme base des quatre cuisses anterieurcs et toules les posterieiires, en general, noires ; parfois, cettc couleur s’anioindrit au point de disparaitre coinpletement ; tibias poste- rieurs epais, bisinues. ?. Elytres elargis au bout, largement laches de jaune rouge a cet endroit, ou ils soul entiers. Distinct des E. caspius et E. turkestanicus par sa couleur bleue el sa grande taille ; de E. bulbifer par la forme de ses tibias, cliez le mide, et ses elytres larges au bout et carres, au lieu d’etre acumines chez la fomelle. Jc I’ai vu de toutes les contrees de I’Europe meridionale, depiiis I’Espagne, jusqu’a la llussie, et de PAlgerie, depuis le Maroc, jusqu’en Tunisic. Peyron Tiiidique m(*mc de Syrie. Je I’ai pris tres rarenient en Fiance, a Rognac (Bouclies-du-Rhone) et a Gap (Haules-Alpes). Les sujets algeriens sont remarquables par leur petit appendice noiratre ; mais je n’hesite pas a considerer cette race {princeps Ab.) comme intra- specilique. 9. E. gibbus Drap. — Malachius gibbus Drapiez, Ann, gen. Sc. phys.f I, p. 133, pi. vni, lig. 4 (1819). — Malachius cyaneus Cast., SUb. Rev,, IV, p. 28 (1836). — Ebxus Uvniaius ? * Rey, p. 223. — ♦ Baudi, Berl. Zeit., 1871, p. 126. — cyaneus * Peyr., p. 182. Niger, nitidus, elytris ajaneo-nigris, thorace rufo, vitta longitudinali lata media nigra^ anUnnarum primis articulis, pedibusque partim, ^a- fj, Elytris apice callosis nigroque appendiculatis. — Long. 2 3/4 mill. c?. Noir, trbs briilant, a pubescence grise, tr6s fine, mais bicn visible. T6te concxdore, sauf les mandibules; palpes noirs, antcnnes aussi, moins le dessous des 3 premiers articles, assez epaisses, mais atteignant 374 E. Abbille de Perrin. (124) la moitie du corps, a articles subparaJleles. Corselet transverse, rouge avec une large Ijiuide longitudinalo noire au milieu. I^lytrcs avec un reflet bleuatre metallique, a ponctuation line, mais tres dense, ce qui les fait paraitre presque subruguleux; celtc ponctuation devient grosse, espacee, puis s’efTince complelement pres du sominet, oCi ils ofTrent une callosite pen elevee, mais trijs lisse et brillante; petit appendice d’un brun clair, le grand noir, en forme de cuiiiere. Pygidium fortement bident(3. Panes jaunes, la moitie basilaire des cuisses aiiterieures, les 4 cin- qui^mes des intermediaires et la total ite des derni^res noirs ; tibias anterieurs un peu fouccs a leur base, intermediaires a moitie basilaire noire, les posterieurs tout noirs, epaissis pres du sommet ou ils sont brusquement devies ; tous les tarses bruns. ?. Antennes plus courles; elytres simples au sommet et a ponctua- tion egale, tibias posterieurs larges el regulierement courbds. Cette espece et la suivante s’eloignent de tous les autres Ebieus connus par leur corselet rouge avec une bande mediano noire. Elle habite lout le long de la pcninsule italique, depuis Turin jusqu’a Naples, en Sicile el a Malte. M. Ch. Brisout de Barneville a pris le type de £. txniatus Rey dans les Alpes francaises. Je dois a robligeance de M. Belgroth de Forssa (Finlande), ia con- naissance de la description de Drapiaz, qui ne laisse pas subsister un seul doule el qui a ranleriorite. 10. E. modestus Ab. — Ebieus modestus * Ab., Rev, Soc. fr, d'Ent., mo, p. 11. Niger, opacus, antennis, thoracis lateribus late, tibiis, tnrsis, crurum dimidia parte elytrorumque apice rufis ; antennis obscure flavescentibus. — Long. 2 1/2 mill. (?. Inconnu. ?. Noir mat, couverl d’une fine pubescence blanche couchde. Front a peine ddprime, obsoi^jlemeni bisillonni^*. Epistomo teslacd, labre brun, paipes noirs. Antennes testacdes avec leur moitie posterieure un peu rembrunie, l^’’ article dpaissi, conique, court, 3° beaucoup plus long quo le 2«, triangulairement obconique, 4® el suivants subtriangulaires, epais. Corselet transversal, h angles arrondis, rouge avec une large tmnde sur le milieu noire, perpendiculaire ; a ponctuation dislincte. lilytres noirs avec une tache apicale jaune, ponctucs trbs serrd et trbs finement, absolument mats, ^pimbres concolores. Venire noir. Seg- (125) Malachides d* Europe et pays voisins. 375 meiits bordes de came. Pattes jaunes, sauf la raoitie basale de toutes les cuisses. Par la couleur de son corselet, celte espece ne se rapproche que de E. gibbus Drap., qui a les clytres brillanis el bleuatres, au lieu de les avoir noirs et mats, ce qui resulte de leur poiictuation ; ses tibias pos- terieurs sont roux, tandis que E. gibbus les a noirs. Daourie (Salhberg). Donne par Ic D' Faust. Division A. — Elytres mctalliques, parfois laches au bout, SUBDIVISION. — Corselet tout metalligue, (Esp. 11-29.) Tableau des males, A, Elytres laches de rouge sous Tepaule. B, Celte lache etendiie sur tout le bord lateral. . . 11. limbellus. B*. Cette tache limitee sous Tepaule 12. epipleuralis. A \ Elytres a bord lateral concolore. B, Elytres laches au bout (outre I’appendice). C. Appendice noir 18. luctuosus. C * , Appendice jauiie . D. Cuisses posterieures a moilie flaves. E. Pygidium concolore 15. nifipes. E\ Pygidium jaune au soramot 19. basipes. D\ Cuisses posterieures toutes noires. E. Tibias poslerieurs noirs. F. Antenues rouges 20. ater. F\ Anlcnnes noires au bout. G, Elytres d’un noir un peu lerne, laches sur leiir dernier cinquieme 16. abietinus. G\ filyires violets ou bleus, brillanis, laches sur leur dernier tiers 17. rubetorum. E\ Tibias poslerieurs rouges. F. Tiers postericur des elytres jaune; ceux-ci franchemeut verts 14. mendax. F\ Ciuqui^me postericur des dtuis jaunes ; ceux*ci noirs, avec ou sans reflet metailique. 376 R. Absillb de Perrin. (126) G, Grand appendice cn parallelogramme con- vexe, sillonne; petit noir... 13. pedicularius. G Grand appendice en forme d’oreille renversde, concave; petit jail no 16. abietinus \nT. B\ Elytres concolores, I’appendice seui parfois jaune. C. Appendice jaune. D. Tibias posterieurs fortement renlles et tranchants. . 36. Baudueri. D\ Ces tibias normaux. E. Tout le corps franchement bleu... 2i. flavobullatus. E\ Corselet noir; elytres avec un reflet nul ou pou sensible. F. Tibias intermediaires tout rouges. G. Appendice bifido au sornmet. 21. appendicula. G\ Appendice entierau somniet. //. Cuisses posterieures noires ; pygidiuni for- tement incise 23. fiavicornis. H\ Ces cuisses largement flaves au bout; py- gidium sinue 2^i. mediterrcuieus. F\ Tibias intermediaires noirs a la base... 23. velatus. C\ Appendice noir. D. Tibias posterieurs fortement rentles et irancliants. . 27. caerulescens. ly. Ces tibias normaux. E. Quatre cuisses anlerieures noires a moilic. An- tennes rousses, sauf le 1*'" article. 28. nigrocaudatus. E\ Ces cuisses rousses. Aiitcnnes en partie noires. . 29. erythropus. Division A. — 2® subdivision. Tableau de$ femelles. A. Elytres a bord latdTal lache dc rouge. B. Cette tache eleridue sur lout le liord lateral 11. limbellus. n\ Cette lache limilee sous Tdpaule 12. epipleuralia. 377 (127) Malachides d* Europe et pays voisins. A \ iSlyires a bord lateral concolore. B, Fjlytrcs laches an bout. C. Bord apical seal iiellement rouge. Corselet bleu 21. flavobullatus. C\ Une tache large au bout de chaque elytre. Corselet noir. Z). Guisses poslerieures a moitie flaves. E. Elytres franchemeiit bleus ou verts 15. rufipes. E\ Elytres noirs 19. basipes. D\ Cuisses postericures toutes noires. E, Tihias posterieurs rouges. F. Elytres arroiidis ensemble au sommet 13. pedicularius. F’. Elytres arrondis separeiiient au sommet 16. ubietinus var. E\ Tibias posterieurs noirs. F. T(5te ovale-ohlongue. Antennes noires, sauf les irois premiers articles on dessous. . 18. luctuosus. F\ T6te trijs transverse. Antennes rouges, au raoins sur les quaire ou cimi premiers articles. G, Elytres d’un bleu violet 17. rubetorum. G\ Elytres noirs 16. abietinus. B\ Elytres concolores au sommet (sans parler dela transpa- rence possible de Tangle apical m^me). C, Tibias posterieurs normaux et d’epaisseur subegale. D. Ces tibias rouges. F. Points do la base des elytres separes et assez pro- fonds. Pas de cote juxta-suturale. 24. mediterraneus. E\ Points de la base des elytres tres lins et serrds en guillocliis. Une cote juxta-suturale bien nette. 22. appendioulatUB. Ann. Soc. ent. Fr., 1890. — Janvier 1891. is 378 £. Abbillk de Perrin. (m) D\ Ges tibias bruns. E. Antennes presque enti^rement flaves 20. ater. E\ Antennes en majeure parlie noires 23. flavicornis. C\ Tibias post^’icurs un pen dilates aux deux tiers el tranchants. D. Tarses posterieurs d’lin brun frmce. . . 27. caerulescens. D\ Tarses poslerieurs d’lin janne dair 26. Baudueri. Femelies inconnues : mendax, velatus, erythropus, nigrocau* datus. il. E. limbellus Poyr. — Eb,rm limbdlus * Peyr., p. 189, note. Niger, micans, vlytrorum latere ei apire prdibusque flnvis* — d*. Capite antice flam, ehjtris flavo-nppen (lira lath. ■— Long. 3 inill. d*. Noir brillant, pui)escence grise, tine (‘t dense. Tele jauiie a partir des yeux, palpes testaces a dernier arlide noir; antennes allcignant le premier tiers des clylres, a articles obiongo-coniques, noires, avec le dessous du 1^' article et bs denx snivants teslacc^. (Corselet transversal, filytres noirs avec le bord lateral jaiiiio de Pepaule jusque pres du sommel, cettc bordure plus elroile, bnisijiienient vers la moitie des dytres ; sonnnet do ceux-ci tadie d(* jaiinis largerneni et scini-circulai- rement, plissc; petit appendico noir, le grand jaune, en forme, d’oreil- lelte. Paltes completeinent testacees. $. TOte noire ; sominct de< elyties lache de janne, mais plus eiroile- ment. Je ne connais que la feinclle qni fait parlie de la collection Bourgeois. Comme le male ty pique, qui ap[)arlienl a M. Lelbierry, cello femelle provient de Daourie. 12. E. epipleuralis Ab, ~ Eb,rns epipleuralis * Ab., Rev. Soc. fr. d'Enl., 188o, p. Niger (antennis deficientibus), clytrorum apice, latere subhumerali pe- dibusque flavis, cruribue bast {usds ; elytris nigro-cwmleis, — Long. 2 1/2 mill. f?. fnconnu. $. Noir brillant, couverl d'une pubescence blanchdtre tr^s fine, tr^ 379 (129) Malachides d* Europe et pays voisins. courte et serr^o. T6te noire, ainsi que les palpes (antennes absentes sur mon seui sujet). Corselet transverse, noir. ^lylres lr6s finement rugu- leux, d’un bleu noir, avec Textremito assez largemont marquee d’une lunule jaune rouge, et les eptpleurcs etroilement de cette m^me cou- leur qui s’arrOte au tiers anle^rieur. Segments abdominaux etroitement margiiies de jaune ; ^pimeres et pattes jaunes, ces dernieres noires a la base de toutes leurs cuisses. Par ses epipleures rouges, cette espbce s’eloigne de tous les autrcs Eb^us et se rapproche seulement du precedent, qui est d’une taille plus avantageuse, d’un noir moins inetallique et borde de rouge sur loute la marge des elytres. En outre, E. epipleuralis a les cuisses noires a leur base au lieu de les avoir toutes rouges. Irkoutsk (Siberie). 13. E. pedicularius Fab. — Malachius pedimlarius Fab. (1777), Gen» Ins,, p. 234. — Schr., JCnum. Ins,, (1781), p. 179. — 01., Ent., II, 27, p. 8, tab. 1, fig. 3 a-b, — Ebmus pedicularius Er., p. 114. — Kiesw., p. 606. — * Key, p. 213. -- ♦ Peyr., p. 190. — - 3/a- lachius prxustus Gyll., Ins. Suec., I, p. 364. —productus Steph., III. Brit., Ill, p. 315, tab. 19, lig. 3, $. Atro-xnescens, nitidiusculus, eUjtrorum apice rufo, ore, antennis basi pedibusque (4 femoribus anierioribus basi, posterioribusque totis nigris excepiis) rufis. — d'. Elytris rufo-appendiculatis. — Long. 2 1/2 a 3 mill. c?. Noir, uii peu bronze verdatre ou bleuatre, assez brillant, pubes- cent de gris. TfMe concolore, saiif ropislome et le milieu des palpes qui sont tostaces ; antennes atteignant la moilie du corps, assez epaisses, a articles obconi(]ucs, testaceos, brunissant a partir du 5* article. Corselet fortement transversal (1). Elytres larges et convexes, a points tres fins et tres serres, portant au somraet une large tache triangulaire, com- mune, jaune, la pointo de cette tache situee sur la suture et tourn^ vers la base; plisses longitudiiialement a cet endroit; petit appendice noir au bout; le grand, jaune, subparallele, parcouru par une rigole dans toute sa longueur. Pattes jaunes avec la base des quatre cuisses ant^rieures largement noire, ainsi que toutes les cuisses post^rieures ; tibias poster ieurs bisinues, assez epais. (0 11 en est dc m^me pour toutes les espfeces suivautes, ce qui me dispensers de le r^p^ter. 380 E« Abbille de Perrin. (130) ?. Antennes plus courtes, plus largement rousses. lilytres simples, arrondis ensemble an sommel, a grande lacho triangulaire d’un jaune rouge. Distinct des precedents par son corselet concolore. Touto rEnrope, depuis I’Espagne jusqira la Russie meridionale ; s’ctend memo dans 1(‘ Turkeslan jusipraiix conliiis de rAfglianislan. Ell France, il parait sjiecial au\ lecaliles septeiitrionales ou froidcs : Paris, Bourges, Jura; il est loin d’etre comniuii. 14. E. mendax Kiesw. — Kh:ens mondnx * Kiesw., Berlin. Zeit.y 1800, p. 270. — UAbeHlCy Xli, p. 18. — 'Peyr., p. 188 (species invisa). — ? Mahichins nitidulns Fab., 1792, Ew/. I, p. 220. Ater, ebjtris xneis, nitidiiisculns, ebjtrornm trrlia parte postica rufa, ore, an tennis pedihasque testaceis; i femarilms anterior Urns basi, poste- rior ibusque totis, niqris. — d'. Klytris Jhwo-appendiculalis. — Long. 2 3/4 mill. c?. Inutile de le dccrire longuemcnt, tant il copie celul de E, pedicn- larius. II en differe par sa teinte neltement bronz<3e, un peu verdtUre, la pubescence plus blanche, les elytres moins convexos el tache^s plus largement au sommet, dont le tiers poslerieur est jaune, land is quo son congenere n’offre au plus que le 0* rougeatre; cette tache est coupee a peu pres droit vers Je haul oij elle est dentelee; I’appendice est sub- triangulaire ; les antennes sont toutes jauncs. Inconnue. Je n’en pos.sede qu’un soul mfile d’Espagne : Grenade, identique au type de Kiesen wetter. Peut-elre, dans E. mendax faut-il reconnailre nitldulus de Fab. La description Jui convicnl assez; mais, comme il est indbjue de Barbaric, et que, a ma connaissance, du moins, il n’a pas encore eld signale d’Afrique, je n’ai pas ose operer cello reunion. 15. E. rufipes Mor. — Ebxm rufipes Morawitz, Bull. Mosc., 1861, 1, p. 288. — LWbeille, I, p. 58. — * Peyr., p. 188. Niger, nitidus, elytris cyanescentibus, apice fluvis ; ore, antennis pedi^ busyw, totis (femoribus posterioribiis basi nigris exceptis), rufis. — c?. Flavo-appendiculato. — Long. 3 1/4 a 3 1/2 mill. (f. Noir, dlytres d’un bleu verdatre brillant, pubescence blanchfilre 381 (131) Malachides d*Europe et pays voisins. fournie. TOte assez fortoment impressionnee ; bonche d*un testac6 sombre; palpes a dernier article rembrurii an bout; antennes atteignant Ja moitio dii corps, a articles assez dpais et oblongo-obconiques, flaves, sauf le somniet du dernier article qui est reinbruni. Elytres subparal- l^les, a points tres iins, rnais nullement serres; enlailles obliquement au somraet ou ils sont assez largement jauries, cette couleur arrondie en haul avec sa plus grande epaisseur sur la suture; petit appendice un pen brunatre, lo grand Have, subtriangiilaire, sillonne. Pygidiuin fourchu. Patles jaiines, sauf la inoitie basale des cuissos posterieures ; tibias de cette paire peu epais, regulierement coiirbes. 5 . Elytres dilates pres du sominet, ou ils sont arrondis ensemble el portent ime lache arrondie en haul. Front f>Ian ; antennes plus courtes. Distinct des deux precedents par ses cuisses posterieures a moitie flaves. Je Tai rc^u do Sarepta et d(' Dobroiidja, ou M. Montandon Ta recolte en bon nombre. 16. E. abietinua Ab. — Eh/cus abietinns * Abeille de Perrin, Ann. Soc, ent Ft\y 1869, p. 44. — U Abeille, XJf, p. 18. — * Peyr., p. 189. nitidissimus, elytris aplre citrinellis; oi'e, nntennarnm basi, pedibusque flavis, femoribus anterioribus bnu et posterioribus totis, ho- rnmque tibiis itifuscatis, — c?. Flavo-appendiculato. — Long. 2 1/2 a 3 1/2 mill. (?. Entieremenl noir, assez brillant, pubescence blanche bien fournie. T6te avec un point enfonce entre les yeux; epistome pale, palpes a dernier article noir; antennes atteignant la moitie du corps, a articles assez epais et obconiques, flaves, sauf le dessus dii 1" article et les 6 ou 7 derniers. Elytres subparalltdes, a ponctuation extreniement line et subcoriacee (pii, jointe a la pubescence, dounc aiix etuis un aspect assez ternc ; tachds de jaune orangi* a rextrerno sommet, ou ils portent deux appendices jauiies, le petit cache dans le pli et le grand en forme d’oreille renversee. Pygidiuin fourchu. Patles jaunes, moins les deux tiers basilaires des 4 cuisses antericures, la totalite des posterieures et les tibias de cette meme paire, lesquels sont assez epais et bisinues, rembrunis, ainsi que leurs tarses ; parfois pourtant ils sent flaves. $. Elytres tr6s peu dilates au sommet, oii ils sont entiers et laches d’une goutte jaune chacun ; tibias posterieurs plus clairs. Distinct des 3 especes precedenies par sa couleur noire sans reflet E. Abeillb db Perrin. (132) aucun, ses cuisses ant^rieures aux deux tiers noires et ses tibias poste- rieurs rembrunis. En outre, la pubescence est irbs blanche et fournie. Special aux Sapins vivants ; je ne le connais que de Boscodon, pr6s Embrun (Hautes-Alpes), et do Maurin (Basses-Alpes), montagnes de la France m^ridionale, ou jc I’ai jadis capture en certain nonibre et oQ il vit trbs localise a une hauteur de 1,S00 metres. 17. E. rubetorum Peyr. — Eb/em riibetorum * Peyr., Monog., p. 187. Niger, nitidm, elytris violaceis apicegne citrmellis; anteiinarum basi, tarsis, 4 tibiis anterioribus bisque genubus late flavis, — c?. Flavo^ppe^i- diculato, — Long. 2 1/4 mill. c?. Noir, ires brillant, a elytres franchement violets ou bleiiatres, a pubescence blanche, assez reguliere. TtHc subcoiivexo, avec iin point enfonce enlre les yeux ; epistome pale ; palpes roiix, noirs au bout ; antennes atleignant a peu pres la inoitie des elytres, assez epaisses, a articles obconiques, noires avec les 4-o premiers articles plus ou moins testaces. Elytres subparalleles, a points tres fins et pas tn'is serres, lar- gement jaunes au sommet, creuses longitiidinalemcnt pour loger le petit appendice qui est jauiie; le grand est aussi jaunc canari, en oreil- lette caniculce. Pygidium fourchu. Pattes noires, avec le dernier tiers des 4 cuisses anterieures et tons leurs tibias jaunes ; tibias posterieurs assez epais, subbisinues, bruns. ?. Elytres enliers, arroudis soparcment au sommet, on ils sont large- ment laches de jaune, cetb; couleur remontant un peu triangulairement sur la suture. Les tibias posterieurs noirs eloigneiii cette espece des E. rufipes, E. mendax et E. pedicularius pour nc la rapprocher que de E. abietinus, qui est noir, un peu terne sur les elytres et nullement violet ou bleu. Je Tai decouvert a Mersina (Asie Miueure), ou il se tienl exclusive- ment sur la Ronce, en compagnic d’une Graptodera, qui la’a paru nouvelle. 18. E. luotuoBus * Ab. de Per., Rev, Soc. fr, d'Ent,, 1890, p. 48. jEneus, vix ore, antennarnm basi infra, macula in elytris apicali, genubus omnibus, tibiis 4 anteriorihus flavis; elytris in mare plicatis nigroque appendiculatis, — Long. 2 mill. (3. Entierement bronze, a tres line pubescence grise. T6te noire, sauf (133) Malachides (T Europe et pays voisins. 383 Textr^me sommet qui est rougeatre. Palpes noirs. Antennes aussi, saul le dessous des 3 premiers articles ; elles sont peu 6paisses, a articles obconiques triangulaires ot atteignent le premier quart des elytres. ^lytres densement et finement ponclu^s, assez brillants, jaunes sur le dernier quart, ou ils sont plisses obliquemont et munis d’un ap- pendice bifurque, releve, tout noir. Pieds noirs, saiif les 4 tibias ante- rieurs, Jes cuisses de la premiere paire par-dessous el les genoux de la seconde. ?. Antennes plus minces. Elytres entiers au sommet, ou ils sont tachas de jaune. L’appendice du male noir distingue ce sexe de tons les males pre- cedents. La femelle est caracterisec par ses antennes courtes, ne depassant presque pas la base des elytres. Caucase : Araxestlial. Donne par M. Reitter ; j'en possedais deja une femelle sans indication autre que de Russie mcridionale. 19. E. basipes Ab., n. sp. Niger, nitidus, elytrornm apire, antennis pedibusque (femorim om- nium. basi excepta) rufo-flavis. — c?, Flavo-appendiculato. — Long. 2 1/2 mill. c?. Noir, Ires brillant, pubescence grise, pas ires courte. T6te sub- sillonnee entre les yeiix, bouche concolore; palpes bruns au bout; antennes atteignant la moitie des elytres, a articles oblongo-coniques, flaves. Elytres tr^s parall(jlcs el allonges, a points fins et subruguleux, fortement carenes, plisses et entailles a Tapcx, jaunes sur leurs cin- quifemes posterieurs; petit appendice brunalre, le grand jaune, sub- triangiilaire, creusc en cure-oreille au sommet. Pygidium entaille et jaune au sommet. Pieds flaves, le tiers basilaire de toutes les cuisses noir ; tibias posterieurs normaux. $. Inconnue. Un male de cette esp^ce remarquable m’a dtc abandonnd, quoique unique, par M. Reitter : il provenait de Turcomanie. Son pygidium, jaune au bout, le distingue de E, rufipes, qui a, comme lui, les cuisses poslerieures en grande partie flaves. II est, en outre, plus petit, plus parall^le et ressemble un peu, au premier abord, a E. luctuosus, qui a son appendice noir. 384 E. Abeille db Perrin. (i34) 20. E. ater Kiesw. ~ Ebssus aier * Kiesw. NaU, IV, p. 608. — ftam- comis (ex part.) Er., p. 114. —Rey, p. 216. — Poyr., p. 191. Niger, nitidm, ore, antennis pro majore parte, pedibus 4 anterioribus, tibiisque poster ioribus, basi cxcepta, ntfis. — c?. Elytris late apice rtifiSy flavchappendictilatis, — Long. 2 a 2 1/2 mill. cf. Noir, brillant, a pubescence grise assez fine. Tftte impressionnee assez largement enlre les yeux ; epistome pale ; palpes a dernier article brun ; antennes atteignanl la moitie du corps, a articles epais et allonges; rousses, sauf les derniers articles qiii sont un pou rembrunis. Elytres leg^rement renfles aux deux tiers, a ponctuation' tres fine et dense, jaunes sur leur quart posterieur, celie couleur mal limitee en avant, entaoiee par la couleur foncit^re sur les bords lateraux ; plisses longitu- dinalement au sommet; petit appendice filiforme, brunatre, le grand jaune, relevd, subtriangulaire, sillonne et bilido au bout. Pygidium a peine sinu6. Pieds jaunes ; les 4 cuisses anterieures sont gcncralement noires a la base, les post(5rieures enlierement et les tibias de la derniere paire, qui sont minces et arques, sont toujours plus ou moins rom- brunis. $. ifilytres entiers, concolores; 4 panes anterieures, en general, toutes Jaunes. Ce dernier sexe se s^paro nettement des esp^ces precedentes par ses dlytres concolores. Quant au male, ses antennes flaves le rapprochenl des seuls E. rufipes el E, mendaXy qui out : le premier, les cuisses pos- terieures a moitie rouges ; lo second, les elytres nettement metalliques. France montagneuse : Embrun ! ; Suisse I, Suede, Autriche-Hongrie. Assez rare partout. 21. E. flavobullatus Mars. —-Ebxus flavobullatus * Mars., L* Abeille, V, p. 184. — Peyr., p. 186. Lxte cxruleus, nitiduSy antennarum basiy tibiis 4 anterioribuSy femo- ribus summis anterioribus y rufis, — c?. Flavo-appendiculato, — Long. 2 1/2 mill. cf. Entibrement d’un beau bleu brillant, a fine pubescence grise bien fournie. Front deprime au milieu ; epistome testacd ; palpes a dernier article assombri ; antennes atteignant le milieu des (Elytres, articles conico-cylindriques, noires, sauf le dessous du 1*' article et les trois 385 (135) Malachides d*Europe et pays voisins. suivants qui sont testac^s. ^lytres dilates, arrondis aux deux tiers^ a ponclualion fine et asscz serrce, a sommet concolore, a appendice jaune, grand, on parallelogramme irregulier et arrondi , concave au bout ; calleiix et imponctucs au milieu de Tapex. Pieds roux; les anteniies ayant la moitie basilaire dcs cuisses noire ; les intermediaires a cuisses et base des tibias noirs ; les postcrieurs entierement noirs, sauf le bout des tibias, surtoul en dcssous, et la base des tarses. $. Elytres arrondis separ6meat au bout, ou iis ont la marge seule rouge ou jaune ; quoique limitee, cette couleur est tr6s apparente. Cette tache, tres restreinte chez la femelle et nulle chez le male, dis- tingue facilcment cette espece de cclles qui precedent. J’ai pris abondaminent la femelle a Jaffa, Beyrout, Caiffa, Tibdriade et Nazareth. Peyron I’indiqueaussi de Jericho. Le seul male que je poss6de a ele pris par moi, (m juin, a Bloudan (Antilibari), a une hauteur conside- rable, contrairement a ce qui est dit par Peyron, qui considere Tesp^ce comme ne pouvant vivre au-dessus de 800 metres. 22. E. appendiculatus Er. — Eb^eus appendiculatus Er., p. 116. — * Kiesw., p. 608. — Redt., p. 540. — * Rey, p. 219. — * Peyr., p. 187. NigeVf nitidusy or^, antennis (summis exceptis) pedibusque testaceiSy femoribus posteriovibus nigris, — c?. Elytris flavo-appendieulatis, — Long. 2 a 2 1/2 mill. c?. Noir, brillant, a line pubescence jaunatre. TOle biimpressionnee entre les yeux ; epistome pale, palpes a dernier article brun ; antennes atteignant a peine le premier tiers des elytres, epaisses, a articles obco- niques, rousses avec leur seconde moili6 peu a peu rembrunie. Elytres avec un tvbs faible reflet verdatre, a points petits et serr6s, parcourus longitudinalement par une cote parallele a la suture et voisine de celle-ci ; impressionn^s el calleux au bout ; petit appendice noirAtre, le grand jaune, subtriangulaire, sillonne, bilide au bout. Pygidium aigfl- ment incise. Patles testacees avec les cuisses posterieures noires ; leurs tibias normaux, bisinues, noiratres. ?. Elytres entiers, coiicolores ; tibias posterieurs jaunes. La femelle se distingue do E. ateVy a laquollo elle ressemble beaucoup, par les tibias postcrieurs tout jaunes ; le male, par ses elytres conco- lores; les deux sexes, par leurs antennes courtes. 386 E. Abbillb db Pbrrin. (136) Authche !, Hongrie U Hecu aussi de Dobroudja (Montandon). Indique de France par M. Key, mais seulement sur la foi de Catalogues plus que suspects. 23. £. flavicornis Er. — Ebxus flavicornis (ex part.) Er., p. 114. — ♦ Kiesw., p, 606. — ♦ (ex part.) Peyr., p. 101. — ater * Ab., Nat. SiciL, 1882, p. 177. Niger, nitidus, ore, antennis basi, pedibus 4 anterioribus, basi femo- nm excepta, tibiisque posterioribus , basi quoque excepta, rufis. — d*. Elytris concolotibus, flavo-appendiculatis. — Long. 1 3/4 mill. c?. Noir, brillant, a pubescence grise medlocremcnt fine. T6te avec un point enfonce entre les yeux ; epistome pale ; palpes a dernier article brun ; antennes atleignant la moitie du corps, brunes, sauf Ic sommet du 1*' article et les 3 ou 4 suivanb^, qui sont plus on moins rougealres. Elylres a peine renfles postorieuremenl, subparallMes, a ponctualion bien marquee et tres dense, concolores au sommet ; petit appendice brun ; le grand, jaune, rcleve, en ovale concave, entier a son sommet. Pygidium bifide. Pieds jaiines, les 4 cuisses anterieures noires a leur base, les posterieures entierement; les libias poslerieurs, qui sont assez minces et arques, plus ou moins rembrunis. ?. Elytres entiers, concolores ; pattes anterieures a cuisses largement rembrunies; elytres a poiicluation plus marquee. La forme de I’appendice du male et du pygidium du m^me sexe sdpare nettement cette espfece de E. ater, auquel on Ta gdn(^.ralement rduni. Ses Elytres concolores (cf) emp^cheroot tout de suite qu’on ne confonde ce sexe avec E. ater et les autres Ebxus laches au bout. Quant a E. appendiculatus, il a des elytres calleux au sommet et un appendice sillonnd el bifide. — La femelle de E. flavicornis s’eloignc de celle de E. ater par sa ponctualion visible et ses pattes anterieures a cuisses largement noires, de celle de E. appendiculatus par les tibias post^rieurs et les cuisses anterieures en partie noirs. Paralt propre a rAutriche et a la Hongrie. A laqueUe des deux espfeces confondues par Erichson et Peyron faut-il appliquer le nom de E. flavicornis ? II est Mcheux que Kiesen- wetter se soil ddcidd pour celle qui a les antennes noirdtres, ce qui jure avec son nom de baptdme. Je ne veux pourtant pas changer ce syst^me, les raisons s’equivaiant. (i37) Malaehides d*Europe et pays voisins, 387 24. E. mediterraneus Ab. — Ebssus mediterraneus Ab. de Per., Nat. SiciL, 1882, p. 148. Niger, elytris cyanescentibus, antennis apice paulum infuscatis, pedi- bus, cruribus exceptis ad basim nigris, testaceis. — cf . Flavo-appendicu^ lato. — Long. 2 a 2 1/4 mill. c?. Noir, avec les dlylres verdatres ou bleuatres, convert d’une pu- bescence cijuchec blanche et dense. Front deprime, obsolfelement bifo- veole en avant; dpistome testaco, labro noir, mandibulos lestacees, noires an bout ; palpes testaces, a dernier article en majeure partie noir. Antennes epaisses, atteignant le dessous du calus humeral, testacees, a peine plus foncees sur leur 2* moilie ; !•' article obconique, 2* aussi long, subcylindrique, 3* a peine plus court, triangulaire, les suivants triangulaires, un pcu dentes. Corselet transversal, large, tr^s arrondi aux angles posterieurs, a ponctuation fine et asscz serr^ sur les c6t6s. Elytres convexes et un peu renfles, a ponctuation fine et difficile a voir sous la pubescence qiii la couvre, ornes au bout de deux appendices, le petit brun, redresse et pas tres mince, Tautre d’un jaune canari, large, ovalairo, un peu tronque au sommet, convexo et a bords replies par-dessous. Segments venlraux hordes de testace. Panes jaunes, sauf la moitie basil aire do loutes les cuisses ; tibias larges, les posterieurs ires etroits a la base, elargis assez brusquement ensuito et biarques. ?. Antennes plus courtes et plus minces. Elytres enliers au bout et concolores, en general ayant un mince lisere pale a Tangle apical. Theodosia (Grimee)!, Sicile, lies Balc^ares !. Cette espfece rappelle en petit les E. appendiculatus et E. ater, dont elle diiT^re par la couleur des pattes, Tappendice du male ni dchancre au sommet, ni profondement canalicule et la vesliture epaisse du corps. Elle ressemble davantago sous ce rapport a E. velatus dont elle diffbre aussi par les deux caract^res qui precedent ; E. flavicornis en est encore plus voisin ; mais son appendice (c?) est concave et sa vestiture gdnd- rale est moins forte ; enfin, ses antennes sont largement brunes. 25. E. velatus Peyr. — Ebxus velatus * Peyr., Monog., p. 192. Niger, subnitidus, antennarum basi pedibusque 4 anterioribus rufis; fmorum late basi antkorum, tibiarumque intermdiorum basi nigris. — cf. Elytris flavo^appendiculatis. — Long. 2 1/4 mill. cf. Noir, un peu brillant, pubescence cendree, dense. T^te avec une 388 E. Abeille de PEnmN. (138) iossette entre les yeux, cpistome testace; palpes bruns; antennes attei- gnant la moitie du corps, a articles allonges, noires, sauf le bout du premier article et les deux suivants qui sont teslaces. Elytres en ovale elargi aux deux tiers, subcoriaces, plisses longitudinalement au bout, petit appeudico noinUre, le grand jauiie, en triangle equilateral donl les deux angles opposes a la base sont chacun sillonne. Pygidium bidente. Pattes noires, le dernier tiers des ciiisses anierieures jaune, ainsi que leurs tibias et tarses ; la seconde moitie des tibias intermediaires et leurs tarses, jaunes aussi ; la derni^re paire noire avec les tibias larges, reguli^rement courbes. ?. Elytres entiers au sommet ; antennes plus minces.* Je ne connais que le male de cette especo pour I'avoir capture rare- ment a Bloudan (Antiliban). J’ai done dd copier le bref signalomenl de la femelle chez Peyron. Ses antennes, pres(iue noires, ne le rapprochenl que de E, flaviconiis; mais les tibias intermediaires a moitie noirs Ten eloignent tout de suite, sans parler de signes plus serieux. 26. E. Baudueri Peyr. — Eb^rus Baudneri * l^cyn, p. 184. NigcTf nitidissimiis, elytris CiTruleo-violaceis, ore, animnis bim, tarsis omnibus qmtuorque tibiis anterior ibus Icstaceis, — cf. Appendicula flava. — Long. 2 mill. d*. Noir, tres brillant, avec les elytres bleus violac^s, pubescence rousse tr^s fine. T(?te avec une fossette entre les yeux ; epislome testace ; palpes roux, a dernier article noir; antennes noires sur leur premier et leurs 6 ou 7 derniers articles, massives, alteignant la moitie des elytres. Elytres un peu dilates, arrondis aux deux tiers, asscz lincment et pas Ires densement poriclues, fortemenl calleux au sommet oil ils sont munis d’un petit appendice brun, roux au bout, et *d’un grand jaune, obovoide, sillonne sur toute sa longueur, l^ygidium fortement incise. Pattes anterieures jaunes avec les deux tiers basilaires des cuisses noirs; intermediaires noires, avec la moitie postdrieure des tibias et les tarses jaunes ; les dernieres toutes noires, moins les tarses jaunes ; leurs tibias tres dilates et tranchanls a partir du premier tiers, leur plus grande largeur aux deux tiers, tn>s c^urljes. $. Elytres plus visiblement ponctues; antennes plus jaunes el plus minces ; tibias posterieurs beaucoup moins dilates. 389 (139) Malachides d* Europe et pays voisins. Cette esp^ce et la suivante sont ladies u distinguer de toutes les aulres par la forme des tibias postcrieurs. E. Baudueri est si voisin de E» c/erulescens, que je ne serais pas elonne qu’il en fdt uno simple race locale. II s’en distingue par la coulciir testacee des tarscs, Tappendice jaune du male el la forme iin pen dilTerentc do cct organc. Je I’ai ddeouvert, en 1874, a Sin y me et non a Mersina, comme M. Hauduer Tavait indique par ernnir. L’espece propre a Mersina est E, rubetorum, Je possede aussi uiic fenielle de DoLroudja ; du moins, cel exemplaire, un pen plus dcnseinent ponclue et a tibias postcrieurs un pen moins dilates, ne me parait pas, malgre ces signes, meriter d’en 6tre separe ; inais, pour dtre edilie, il faudrait connaitre son male. 27. E. caerulescens Er. — Ebxus c.xrulescens Er., p. 115. — Redt., p. 540. ~ * Kiesw., p. C07. — Rey, p. 222. — nigricollis KiisU, Kdf, Eur», 4, p. 49. — Peyr., p. 286. Niger, nitidissimus, elytris nigro-cseruleis, fusco-pubescentibus, an- tennis basi, tibiis anterioribus et mediis (harum basi excepta) testaceis, tarsis infuscatis, — c?* Appendicula nigra. — Long. 2 a 2 1/2 mill. Var. Pugio * Mars., UAbeille, V, p. 185. — cserulescens * Peyr., loc, cit Elytris cxruleis, cinereo-pubesce^itibus. c?. Noir, ires brillant, avec les elylres d’un noir bleuatro, pubescence brum;. Teto comme chez le precedent. Elytres aussi, un peu plus paral- Ibles, a grand appendice noir, ovale, assez large, non sillonne. Pygidium et pattes ideiitiques, tarses bruns. ?. Pareille a la precedente. Dans la var. Pugio, la pubescence est cendrde et les dlytres plus fran- chement bleus. Le type habite Tltalie septcnlrionale : Peri, rAutriche, la Greco, la Turquie d’Europe. La var. Pugio, seule forme que j’ai capturde moi- mtoe, n’est pas rare dans le Liban et PAntiliban, a une grande hau- teur : Bloudan, Zebedani, etc. E. nigricollis Kiist., d’apres sa description faite sur une femelle, ne presente aucune diffdrenco avec E. cxrukscens, si ce n’est la transpa- rence du bord postdrieur des elytres, accident que Ton pent observer chez toutes les femelles de Ebseus a elytres noirs. 11 provient de Dalmatie. 390 E. Abeiie de Perrin. (140) 28. E. nigrocaudatus Ab. Ebsms nigrocaudatus Ab.» Rev. Soc, fr. d^Ent., 1885, p. 11. Atro^aruleuSf antennis, tibiis tarsisque omnibtis testaceis. — Ely- Iris nigro-appendiculatis. — Long. 2 1/2 mill. c?. Noir bleuatre, a poncluation tres fine et tr^s serr(5e, a pubescence grise extrSmement fine. Front un peu deprime, a impression semicir- culaire entre les yeux; dpislome etroitement tcstace, labre noir; palpes rougeatres, dernier article brun. Antennes a 1" article renfle de la base au sommet, 2* epais et court, cylindrique, 3* deux fois plus long, obco- nique, 4* plus court que le^precedenl, plus epais, les suivanls oblongs ; elles sont rousses avec la base du 1*' article noire. Corselet fortement transversal, tr^s luisant. Elytres tres finemenl et trijs densement ponc- tuds, a extrdmite concolore, plisses vers I’angle apical, avec deux ap- pendices noirs, rinterne petit, Texterno grand, tres allonge, subtriangu- iaire a angles arrondis, profondement creuse et sillonne interieurement. Abdomen noir. Pattes testacees, les anterieures noires jusqu'a la moitie des cuisscs (les intermediaires manquent) et les posterieuros a cuisses noires. Elytres entiers au sommet, subconcolorcs a Tapex. Italie? (1). Collection do Mniszech, apparteuant a M. Oberthiir. E. cserulescens est le seul Ebxus noiratre a elytres concolores au sommet el a appendice noir. 11 a la punctuation plus forte, les tibias posterieurs dilates et noirs. 29. E. eiythropus Peyr. — Eb^pus enjthropus * Poyr., p. 183, note. Cseruleo-niger, micans, capiie thoraceque nigris, antennis basi ei pedi- bus totis, flavis, cruribus poster ioribus nigris. — w., pi. 42, lij?. 210. — Attains Kiesw., p. 604. — Micromimetes '/ Woll., Jouni, Ent,, 1862, p. 441. Anieniiie ll^articukita*. panto ante ocnlos insert, r. — Froiis in mare simplex. — Ciypous brevis. — I’alpi iiiaxillares articulo ultimo subco- nicOf leviterapice truncato. — Thorax atl basim constrictus et productus. — Elytra Integra, apice in utvoqae sexu simplice. — Tarsi li-articulati, 2° articulo antcriorum in mare producto. — Membranes unguiculos at^ tingens. Corps de forme allongee. THe legeremeiit transverse, lipistonie et labrc courts. Palpes maxil- laires subbliformes, a dernier article deux fois plus long (lue le prece- dent obconique, legereinent tronque an soniniel; ies labiaux do meine forme, mais i)lus largeuiont lron(|ues. Aniennes iiiserees Ires pres de la ligne preoculaiie, assez courtes, a articles obcuniques. Corselet plus long (pje large, etrangle pres de la base (jui est nblecljie fortement, largenieiit rebordee, et prulougee sur los elytres ou elle est tronquee carreinent. Eciisson trapezoidal. Elijtres alloiig(5s et dilates au sommel ou ils soiit arrondis et enliers dans les deux sexes ; ne i>i(’‘senlant iii les polls di esses des vrais Attulus, ni meine la villosite coucbee des Ebicus el Eba imorphus ; mais portanl queiques coui ts pods claiiseines, a la favon des Traaglops. Pieds mediocres a 2' article i»rolonge dans la pieinii^o paire de palles Chez le male. Membrane egalajil Tongle en longueur. Ce genre, un peu arliliciel et qui n'avait ele propose que comme sous-genre par son crealeur lui-ineine, me parait devoir elre sdpare du grand genre Altalus a cause surlout de la forme remarquable de sou corselet. C'est la uu caractere qui saute aux yeux et qui a d'autaut plus d'importance que Ton ue rencontre chez les MUilus aucuii achemine- meat vers lui. 11 permet, en outre, de diminuer uu peu le uombre cou- sidt^rable d’especes apparteuaut au grand genre. 8i Ton neglige I’espbce canaricuue, les Sphinginus se cornposeut de quatre autres mediterraueenncs coiiuues depuis tres lougtemps ; deux (147) Malachides d* Europe et pays voisins. 397 d*entre elies se retrouvent cn Algdrie. Je oe donnerai de ces esptos qu’un signaiement sommaire. Tableau des espkes de Siphinginuii ct $• A. Corselet rnetalliqiie a base largcment jaune. B. Elytres bronzes, tacb('‘s an sommet et par/ois sur Jc bord lateral 1. lobatus. B\ Elytres d’un bleu noir, iiiiicolores 2. coarctatus. A *. Corselet unifuniiement rouge. B, Elytres d’uii vr., p. 142. Nigro-^feneus, ore, antennis bast pedibusque pro magna parte testaceis; thoracis margine postira lata, elgtrorum apire et inargine laternli teniie flavis, — Long. 2 1/2 a 3 mill. (f J. Noir bronzd, irijs brillanl, a ponctuation ires irreguli^re et If^gfere. T6te concolore, moins Pepistome et les palpes, qui soul ferrugi- neux (le devant est jaune cfiez le male) ; le dernier article do ces der- niers lache de noir; anteniies assez minces, leurs o premiers articles plus ou moins roux. Corselet bronzt\ largemeiit jaune sur toute la jiorlion r(5flexe de la base, c’<*st-a-dire piv.s^pie un tiers do sa longueur. Elytres bronzes avec uuo tachc etroite a lour sommet, cette lache remontant un pen Iriangulairement sur la suture et remontant etroite- menl le long du bord lateral jusqu’a lour base. Pieds avec Iciir pre« rniere pairo, la base nc, en France, surlout dans le Midi, en Italic, Espagne, Allemagne, Suisse, Aulriche el Hongrie. Aussi en Algerie : Edough (Bed.) Kel-Koiirrat, Bou-Mzeran (Sedill.), et en Tuuisie ; Ain- Braham ct Ea Kessara (Sedill.). E. Abbillb db Perrin. (i48) 2. S. ooarotatus Br. — Anthocomiis coarctatus Er., p. 404, — A/to- lus coarctatus Kiesw., p. ^^h.-^Antholinus coarctatus Rey, p. 184. — Attains coarctatus Peyr., p. 143. Nigrch^aneus, ore, antennis basi pedibusque pro niagna parte testa^ ceis; thoracis margine postica late flava. — Long. 2 1/4 mill. Identiquc au precedent dont il pourrait bicn filre line varield locale; n’en difffere que fiar les elytres coucolores sur ies cotes el au sommet, et le corps noir avec un reflet bleu d’acier. Quant a la largeur de la bande jaune basale du corselet et a la dilatation des elytres sigualds par Peyron, il n’y a ricn la que d’illusoiro. Signal^ h tort de France par divers auteurs qui ont pris pour lui des S. lobatus a tacho apicale restreinte el obscurcic. Paraft propre a Tex- trdme midi du continent europeeii : Gr6co (Plason) et Autriche I. Jo I’ai aussi regu de Sicile (Ragusa). 3. S. constrictus Er. — Anthocomus constrictus Er. p. 104. — At- talus constrictus Kiesw., p. 604. — * Rey, p. 185. — ♦ Peyn, p. 144. Cseruleus, nitidus, ore, antennis basi pedibusque pro majore parte testaceis, thorace toto rufo. — Long. 2 1/4 a 2 3/4 mill. cf ?. Bleu, tr(*s brillanl. T^lo bronzee, flave par devant, antennes brunissanl a parilr du milieu. Corselet enlit'rement rouge. Elytres entierement bleus, a somrael parfois un peu rougeatre. Pieds roux, avec Tarfile superieure des cuisses iulermt^diaires, la presque loialite des post^rieures noires ; les tibias de la dernierc paire sont sou vent rembrunis. Sardaigne (d’apr^s Erichson). France meridionale : Marseille 1, com- muo autrefois sur TOrmo dans certains quartiers ddnaturds depuis. — Tunisie (marquis Doria). 4. S. apicalis Perris. — Attains apicalis * Perris, Ann. Soc* etit, Fr., 1864, p. 289. — * Peyr., p. 145. — Antholinus posticus ♦ Rey, p. 184. Cxrukus, parum nitidus, antennis basi pedibusque pro majore parte, S3ppe elytrorum apice et raro margitie externa, flavis. — Long. 2 4 2 3/4 milt. ^ ?. Tenement voisin du precedent qu’il ne s*eu distingue quo par (149) Malachides d* Europe et pays voisins. 399 deux points : une tache rouge de forme variable au sommet des dlytres, suivie quelquefois d’une fine bordure latdrale demSraecouleur; et los etuis moins brillants. — Le premier de ces caractbres s*oblit^re parfois compl^tement, ainsi quo je le constate sur un de mes sujets de Corse ;et si I’on observe que certains cxfMnplaires de S, constrktus presentent I’angle apical avec une transparence rosee, on n’attachera plus de valour s(^rieuse a celtc diderence. 11 ne reste plus absolument que I’opacito assez accusec des teguments. Demerit par erreur d’Alger (Reveliere ex Perris), ce Sphinginus parait propre jusqu’ici aux lies de Corse et de Sardaigne. N’ayant jamais pu voir dc cette derniere localitc S, constrktus qui y parait remplace par S. apkalis, je me demande si Erichson, en dderi- vant son S, constrictus de Sardaigne, n*a pas eu entre les mains un 5. apimlis a elytres concolores. Dans ce cas, les deux cspeces seraienl synonymes et S. constrictus devrait prendre un nouveau nom. Espece canarienne. 5. Sphinginus jucundus Woll. — Micromimetus? jucundus Woll., Journ, Ent., I, 1862, p, 441. — Cat, Can,, p. 228, 360. — Peyr., p. 297. Cette espece se distingue aisement de cellos avec lesquelles il a des rapports par sa lOte plus large, convexe, ovale el regulieremenl ponc- tuee, par son corselet d’un roux brillant et presque sans sculpture, par ses (dytros d’un bleu lonce qui ii’a pas dt) pulx^scence line inferieure, el seulemenl quelques poils dresses, ecarles et tres peu nombreux. Son cursclet comprime posteriourement el eleve au centre par derriere, son facifes et sa surface presque glabre portent a croire que ce n’esi pas un Attains, Un soul exemplaire irouve dans la region d’El-Monte, Grande-Ca- iiarie. (Ex Woll.) La place de cel Insecte, qui m’est domeure inconnu, me parait assez clairc. Les poils drosses des elytres le separent forcement des Trauglo^ paires dos Caulautaires, La forme de son corselet rappel le uniqueinent cello des Sphingmus et la surface glabre des elytres vient corroborer cette parente et Eloigner loute velleito de rapprochement avec les Cyrto^ sus ou autres groupes a elytres velus. 400 E. Abeille ds Perbin. (180) XIV. Genre Attalus Er. — Attalm Er., EnUm,, p. 89. — Duv,, Gm, Col, Eur,, III, p. 176. — Kiesw., p. 599. — Antkocomus (II et HI) Er., Ent,, p. 100 et 101. — Attalm Key, p. 201 — Nepa- chys Thoms., Scandhu CoL, I, p. 112. — Hey, p. 192. — An- tholinns Hoy, p. loO. — Attalm Pcyr., p. 136 (moins les ^,^enres Pelochroiis et Sphinginus). Antennae lUarticulaUx, paulo ante ocnlos — Frons in mare simplex, — Clypeus brevis, — Palpi maxil lares articulo nltimo fusi- formiy apke hreviter truncato, — Tliorax ad hasim hand constrictus, — Elytra integrUy apke in utrogne sexu simpUria (tribus speciebus exceptis), — Tarsi ^Hirticulati, articulo anteriornm in mure prodticto. — Mem- branea nnguicttlos attingens. Corps do forme tr^s variable. THe on general transverse, rarernent aussi ou plus longue epic large. Epistome court, forlement transverse, labre aussi. Palpes rnaxillaires subliliformes, a dernier article deux fois plus long ipi(» le precedent, fusiforme, plus ou inoiiis renlh'*, U'lijeurs tnuHpu* au sommet, niais etroitemenl; les labiaux [letils, a dernier article oblong, tronque iHroite- ment. Anlennes iiiserec.s tres pres des \eux, rnais uii peu cn avanl d’une ligne qui passerail [)ar leur bord inferieur: longues ou courles. simples ou a articles triangulaires, dentes, pcctiiies, tlabellcs. Yeux assez saillants, convexes. Corselet tantdt forteinent transversal, tanlol aussi large que long, a angles arrondis, et a cutes non sinueux. Ecusson trapezoidal. Elgtres riormaux, enliers, a double villosite : Tune, longuii he- rissee; Tautre, courte couchee (sauf die/, les deux Eb.rhnorphus). Par- fois, les poils dresses soul reduils a quebjues-uiis (|u’on nunarque a la declivite posterieurc des elytres ou aii-dessiis du calus humeral ;ces poils sont caracterisliijues et ne se rencuiitrent jamais dans le genre voisin EIj.tus, L’apex chez le male esl toujoiirs simple et inerme, comme dans la feinelle, si ce nVst dans trois especes dc Separhys, Pieds inediocres. Tarses a 2* article prolonge dans la premiere paire chez le male. Go prolongemenl varie beaiicoup de forme, tanlol droit, taiilot c/iurl)e, tantdt sinqile, Uiiildt peclind eii dessous. La membrane egale I’ongle en longueur. Ce genre esl ires distinct du genre Ebxus par sa villosite dressoe, (i51) Malachides Europe et pays voisins. 40i par I’absence d’appendice chez le male et surtout par la forme de scs palpes qai ne soni nullement largas par le bout, mais fusiformes. — - Inutile de parler des Sphinginm caracterisds par leur cou dtraogle et prolonge sur les 6Iytres. Tel que je les con^ois, les Attains se composent d’elements assez hdtdrogtines ct j’aurais bien voulu repartir leurs especes en plusieurs genres, donl quelqiies-iins avaient deja ete proposes ; mais les passages sont loujours venus detruire mes essais de groupements. J’ai did obligd de comprcndre dans Ics Attains les Nepachys et Antholimis, Les Nepachys ont die bases sur deux caracteres masculins : dlytres appen- dicules et antennes llabelldes. Mais le premier de ces signes n’existe pas chez les multicolor, eximius, pectinatus, erinacens et mirandus, Quant a la forme des antennes, nous la voyons dans Attains perforatus (c?) se rapprochcr absolurnerit de celle des Nepachys (?). II y a plus : mi- randus (cT) a bien ces organes lamelles, mais la femelle ne les a mdme pas dentes. Les Antholinus, correspondanl aux Attains de Wollaston, different des vrais Attains, lesquels ont pour synonymes les Pecteropns de cel auteur, par deux caracteres : le prolongement tarsal des males sans pectination inferieure et le corselet moins transversal. La forme du corselet dtaiii des moins fixes, il ne convient pas de s’y arrdler. Quant aux tarses, ils varient beaucoup aussi comme dimension, comme cour- l)iire, comme longueur et nonibre des dents inferieures. Ce signe est, en outre, des plus delicats a bien apprccier el, ainsi isole et mal limitd, il ne pent justifier un demembrement. Jo ne parle que pour imiinoire de irois sous-genres proposes : un par M. Rey et deux par moi. Les Ahrinus paraissent siilfisamment distincts de prime abord, a cause do leurs elytres jaunes macules de noir ct de leurs palpes plus rentles. Mais il convient de remarquer que certaines especes qiii ont le m^me systeme de maculature ont des palpes minces, cl que ces derniers organes presenlent toules les transitions. MM. Rey et Peyroii invoquent aussi les antennes plus fortement ciliees, ce qui est tr6s vrai pour les Amictus et Analis, mais ce qui est inexact pour des esptjce similaires. — Le sous-genre Ebximorphm presente un facibs particulier a cause do ses cl vires mats, abondamment pourvus de pubescence couch^e, mais absolument privds de pilosite dressde, ce qui donne aux etuis Taspect de ceux des Ebxns. G'est une simple subdivi- sion. — J’ai designd sous le nom de MixL^ : Attains hystrix, qui a les iSlytres termines par des appendices filiformes et des pointes n’ayant 402 E. AbB1LL£ db Pbrrin. d’analogues que chez les Charopm Jusqu’ici, cet(e esp6ce repr^sente seule ce sous*geiire dans notre faune ; j*en ai d^rit rdcemment 7 autres d’Abyssinie. Mes Attains comprenaicnt chez Peyron 27 espfeces, defalcation faite des Sphinginus et Pelochroiis d*une part, et, de I'aiUre, de A, semulusy qiii n’est qn’une variete, et de A. Mannottani, qui est un Cyrtosus, Sans parler des esp^ces canarieniies, mon travail en menlionno 26 aiitres, ce qui fait en tout 63. Pour rendre plus clair le tableau do ces nombreuses esp^ces, je Tai fractionne en 5 subdivisions dont on trouvera ci-aprt5s les differences synoptiques. Mais je dois prevenir que mes subdivisions ne correspondent pas aux sous-genres dont j’ai parle, parce que je me suis attache, pour dies, a des signes moins scientiliques que faciles ^ constater. — Mes tableaux sont applicables aux deux sexes. A. Antennes, au plus, dentees, ?. B, Elytres pales, au moins sur une portion de la suture (Chlorotici) B\ ifilytres a suture enti^rement mdtallique (sauf parfois a Tapex). C. Elytres brillants, heriss6s (plus ou moins) de soies. D. Extrdmite des etuis concolore {Concolores) , Extremite pale (Caudafi) C\ Elytres mats, sans soies hc^rissees [Opaci ), .. A\ Antennes flabellees c?, pectinees ? [Flahcllati ). . . Subdivision I. — Chlorotici. A. T6le jaune. B. Elytres tout jaunes 8. ohiorotious. B*. i^lylres avec une tache noire sur chacun d’eux. . 9. lutatus. A\ T^te noire, au moins partiellement. B. Antennes dentees, ne dcpassanl pas la base des elytres. i2. perforatus. B\ Antennes normales, ddpassant de beaucoup la base des elytres, C, Corselet jaune, sans tache. jD. Suture jaune d'un bout a i^autre Subdivision I. Subdivision 11. Subdivision Hi. Subdivision IV. Subdivision V. 3. limbatus. 403 (153) Malaehides Europe eX pays voisins. D\ Suture en partie noire. E. Elytres noirs, sauf le contour ext^rieur et une tache sagittale sur la suture. . . 49. mirandus $ (i). E\ ifilytres jaunes, a bandes noires. F. Elytres avec deux bandes noires transverses. . i. hystrix. F*. Elytres a base noire, cette couleur descendant parlois (plus ou moins) lo long de la suture. 10. semitogatus. €*, Corselet jaune, tachd de noir. D, Cuisses postc^rieures jaunes h leur base 2. pictus. D\ Cuisses posterieures noires a leur base. E. Corselet flave, a tache mediane noire... 3. limbatue var. E\ Corselet m^tallique, avec le pourtour dtroitement jaune. F. Tibias posterieurs noirs 7. Ragusae. F\ Ces tibias rouges. G, Elytres metalliques au sommet. ... 11. coloratus. G\ Elytres jaunes au sommet. ....... 4. parietarise. Subdivision II. — Concolores. A. Elytres mdlalliques avee les cotes (plus ou moins) rouges. Corselet melallique, avec les angles posterieurs rouges. 13. Nourricheli. A \ Elytres d’une seule couleur. B» Elytres et corselet metalliques, concolores. C. Corps d’un bronzd cuivreux. D. l^lytres coriaces. E. Cuisses en grande partie rouges. Corselet brillant. 16. cupreomioans. E*. Cuisses noires, sauf i’extrfime base- Corselet mat 15. oonvolvulus. (1) Cette esp^ce, par son mile a antennea flabell^s, appartient k la Subdi- vision V. 404 E. Abbille de Perbin. (1S4) D\ ^lytres a ponctualion forte etregulifere. . 17. paradoxus. C\ Corps d’un bleu (plus ou moins) verdStre. D. Forme trbs courte. E. Corselet coriacd, ponctue. Elytres a points forts et serres (3 mill.) 18. tristis. E\ Corselet lisse. Elytres a points irreguliers et pas trfes forts (4 mill.) 19. uniformis. D\ Forme allongee. E, Imponctue. Corselet d’un beau bleu ... 34. xanthopus. E\ Tres visibloment ponctud. Corselet noiratre. F. Ponctualion rdguliere. Villosite noire, caduque et a peine visible 33. alpinus. F\ Ponctualion tres irreguliere. Villosite noire, forte et serree. G. Duvet blanc, cspace. — c?. Antennes mates, a articles 3-10 terminds en dessous par un angle tres oblus et emousse. 32. omophloides. G\ Duvet blanc, tres fourni. — c?* Antennes brillantes, a articles 3-10 termines en des- sous par un angle aigu 31. dasytif^ons. B\ Elytres metalliques. Corselet rouge, parfois tolalement, parfois sur les coles. C. Corselet rouge. D. Tibias anteriours rouges. E. Punctuation elytrale nette et profonde. Bord lateral en bourrelet 22. dalmatinus. E\ Cette punctuation irreguliere cl ruguleuse. Pas de cote laterale. F. Tres trapu. Elytres deux fois aussi longs que larges a la base. 2 1/4 mil 1 20. anticus. F’. Plus allonge. Elytres deux fois el domie aussi longs que larges a la base. 3 mill. . 21. sicanus van D\ Tibias anterieurs noirs. E\ Antennes noires a la base. F. cf- Tdtc au moins aussi large que le corselet, et (185) Malachides d'Europe et pays voisins. 408 antennes a articles parallfeles. — ?. lns4r6os presque sur la ligne pr^oculairo. 23. ^racilentus. F*. (?. Tfitoplus etroite qiie le corselet, et antennes a articles triangulaires. — ?. Inserees loin des yeux 24. leptocephalus. E\ Antennes rouges a la base. F, Ponctuation marquee, au moins a la base des elytres 25. lusitanicus. F\ Base des elytres ruguleuse, sans ponctuation nette 26. cyaneus. Corselet (plus ou moins) tache de noir. D. Tibias noirs, E, Elytres bleus, tres herisses. Cotes du corselet a peine rouges 32. convexifrons var. E\ Elytres noirs, presque sans poils heriwssds. Coles du corselet largeinent rouges 37. Tenietensis. D\ Tibias, au moins partiellement, rouges ou rou- geatres. E. Tibias posterieurs noiratres ou rouge sombre. F, Tache thoracique seulement au bord anterieur. — c?. Articles 8-10 des antennes aussi longs que larges 27. punctifer. F\ Tache thoracique mediane (plus ou moins) etenduc. — cT. Articles 8-10 des antennes plus longs quo larges. G. tend depuis I’exlreme sommot jusqu’a la marge de la base et se dilate latdralement. Elytres allongt^s, dilates de la base aux deux tiers, brillants, a points rares et obsoletes, arrondis tres separement au sommet, noirs un peu metalliques, lravers(5s par deux larges bandes jaunes, la premibre au tiers des etuis, entamee dans le haul par la couleur fonciere qui descend en pointe le long de la suture ; la secondo occupant Textrbme sommet de Tclytre. Pieds tout noirs, sauf le dessous des cuisses anterieures et tous les larses. ?. Antennes plus pales, taille superieure, elytres plus blargis vers le bas. Espece que Peyron dit btre tres voisiue de A. parietarix et dont le dessin elytral est absoluraent different, ainsi, du resle, que la forme gdndrale du corps. Ses deux bandes transversales I’isolent complbte- ment. Comme lui, il paralt propre a la Sicile, d’ou je Tai recu de M. Ragusa. D’aprbs ce collegue, il habite le Monte-Pellegrino, ou il affectionno les fleurs d’Euphorbes. S.-G. ATTALUS sensu stricto. 8. A. chloroticus Fairm. — Ebxus chloroticus Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1863, p. 642. * Peyr., p. 174. — Attains chloroticus Ab., Natur. Sicil., 1882, p. 150. Subtus ferrugineus, supra totus flavus. — Long. 2 1/2 a 2 3/4 mill. . Entibrement ferrugineux par-dessous, et flave livide par-dessus, (163) Malachides d'Europe et pays voisins. 413 sans pubescence couch^e, mais densement hdrissd de polls noirs. Court et large, trbs luisant. T6te avec les palpes et le labre fences ; antennes d^passant le premier tiers des elytres, dentdes fortement a partir du 4* article ; pales, moiiis le sommet de chaque article i\ partir du 4*. Corselet trbs transversal, tres convexe, trbs arrondi sur les cotes, luisant, prdsentant souvcrit le milieu de son disque Idgbrement rouille vers le sommet. Elytres elargis Idgbrement vers le bas, a points laches et mddiocres. Pieds concolores. $. Antennes plus courtes, a articles subtriangulaires. Cet Attains, qui commence la serie des Attains vrais, est le seul du genre qui ait la t^te jaune avcc le suivant qui a une tache sur chaque 61ytre. II est propre a rAlgeric, od il habile les provinces suivantes : Oran : lac de Misserghin, Tlemcen, cole d’Agadir (Bedel). — Constantine : Biskra. — Aussi en Tunisie : Sidi-el-Hani et Ain-Tefel (Sedillot). — II affectionne les Ombelles blanches. Je ne sais pourquoi Peyron a maintenu cette esp^ce parmi les Ebmus, dont il s’ecarte par tous ses caracteres. 9. A. lutatus Ab. — ■ Attains lutatus * Ab., Rev. d'Ent., 1890, p. 46. Omnino testacens, oculis nigris, maculaque unica nigra postice in sin- gulo elytro. — Long. 2 mill. c?. Inconnu. $. Corps court, fortement elargi par derribre ; pubescence double, de la couleur fonci^re, qui est d’un jaune lirant un peu sur le rougeatre. Tout le corps, par-dessus et par-dessous, est de cette couleur : il n’y a de noir que les yeux et une tache subarrondic, un peu transverse, a bords vaguos, placde sur la d^clivito poslerieure de chaque elytre. Antennes courtes, depassant a peine la base du corselet, a articles sub- triaugulairement ovoides, assez minces. Corselet tr^s transverse, court, angles trbs arrondis, a punctuation invisible, ainsi que la t6te. Elytres a epaules bien accus^es, plus larges que le corselet a leur racine, peu r^trecis derribre le calus humeral, dilates d *«au sommet qui est tr6s largement arrondi, trbs espacdment et supeiiiJellement pointillds. Jambes et dessous du corps concolores. Je n’ai vu qu’une seule femelle de cette espbce si reconnaissable a son corps lisse et absolument unicolore, sauf les deux taches subapi* Gales des dytres ; elle fait partie de la collection de Demaison et pro^ 414 Abeille de Periun* (164) vient d’%ypte, saos d^ignation plus prdcise. BUe ressemble a un gros CavUautes Ogieri, 10. A. semitogatus Fairm. — Ebasus smitogatus * Fairm., Ann. Soc. ent. Fr.f 1863, p. 641. — Attains semitogatus Peyr., p. 168. Flavo^testaceus, capiie xneo, macula viridi scutellari, aliquando totnm basim occupante, deinde juxta suturam descendente, usque ad apicem, hie rarissime dilatata. — Long. 2 a 3 3/4 mill. <5*. Flave testacd, pubescence blanche couchde assez serr4e et polls ttoirs dresses. Tdte biimpressionnee, bronzde, avee I’epislome et le labre rouges; palpes rouges avec le dernier articlo tach(^; antennes assez dpaisses et atteignant le premier tiers du .corps, a artichis snblriangii- lairos, noires, avec les premiers articles testaces, et parfois teslacees eii entier. Gorselot tres transversal, l\ cotes tres arrondis, luisaiit, convexc, roux, rarement avec le disque un peu rembruni. Elytres dilates de la base au sommet, a ponctualion irregulibre et lache, jaunes avec une tacho verte scutellaire, occupant eii general toute la base, parfois des- cendant le long de la suture, rarement jusqu’au sommet, od elle se dilate inbme triangulairement. Pieds ou tout tlaves ou avec les genoux et mbme le dessus des cuisses metalliques. ?. Front non impressionne ; antennes courtes. La couleur de cette espece est des plus variables, puisque du jauno presque complet, sauf la tbte, elle fiiiil par avoir le corselet macule et les elytres ne presenlant plus, comme teinlee de jaune, qu’uno tache oblongue, latdrale ii bords vagues. Propre h PAlgdrie, oCi elle ne parait pas rare. Oran : Dahra (Bous- quet); Constantine : La Calle (0. de Baulny), Hammam - Meskoutirie (Sedillot) ; Alger : Milianah I ; Tunisie : El-Feidja, Nebeur (Sedillot). — Indiqud de Prance evidemment par erreur. 11. A. odloratus Ab. — Attalus coloratus * Ab. de Per., iVdfwr. SiciLy 1882, p. 140. JEneuSy ore^ antennarum basi tibiisqu^ testaceis, thoraee undique flavo^ marginato, elytris seneis, macula laterali pone humeros, alteraque com- muni in sutura ipsa, triangulari, supra transversale, infra acuta, flavis. — c?. Antennis quam longissimis, — Long. 2 1/2 a 2 3/4 mill. Bronzd brillant, couvert de poils gris couches et de polls noirs dimiHlreMds* Idle conoolore^ sauf les parties de la bouche ; les palpes (105) Malachide$ (^Europe et pays voisins, 415 sombres; antennes demesut^ment longues, atteignant k peu pr^s le Bommet des dlytres, brunos avec les 4 premiers articles plus pSles ; tres minces ; !•' article obconique, pas tr^s long; 2* court, subnodiformo ; 3* un peu plus court quo le subanguleux k ses deux tiers externes; 4* plus long, un peu dilate pres du sommet externe ; 5* un peu plus long, coudd brusquement au cote interne, en angle obtus a ses deux tiers externes ; 6* plus long, presque droit intdrieurement, trds angu- leux exteriourement; 7* subdgal en longueur, maia plus mince, dvidd h son c6te interne, anguleux de mdme a Texterne; 8*10 trds allonges et trds minces, arques interieurement, subanguleux extdrieurement avant le sommet; dernier manque. Corselet tres transversal, a c6tds trds arrondis, enlierement bronze, sauf le contour qui est inegalement bordd de flave, celte bordure plus largo aux angles posterieurs. l^lytres a points assez flns, iiiegaux, laches ; bronzes, avec uiie tache pftle placde au tiers anterieur de la suture, triangulaire, ayant la pointe dlrigdo cn bas et depassant les deux tiers, coupee presque droit par-dessus, avec line petite pointe dirigee vers Fecusson, dilatee a la base mdme, mais isolee du bord externe qui est flave k cet endroit. Pattos flaves, sauf les ciiisses qui sent broiizdes aux deux tiers ; cellos de la dernidre paire sont bronzdes J usque pres du genoiu Aiitctmes minces, atteignant le tiers des elylres. Sa maculature spdeiale et les antennes ddmesurdes du mfile caraetd- riseni cette espdee, Elle parait propre aux ties Baleares, ou olle a etd ddeouverte par M. Will, d’Erlangen. J’en dois la communication d M. von Heyden. 12. A. perforatus Ab. — Attains perforatus * Ab. de Per., Nat. SiciL, 1882, p. 140. Nigro-stnmsy antenmrum basi, thorace macula discoidsa excepta)^ elytrorum sutura,. marginibus laterali et apicali nec mn macula late* ralif pedibusque flavo-rubidis. — Long. 2 1/2 d 2 3/4 mill. (5*. Large et court, brillant, herissd de polls pSles. Front Idgdrement sillonnd sur ie vertex, bisillonnd entre les antennes ; dpistome et man- dibules roux obscur, labre noir, palpes mdtalliques. Antennes trds dpaisses, depassant la base des diytres, a articles trds fortement dentds, a peu prds aussi larges que longs a partir du 4% sauf le dernier qui est allongd ; les 2*^ a 4* articles sont rouge^tres et les autres plus sombres. Corselet trds transversal, aussi large que les diytres, portant une grosse tache mediane arrondie et placde un peu en avant. iSlytres iarges et 416 E. Abeille de Perrin. (166) courts, tr^s deprimes et enfonces le long de la suture, converts d’une forte ponctuation, qui devient fovdolee et tres rugueuse dans la depression juxta-suturale, cotte sculpture s’evanouissant au sommet des dlytres; ils sont mdtalliques, sauf les 4 cinqui6mes posteriours de la suture qui sont d’un jauiie rougeatre ; cette couleur se dilate au sommet de fagon a occuper largement I’apex, ct remontc tout le long du bord lateral en formant vers le milieu une large tache qui s’avance jusqu’a la moitid de la largcur de Tdlytre. Venire mdtallique pale, tournant parfois au rou- gcatre. Pattes rougeatres avec le dessus des cuisses un peu mdtallique. Antennes n’atteignant pas la base du corselet, a articles obtusd- ment dentes a partir du 6* ; celui-ci et les suivants tres courts. La coloration varie assez : ainsi, je possdde des sujets dont la tache thoracique s’efface de plus en plus, dont les jambes deviennent toutes rouges el les dlytres aussi, sauf une petite tache verdalre de chaque cote de Tdcusson et une autre, vague et plus grande, Isolde, ^ la decli- vite postdrieure de chaque elytre. Algdrie : B6ne et Constantine !. M. Lapeyre I’a capture dans cette der- iiidro localite, d’apres des renseignements fournis par M. le D** Chobaut, sur les fleurs de Scilla maritimay vers le milieu de septembre. La pubescence toute blanche, la forte sculpture de ses dlytres et les antennes courtes, massives el dentdes sont les caractdristiques de cette espdce. 13. A. Nourricheli Cast. — Malachius Nourricheli Cast., Silb, Rev., IV, p. 29. — Anthocomus transfuga * Kiesw., Berl, ZeiL, 1859, p. 58 ; — Nat., IV, p. 607, nota. — Attains palliatus Baudi, Berl. Zeit.j 1871, p. 127. — Nourricheli * Peyr., p. 165. jEneo-viridis, ore, antennarum primis articulis, cruribus infra, tihiis et tar sis totis, thoracis angulis posticis, elytrorumque margine later ali abbreviata, flavis. — Long. 2 1/2 mill. cf. Bronzd vert, brillant, pubescence blanche fournie et pilositd noire abondante. Tdte bifoveolde en avant, fovdolee sur le vertex, concolore, sauf I’dpistome qui est pale, palpes noirs. Antennes atteignant la base des dlytres, a articles triangulaires obtus; noires, sauf les 4 premiers articles plus ou moins rouges. Corselet luisant, entidremenl vert avec les angles postdrieurs dtroitement bordds de flave ; trds transversal, a c6tds trds arrondis. 15lytres dilates de la base aux deux tiers, a points assez serrds, irrdguliers et un peu subruguleux, bordds de flave sur leur (167) Malachides d'Europe et pays voisins. 417 marge exteme depuis le dessous de Tdpaule j usque pr^s du sommet, cette bordure un peu dilatee au milieu. Panes rousses, sauf le dessus de loutes les cuisses et souvenl la totality des postdrieures. TSte presque identique, a peine plus plane. Je ne connais aucune variete do cette cspece dont j*ai vu un nombre considerable d’^chantillons dans la collection du Musee civique de Gfines ; on pretend pourtant quo la bordure flave des angles posterieurs thoraciques peut disparaitre, que le corselet peut tourner au rouge avec une tache centrale ; enfin, que la bordure des elylres peut se prolonger jusqu’au sommet. Je ne puis parler de toutes ces soi-disant varietes, sur lesquelles je voudrais bien 6tre edifie ; car, si elles existent rdelle- ment, Tespfece suivante vient se placer dans cette sdrie comme couleur extreme. Assez abondant depuis le Piemont : Busalla, Gasentino, jusqu’a Rome. La variete a cou rouge et macule (palliatm) serait propre k la Sardaigne. 14. A. postremus Ab. — Attalus Ragusm * Ab. de Per., Nat, SidL, 1882, p. 146. — postnmus Ab., Ann, Soc, ent, Fr,, 1882, Bull,, p, GXXV. JEneo-metallico-auratus, thorace elytrorumque apice flavis ; illo nigro maculato, — Long. 2 a 2 1/2 mill. c?. Bronze, couleur de laiton, tr6s brillant, hdriss6 de poils noirs. Vertex tr^s legerement foveold, deux sillons paralleles bordant le front cn avant des yeux. Epistome jaune, labre brun, ainsi que les mandi- bules et le dernier article des palpes, les autres articles jaunes. Antennes epaisses ot ddpassanl peu la base des elytres, d’un brun clair, avec leurs S premiers articles plus pales. Corselet large, transversal avec tous les angles arrondis, jaune avec une tache noire placee en avant, tantdt qua- drangulaire, tantdt ovalaire, emettant toujours du milieu de sa base en arri^re une pointe triangulaire, allongeo. I^lytres subparallMes, tres arrondis au sommet, fortement ponctuds, bronzes avec leur sommet jaune, catte derniere couleur remontant triangulairement sur la suture. Abdomen avec les derniers segments largement jaunes, Panus plus foncd. Pattes testacees, tarses plus sombres. Antennes a articles plus ovalaires. Elytres plus dilatds postdrieu- rement. Sa couleur bronzee, ses dlytres taches postdrieurement^ sans I’dtre &I8 ABmLLS DIB Perrin. (168) latdralement, ses pattes claircs p^rmettent do croire qu'il est distinct de A. NourrichelL Cependant, jo suis loin d’etre coriain de sa validity, II paralt propro a la Sidle, d’oii je I’ai regu de M. Ragusa, 15. A. convolvuli Ab. — Attains convolvuli * Ab., Nat, Sicil,, 1882, p. 145. JEneus coriaceus^ ore, antennarum basi tibiisque anticie et intcrimdiis pallidioribus. — Long. 2 i/2 a 2 3/4 mill. c?. Mat, court et trapu, entierement d’un bronze dorc, avcc la Ifite et le corselet imperceptiblement chagrines et les dlylres coriaces ruguleux, convert dNine courte et fugace vestiturc blanche ct de longs polls noirs hcrisses, les uns diriges iin pen en arriere, les autres eii avant. Front large, a peine bisilloiine en avant, (‘pislome d’lm testace obscur, labre poir, palpes teslaces a extrdmite du dernier article noire. Antennes md- lalliques, plus Ou moins bronzdes siir leurs 2-5 articles, ddpassant a peine la base des elytrcs, a articles courts, iriangulaires. Corselet tres trans- versal avec les angles antcrieurs dossines et les postcrieurs largement arrondis, ilnement reborde sur les cotes et sur la base ; a surface rdgu- lierement convexo. Iillytros courts et tres larges, elargis au sommet. Epimdres concolores. Ventre aussi. Pattes metal liques, sauf les tibias et les tarses anterieurs qui sont d’un jauno obscur, les intermddiaires encore plus obscurs, et les postcrieurs tout h fait concolores ; parfoia I’extrdme base des cuisses anterieures est pale. ?. Antennes un peu moins dpaisses, a articles un peu plus allonges. Espece tres remarquable par sa couleur, ses elytros courts, etc., et que je ne puis comparer a aucune autre. Le male a le prolongement du second article tarsal gibboux a la base, presque droit et brusquenient recourbe en angle droit all sommet, forme un peu anormale chez les Attains vrais ; mais il a bien, comma les autres, le dessous de cet article forlement poctiiid* Algerie : Tdniet-el-Haad, pentes rocheuses, exposees au midi, vers 1,000 metres d’allitudc. Assez abondant en mai, dans les fleurs de Con- volvulus Althseoides, od MM. Ancey fils et Bedel Tout ddcouverl. 16. A. cupreomicans Ab. — Attains cupreomicans * Abt,Rev. d'Ent,, 1882, p. 181. JEnetts, micans, ore antennarum basi, tihiis omnibus, crurWitsqne pnrtim pallidis. — Long. 2 1/2 miH- (169) Malachides d' Europe et pays voisins, 419 cf. Mat, court et trapu, enti^rement d’un cuivreux dord, tdte mate, corselet brillant, elytres ruguleux ; couverl d'une courte pubescence blanche couchee et h^rissd de longs polls noirs. Front large, a peine bisillonne en avant, dpistome d’un testace obscur, labre uoir, palpes d’un tostacd sombre bronzd. Antennes testacees, avec leurs 2 premiers et leurs 7 derniors articles en partie bronzes, ddpassant la base des dlytres, a !•' article court et renfle, le 2* petit, nodiforme, 3* allonge, obconique, 4* et suivants triangiilaires. Corselet trds transversal, avec tous ses angles arrondis, lea postdrieurs plus largement. i^lytres courts et trds larges, s’arrondissaiit au bout. Epimdres concolores, ventre a segments hordes de testace. Pattes rougeatres, y compris les trochanters et les hanches, avec los tarses plus sombres ; 4 cuisses antdrieures bronzees sur lour dernier tiers et sur leur tranche superieure, les pos- terieures enlidremeut bronzees, sauf a leur base ; extremile des tibias intermediaires et tranche superieure des posterieures bronzees. Seg- ments ventraux hordes assez largement de came. Inconnue. Espece trds voisine de A. convolvuli; mais facile a reconnaltre a la coulenr pale de ses tibias postdrieurs et d’une portion des cuisses, ainsi qu’a son corselet brillant ; ses antennes sont presque aigument dentdes et plus longues. Algerie : ravins d’Ain-el-Houl, pres Tlemcen, un seul male pris par M. Ancey fils, qui m’en a enrichi. 17. A. paradoxus Ab. — Attains paradoms * Ab., Rev. d*Ent., 1882, p. 182. JEneo-metallico^aureuSy tibiis tarsisque omnibus pallidis^ quam fortis-- sime et densissime punctato-cribratus. — Long. 2 1/4 mill. (?. Inconnu, D*un bronze dord metallique, brillant, convert d’une pubescence blanche courte et & demi dressde ; punctuation de la tdte assez forte et rugueuse, du corselet fine et trds irregulidre, des dlytres extrdmement dense et profonde, h la manidre des Haplocnemus. Tdte obsoldtement bisillonnde en avant et subcardnde entre ces sillons, qui sont paralldles ; dpistome moins foncc; palpes bruns, dextrdmitd du dernier article rou- goStre, cet article remarquable par sa forme conique et trds court. An- tennes de 11 articles, brunes, avec le 2* article rougedtre, trds courtes et 420 ^EiLLlB 0B Perrin. fEurlip0i ete^ (170) vetues^ |i articles courts, trto^ylii^es. la t^te, tits court, convexe, a angles aitondis^ r^tr^i en avaiit. :£lytres k calus saiilant, tr^ dilates et arrondis, k pouctuation sub^gale, d^primds le long de la suture. Dessous du corps vert mat matalllque, le ventre brillant, k segments dtroitement bord^s de cam^; dpimbres concolores ; dernier segment tronqud carrdment, portant au milieu du bord postd- rieur une petite fossette arrondie. Pattes d’un noir rndtalliquoi ayec les tibias, les tarses et partie au moius des trochanters pdles; tarses autd- rieurs a articles dimiuuant de longueur; tibias minces, les postdrieurs k peine arquds. Algdrie : Tlemcen, un exemplaire pris sur la route des Cascades, dans les premiers jours de mai, par M. Aucey fils, qui me Ta gdndreusement offert La pubescence blanche a demi dressde, la pouctuation dnorme, la couleur bronzde et la forme trapue caractdrisent cette espbee. i8. X. tristis Luc. -^Malachim truth Luc., ExpU Alg,, Ent., p. 193. pi. 19, fig. 3 (typ, desbwt.h Viridi-qfaneuSf nitiduSf brevis, antennis T articulo ruf(Hmculato, thorace in medio vix punctulato, ad latera rugulosOH^oriaceo, elytris profundissime cribrato^unctatis. — Long. 3 1/4 mill. Var. eyaneus Rosenh., Thiere Andalus., p. 152. — ♦ Kiesw., p. 607 ; — Bert, Zeit, 1866, p. 269. — ♦ Peyr., p. 167. — Rosenhaueri Reiche, Ann. Soc, ent Fr., 1863, p. 131. Minor, thorace minus antke eonstricto, ad latera punctato^ elytris densissime profundissimeque cribrato-punctatis. ^ Long. 2 3/4 mill. c7 Bleu, brillant, court, k double pubescence blanche et noire nor- male. Tdte Idgbrement biimpressionnde, subcardnde au milieu, avec rdpistome ferrugineux ; palpes noirs, antennes aussi, sauf le dessous du ^ article, courtes, s’arrdtant avant le premier tiers des dlybres. Corselet extrdmement transversal, resserrd par devant, trbe arrondi sur les cdtds, luisant, rugueux, chagrind et trbs mat sur les cdtds. ll^ytres trbs courts, trbs convexes, ponctuds de points trbs gros et assez serrds. Pattes noires, avec le^ tibias brundtres. , ^ Algdrie : Tdniet I (Bedel), le long de la route forestibre, fin mai, vers ^^1,000 mbtres d’aititude, rare Notiee n^erologique sur I’abM S.-A. de ilARSEOL Par Rene de la. PERRAUD1£IR£. Portrait S^nce du 24 d^cembre 1890. Aux deuils, qui coup sur coup frappent la Socidtd entomologique de France, lui enifevent plusieurs de ses membres les plus distinguds, vient s’ajouler encore la perte d’un de ses anciens Presidents, dont elle avail tenu a reconnattre les grandes qualites en lui confdrant le litre de Membre honoraire. Le 16 avril 1890, mourait a Paris, dans sa demeure du boulevard Pereire, Pabbe Sylvain-Augustin de Marseul, nd le 21 janvier 1812, a Fougerolles-du-Plessis (Mayenne). Tons les Enlomologistes connaissent le nom el les iravaux de celui qui, depuis plus de soixanle ans, avail fait de Petude des Goleoptbres Pobjet exclusif de recherches incessantes el passionndcs. Les oeuvres nombreuses, dues a la fdconditd remarquable de Pabbd do Marseul, atlestent Pactivild persistante avec laquelle il poursuivit sa tache, jusqu’au jour od la maladie Pabattit sur la couche d’od il ne devait plus se relever. Il avail commened a dix-sept ans a s’occuper d’Entomologie, et son goOt pour cette science devint bientdt son unique occupation en dehors des devoirs que lui imposait la vie sacerdotale. Il avail professd trois ans au Petit Sdminaire de Paris, de 1833 a 1836; puis dirigd le noviciat de la congregation de Notre-Dame-de- Sainte-Groix, au Mans. Enfin, il fonda, en 1842, une institution d’en- seignement secondaire k Laval, et en conserva la direction jusqu’au mois d*aodt 1848. Aprds un sdjour de quelques mois dans sa famille k Fougerolles, il remplit, de 1860 k 1863, les fonctioos de directeur des dtudes a Plnsli- tution Sainte-Marie, rue Bonaparte, k Paris, sans cesser, en les exer- ant, de s’occupdr de ses dtudes favorites. .. JlIUI. Soc. 6nt. Fr., 1890. JanTier 1891. 422 R. DE LA PERRAUDlilRB. (2) En 1854, il consacra hiiit mois a un voyage dans TAmdrique du Nord, pendant leqiiel il so lia avec le John L. Le Conte. C’est au retour de ce voyage qu’il sc livra tout entier a I’Entomologie. Deja, depuis plus d’un an, il avait commence, dans les Annales de la Societe entomolo^ gique de France, la publication de sa grande Monographie des Histe- rides, et il avait rMigd presque entiferement la partie relative a cette famille dans la Faune des Coleopteres de France, de MM. L. Fairmaire et A. Laboulbene, debutant ainsi, pour son coup d’essai, par un coup de rnaitre, dans cette longue s(5rie de publications quo la mort seule devait interrompre. On Irouvera plus loin une liste de ses principaux travaux, avec Tin- dication du recueil dans lequel ils ont paru. En 1864, Tabbd de Marseul, definitivement fixe h Paris, fonda UAbeille, journal d’Entoniologie, traitant des Coldopt6res d’Europe et pays voisins, c’est-a-dire de I’Ancien Monde, a I’exclusion presque absolue des exotiques. Il en publia successivement 26 volumes et, de son lit de mort, expedia encore la 1*“® livraison du 27®. Dans UAbeille, qui bientdt compta de nombreux abonnes, parurent, sous la signature de plusieurs Entomologistes distingues, un certain iiombre de Monographies, justement appr^cides. Mais la majcure partie de la redaction est due a son infatigable Directeur. Outre les Mono- graphies qu’il y a donneos, il y fit paraltre des Catalogues synony- miques, actuellemerit dans toutes les mains, et (chose precieuse pour les Entomologistes trop eloignds d’un centre pour avoir a leur disposition une grande bibliotheque) des repertoires des espcces decrites isolement dans les multiples publications frangaises et etrangferes, En plus de sa collection, comprenant les Coleoptbres de I’Ancien Monde et les Heterombres et Histdrides du Globe et notamment les He- tdromdres de Sober et les Lamellicornes de la collection Reiche, remar- quable par le soin avec lequel presque lous les exemplaires sont accompagnes de I’indication d’espece et d’origine, I’abbe de Marseul possddait une riche et nombreuse bibliothbque ; et, d6s longtemps, il avait songe a faire de I’une et de I’autre un usage aussi gdnereux que profitable a la science. Par disposition testamentaire, il a idgud au Laboratoire d’Entomologie du Musdum d’Histoire naturelle, sa collection et ses livres, et 4 la So^ oidtd entomologique de Franco, la propridtd de UAbeille. Membre de la Socidtd entomologique de France depuis 1835, Prdsident (3) Notice necrologique sur Vabhe S.-l. de Marseul. 423 ea 1871, Mcmbre honoraire on 1885, I’abbe de Marseul etait aussi membre de nombreuses Societos savaulos fran^aises et etrangeres. G’elait un assidu do nos reunions periodiqucs, nialgro son grand ago, lo long trajet qui separait sa demeure du lieu oii so tenaient les seances ot les cinq etages qu’il lui fallait gravir pour relrouver son cabinet dc travail. Geux qui ont eu Toccasion de recoiirir a lui, pour la determination d’esp^ces difficiles ou pour des renseignements scientifiqucs, se sou- viennent de la fagon loujours gracicuso dont il accucillait scs visiteurs et surtout les debutants, et de ses conseils jiidicieux sur la manitirc d’etudier. II reprouvait Tabus qui consiste a multiplier outre mesure les cspeces basces sur des caract^res trop fugaces, Tcmiettement d(‘.s groupes naturels en one infinite de genres et tout ce qiTon a appele, justement, 10 systeme des pulverisatenrs. En fait do, nomenclature, sa profession de foi etait nettement indiquee par Tepigraplie memo dc VAbeille : Prisca renascentur verba, umis si volet astis, Quein penes arbitrium est, el jus, et norma loquendu et il savait soulenir son opinion d’uno fagon alerlo et mordanlc, sans cesser d’etre courtoiso, deplorant sans cesse Tarcheoiogie entomologiqiio et ses exces. Beauenup garderont vivante la mdmoire de cet appartimient cenobi- lique ou Tenvahissement toujours croissant des livres, des cartons, des epreuves d’imprimerie, laissait a peine la place du bureau devant lequel Tinfaligable travaillour etait assis et dc la plus modeslo couchette de fer 011 notre regrettd collogue a termine une vie si bien rernplie. Tous rendronl hommage au savant modeste et aimable quo fut Tabbe de Marseul. — Gonformement a ses desirs, ses restes ont ete transportes a Fougerolles et reposent dans la sepulture do sa famillo. 424 R. DE LA PeRRAUDI^BE. ( 4 ) Liste des travaux entomologiques publics par I’abbd S.-A. de Marseul. L Catalogues. Catalogue des Coleopl^res d’Europe, 1857. Catalogue des Coleopteres d’Europe et confins, 1863 (v. Abeille, 1864, t. XXV, XXVI). Calalogus Goleopterorum Europae et confmum, 1866. Index des Coleopteres decrits depuis 1863 {Aheille, 1878). Catalogue synonymique des Coleopteres de I’Ancien Monde {Abeille, 1882 a 1889). II. Travaux divers. Essai monographiquc de la famille des Hist^rides, 38 pi., Ann, Soc, eni. Fr., 1853, p. 131, 447; 1854, p. 161, 525, 671 ; 1855, p. 83, 327, 677 ; 1856, p. 97, 259, 549 ; 1857, p. 105, 397 (pi. 25). — Suppl., 1860, p. 581, 835; 1861, p. 141, 509; 1862, p. 1, 437, 669 (pi. 13). Note relative a Vllister nigellaius, Ann, Soc. ent, Fr,y 1862, p. xxxix. Especes nouvelles d’Histerides appartenant a TEurope et au bassin de la MMiterranee, Ann, Soc, ent. Fr,, 1862, p. 341 a 368. Description d’especes nouvelles de Buprestides et d’lm Histeride du genre Carcinops, Ann, Soc. ent. Fr,, 4* serie, t. VII, p. 47-56, 1867. Histdrides du sud de TAfriiiue, recueillis par le D' Fritsch, Ba'l. ent. Zeits.y vol. Xm, p. 288-292, 1869. Description d’especes nouvelles d’Histerides et Supplement au Catalogue des Histdrides, Soc. ent. Belg., 1870. Diagnoses de nouvelles especes d’Histdrides de Barbarie, Ann. Soc. ent. Fr.y p. cm, 1875. Histdrides recueillis par C. van Volxem, dans son voyage en Portugal, en Andalousie et dans la partie bordale du Maroc, en 1871, Soc. ent. Belg.y X. XXI, 1877. Enumdration des Histdrides rapportes de I’archipel Malais, de la Nou- velle-Guinee et de I’Australie bordale par MM. le professeur Beccari (5) Notice nea'ologiqtte stir Vahbe 5.-/1, de Marse^iL 425 et N. d’Albertis, Ann, del Mus. civ, de Stor, nat, di Gen,, t. XIV, 23, 24 avril 1879. Addition a renumoralion des Histerides rapportes de Tarchipel Ma- lais, etc., Soc. ent, Belg,, t. XVI, 9 septembre 1880. Histerides nouveaux, Soc, ent, Belg,, t. XVI, 26 mars 1881. A new africaii species of the Coleopterous genus liister, Noles from Ley- den Museum, l. IV, p. 125, 1882. Description do deux nouvollcs espbccs d’Histerides et d’AiUhicides dc Sumatra, Notes from Leyden Musenm, t. VJ, p. 161, 1884. Histerides et Anthicides nouveaux du Musee de Leyde, Notes from Leyden Museum, t VIll, p. 149, 18S(>. Monographie des Mylabridos (6 pi.), Soc. roy, des Scie?ices de Liege, r serie, t. Ill, 1872. Faune des Coleopleres de France dr MM. L. Fainnaire et A. Laljoiilbene (pour la partie des Histerides), 1854. Diagnoses d’ospeces nouvelles do Longicoriies, Bev. el Mag. de Zool. de Guer.-Men.y p. 47-48, 1856. Note sur lo trop grand nombre d’especos nominales publiees parini les Coleopteres d’Europe, Ann. Soc. enl. Fr,, p. v, 1866. Considerations qui Font guide dans la fondation du journal VAhellle, Ann, Soc. ent. Fr., p. xli, 1866. Sur un Orchestes trouve a Fougcrollcs (Mayenne), Ann. Soc. ent. Fr., p. XLI, 1866. Description d’especes nouvelles de Hupreslides, etc., Atm. Soc. enl. Fr., 4* serie, t. VII, p. 47-56, 1867. llemarques sur la priorite du nom spdeilique, du CoIeopleTo decrit sous les noms d^Iieteromorphus asperatus et (TAcrisius Kosiorowiezi, Ann. Soc. ent. Fr., p. xvi, 1870. Note sur les degats causes aux plantations de Chou dans le Has-Maine par les Baridius picinus, B. chlorizans et B. emprirostris, Ann. Soc, ent. Fr., p. lxix, 1870. llemarques synonymiques sur diverscs especes d’Otiorynchides, Ann. Soc. ent. Fr,, p. lxxxvi-xciii, 1870, et p. 247, 1871. Descriptions de nouvelles especes de Coldopteres, Ann. Soc. ent. Fr., p. 79, 1871. Ann. Soc. ent. Fr., 1890. — Janvier 1891. 28 426 H. os LA Perraudi)^. (6) Liste des noms d'espcces d’Otiorynchides devant 6lre remplaces comme faisant double cmploi, Ann, Soc. mt, Fr,, p. 250, 187i. Discours en preuant le fauteuil de la prcsidence, Ann, Soc, ent, Fr,, p. II, 1871. Note sur quelques Goldopt^res nouveaux, Ann. Soc, ent, Fr,, p. lxvi, 1871. Note relative a la synoiiyinie de divers Colcopteres, Ann. Soc, ent, Fr,, p. XIV, 1873. Note surle genre Leucolcephus, Ann, Soc, ent, Fr., p. lxii, cxx, clxx, 1873. Observation sur une question de glossologie, Ann, Soc, ent, Fr,, p. CLViii, 1873. Note au sujet do la publication d’un certain nombre d’especos nouvelles du genre Tychius, Ann, Soc, ent, Fr,, p. xx, glxxviii, glxxxiv, 1873. Tableau synoptique des Cassides de France, Feiiille des Jeunes Natur,, p. 39-41, novembre 1873. Goleopteres recueillis par M. G. Lewis, lleloionieres du Japon (conle- nant des descriptions d’especes nouvelles d’autres parties du monde), Ann. Soc, ent, Fr,, p. 219, 1873, et p. 93, 315, 486, 1876. Notes sur les Fhytsecia solkkujhiis et flavicans, Ann, Soc, ent, Fr,, p. LX, 1876. Antbicides recueillis par G. van Voixem dans son voyage en Portugal, en Andalousie et dans la partie boreale du Maroc, en 1871, Soc, ent, Belg,, t, XXI, p. xlii-xliv, 6 avril 1878. Etude sur les Insectes d’ Angola qui se trouvent au Museum national de Lisbonne, Jornal Scienc, mat,, phys, e nat., n'’ xxv, 1879. Sur une eclosion de Nanophyies Duricei, Ann, Soc, ent, Fr,, p. lxxviii, 1880. New species of Goleoptera belonging to the families Pedilidm and Anthk cidae, Notes from Leyden Museum, t. IV, p. 112, 1881. Reponse a M. J. Schmidt, Notes from Leyden Museum, t. XI, p. 46, 1888. III. L’Abeillk, Journal d'Entomologie, 1864. I. Telephorides. Monographic (avec une planche), p. 1-1124 Note sur le Gaialogue des Goleopteres, p. xxv-xxxvi. (7) Notice necrologique sur Vabbe S.-A. de Marseul. 427 1865. II. Histeridcs de I’arch. Malais ou Indo-Australien, p. 271-341. Buprestides. Monographic, p. 540. 1866. III. Gatalogus Coleopterorum Europaj et confinum. 1867. IV. Especes nou voiles, p. lxxx-lxxxii. 1868. V. Descriptions d’especes nouvelles du Voyage de M. Ancey oil Syrie, p. 171-218. Coup d’a*il sur VAbeille, p. i-vi. Eridomochides d’liluropc et con trees limitrophes. Mono- graphic, p. 51-138. 1869. VI. Notes di verses de synonymic, p. 154-158. 1870. VII. Mylabres d’Europe el conlrees limitrophes en Alrique et (^n Asio. Monographic, p. 1-204. 1871. Vlll. Repertoire des Coleopteres decrits depuis 1863, p. 1-412. 1872. IX. Repertoire (suite), p. 1-448. — X. Otiorynchides. Monographic, p. 1-452. 1873. XL Otiorynchides (suite), p. 453-810. 1874. XII. Repertoire (fln), p. 1-456. 1875. Xlli. Quclques mots sur I'Abeille, p. iii-iv. Cryptocepliales. Monographie, p. 1-320. 1870. XIV. Descriptions d’especes nouvelles, p. 25-30. Appendice aux Eumolpides, p. 21-32. 1878. XVI. Index des Coleopteres de I’Ancien Monde dccrits dans le Repertoire et autres memoires ou Supplement au Cata- logue, p. i-xvi et 1 -87. Malthinides. Monographie, p. 1-120. 1879. XVII. Anthicides. Monographie (avec 2 planches), p. 1-268. 1880. XIX. Nouveau Repertoire, p. 1-524. 1882. XX. Nouveau Repertoire (suite), p. 1-196. Catalogue des Coldopteres de TAncien Monde, p. 1-96. Les Entomologistes et leurs ecrits, p. 1-60. 1883. XXL Gatal. des Coleopteres de i’Ancien Monde (suite), p. 97-144. Les Entomologistes et leurs ecrits (suite), p. 61-120. Ghrysomelides. Monog. (Cyrtones et Timarques), p. 1-108. 1884. XXII. Cat. des Coleopteres de TAncien Monde (suite), p. 145-168. Les Entomologistes et leurs ecrits (suite), p. 121-144. Precis des Silphides de PAncien Monde, p. 1-204. 428 R. DE LA Perraudierb. — Notice sur S,~A, de Marscul. (8) 1885. XXIII. Nouveau Repertoire (suite), p. 1-86. Cat. des Goleopteres de I’Ancien Monde (suite), p. 169-102. Nouveau Repertoire (suite), p. 1-392. J886-87. XXIV. Cat. des Colcopteres de TAncien Monde (suite), p. 193-360. Les Entomologistes et lours ecrits (suite), p. 14o-192. Chrysomelides. Monographie, p. 1-190. Table des matieres des 24 premiers volumes, p. i-x. 1888. XXV. Syiiopse des OEdemerides de TAiicien Monde, p. 1-38. Tableau de determination (Clavigerides, Psclaphidcs ct Scydmeiiidcs de Reilter). Traduction, p. 1-74. Chrysomelides. Monographic (suite), p. 1-96. Les Entomologistes et leurs ecrits (suite), p. 193-224. Cat. des Coleopteres de I’Ancien Monde (suite), p. 361-480. 1889. XXVI. Cat. des Coleopteres de TAncien Monde (suite), p. 481-560. Chrysomelides. Monographic (fin), p. 97-148. Revision des Erotylidos, p. 149. Endomychides (Sulcicolles). Supplement, p. 167. Revision des ColeopllTes allies aux Stenosis (traduction), p. 147-220. Nouveau Repertoire (suite), p. 237. Les Entomologistes et leurs ecrits (suite), p. 225-284. Note. La publication du XXVIP volume de VAhellle^ retardee par la disparitioii de son imprimeur et les cruel les soulTrances d’une bron- chi te dont soullrait son directeur, avait debule par une traduction des Xylophages de EichholF, par M. C.-E. Leprieiir, quand la mort est venue arreter la revue, mais non pour toujours; ct si les voeux de tous les Coleopteristes se realisent, Toeuvre de Tabbe S.-A. do Mar- seul trouvera des continuateurs et restera le manuei toujours neces- saire a ceux qui voudront etudier cette branche de rEntomologie (1). (1) Selon la voloiit^ de Tabbe S.-A. de Marseul, la publication de VAheille est continu^e par la SovieU entomologique de France, qui cn est devenue pro- prielaire. M. L. Bedel en a nommd secretaire rddacteur. Lc num6ro 2 du 27* volume a paru en f6vrier I89t. — J. G. Notice n6erologique sur Jcan-Baptiste-Lucien BUQUET Par C.-K. LEPRIEUR. Stance du ilecembre 1890 . A la seancp du 24 ddcembre 1889, vous m’avez confie la triste et pcnible mission d’ecriro la Notice nccrolo^ique do notre regrelte Tre- sorier horioraire. Je I’ai acceplee comnie compalriole et ami. Aujourd’hui, je m’ac- quille de ce devoir, quo les liens atfectiienx (fui nous unissaient depuis plus de cinquaiite ans, me rendent plus douloureux encore. Jean-Bapliste-Lucien Buquet est ne le 4 mars 1807, a Dieuze (Meurtlie), ou divers mcmbres de sa famille occupaicnt, depuis lort longtemps, d’imporlantes fonctions dans I'administration des Salines Royales de TEsl. Son pere, M. Francois Buquet, y etait employe comme receveur de la saline. Ce dernier, esprit aventureux, abandoima bientdt ses fonctions mo- destes et viiit a Paris, ou, apres bien des efforts et des demarches, il se trouva fort lieureux d’accepuu’ un petit emploi au Ministere de la marine. G’est de Ja sorte (jue trois de ses Ills furent attaches a ce ministere. Notre collogue et ami n’avait pas encore dix-neuf ans lorsqu’il y ful admis, le 1®*’ jaiivier 1826, comme commis a la direction des ports, avec un modeste traitement. La carriere de Jean-Baptiste-Lucien Buquet, comme toutes celles de raOine categoric, suivit son cours regulier, avec les avancements suc- cossifs que legitimaient son intelligence, son zele et sa mani^re de servir. II allait 6tre nomine chef do bureau, grade dont il remplissait depuis assez longtemps les fonctions, lorsque, jeune et vigoureux encore, il demanda sa retraite. En temoignage de satisfaction pour ses longs et devoues services, on lui accorda, le 1®** septembre 1862, celle de chef de bureau, a laquelle il avail quelques droits. Buquet avail alors Ann. Soc. ent. Fr., 1890. —• Janvier 1891. 430 G.-E. Leprieur. (2) trente-six ans passes de service et ciuquante-cinq ans d’5ge. Le 12 juin 1856, il avait nomm6 chevalier de la Legion d’honneur. Je parlerai d’abord du Tresorier devoud qui, a unc epoque od la Socidle entomologiqiie de France etail bien pres de sa perte, sut relever ses finances et I’amener, par d’incessants efforts, pendant pr6s de qua- rante-quatre ans, an point de prosperite on elle se irouve. Les commencements de la Societd ont etd difficiles. Ils sont bien loin de nous, et le nombre des membres qui datent d’avanl 1846 est actuel- lement si reduit, que je me permets de revenir eii arriere et de rap- peler en quelques mots ces debuts de notre vie sociale. La Socidtd entomologique de France, en se fondant le 29 fdvrier 1832, n’avait pas eu la pensee d’editer elle-meme ses publications. Elle avait charge de ce soin, d’abord Mequignon-Marvis, puis, apres 1836, la maison Levrault, dont M. Pitois etait I’associe. L’editeur etait autorise a vendre pour son propre compte les Annales a des personnes etrangeres a la Societe; mais il arriva que des membres non residents recoururcnt, pour so les procurer, a des libraires entre les mains desquels ils vorsaieiit leur cotisalion. Ces derniers achetaient les Annales a I’editeur sans indiquer le nom des destinataires et les fonds n’etaient pas verses dans la caissc du Tresoriei* ; de sorte que bien des membres qui payaient reguliorement, restaienl en apparenco debiteurs dc la Societe. Nombreuses etaient les souscriptions qui falsaient defaut au Trdsorier. Il les rdclamait aux membres considercs commo retardataires : coux-ci, forts de leur droit, se froissaient, donnaient parfois leur demission, et Je deficit s’accroissait de jour en jour. Au 31 decembre 1841, il etait de. 2,223 francs et le Rapport des comptes dc 1842 (Voir Bulletiny 1843, p. xxvi) ne consignait dans la caissc de la Societe, au 31 decembre, quo la miserable somme de 2 fr. 44 ! Une telle organisation rendait fort difficiles les fonctions des Tresoriers : la preuve en est que, jusqu’en 1840, il n’existe pas, dans les Comptes rendus des stances, la moindre mention d’un Rapport sur la gestion financi^re. On redoutait cet emploi de Tresorier. Pendant les dix premiferes annees, il a 6td occupd par quatre titulaires. Aube resigno ses fonctions le 30 mars 1839. Il a deux successeurs dont le dernier, M. Pitois, d^cede le 23 avril 1843, apres une longue maladie, laisse les finances de la Socidtd dans an grand ddsordre. 4di (3) Notice necrologiqtie sur Lucien BuqueU Pour sauver la situation, la Soci^te recourt k des mesures ^nergiques. Des 4842, elle prend la resolution d’cditer elle-m^me ses Annates a partir du 1*' janvier 1843 : eile decide de hater, autant que possible, la publication des Bulletins arricres et de diminuer de inoitie leur volume; puis, dans le couranl de 1843, apres la mort de M. Pitois, elle fait appel an devouemeril do noire collegue qui, sans hesitation, accepta cette lourde tache et resta sur la breche jusqu’au 31 dccembre 1888. Si, irahi par ses forces, vaincu par la maladie, Buquet renonga aux fonclions delicatcs de Tresorier, il resta de cceur avec nous. G’est a la seance du 9 mars 1887 qu’il pria la Societe de vouloir bien lui chercher un successeur. A la fin do 1802, apres vingt ans de gestjon, nos publications avaient relrouve, depasse meine, leur volume primitif et nos finances etaient si prospercs, (lue la Societd, sur la proposition dc la Commission chargee d’examincr les coini)les de cette annee, de<*ida qu’elle offrirait a son Tresorier, en tdrnoignago de satisfaction pour ses longs et utiles ser- vices, une medaille d’argent. En 1887, (juand il resilia ses fonctions, la Societe, dans un vote unanime, lo 23 mars, lui de'jcerna le litre de Tre- sorier honoraire. Jo ne saurais dire si, comme beaucoup d’entre nous, Buquet a eu, d^s ses jeunes annees, le goOt de rEnlomoIogie ; e'est probable; car, alors mdme, qu’il n’aurait eu, pour Thistoire naturelle, qu’un goftt passager, ses fonctions au Ministerc de la marine, si modestes qu’elles fussent, Tauraient foredment entraine dans cette voie. A cette epoque, cn effet, ou les voyages dans les contrees d’outre-mer etaient rares, il se trouvait on excollenie position, pour entrer en rela- tions avec les Naturalistes ou les employes de la marine militaire qui, apres un sdjour plus ou moins prolonge dans les colonies, en rappor- taient des collections d’histoire naturelle. Il avail appris a monter admirablement les Oiseaux, a preparer avec non moins de soin et d*elegance les Insectes, et avail ouvert, au u? 50 de la rue de Seine, un cabinet de naturalislc, devenu bientot un centre oh se donnaient rendez-vous les Entomologistes d’alors : le comte Dejean, Feisthamel, Aube, Boisduval, Doiie et tant d’autres. Ce fut pour Buquet grand benefice scientifique que Idgitimaient son amour pour TEntomologie, son assiduile au travail ; modeste et bien C.-L. Lbpriehr. 432 ( 4 ) necessaire supplement de revenus que lui assurcrent longtemps ses connaissances, I’etendue de ses relations, Tamdnite de son caract^re. II elait entrc, en 1833, dans notre Socidte. Tout on satisfaisant k ses nombreuses relations scion tifiques, il augmentait peu a peu rimportance de sa collection et nos Annales, ainsi que \e Magasin de zoologie de Guerin, recevaient frequemment ses communications. Tout d’abord, sa collection de Coleopteres comprenait toutes los la- milles ; il la restreignit pou a peu a la famille des Longicornes dont il etiut arrive a posseder 2,200 especes, nombre considerable pour Tdpoque. Plus tard, il la ceda a notre collegue J. Thomson, qui, apriis I’avoir consi- derablement augrnentee, la remit a nos collogues MM. G. et R. Oberthiir. Mais son godt pour rEntomoIogie etait encore trop grand pour y renoncer tout a fail : aussi reconstilue-t-il bientot^une collection do Coleopteres d’Europe, qu’il conserve jusqu’en 1886. — La faiblesse toujours croissante de sa viie Pobligea a s’en dcfaire. G’est vers 1868 que Buquet s'apcr^ut d’un changement sensible dans la vision. Plus tard, il subil, avec succes il esl vrai, roperation de la cataracto, mais I’obligation de menager sa vue lui interdit trop sdvere- ment I’assiduite desiree dans ses etudes d’observalions delicales el pd- nibles. Alors, dans I’intervention de sa devomje compagne, M^*** Charlotte Vi vet, de Dieuzc, qu’il avail epousee le 27 octobre 1831, dans le secours de deux youx amis, noire collegue irouva consolation, courage el appui. •— Si M^^® Charlotte Vivet n’avait apporte avec elle, comme inon bon ami Buquet du reste, aucune fortune, elle etait entree dans la maison richement dotee des plus belles qualites do I’esprit et du cceur. Gela vaut bien unc fortune. Pendant de longues annees, apres I’operation de Ja calaracle, la sanle gencrale de notre ami n’avail pas eprouv('i grande atteinle ; il avail mdme supporle sans trop de dommago les dures epreuves du siege de Paris et de la Commune, lorsqu’il fut atteint a I’ceil, en 1883, d’un acci- dent qui necessita de nouveau I’intervention de Part. Malgre cola, il etait toujours aussi assidu a nos seances ; mais, vers 1885, nous pdmes tons remarquer qu’il y manquait quelqucfois. Les jambes lui faisaient dcfaut et ses yeux ne lui permettaient plus les sorties du soir sans ris(iue d’accident. Enfin, il dut y renoncer a peu pres complbtement, et c’est alors qu’il se decida a se demetlre de ses fonctions. 11 entrevoyait cependant encore dans I’avenir des annees de calrao et de 433 (5) Notice necrologique sur Lucien BuqueL repos, lorsque, apr6s une courte maladie, subitement on pourrait dire, M*”® Buquet lui lut cnlevee, le 16 avril 1887, au moment oii on la regardait comme hors de danger. Ce fut pour notre ami un coup d’autaiit plus terrible qu’il etait inat- tendu. Le souvenir de cinquante-six ans de bonheur etait des plus poignants, et lui, jus(iu’a ce moment si expansif, de relations si bienveillantes, lornba dans une melancolie profonde, devint morose et se refusa presquc a recevoir la plus grande partie de ses meillenrs amis. Repoiissant toute consolation, je n’ose dire ce (pi’i! serait devenu sans le ddvouement de ses petites-filles, Becherel, qui, pour lui tenir lidMe compagnie, (iiiitlaieiit le lit de douleur ou soulTrait leur mere et s’efforgaient de soulagcr son isoleinenl volontaire. La douleur morale avail ruine sa constitution et si, physiquement, il se refit quelque force, s’il lutta encore quelquo temps inalgre ses inlir- miles, ce fut pour retomber bienlot sous le coup d'lin nouveau inalhour : la mort de sa fille sur venue le 18 septembre 1889. Aussi quand, dans les premiers jours de decernbre, Virifluenza survint, ropidemie n’eut pas de peine a (*u faire sa victirne. Sans agonie, avec Tusage de ses facultes iiUellecluelles, J.-B.-L. Buquet s’eleignit le 14 decernbre 1889. Que pourrais-je ajoiiter en terminanl? Geux (pii Tout coniiu, font aime. Tout ce que le (;aiur est capable de renforiner de douces et bienveillantes qualites, de tendances genereuses, le emur de M. Buquet le contenait. Plus que personne, j’ai pii los apprecier cl savoir combien a etc grande la perte que la Societe cnlomologique de France a faite. — Aussi, j’esp^re quo longteinps encore le souvenir de Lucien Buquet y sera religieusenient conserve. 134 G.-B. LEPaiKua. — IS'oticcsur Lncim Dufjnrt. (6) La pliiparl des nombreuses publications de Lucien Huquet se trouvant dans les Annales de la Societe entomologique de France el dans la Revne et Magasin de Zoologie de Gucrin-Meneville, je me conlentorai d'indiquor ceux do ses travaux qui ont paru dans les publications de notro coliegin^ M. James Thomson : Description d’une nouvelle espece de Tragocephala (1. Bluteli), J. Thoms., Archives entomologiques, 1857, t. I, p. 201 i\ 203. Notice monographiqiie sur le genre Hemicladus, de la famillo des Lon- gicorncs. J. Thorns., Arch, entom., 1857, t. I, p. 327-331, ilg. DescriiJlion d’uno nouvelle ospece de Longicornes du genre Annjlocera (A. Snllei). Lettre sur Ic genre Anajlocera (curvicolUs)y de la famille des Ceram- bycides. J. Thoms., Arch, entom., 1. 1, p. 333-340. Description d’un genre nouveau de la famille des Cdrambycides (Ta- lasiiis). J. Thoms., Arcana Natnr,Vy 1859, p. 99-100. Sur le nouveau genre Trestonia (Longicornes) et sur le gejirc Talasins (Gerambycidos). J. Thoms., Arcana Nnt.y 1860, livr. 1, p. 45-49, et livr. 2, p. 100. ESSAI SQA LA Glassification des PYRALITES Par E.-L. KAGONOT. Stance du 28 aodl 1889. Depuis qaelqiies annecs, de nombreux genres et especes onl ete decrits dans la tribii des Pyraliles, et il devient tres difficile de se ro- connaitro dans ce chaos de genres, souvent mal ou insuffisamment decrits, parfois faisant des doubles cmplois. Los classifications existantes sont toulcs tres incompletes et ne peuvent servir que pour des faunes limitees, aussi ai-je etc amend a chercher ime classification qui me permit de ddterminer plus facilcment les inateriaux qui m’etaiont communi- ques. G’est le res u I tat de mes rechcrches que je me propose de donner dans ce travail. Get essai de classification est necessairement incomplet, car bien des genres out etc crees et decrits d’une manidre superficiello par F. Walker el autres, et, comme aujourd’hui les types sont tres disperses et presque introuvables, je nc puis donner aucune place a ces genres dans ma classification. Toutefois, cette laciinc ne nuira pas a mon travail, dont le but special est d’indiquer un sysleme de classification des Pyralites pcrmettant aux Ldpidopteristes de dislinguer les principales families et sous-familles connues, ainsi que les genres, et de leur rattacher les genres qu’ils connaissent, mais qui ne figurent pas parmi ceux quo je decris ici. Peu m’imporle done, si quelques genres ou especes que je nomme ont dte deja decrits par F. Walker, car le fond de ma classification peut rester si les noms sont susceptibles d’dtre changes. Les genres de fauteur anglais, du resie, sont en general fondes sur des caraetdres si peu certains que lui-mdme ne pouvait les reconnaltre ; aussi, lui est-il arrivd trds souvent de ddcrire une espdee sous plusieurs noms et de la classer dans plusieurs genres ; n’a-t-il pas imposd k Etiella Zinckenella Tr. six noms spdcifiques, et ne Ta-l-il pas placd dans cinq genres differents I Ann. Soc. ent. Fr., 1890. — Janyier 1891. 436 E.-L. Ragonot. (2) II coimaissait, du rosto, si pen la stnictnro das Lepidoplorp-s qu’il melangea les Noctuelites avec les Phalenites et Microlepidopteres. Je conserverai, neanmoins, les noms qu’il a donnes aux genres lorsque ceux-ci co'mcideront avec ceux dc ma classification, car la base de toiile nomenclature doit 6tre le respect de la priorite. Les anciens auteurs d^crivaient tres sommaircinent les genres et les especes, et ne parlaiont presque jamais de la iicrvulation ; aussi, sans avoir les types sous les yeux, esl-il tres diflicile de les niconnailre ct de savoir si ils out ete biea classes. De nos jours, on a reconnu fincon- V(‘nieiit des descriptions ancionnes et les auteurs cousciencieux de- crivenl plus minutieuserneiit les caracteres gdneriques et specifiques. Dans ce travail, je ne donnerai des tiiblcaux synoptiques des genres quo dans les soiis-fainilles des Pijmlidmie, Chnjsauginae, Endotri- chiime, Epipaschiinae, Cmmhinae et Ancylolomime, c>ar je ne possede pas assez de materiaux pour entrepreudre la classilication des Pyraustinae et de leurs derives. Les Phyciiime et Galleriinae ferout I’objet d’une mouographie a laquelle je travaille depuis longtemps. Le genre Pijralis fut cree par Linue pour P. farinalis, mais il me- langea avec les veritablcs Pyrales les Doltoi’des ct quelques Noctuelites, laissant les Crambus et Ics Pliycites avec ses Tinea, Les auteurs du Catalogue de Vienne adopterenl le systeme de Linnd, mais augmentereut considerabbmieut le nombre des especes, conser- vant, comme Linne, les Deltoides tiariui les Pyrales, classanl les especes en Longipalpos (divisees on deux sections : les especes a palpes por- riges, et 2° cellos a palpes ascendants) et en Rrevipalpes, celles-ci grou- pees simplemcnt d’apres les dessins el les couleurs. Les Tinea sont divisees en Bombycilormes (Psychidae), Directipalpes (comprenant les Crambus, et divers Phycites et Tineites), les Recur vipalpes (compre- nanl les Phycites et la plupart des Tineites), et enfm les Impalpes qui sont egalement des Tineites. Fabricius comprit les Pyrales parmi ses Phalaena dans la section « Alis forficatis », sans essayer de grouper les espfeces et, comme Linne, il placa dans le genre Tinea toutes les Phycites, Crambus et Tineites sans les classer ; seulemenl, il eut le tort d’employer le nom g^nerique de Pyralis pour les Tortrices de Linne, ct, plus tard, reconnaissant la validite de la famille des Pyralis de Linne, il lui imposa sans droit le nom de Crambus, Hubner, le premier, dans son texte, separa les Deltoides des Pyralites (3) Classification des Pyralites. 437 ct classa la lamille avec un certain ordre, mais il ajoula les Nola qui soiit des Bombycites, et m^langea une foule d'especes qui n’ont aucuii rapport entre elles ; pourtant, on voit quelqucs groupements heureux qui, a juste titre, ont ete conserves, comme par exemple le group© des Ennychia, Pyrausta et Rhodaria; ses Nitidae, comprenant la plupart des Pyralidinae, ses Aquaticx^ etc. Comme ses devanciers, il laissa les Crambus et Phycites parmi ses Tinea, mais il eut soin de les classer dans sa section des « Tinea Pyralidi formes k Haworth employa le nom de Crambus pour designer une division composee de ses Rostrati comprenant les Cledeobia, ses Striati on Her- mini des, et ses Pinguinales ; et il adopta le nom de Pijralis pour le resle des Pyralos, laissant a la suite des Tortrix les Psychidae, A Incites (Pterophores), les Crambus (ses Amplissimae), les P\vsc\Xq?> (Curvipalpae et Phycis) el les Scoparia, Hubner, dans son Catalogue de 1816, crea im Ires grand nombro de noms de genres etablissant une infinite de groupes, mais sa classifica- tion, basee presqiie enlierement sur les dossins el les couleurs, n'esl pas scienlifique ; pourtant, pour la premiere lois, les Crambus et Phy- cites sont separes des Tinea et mis a la siiiu*. des Pyrales. Ses groupe- menls sont parfois heureux, ct comme il ajoute toujours une description (par trop concise toutefois), c’est avec raison qinj Zeller a conserve les genres apr^s les avoir mieux caraclerises. Latreille, cn 1802, apres avoir forme sa Iribu des Pyralites des P/a- typteriXy Deltoides et Pyrales, modifia son systemc ct, comme Fabricius, donna le nom de Pyralis aux Tortrix de Linne, formant sa tribu des Crambites des genres Botys (non Dotis, comme certains auteurs ecrivent le nom), Aglossa, Galleria et Crambus; mais il forma son genre Botys : 1° de purpuraria L. (Clerc,, Icon., tab. 9, fig. 11), qui ost une Phalenite placec par Hubner dans son genre Lytliria ; 2° de stagnata Don. [pota- mogalis Hb.). Schrank, dans sa Fauna Boica (1802), rcunit les Deltoides aux Pyrales, creant les genres Polypogon i>our barbalis et tentacxilalis, Pyralis pour pinguinalis L. Nymphula pour stagnata Don. el nymphaeata L., Scopula pour stratiotata L. el dentalis S. V., Hypena pour proboscidalis, ros- tralis et palpalis, Agrotera pour nemoralis Hb., et Pyrausta pour cingulata L. et lemnata L. Treitschke ne lint aucun comple du Catalogue de Hiibner ; il paralt, au contraire, avoir suivi la classification de 1796 de cet auteur, donnant 438 E.-L. Ragonot. (4) des noms aux groupes indiques par son devancier, adoptant leg genres de Schrank, prenant a cet auteur le genre Agrotera, dont lo type est A. nmoralis Hb., mais changcant le nom dc Agrotera en Asopia, pour evitcr toute confusion avec son genre Agrotis (I) et ajoutant a tort fari- naliSy glaucinaliSf corticalis, regalis et fimbrialis, qui n’ont aucun rap- port avec nmoralis^ pendant qu’il considero commc types du genre Py rails L. les Aglossa de Latrcille. II comprend parmi ses Pyralides les Choreutes et Nola, classant les Galleria, Chilo, Crambus et Phycites parmi les Tineites. Duponchel, dans sa classification, conserve les Deltoides parmi ses Pyrales, ajoutant les Nola et rangeant dans ses Grambites les aulres Pyralites (les Schoenobidae, Crambidae, Phycites el Galleria) dont les pre- miers eussent ete mieux places a la lin des Pyrales pour former le pas- sage aux Grambites ; mais, pour lui, les P> rallies ct Grambites n’avaient aucun rapport, car il inlercala enlre ces deux families ses Platyomides ou Tordeuses. Gette maniere de voir est encore plus accentuce dans son Catalogue ou il place ses Pyralides avant les Deltoides et ses Phalenides. Ses genres, toutefois, ont etc adoptes eii partie par Guenee et, jusqu’^ la publication des ouvrages dc Herricli-Schaffer, Ledcrer et von Heine- mann, ils ont servi de base a la classification moderne. Herrich-Schaffcr dtiidia plus a fond la charpenle alaire des Lepido- pteres et decouvrit qu’oii pouvait, en general, separer les Pyralites, Tortricites et Tineites (Microlepidopteres) des aulres Lepidopteres par la presence d’une troisime nervure interne aux ailes inferieurcs, ce qui etait un caractoe capital. 11 fonda le systeme de nurnerotage des ner- vures que beaucoup de Lepidopleristes ont adopte et qui tend a se gcne- raliser a cause de sa simplicite. Sa classification, basee sur Pensemble des caracteres exterieurs, est meillcure que celle des Leipidoplerisles qui Pont precede, mais il n’a pas su tirer tout le parti qu’il aurait pu de ses etudes consciencieuses, se conlcntant de grouper les espbees dans des genres souvent mal etablis. Il classa toutes les Pyrales et Crambus sous le nom de Crambides, separant les Aglossa, Asopia et Pyralis des autres Pyralites pour les placer aprbs les Galleria et avant les Tortri- cides, sous le nom de Pyralidides, change, plus»tard, dans son Catalogue en PyralidoidaCy parce que ces Insecles, contrairement aux autres Pyra- lites de lui connues, ont la nervure 8 des ailes inferieures libre ; mais ce caraetbre seul ne sufiirait pas pour distinguer d’une fagon absoiue une famine, puisqu’on le retrouve dans une foule de Phycitinae et de Epi^ (5) Classification des Pyralites, 439 paschiinae, tandis que j’attacherai beaucoup plus d’importancc a la dis- position de la nervure 7 aux ailes superieures naissant toujours libre do la cellule chez les Pyraustinae, conlrairemeiit aux Pyralididae d’ller- rich-Schalfer. Tous Ics auteurs accept^rent lecaractere, indique par Hcrrich-Schaffer, quWre la nervure 8 aux ailes inferieures chez les Pyralites. Guenee fait des Pyralididae sa tribu des Pulverulentae, et, s’occupant d’une fagon plus speciale des Pyrales, en y coinprenant les especes exoliques, il a ete ameno a creer beaucoup de nouveaux genres qui sont souvent heu- reusemeiit etabiis, inais d’autres mamiueiit de solidite, n’etant bases que sur des apparences ; malheurcusement, les tables qu’il donue sont in- suHisantes pour detenniiier proinpteinent une Pyralc dans son immense famine des LwnVte. Jo ne parle que pour ineiuoire de son essai de classification de 1845 on « Index Microlepidopterorum », dans leqiiol il mele, comme ses de- vanciers, les Crambus ct Phycitos avec les Tineiles, creant des genres rnal compris et sans base scientilique. Lederer s’occupa davaiilage des caracteres structuraux ot ajouta un 1111 nombre immense do genres do Pyrales a ceux crees par Guenee. Il donna une table dichotomique pour facilitcr la determination des genres, inais celte table, mal congiie, rend les rechcrclies tres difliciles et ne donue aucuiie idee d’une classilication (|uelconqiie. Lederer eut le merite de signaler uu caractere ires inlercssant, parce qu’il separe de suite les Pyrales des Grambides : e’est Tabsence, en ge- neral, chez les Pyrales de poils denses sur la nervure inediane on bord inferieur de la cellule des ailes inferieures, poils qui sont, an contraire, si visibles dans tous les Grambides. Ge caractere separe distinctement les Scirpophaga des Chilo et prouve quo les Pyralidinae ne peuvent titre plac(5s apres les Crambus et doivont, au contraire, les preceder. La valour de co caractere, toutefois, a ete conteslee par von Heinemann qui rappelle que quelques especes de Pyraustinae ont la nervure md- diane peclinee, mais ce sont la des exceptions qui n’attenuent qu’a peine rimportanco de ce caractere precieux. La classification de von Heinemann est bonne en general, mais elle est defectueuse dans certains details, notamment lorsqu’il dit, dans son tableau dichotomique des genres, que les Cledeobia sont depourvues de steitimates pendant que les Aglossa et Asopia en auraieUt; que, seule-* ment chez les GalletHa, la nervure dorsale des ailes superieures est bi* 440 E.-L. Ragonot. (6) furqiiee, alors que, en realite, elle Test chez la plupart des Pyralidinaey ChrysaiLginae et certains genres des Epipaschiinae. Lo Catalogue du D** Wockc a ete basd sur les travaux de Loderer et de von Heincmann, mais co Catalogue n’est plus a jour, car une foule d’esp^ces ont ete decritcs depuis el il no suflit plus m^me pour les cspeces europeennes ou circa-europecnnes. Je considere commc faisant partie de la tribu de Pyralidina tous les Lepidoplores aymi trois nervures internes simples (i) plus oumoins dis- tinctes, aux ailes inferieures, les nervures tielG aux deux ailes largenient ccariees par Ic pli discoidal, les nervures 7 et 8 aux ailes inferieures sendees enseml)ie au del'a de la celluky ou qui, legereinent ecartees, paraissent rcunics a I’oeil nu. Cos caracteres distinguent immcdiatenient les Pyralidina des Tortricimi et des Tineina, ainsi que de tous les aiitres Ldpidopleres. Les Pyralidina se separent, en outre, des Tortricina et et des Tineina par le rapprochcnienl de la cellule des ailes superieures de la cote et, par suite, le tasseinent des nervures costales, souvent tenement rapprocliees les unes des autres qu’il est difficile de les distin- guer, alors (lue, chez les TortricAna et Tineina, la cellule est a pen prds au milieu de I’aile superieure et les nervures layonnent autour d’une fagon reguliere, les nervures 5 et 6 n’elanl pas distinclement ecartees par le pli discoidal, pendant que la nervures interne 1 b aux ailes infe- rieures est souvent bifurquee a la base. La disposition des ailes, an repos, chez les Pyralites, est Ires variable; il en est de meine de la nervulation qui se inodilie constainincnt. Les caraclhres qui senihlent distinguer certaiiies sous-fainilles sc rctroiivcnt avec des inodificalions dans d’autres, ce qui semble prouver que les Lepidopteres, ayant aux ailes inferieures 3 nervures internes libres, et les nervures 7 et 8 soudees au dela de la cellule, ou paraissent sou- dees, ne peuvent former (luhnie grande Iribu. Celle-ci, je la diviserai en deux grandes families : 1® Les Pyralidae, ou Pyrales, se distinguant par la nervure mediane aux ailes inferieures, presque toujours nue, le frein double chez la femelle, les ailes superieures souvent presque triarjgulaires, au repos, (1) M. Meyrick dit qu'il a remarqu6 quelques espfeces de Pyralides oil la ner- vure 1 b est boucl^e faiblement a la base, mais ce caract^re ne paratl pas cons- tant et, chez certains iudividus des mfimes especes, la nervure est simple ; je ne Tai jamais rencontre. (7) Classification des Pyralites, 441 entr'ouvertes, superposees ou en toit, jamais plus ou moins enroulees, rarement avec des fissures, les infcrieures, en g^n^ral, moyennes et ordinairement non plices. 2° Les Gramb idae, ou Crambides, se distinguant toujours par la villosite de la nervure mediane des ailes inferieures, le frein double ou simple chez la lemelle, les ailes siiperieures ordinairement allongees, etroites, parfois enroulees; les inferieures ires amples, pliees et plus ou moins enroulees autour du corps. En resume, les Pyralites sont des Lepidopteres , en general, de moyenne ou de petite taille, a ailes generalement entieres, parfois fis- sur^es, de forme subtriangulaire, souvent allongees et etroites, les ailes inferieures souvent plus larges quo les supcrieures. Au repos, les Pa- pillons se tieiment avec les ailes presque etalees, mais souvent les ailes sont disposces en toit ou paraissent enroulees autour du corps. Ailes su- perieures normalement avec douze nervures (1), mais souvent certaines nervures manquent, reduisanl le nombre a 11, 10, 9 et memo 8 ; la cel- lule placee pres de la cote est plus ou moins longue, les nervures abou- tissant a la cote sont generalement tres rapprochees, les nervures (2) 8 et 9 generalement reunies sur unc tigo, souvent naissant do 7, les autres separees, ou se reunissant les unes avec les autres, les nervures 5 et 6 separees largenient par le pli cellulaire, 6 paraissant toujours pr^s de I’angle superieur, la nervure transversalc souvent tres amincie, les nervures 4 ct 5 naissant de Tangle infcricur plus ou moins rappro- cliees a leur origine ou ligees, la nervure dorsale toujours accompagnee d’une courte nervure, T « interne » se dirigeant au bord interne et qui, dans certiunes especes, se soude au dela de la base a la nervure dorsale formant ainsi une « boucle » ou a fourche ». La nervure dorsale s’etend ha- bituellenient au bord exterue, mais dans les Acentropodinae elle aboutit seulemeut au dela du milieu du bord interne. Aux ailes inferieures, on trouve ordinairement liuit nervures (les 3 nervures internes ne comptanl quo pour une), mais beaucoup d’especes n’en out que 7, et certaines (1) to La nervulation, dans certaines sous-familles, varie suivant le sexe : la femelle a toujours une nervulation normale, alors que, chez le mAle, on volt des excentricit^s se prodiiire, dont je siiis oblige de Icnir comptc dans ma clas- sification ; (2) Je d6cris les nervures suivant le systfemc d'Heirich-Schafifer, syst^me qu a M expliqu^ en detail dans le travail de feu Henri dc Peyerimhoff sur V Orga- nisation exterieure des Tordeuses (Ann. Soc. enl, Fr., 1876, p. 624 it 690). Ann. Soc. ent. Fr., 1890. — Janvier 1891. 29 E,-L. Ragonot. (B) m§me n’ont que 6 nervures. Les nervures 7 et 8 sont ordinairement soudees ensemble au dela de la cellule, mais souvent elles n’en ont que Tapparence. Les nervures 6 et 7 sont ordinairement reiinies et tig6es de Tangle superieur de la cellule et la lige se prolonge en s’amincissant jusqu’a la base formant le bord superieur de la cellule, mais dans les AncylolominaCy c’est la tige de 7 et 8 qui forme le bord de la cellule, 6 naissant du milieu de la nervure transversalc. Gomme aux ailes supe- rieures. les nervures 6 et o sont largement separees par le pli cellulaire, et la nervure transversalc est souvent icllement attenuee ou bien rap- prochce de la base qiTelle semble intorrompue, de facon que la cellule parait ouvertc. La nervure 1 b n’a jamais (?) do boucle comme chez les Tortricina et certaines esp^ces de Titieina. Le corps est gdneralement grele, les pattes longues bu moyennes, les palpes labiaux tres variables comme forme, les palpes maxillaires trian- gulaires ou filiformos, souvent en forme d’aigretle renfermee dans un sillon dans les palpes labiaux, parfois nuls. La trompe est generalemenl forte, enroulec, squammeuse, mais sou- vent elle est ires petite et parfois elle semble manquer. Les antennes sont, suivant le cas, filiformes, ciliees, pectinees sur un ou deux rangs, souvent courbees, parfois avec une toulTe d’ccailles dans la courbe ; Tar- ticle basilaire est parfois dilate en forme de dent, parfois il est prolonge posterieurement par un appendice membraneux. Les stemmates sont generalemenl presents, ils manquent assez souvent. Le frein, chez le male, est loujours simple, setiforme, parfois gros et aplati ; chez la femelle, il est multiple, sauf chez les Phycilinae, Ancylolominae et Acentropodinae. Les Siculodidae sont classees par M. Mcyrick parmi les PyralidaCf mais, comme M. Snellen le fail observer, les Siculodidae n’ont que deux nervures internes aux ailes infericures et ne peuvent, par suite, dtre comprises dans les Pijralidina. Gomme ces Insectes ont des dessins tout particuliers, une nervulation aux ailes superieures differente de cedes des Pyralidae (toutos les nervures etant libres et 6 tres dcartee de Tangle superieur, placeo presque au milieu de la nervure transversalc), et que, d’autre part, la nervulation est bien differente de cede des autres Lepidopteres, nous devons considerer les Siculodidae comme une tribu a part, voisine des Pyralidina, et auquel je donnerai le nom de Sicu- lodina. Depuis quelque temps, plusieurs auteurs ont cru devoir rapprocher (9) Classification des Pyralites. 443 les Pterophorina des Pyralidina au lieu de les placer aprfes les Tineina. On trouve, en effet, des especes parmi les Pyralites (genres Lineodes, Tineodes, Scoptonoma et Stenoptijclm) qui ressernblent beaucoup aux especes du genre Agdistis des Pterophores ; cette ressemblance est si grande que Zeller, qui faisait peu attention a la nervulation, a compris ses genres Scoptonoma et Slenoptycha dans la Iribu des Pterophorina. M. Meyrick va plus loin encore cii considerant les Pterophores comme une famille de Pyralites n’ayant pas plus de valeur que ses ^^usotimidae, Tineodidae, Pyraustidae, etc., rnais j’estime qu'il dcpasse le but, car, quoi- qu’il en dise, il est impossible de confoiidre les chenilles lourdes, modes et lentes, plus ou moins poilues, dun Pterophorc avec les chenilles rases, plus ou moins ferrncs, vives, avaneant et rcculant avec agilite, des Pyralites; leurs mocurs sont bien dilTerentcs, cellos des Pyralites vivant entre les feuilles, formant des cocons et s’y transformant en chrysalides lisses etluisantes, pendant que les chenilles des Pterophores vivent habituellemeiit a decouvert, se transformant de mSme, la chry- salide differant peu en apparence de la chenille, attachee par des fils de soie a la plante nourriciere a peu pres comme uu Diurne. Les dilTerences entre les chenilles et leiir maniero de vivre sont cor- roborecs par des modifications dans le systeme de la nervulation. II fallait, en elTet, que Zeller rcgardat les nervures d’une fagon tres super- ficielle pour iie pas etre frappe de la dissemblance. Ainsi, dans les genres Scoptonoma et Stenoplycha, on retrouve la nervulation normale des Pyralites avec quelques modifications puroment gencriques, tandis que dans le genre Agdistis qui, parmi les Pterophores, se rapproche le plus des genres cites, nous voyons une nervulation tout a fait particu- liere, se rapprochant de celle des Tiiieites, surlout aux ailes infe- rieures ou les nervures 7 et 8 sont paralleles, ecartees, 6 tres doignee de 7, rapprochee et parallele a 5’, 4 tres ecartee de 5, de Tangle de la cellule, 2 et 3 Vune apres V autre de la nervure mediane qui forme deux angles; la cellule est divisee par une nervure qui s’etend du milieu do la nervure transversale a la base ; il n’existe done pas cet ecartement si marque des nervures 5 et fi, qui sc voit chez tous les Pyralites. De m^me, aux ailes superieures, la forme do la cellule est tres remar- quable, etant irregulierement partagee en deux par la nervure 5 qui se continue jusepTa la base et est rattachee a la tige de 3 et 4 par une courte nervure verticale, et 2 nait de la mMiane ; dans la cellule supe- rieure, la nervure 8 est continuee jusqu'd la base, parallelement a la sous-costale, les nervures 3 a P2 sont tovtes libres, 4 et 5, ainsi que 5 444 E.-L. Ragonot. ( 10 ) el 6, sont trfes ^cart^es ; enfin, la nervure dorsale interne, contraire- ment a toutes les Pyralites, est libre et s*etend jusqu*au milieu du bord interne, A mon avis, les Pierophorina ferment une tribu egale comme valeur aux Pyralidina, Tortricina et Tineina et peuvent ^tre places apr^s les Pyralidina, avec lesquels les Tineina ont plus do rapports que les Tor-- tricina. Les Pyralidina, comme les Tineina, compreiment un certain nombre de sous-familles plus ou moins rapprochees les uiies des autres, ayant des affmites entre elles, mais ne poiivant qu’avec peine 6tre classees en ligne, la nature, comme on Ta souvent dit, procedant par rayormcment et se prStant diffici lenient a la necessite, pour les syslematistes, de dis- poser les families et les genres a la suite les uns des autres. Admettant, comme principe, que les (^tros les plus complets ou les plus normaux doivent prendre le pas sur les especes moins completes, je crois devoir mettre cii teto les Pijramtinae; cependant on serait lento, a cause de leur ressemblance superficielle, de faire suivre les Delto’ides par les Epipaschiinae ou les Chrysauginae. J’interc^lle a leur place les sous-familles el Ics genres dont il exisle des descriptions assez detaillees ; les especes que je cite ou que je decris a la suite des genres, sont indiquees comme types, cl les autres que je ne connais pas en nature, marquees d’une *, sont portees pour memoire, sur Tautorite des descripteurs, dans les genres, ou placees a la suite pour faciliter les recherclics, car il n’est pas possible actuellement d’eta- blir un Catalogue general en mettant a leur place les especes decrites. Il est probable que beaucoup de celles-ci, et notamment de cedes de F. Walker, font double emploi avec d’autres et appartiennent a d’autres genres que ceux dans lesquels elles ont ete placees. Il suffit d’examiner ces listes pour se rendre compte combien peu F. Walker connaissait ces Insecles. Toutes les especes decrites ou indiquees dans les ouvrages de Guende, Walker el Lederer, ainsi que cedes diiumdrees dans le « Zoological Record », depuis 1864 a 1889, y ont ete no tees, et je crois avoir ainsi mentionnd dans ce travail toutes les especes connues. (11) Classification des Pyralites. 445 Je dispose comme suit les diverses sous-familles de la tribu des ; PYRALIDINA. Pyralidae. 1. Pyramtinae. — 2. Scopariinae. — 3. Schoenobiinae. — 4. Hydrocam- pinae. — 5. Acentropodinae. — 6. Homophysinae, — 7. Musoti- minae. — 8. Tineodinae. — 9. Chrysauginae. — 10. Endotrichiinae. — 11. Pyraiidinae, — 12. Epipaschiinae, Grambidae. 13. Oxychirotinae. — 14. Crambinae. — 15. Ancylolominae. — 16. Phy- citinae. — 17. Galleriinae, Ces sous-familles peuvent se distinguer d’apres le tableau suivant : a. Nervure dorsale des ailes superieures aboutissant directe- ment au bord externe : b. Nervure 6 aux inferieiires iiaissaiit de Tangle superieur de la cellule : c. Freiii.chez la femelle multiple : d. Cellule des inferieures fermee, la nervure mediane en des- sus gencralement nuo : e. Nervures 6 ct 7 aux superieures libres, 8 et 9 ordinaire- ment tig^es et 10 de la cellule, rarement de 8, 1 non bouclec, aux inferieures 7 et 8 toujours (?) soudees en- semble : f. Nervures 7 el 8 irbs rarement libres aux inferieures : g. Aux inferieures 6 et 7 de Tangle de la cellule : h. Aux superieures 8 et 9 tigees, 10 de la cellule, rare- ment de 8 : i. Trompc bien dcveloppee : j. Ailes ordinairement dtalees au repos, souvent trian- gulaires, les inferieures presque jamais plissees, les superieures souvent de couleurs vives Pyraustinae. 446 E.-L. Ragonot. ( 12 ) jj. Ailos eii toil an repos, les inferieiires plissees, les superieures dc couleurs ternes Scopariinae. ii. Trompe minuscule, ailes allongees, crambidiformes, Tabdomen de la femelle renfle graduellement vers I’apex, qui est laiueux Schoenobiinae. hh. Nervure 10 ordinairement de la tige de 8 ct 9, ailes minces, chenilles aquatiqucs Hydrocampinae. hhh. Nervure 10 ligee avec 11, parfois libro. Homophysinae. gg Aux inferioures 6 de Tangle, 7 naissanl du bord supe- rieur de la cellule avaiit I’angle el ligee avec 8, o sensiblement ecartee de 4 Musotiminae. ff. 7 et 8 aux inferieures separees ♦ Tineodinae. ee. Nervure 6 aux superieures libre, raremcnt ligee avec 7, de oil pres de Tangle, 7 presque loujours coinbinee avec 8 et 9, Ires rarement libre, 1 souvent bouclee : k. Antennes avec Tarticle basilaire simple, ailes supe- rieures sans ecailles en relief : I. Nervures 7 et 8 soudees aux inferieures, ires rare- meiU separees : 1. Palpes maxillaires generalement nuls, palpes la- biaux variables ; especes a ailes souvent forles, a couleurs vives, ressemblant aux Deltoides ou Torlricides, avec des replis et poches cos- taux, parfois des laches vilrees, la nervulation Ires variable, compliquee, 1 bifurquee aux superieures Ghrysauginae. 2. Palpes maxillaires filiformes ou dilates triaugu- lairemcnt, souvent nuls ; palpes labiaux va- riables. Ailes minces, simples, la nervulation variable, 1 ordinairement bifurquee, parfois simple Endotrichiinae. II. Nervures 7 et 8 separees Pyralidinae. kk. Antennes avec Tarticle basilaire generalement avec un appendice membraneux rejete cn arri^re, le article des deux palpes souvent place sur le cote du 2* a Tapex ; ailes superieures avec des ecailles en relief a la surface. Nervures 7 et 8 aux inferieures variables Epipaschiinae. (13) Classification des Pyralites. 447 dd. Cellule des ailes inferieures paraissent eu general ou- verte ; ailes superieures allongees ; la mediane des inferieures poilue : m. ^perons externes des paltes intermediaires et postericures nuls. Ailes superieures remarqua- blemeiit etroites, lineaires-Ianceolees, ornees de dents et d'ecailles sur le bord interne. . . . * Oxychirotinae. mm. Eperons externes distincts : n. Nervulation souvent dissemblable dans les deux sexes, nervure 1 bifurquee, pas de stemmates. Palpes labiaux du male presque invisibles, ascendants, ceux de la femelle longs, porriges Galleriinae. nn. Aux superieures, nervulation identique dans les deux sexes, nervure 1 simple, stemmates presque toujours distincts. Palpes semblables dans les deux sexes Crambinae. cc. Frein simple chez la femelle, stemmates presque tou- jours distincts. Palpes labiaux semblables dans les deux sexes, palpes maxillaires du male souvent en aigrette. Ailes superieures avec onze nervures, par- fois moins Phycitinae. bb. Nervure 6 aux inferieures naissant du milieu de la ner- vure transversale ; ailes allongees, etroites. Frein simple chez la femelle Ancylolominae. a a. Nervure dorsalo des superieures courbec, aboutissant au bord interne avant Tangle anal ; aux inferieures, 6 naissant du milieu de la nervure transversale. Eperons minus- cules, stemmates nuls. Frein de la femelle simple Acentropodinae. Sous-fam. PYBAUSTINAE. Pyraustidae Meyr. — Botydae Gn. Ailes superieures subtriangulaires, emigres, parfois echancrees sur le bord externe, normalement avec douze nervures : 1 non bifurquee a la 448 E.-L. RagoxXot. (14) base, 6 et 7 libres, 8 et 9 ligees, de la cellule, 10 de la cellule, rare- ment tigee sur 8, 11 dans la c6te. Aiks inferieures avec hull nervures : 7 et 8 soudees au dela de la cellule, 6 de Tangle superieur de la cellule, la cellule fermee, 5, 4 et 3 prfes de Tangle inferieur de la cellule, 2 bien ecartce, la nervure mediane en dessus nue, rarement pectinde. Frein do la femelle multiple. Segment anal du male sans pinces. Stemmates distincls. Antennes simples ou ciliees, parfois courbees, quelquefois avec une touffe d’toilles. — Type : cingulata L. Cette sous-famille renferme un tr^s grand nombre d’esp^ces qui ont ete reparties entre beaucoup de genres variant comme forme d’ailes, palpes, antennes, mais pen comme nerviilation. Je ne possMe pas assez de materiaux pour entreprendre une classification de ces genres. Elle repond aux Botydae des auteurs. J’ai dO adopter le nom de Pyraustinaey parce que le genre Bolys de Latreille elait compose d’une Phalenite et d’uno llydrocampinee, et, en outre, aucuno des- cription du genre n’est donnee dans Vllistoire mturelle des Crustnees et des Insectes, publice en 1802. Schrank ayant, la mOme aniiee, decrit un genre Pyrausta, qui coinprend une Botyde lypique, selon la classification moderne, et une llydrocampinee, il semble prefe- rable d’acceptcr ce nom avec Icquel on cst deja familiarise, puisque Guenee Ta adopte pour un genre de Bolydes. G’esl a tort que certains auteurs anglais ont voulu adopter pour ces Insectes le nom generique de Hapalia ; ce choix esl tout a fait arbitraire, car, d'apres le Catalogue d’Hiibncr, ce genre est precede par onze autres qui auraienl lout aussi bien que Hapalia lo droit d’etre consideres comme ty piques. On trouve dans cetto sous-famille un petit groupe de genres tres voisins difficiles a reconnaitre, parce que la nervulation des especes du groupe etant presque identique, on ne pent distinguer les genres que par la forme du front et par les palpes. Je distribue ces especes dans les genres de la fagon suivante : a. Front arme d’une longue projection cornee, rattachee infe- rieurement a une ou deux dents de chaque cole de la face : b. Deux dents laterales : c. La projection comee aplatie transversalemenl, echancree au milieu par devant, formant ainsi deux dents : d. Palpes maxillaires filiformes, bien visibles, la projection (IS) 449 Classification des Pyralites. frontale a peine echancree ; palpes labiaux aplatis, fortement elargis a la base, attenues au sommet Gen. Anthophilodes Gn. (lepidalis H. S.) dd. Palpes maxillaires nuls : e. Projection frontale faiblement echancree ; palpes la- biaux minces, lisses, presque cylindriques, longs, le 3® article long, distinct. Anlennes trfes brieve- ment ciliees sur deux rangs Gen. Anthophilopsis Rag. {Moeschleri Ghr. el baphialis Ld.) e e. Projection frontale ires mince, profondement echan- crce, les dents longues ; les palpes elargis a la base, squamrneux; antennes du male aplaties, cpaisses, nues ; palpes maxillaires invisibles. Gen. Turania Rag. (pentodontalis Ersch.) c c. Projection cornee acuminee, ires pointue, antennes ires courtes, palpes maxillaires nuls Gen. Cataonia Rag. {monocerialis Rag.) bb. Face avec une seule dent laterale; la projection frontale tres large, a peine echancree. Antennes bri^vement ci- liees sur deux rangs. Palpes comme chez Anthophilo- psis, le 3® article dellechi. Palpes maxillaires invisibles . Gen. Tegostoma Z. (comparalis Hb.) a a. Face sans dents laldrales : f. Front avec une epaisse et longue projection cor- nee, Ironquee a I’exlremite. Palpes maxillaires filiformes, distincts. Antennes simplement pubes- centes en dessous Gen. Aeschremon Ld. (disparalis H. S.) ff. Front avec une simple bosse conique. Palpes la- biaux aplatis, courts, squamrneux; palpes maxil- laires llliformes Gen. Emprepes Ld. (pudicalis Dup.) M. Meyrick croit devoir reunir les espec^s des genres Aporodes, Noctuomorpha, Threnodes, Noctnelia, Emprepes , Anthophilodes , Te- gostoma et Aeschremon Led. dans un seul genre, pour lequel il adopte 450 E.-L. Ragonot. (iO) le nom de Titanio Hubner (qui equivaut certainement a Noctuomor^ pha Gn. et doit le remplacer ) ; mais je ne puis accepter une pareille hecalombe de genres bien connus, d'autant plus qu’il existe des diffe- rences dans les palpes, etc., qui justifient le maintient des genres eta- blis ; il eOt ete preferable de conserver au moins les noms generiques comme sous-genres. Gen. Cataonia Rag. Antennes tr^s courtes, n’aiieignant pas le milieu de la cote, assez epaisses, pubescentes sur deux rangs. Stemmates distincts. Front pro- longd en une longue proue cornee, aussi longue que le diamfetre de Toeil, terminee en une pointe aigue unique ; ccttc pointe esl ratlachee a deux autres petites dents cornees, Tune au-dessus de I’autre, de chaque c5te de la face. Dans la cavite formee par les parties cornees de la face se logent la trompe, tres dislincte, squammeuse, et les palpes labiaux, Ces derniers sont tres courts, squammeux, ascendants, un peu arques, aplatis, elargis a la base, attenues au sommet, les ar- ticles indistincts, etant reconverts d’ecailles grossieres. Palpes maxil- laires invisibles. Pattes lisses. Cotps rnoyen. Ailes superieures subtrian- gulaires, droites pres de la cote, arrondies sur I’apex, le bord externe oblique, arrondi ; ailes inferieures fortement arrondies, surtout a Tapex ; douze nervures, cellule longue, assez eloignee de la c5te, 1 simple, 2 trfes ecartde de I’angle, 3, 4 et 5 ecartees, presque parallelcs, de Tangle ou tout pr^s, 6 et 7 bien ecartees, 8 rapprochee de 10 a sa base, 9 de 8, 11 tr^secartee de 10, peu oblique. Aux inferieures, la cellule est longue, 7 et 8 tigees, 6 s’etend a la base, raltachee a 7 par une courte nervure, 3, 4 et 5 dcartees, naissant de Tangle, 2 plus ecartee. Ge genre a beaucoup do rapports comme nervulation avec les genres Emprepes, Anthophilodes, Tegostoma et Aeschremon. II se distingue de suite de tous par la forme de la pointe frontale, et du genre Anthophi- lodes par Tabsence des palpes maxillaires. C. monocerialis Rag. — 14 mill. — c?. Ailes superieures ocra- cees, saupoudrees d’une fagon egale d’ecailles rouge brunatre, gros- sieres et denses, et traversdes par deux fines lignes noiratres, mal de- finies, trfes rapprochees, placees au milieu de Taile, coudees posterieu- rement, dans leur moitie dorsale obliques, droites, paralleles, la preraidre indistincte dans sa moitie costale, mais, en realite, coudee au milieu, renlrant obliquement sur les deux bords ; la deuxibme ayant un coude arrondi sur le disque. Frange gris rougeAtre uni, plus foncde h la (17) Classification des Pyralites. 4ol base. Ailes inl^rieures gris noiratre pale, un pen bruoStre, la frange grise, un pen brunatre a la base. Dessous des quatre ailes gris brundtre luisanl. Thorax do la couleur des superieures, t^te gris brunatre, teintee de rougeatre par derri^re, un fllet blanc longitudinal au-dessus des yeux. Abdomen gris brunatre. Dessous du corps et les pattes blan- chaires, les libias et les tarses teintds d’ocracA Palpes ocrace sale lave de rougeatre. Un second exemplaire a les bandes plus larges, plus noires, mais confuses, fondues sur les bords. — Caesarae, Cappadoce (Asie Mineure). — 2 exemplaires regus par M. de Joannis. Cette espece curieuse ne ressemble a aucune autre d’Europe, sa teinte rappelle celle do B. ferrugalis, mais elle cst plus foncde. Je note ici pour mcmoire les rectifications synonymiques suivantes : i° Euclidia Petitjeani Oberth., Etudes ent,, IIP livr., p. 46, = Noc- tuelia superba Frr. 2° Botys oxyhialis Mill. = B. testacealis Z. C’est a tort que Guenee a donne le nom generique de Threnodes a pollinulis S. V., sartalis Hb., etc., ces deux espfeces formant le genre Eurrhypis Hb. et caracterise (tr^s brievement, il cst vrai) par lui. il faut done abandonner le nom de Threnodes pour Eurrhypis Hb. 3° Une certaine confusion continue a regner relativement a quelques especes de Metasia. M. corsicalis Gn. (nec Dup.) est, d’apres des types de sa collection, Stem, obsoletalis Mann, pour laquelle j’ai cree le genre Therapne que je range parmi les Pyralidinae. M. corsicalis Dup., d’apres le type qui a servi pour graver la figure 6 de la planche 230, type qui se trouve dans la collection de feu Rambur, actuellement appartenant a M. P. Mabille, et 6tiquete par Duponchel m^me a Cledeobia corsicalis i, est, au contraire, I’espfece decrite plus tard par Mann sous le nom de C. infidalis, et que Guenee a decrite superficiellement sous ^olui de C. carnealis. La figure donnee par Duponchel est raauvaise, pendant que Herrich-Schaffer a represente I’espfece parfaitement sous le numero 39. M. corsicalis Dup. se reconnait de suite par ses antennes distinctemeut annelees de noiratre sur la partie dorsale ; par ses ailes fortement sau- 4S2 E.-L. Ragonot. (18) poudrees de brun fonce, avec le bord orne d*une sdrie de petits festons noirs entouraot des laches blanches tr^s distinctes, mdnagdes a la base de la frange brune qui paratt entrecoupee ; par son abdomen brun noi- rStre, distinctement annele de blanc sur le bord postdrieur de chaque segment. M. carnealis Tr., bien reprdsentee par Herrich-Schaffer sous le nu- mdro 40, est, au contraire, d’un ocrace blanchatre, plus ou moins lave de fauve, sa frange est blanche avec I’extremite et un mince filet au milieu brunaire, le bord de I’aile lisere de brun fauve se fondant du cote interne, Tabdomen pMe, non annele de blanc. La figure 7 de Duponchel represente bien mieux M. carnealis Tr. que sa M, corsicalis. En presence des deux types figures sous un seul nom par Duponchel et Herrich-Schaffer, on serait dispose a croire que les differences ne sont que sexuelles, mais je trouve les deux sexes dans les deux series assez longues de ma collection. C. olbienalis Gn. est peut-dtre une race de C. carnealis, remarquabie par sa grande taille, sa couleur plus foncee, fauve, un peu brunie sur les bords des ailes, la frange, dans sa moitie basilaire, un peu entre- coupde de brun noiratre, les lignes transversales plus foncees, la ligne mediane des ailes inferieures fortement brisee. Gomme C. carnealis, le bord de Taile a un lisere brun non festonne, et les antennes ne sont pas tachetees de noir. La synonymic serait done comme suit : C. olbienalis Gn., 251 ; Mill., Ann. Soc. ent. Fr., 1886, p. 9, pi. i, fig. 3-4. Var. aegitnalis Mill., loc. cit., p. 10; — olbienalis Mill. Ic., II, p. 425, pi. 95, fig. 3-4. C. carnealis Tr., VII, p. 91 ; H.-S., IV, p. 13, fig. 40 (non 39); Hein., p. 100. Var. gigantalis Stgr. ; Hor. Ross., 1870, p. 185, pi. ii, fig. 6. C. corsicalis Dup., VIII, p. 306, pi. 230, fig. 6 (? 7); — carnealis H. S.. fig. 39; Gn., 246; Mill., Ill, p. 409, pi. 156, fig. 22-23; - t«/l- dalis Mn., Verh. z. b. Wien, 1855, p. 550. 4^ Le nom de genre Spanista Led., public en 1863, avail deju dte employd pour des Hymdnopteres en 1862 ; j’adopterai a la place le nom (19) Classificatian des Pyralites. 453 de Hydriris donne par M. Meyrick {Trans. enU Soc. Lond., 1885, p. 444). Le genre Amphibolia Snell, trouvera sa place parmi les Grambites. 6° Stenia sibirialis Mill, {fenestralis Chr.) appartient an genre Na- colea Walk. (= Semioceros Meyr.). 7° Malgre ma repugnance de remplaccr des noms de genres bien connus, je suis oblige d’admctlre que M. Meyrick a raison de retablir le nom Metaxmeste de Hubiier a la place de Hercyna de Treitschke, car Hulmer avail bien etabli ce genre dans son Catalogue. Sous-fam. SCOPARIINAE. Scoparidae Gn., Pyr., p. 412 . — Scopariadae Meyr., Trans, ent. Soc. London, 1884, p. 342; Trans. New Zealand Institute, 1885, p. 68. Front arrondi, lisse. Stemmates dislincls. Antennes bri^vement pu- bescentes, ou nues el serraliformes. Palpes labiaux ponriges, droits, squammeux, renfles au milieu, acumines. Palpes maxillaires longs, iriangulaires, ires garnis d'ecailles epanouies, tronquds a Tapex, ne reposant pas sur les palpes labiaux. Corps gr^Ie, les valves anales du male saillantes, Tuncus genital generalement bien developpe. Ailes su- perieures longues et etroiles, elargies au soramet, de couleurs sombres, a dessins bien semblables, formant generalement une figure de 8 plus ou moins distincte au sommet ; douze nervures : 6 et 7 separees, 8 et 9 tigees, 10 de la cellule, divergent de 8. Ailes inf^ieures avec huil ner- vures, 7 et 8 tigees, 4 et 5 d’un point ou bribvement tigees. Nervure mediane nue, sauf dans Eclypsiodes el Nyctarcha; les ailes, surtout dans la cellule et vers le bord abdominal, parfois couvertes de longs polls. Chenilles vivant dans les mousses. Guenee avail forme sa faraille des Scoparidae des genres Scoparia, Stenopteryx et Hellula, sans doute a cause du port des ailes au repos de ces Insectes, mais les genres Stenopteryx et Hellula dtaient mal placds dans cetle famille, car le premier, malgre sa forme allongde est un veritable Pyraustinae, les palpes labiaux et maxillaires ne ressem- blent pas a ceux des Scoparia non plus que la nervulation. Aux supd- rieures, les nervures costales sont bien plus longues et elles sent bien plus rapprochdes, 10 est absolument paralldle et presque accolde a 8. 454 E.-L. Ragonot. ( 20 ) Aux inf^rieures, la cellule est notablement plus courte que chez les Scoparia, et, par suite, les nervures sent plus longues. Le genre Hellula a plus de rapports comme nervulation avec le genre Scoparia, mais la cellule des ailes infcricures est plus longue, la ner- vure mediane en dessus est pectinee, les palpes labiaux sont ascendants, arques, et les palpes maxillaires filiformes ; la position naturelle du genre Hellula dans la classification reste douteuse. Les Scoparia sont evidemment, avec les Crambus, parmi les plus anciens Ldpidopteres; les chenilles se nourrissant de Mousses et de Lichens, ils sont repandus dans le monde entier; tres nombreux en Europe, ils le sont encore davantage en Australie et a la Nouvelle- Zelande. M. Meyrick forme sa famille des Scopariadae de cinq genres qu’on peul distinguer comme suit : a. Nervure mediane des ailes inferieures pectinee : i. Nervure 1 b des ailes infdrieuros non pectinee, la ner- vure mediane assez distinctement pectinee ; les supc- rieures avec de petites touffes d'ecailles en relief re- pandues sur leur surface * Eclipsiodes Meyr. S. Nervure 1 6 et la nervure mediane chacune fortemenl pectinees vers la base * Nyctarcha Meyr. a a. Nervure mediane des ailes inferieures nue : b. Espace cellulaire revfitu d’ecailles seulement. Scoparia Hw. bb. Espace cellulaire et la partie abdomiiiale des ailes infe- rieures revStus de longs polls : 1. Antennes du male rnodcrement ciliees ou pubescentes ; palpes comme ceux de Scoparia, mais plus longs Xeroscopa Meyr. 2. Antennes du male nues, serratiformes ; palpes longs, hdriss6s de longues ecailles, le 2® article avec une forte touffe semblable par devant, aussi longue que rextrdmitd du 3® article Tetraprosopus Butler. Les Scopariinae se rapprochent dvidemment beaucoup des Crambus, mais la nervulation est encore celle des Pyraustinae, (21) Classification des Pyralites. 455 Obs. 1° Dans sa r^cente publication sur les Pyralites d’Europe, M. Meyrick croit devoir reunir les Scoparia et Hydrocampa aux Pi/- raustinae, declarant qiie, apres I’examen de materiaux plus conside- rables, il ne peul irouver de caracteres constants pour separer ces sous- familles, mais la maniere de vivre des chenilles des Scoparia et des llydrocampes different telloment de cellos des Pyraustmae , el leur facies est si particulier qu’il me paratt preferable de conserver ces sous- familles separees. 2° M. Gh. Oberthur a redecrit, sou? le nom de Scoparia seriziatalis (Etudes ent.y 1, p. 69, pl.|iv, fig. 10), Cornifrons ulceratalis Led. Sous-fam. SCHOENOBIINAE. Schoenobidae Dup. Front lisse et arrondi (Scirpophaga) ou avec une courte touffe conique (Schoenobius) ; trompe Ires petite; stemmates tres petits, indistincts, sur- tout Chez Scirpophaga. Antmnes courtes, celles de la femelle n’atteignant pas le quart de la longueur de la cote, celles du male distinctement, mais brifevement ciliees sur deux rangs. Palpes labiaux obliques et trfes courts (Scirpophaga) ou porriges et tres longs (Schoenobius). Palpes maxillaires dilat(3.s en une touffe iriangulaire au sommet. Corps grOle, Tabdomen de la femelle reulle vers Textremite, le segment anal irhs laineux. Ailes superieures ires allongees ct etroites, a bords presque paralleles, arquees sur la cote, prolongces et aigues a Tapex, le bord exlerne tres oblique, a peine arrondi, parfois legerement concave chez la femelle ; douze nervures, cellule moyenne, la transversale rentrant coudee au milieu, les nervures tres ecartees, 6 et 7 librcs, 8 ct 9 tigees, 10 et 11 de la cellule, 10 parfois de la tige de 8 et 9 (gen. Donacaula Meyr.), 3, 4 et 5 paralleles, 2 eloiguee de Tangle, 1 simple. Ailes inferieures etroites, arrondies sur le bord externe, acuminees a Tapex, la nervure m^diane en dessus nue ; huit nervures : 8 brievement soudee a 7 a un point, 6 et 7 tigees de Tangle, 4 et 5 tres ecartees (Scirpophaga) ou d’un point (Schoenobius), 3 dcartee, 2 eloignee de Tangle. Cette sous-famille comprend trois genres : Scirpophaga Tr., Schoenobius Dup. et Donacaula Meyr. (pourmucronellus S. V.). Duponchel y avail joint les Chilo, qui sont des Grambides, car la nervure mediane des infdrieures est poilue et Textrdmite de Tabdomen de la femelle n’est ni renfld ni lai- ncux comme dans les Schoenobinae. D’autres auteurs ontsuivi Duponchel, 456 E.-L. Ragonot. (22) mais en donnant le nom de Chilonidaeh la sous-famille ; enfin, M. Meyrick avait cru devoir les classer parmi les Hydrocampidae, ce qui n’est juslifie par aucun caractere parliculier; mais, dans son dernier travail sur les Pyraliles, il rdunit les Schoenobiinae aux Pyraustinae, leur faisant suivre les Hydrocampes, mais leur forme et les mccurs des chenilles les dis- linguent suffisamment des Pyraustinae, et ils forment un bon passage aux Crambides. Sous-fam. HYOROCAMPINAE. Hydrocampidae Gn., Meyr. Front aplati ; stemmaies presents ou invisibles ; trompe assez deve- loppee. Antennes du male simplas, pubescenles, ou composees d’articles en cdne ren verse (Parapoynx), Palpes labiaux plus ou moins ascen- dants, arques, courts, lo 2* article squamineux, ou bieri porriges, presque droits (Hygraula), Palpes maxillaires distincts, filiformes. Corps grSle. Pattes longues, glabres, a eperons longs et minces. Aiks minces, concolores, a dessins communs, les superieures avec douzc nervures, 8 et 9 tigees, 10 de 8 ou de la cellule, les inferieures avec huit nervures, 7 et 8 longuement tigees, 3, 4 et 5 ^cartees ou naissanl ensemble d’un point; nervure m^diane nue. — Chenilles toutes (?) aquatiques. Les Hydrocampinae forment une sous-famille nalurelle remarquable par la maniere de vivre des chenilles ; les Insectes parfaits se recon- naissent a leur aspect fr^Ie, leurs longues pattes, leurs palpes courts. Ils oni quelque analogie avec les Stenia, et leur nervulatioii ressemble tenement a celle des Pyraustinae que M. Meyrick esl dispose a les rdunir, mais les moeurs des chenilles el leur structure sont si parlicu- libres que je crois devoir maintenir la sous-famille. Le genre Hydrocampa de Guenee et de Lederer pent se diviser en deux genres distincts : Nymphula Schr. (1802) dont le type est N. sta- gnata Don. [potamogatalis Hb,, Schr.) avec laquelle je placerai iV. n*v«- lalis Dup., toutes deux ayant la nervure 10 naissant de la tige de 8 et 9, et Hydrocampa Latr. (1825), comprenant le type nympheata L. (pofa- mogata L.) et arundinalis Ev., chez qui 10 uatt de la cellule. Parapoynx (non Paraponyx, ainsi que le nom est imprimd dans le Catalogue de Staudinger et Wocke) obnubilalis Christoph appartient a un genre bien distinct que je place parmi les Endotrichiinae. (23) Classification des Pyralites, 457 Sous-fam. ACENTROPODINAE. Acentropodidae Wocke, Cat., 1871, p. 216. Front lisso; stemmates nuls; trompe presciuc invisible. Antennes conrtcs, epaisses, monilifornies, atUhiuees a Tapex. Palpes labiaux de- flechis, I’articio terminal gros, ovale. Paipcs maxlllaires squammcux. Ires courts. Eperons des [)attes minuscules, tres fins, a peine visibles. Ailes semi-lransparentes, a ecailles Ires lines; les suprrieures h apex pro- longe, aigu chez le male, plus larges et arrondies chez la femelle; douze nervures, 6 et 7 fibres, 8 et 11 ligees, 10 et 11 fibres, la nervure dorsale courte, aboutissant, eu se coiirbant, aux trois quarts du Lord interne ; les infevieures avec 7 et 8 longuemcnt ligees, 6 du milieu de la nervure transversale, 4 et 5 d’un point, 2 el 3 ires ecartees, la ner- vure mediane niie. — Gfienilles aqualiques. Celle sous-famille, etablie sur le seul genre Acentropus Curt., est fort remarquable a tous les points de vue. La seuie espece (car on est dis- pose a reunir a niveus Oliv., Uansoni, Garnonsii, newae et latipennis) a uu aspect si anormal pour un Lepidoptere qu’on comprend que les premiers auteurs aient voulu en faire une Ifiiryganide, mais la nervu- lalioii prouve bieii que c’est une Pyralite. ivolenali et M. Meyrick diseiit qu'il exislo des stemmates cliez Acenlrop^is, mais, apres avoir examine avec soiii plusieurs cxeniplaires , je n’ai pu en trouver la moindre trace. Sous-fam. HOMOPHYSINAE. Homophijsidae Led., Wien, Mon., 1863. Front lisse ; stemmates dislincts ou nuls ; antennes courtes, epaisses, simples, lines. Palpes labiatix ascendants, arques, courts, le 2« article squammeux par dovant, le 3« mince, long, distinct. Palpes maxillaires courts, liliformes. Trompe forte. Ailes toutes arrondies ; les superieures epaisses, a apex oblus, douze nervures, 6 et 7 fibres, 8 et 9 tigees, 10 et 11 egalement tigees, parfois fibres, 1 simple; les inferieures avec 7 et 8 soudees, 3, 4 et 5 convergentes, rapprochees a leur naissance, la nervure mediane nue. Cette sous-famille a etc creee par Lederer pour le genre Homophysa Gn., auquel il a joint le genre Scybalista Ld., qui se distingue de Ho- Ann. Soc. rnt. Fr., 1890. — Janvit^r 1891. 30 458 K.-L. Ragonot. (24) mophysa par Fabsenco de slemmates, les palpes maxillaires plus dis- lincls, et les ailes plus allongees. Dans le genre Ilomophysa out etc mises deux especes (renalis et m- palis) qiii ont certainement lies rapports avcc lours congen^^ros, mais les nervures 10 et 11 sont separees; pour rappeler ce caracl6re, je propose de placer ces deux especes dans un nouveau genre quo je nommerai Egesta. Les Ilomophysinae sont bien voisins des Hydrocampinae, ainsi que des Pyraustinae. Sous-fam. MUSOTIMINAE. Mmotimidae Meyr., Trans, ent. Soc. London^ 1884, p. 286, et loc. cit,, 1886, p. 217. Fro7it lisse ou avcc une courte projection cornec ; stem^nates presents ou nuls ; trompe bien developpee ; antennes moyennes, cpaisses, pu- besccntes ou bri6vemenl ciliees. Palpes labiaux asscz longs, porriges ou ascendants ; palpes maxillaires squammeux, tronques ou bien termines en un tres long pinceau de poils rcposant sur les palpes labiaux. Uncus genital du male distinct. Eperons des pattes posterieures tres longs et presque d’egale longueur. Ailes superieures avec 8 ct 9 tigees, 10 de 8; parfois 11 manque et 8 et 9 sont tigees de 7. Ailes infer ieures avec 3 ct 4 ensemble de Tangle, parlois ecartees, 5 assez rapprochee do 4 a sa naissance, 7 et 8 soudfe, 7 d’avant Tangle, 6 de Tangle ; la ncrvure mediane nue. Cette description est lirce cn partie de cellos do M. Meyrick et aussi d’un type de Musotima nitidalis. Dans cotto sous-faniille sont compris trois genres : Musotma Meyr., Ttichophy sells Moyr. et Trieropis Meyr., tous de TOceanie, et se distinguant commo suit : a. Stemmates distincts ; front lisse ; palpes longs, porriges ou ascendants; palpes maxillaires squammeux, tron- ques; antennes cpaisses, dcntelces, ciliees, squam- meuses sur le dos. Aiix superieures [nitidalis), 8 et 9 tigees, 10 de 8 ; aux inferieures, 7 naissant bien avant Tangle, 3, 4 ct 5 ecartees Musotima Meyr. a a. Stemmates absents ; palpes porriges, droits ; palpes maxil- laires longs, terminds par uii long pinceau de poils ires 459 (25) Classification des Pyralites. fins; les antennes avec des touffes saillantes aux articu- lations : b. Front avec une courte projection conique, sqiiammeuse. Palpes labiaux revetus de poils tres longs, fins, le 3* article cache. Aux supcrieures, 10 (on 11?) man- quanl. Aux inferieures, 5 assez rapproclice de I’angle, 7 naissant un peu avant Tangle. . * Trichophysetis Meyr. bb. Front avec une projection aplatie. Palpes labiaux trbs longs, revetus d’ecailles denses, aUenues a Tapex; palpes maxillaires aussi longs que les palpes labiaux, sur lesquels ils reposent. Aux supcrieures, 8 ct 9 ti- gecs, naissant do 7, 11 oblique ; aux inferieures, 3 et 4 d’un point de Tangle, 5 rapproclice do 4 a la base, 7 de 6, pres de son originc * Trieropis Meyr. La sous-famille des Musotiminae me parait Lien voisinc des Pyraus-- tinae, la nervulatiou du genre Trieropis semblerait, toutefois, Ten eloigner ; jc ne puis cincttre une opinion bien arretee sur cetle sous- famille, ne connaissant pas ces Insectes. Sous-fam. TINEODINAE. Tineodidae Meyr., Trans, ent. Soc. London^ 1887, p. 203 ; Tineodes Gn,, Meyr., loc, cU., 1884, p. 291. FronMisse; stemmates presents; tronipe h\en developpce; tres longues, fines, nucs ou fortement bipectinees. Palpes labiaux por- riges, tres longs, ayaiit au moins quatre fois la largeur de la t^te, epais, squammeux-herisses, parlout d’egale largeur ou Tarticle terminal mince. Palpes maxillaires assez longs, tres sijuamineux, dilates en triangle au sommet. Eperons des panes postericures presque d’egale longueur. Abdomen allonge, mince. Ailes tres etroites, a franges longues ; les supcrieures lanceolees, a apex Ir^s aigu, arquees a la cote, le bord exlernc droit, douzo nervures, 7 libre, 8 et 9 ligees, 1 simple ; les inferieures do la largeur des supcrieures, huit nervures, 7 et 8 sendees ou libres, 3, 4 et 5 ecartccs, 5 et C ecartces des angles, plus rapprochees Tune do Tautro que de 4 ct do 7 ; la nervure mediane nue. Je donne celte description d’apres cclles do Guenee et de M. Meyrick, que jo fonds ensemble, ne connaissant pas ces Insectes. 460 E.-L. Ragonot. (26) Les Tineodinae so composeraienl do deux genres : Anlennes nues ; palpes entierement squammeux, le 3® article cache; nervures 7 cl|8, aux inferieures, soudees a un point * * Tineodes Gn. Anlennes bipectinecs; 2® article des palpos squammeux, le 3® article mince; nervun^s 7 et 8, aux inferieures, iibrcs. . * Epharpastis Meyr. M. Meyrick dit (jue les Tineodinae ont beaucoiip d'affinite avec les Sicnlodina et aussi avec les Pterophorina. Sous-farn. CHRYSAUGINAE. Chrysaugidae Led. et Semniidae Led., Pijr»y p, 41 et 43. Front lisse, iin pen squammeux, parfois avec line touffe ; stemmates presque toujours distiiicts ; tvompe distincte, sqiiammeuse a la base, parfois petite et presquo iiiie. Antennes peciiiides, simples, pubcscenles, parfois avec uno loiifTc} d’ecaiiles a I’apex on pres de Tatiex. Palpes labianx variables, ascendants, courbds, obliipies on porriges, courts, parfois extraordinairerneiit longs, squarnineux, obliques, divergents (genre Tamyra), Palpes inaxillaires (*s, ayant generalement de forts replis costaux, souvent formant une poche largemcnt ouverto a la base de I’aile, et ayant parfois une tache disco'idale diaphane. Les genres Semnia et Kpisermnia ont la plus grande analogie avec les Chrysauginae commo forme ct nervulation et ne peuvent en dtre separes. La forme des ailes, la presence de poches a la base, no sont pas, toute- fois, des caracteres absolus et ne scmblent pas meriter pour les espfeces qui, seulcs, les parlagent un rang de sous-famille comme M. Warren voudrait le leur accorder. En elTet, Ic genre Clydonoptera est un genre absolument typique, la poche a un grand developpcment, mais la forme des ailes et des pattes est comme dans le genre Cordylopeza, qui n’a pas de poche. Walker, se basant sur la forme des ailes de certaines especes, les a classces avec les Tortricina, M. Warren, au contraire, a cru devoir les comprendre sous le nom dc AzamoridaCy parmi les Deltoidcs, a cause des palpes longs et squammeux de certaines especes, mais les palpes des especes a poches sont extremement variables el la nervulation ne permet pas de pareils classements ; les Chrysauginae, par les nervures 5 et 6 largcment ccartees par le pli discoidal sur les deux ailes, et la disposition de la nervure costale des infericurcs, ainsi que la nervula- tion en general, sont de vcritables Pyralites, et seulcment Tamincisse- ment de la nervure 1 c des ailes inferieures, dans certaines espbees, pourrait faire hesiter quelques systematistes. Comme Walker nc decrit pas la nervulation des genres des espbees (2D) Classification des Pyralites. 463 k poches, jene puis les comprendre dans mon tableau synoptique; je me contente done de les enurncrer provisoirement comme suit, sans 6tre certain qu’ils appartiennent bien tous a la sous-famille ; a. Palpes labiaux porrigds : Azamora Wlk. Arioa Wlk., Cat. Part XXVIII, p. 439. Salobrena Walk,, loc. cit., p. 440. a a. Palpes labiaux ascendant obliqiiement : Sanguesa Wlk., Gat. Part XXVJII, p. 440. Rucuma Walk., loc. cit., p. 441. Uzeda Wlk., loc. cit,, p. 442. (Gasuaria Wlk., Gat. Part XXXV, p. 1807, = Tamyra H.-S.)? Samcova Wlk., Gat. Part XXVllI, p. 435. (Tosale Wlk., loc. cit., p. 447 — Siparocera Rob.). Lcderer a creo un genre Amblyura pour line espece du Brosil qu’il nomme corusca (Pyi\, 356 (67), pi. 6, fig. 14, (?) et qui resseinble un peu comme forme d’aile a Oryclopleuva arcuatalis, inais son unique exemplairc iie possedait ni antennes iii palpes, et seulement une patte postericuro. Lederer a neglige de decriro sa nervnlation qui aurait faci- lite la localisation du genre dans la classification. Je no possMe que des feinelles des genres Pclasgis, OcresiUy et je ne sais pas si le male possede une poche ou d’autres caracteres particuliers. Ges especes, ainsi quo le genre Ethnistis, sembient laire un passage naturel aux especes a poche. Les Chrysauginae sont presque exclusiveinent americaines. Tableau des genres des CHRYSAUGINAE. a. Stemmates distincts : b. Aux ailes inferioures, huit uervures : c. Aux superieures, douze norvures : ^ d. Aux superieures, 7 aboutissant a la cote, tout pres de fapex : e. Aux superieures, 7 libre : f. Superieures falquees a fapex : 464 E.-L. Ragonot. (30) t, Superieures emigres, Tapex prolonge par devant, 8 do 9, parallele a 7, 9 verticale Acropteryx. 2, Superieures avec irois cchancrures costales, le bord externe excave sous Tapex, toutes les tiervures libres. Idnea. ff. Superieures entiores, toutes les nervures libres, une boursoullure serni-vitreuse sur le disque. . Ghrysauge cf. ee. 7 et6, aux superieures, tigees, il aboutissanl a 12 : 1. 8 et 9 brieveinent tigccs, 11 accolee a 12, puis faible- ment ecartee, la cote et le bord externe echancres ; palpes tres longs, squainmeux Acrodegmia. 2, 8 et 9 longuement ligecs, 11 soudee a 12, puis diver- gent sur la cole ; ailes eii forme de serpette. . Zanclodes. eee. 7 et 6, aux superieures, d’un point, 8, 9 et 10 groupe'jes ensemble, tres rapprochecjs, iJarallMes, naissant de 7. . . Tamyrodes. dd. 7, aux superieures, aboutissanl sous Tapex : g, Aux superieures, 7 libre, 9 et 10, Tune apres I’antre, de 8, 11 libre; ailes courtes, entiores, une poche a la base Coeloma. gg. Aux superieures, 7 cornbinee avec 8 et 9 : h. 8 et 9 tigees de 7 : i. 10 de la cellule : j. 11 traversee par 12, rarticle basilaire des antennes du c? long : 1. Antennes du c? garnies de longues ecailles vers le sonimct, formant presque une touffe ; palpes porriges Semnia. 2. Antennes du c? simpleinenl pcctindcs ; palpes porrig